Très vite, on se sente très happé par ce souffle romantique que cherche et trouve de fort belle manière Anthony Minghella. En effet, au-delà de l'étincelante réussite technique du film (photo superbe, reconstitution remarquable), il y a dans ce "Patient anglais" une grâce, une force, une intensité dont peu de films peuvent se vanter, et ce encore plus aujourd'hui. C'est simple, ces 150 minutes passent comme 30 et on est en définitive bien triste lorsque l'on voit apparaitre le générique du fin. Mais ce qu'on apprécie également le plus dans ce film, c'est cette retenue, ce talent d'éviter le pathos, qui rend ainsi l'oeuvre encore plus émouvante, servie par des comédiens superbes (Juliette Binoche est lumineuse.) De plus, et c'était là l'un des points essentiels : Minghella montre une incroyable habileté à revenir entre les deux histoires, rendant ainsi ces "deux histoires dans la grande" aussi passionnantes et magnifiques l'une que l'autre, renforcés qui plus est par des moments de poésie indestructible. Bref, il est peu dire que le film est une réussite éblouissante, le genre de films qui vous marque durablement. Une grande histoire d'amour.
Merci à W9 d'avoir retransmis hier soir Le Patient Anglais que je n'avais jamais vu. Quel film magifique! J'étais boulversée à la fin du film. Les acteurs sont superbes et la double histoire d'amour prenante à souhait. L'aventure, l'émotion et la passion sont au rendez-vous malgré la longueur du film (2h40). Quel dommage que son réalisateur soit décédé cette année... Ses autres films comme Le talentueux Mr Ripley et Retour à Cold Mountain sont autant passionnant et intéressant. J'espère que l'on connaîtra d'autres chef-d'oeuvres comme ceux-ci! Bonne découverte à tous!
C'est sans doute l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Tout y est : des personnages épris, vivant une passion romanesque - un casting parfait, Ralph Fiennes, Scott Thomas et Dafoe, mais surtout Binoche, exceptionnelle - dans un paysage magnifique (le désert du Sahara et les villes arabes) ; mais déchirés par la guerre, l'époque instable et incertaine dans laquelle ils vivent un amour impossible, quasi surréaliste. Tout y est magnifique, passionné, jamais mielleux ou facile. On pourra juste reprocher quelques longueurs (2h40 quand même), mais juste ça. Très très bon et beau.
Chef d'oeuvre et cultissime. Une grand fresque à la mise en scène excellante servis par un casting très réussi. Une oeuvre pure ou l'on ne voit pas le temps passé.
Anthony Minghella se révèle au monde entier grâce à cette sublime adaptation du roman de Michael Ondaatje. Le Patient Anglais (1997), film majeur dans sa carrière de cinéaste (qui s’est hélas éteint en mars dernier). Un film qui avait reçut un très beau succès et c’est sans surprise que l’on découvre un magnifique film, une fresque romantique, un film fleuve que l’on pourrait comparer à Un Thé au Sahara (1990) de Bernardo Bertolucci, qui se ressemblent tous deux, ne serait-ce que pour leurs côtés romantiques et difficiles. Minghella nous fait voyager par le biais de différents personnages, tous différents, éloignés ou proches, mais qui ont tous un lien direct ou indirect entre eux, ce qui leurs ont permis de se retrouver à un certain moment de leur vie. Une œuvre complexe, de part sa durée et son histoire, des protagonistes qui s’enchaînent et cette fin si désolante. Un film qui cumule les rencontres toutes plus touchantes et marquantes les unes que les autres, des déceptions, des joies, des tristesses que se partagent par le biais d’une palette d’acteurs de divers horizons (dont la seule française du groupe : Juliette Binoche qui récolte son premier Oscar pour son second rôle, ainsi qu’un Ours d'argent à Berlin. Elle retrouvera d’ailleurs le réalisateur une seconde fois dans Par Effraction - 2007). On a pu retrouver aussi à ses côtés, plusieurs autres acteurs confirmés et tous aussi sensationnels à l’écran, comme Ralph Fiennes (qui obtient un rôle deux en un), Willem Dafoe, Kristin Scott Thomas, Colin Firth & Naveen Andrews. Une œuvre poignante qui fut récompensé par neuf Oscars (dont celui du Meilleur réalisateur), un film touchant sincère, qui mérite d’être vu plus d’une fois pour mieux s’en imprégner.
Une pluie de compliments ! Superbe film sur la guerre, les maux et l'amour dont on ne sort pas indemne, propulsé au rang de chef d'oeuvre par des acteurs superbes et talentueux comme Ralph Fienes ou Juliette Binoche sans oublier les magnifiques Kristin Scott Thomas et Colin Firth. Ce film n'est que poésie sur gravité. Merci à Arte d'avoir repassé ce pur bijou.
Ce film est long, mais alors looonnnnggg. Et faut le dire franchement on s'emmerde. Je viens de le voir avec mon copain, et alors qu'on avait des a priori positifs,on a été atrocement déçus. Mais où ont-ils pu trouver les 9 Oscars??! On ne s'est attaché à aucun personnage, on est restés indifférents devant chacune des histoires d'amour qui tombent à plat. On a l'impression de survoler chacune des histoires, elles sont toutes traitées superficiellement, alors qu'en 2h50 de film, y avait de quoi faire! Et le pire : c'est que moi qui pleure pour n'importe quel mélo à 2 balles, j'ai même pas ressenti la moindre humidité oculaire. Rien. Les deux seuls points positifs du film : le désert (très beau, mais c'est pas le réalisateur qui a créé le sable), et Juliette Binoche, qui faute d'avoir eu un super rôle, n'en est pas moins lumineuse.
Juliette Binoche signe une prestation digne de son énorme talent.Mais le film vaut pour beaucoup d'autres choses.L'histoire présente et passée s'entremêlent à la perfection sur fond de seconde guerre mondiale.Minghella livre en plus une histoire d'amour passionné où Kristin Scott Thomas est éblouissante:son meilleur rôle sans aucun doute. Malgré la longueur du film, on regrette qu'un tel film se termine.A voir absolument.
Éprouvant, poignant, bouleversant, émouvant, magnifique. C'est beau et cruel : Ralph Fiennes et Kristen Scott Thomas sont tout bonnement magistrales embourbés dans cette passion, évidemment tragique. Je pleure.
magnifique... bouleversant.. j'ai regardé ce film en pensant que je m'embêterait pendant 2h40, mais ensuite je souhaitais qu'il ne se finisse pas tant il est beau ! culte.