Derniers Avis sur Le Patient anglais

« Le Patient Anglais » d'Anthony Minghella, malgré sa classification en tant que comédie, penche plus vers le drame, sur fond de Seconde Guerre mondiale qui s'achève. Le film, auréolé de l'Oscar du meilleur film, tente de naviguer entre romance et mélodrame à travers un scénario baigné de flashbacks qui, malgré la beauté des paysages désertiques et une photographie somptueuse, devient par moments long et frôle l'ennui. Les performances de Ralph Fiennes, Kristin Scott Thomas, et Juliette Binoche sont indéniablement remarquables, apportant une profondeur émotionnelle à une histoire qui, autrement, aurait pu manquer de vigueur. Cependant, les longueurs du film et une certaine superficialité dans les intrigues secondaires, notamment celle entre Binoche et Naveen Andrews, m'ont empêché de m'immerger pleinement. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Vu et revue, ce film au notes de musique délicates nous entraîne dans le désert égyptien en 1939 où deux coeurs vont s'enflammer jusqu'à se consumer.
Le patient anglais nous révèle ses mémoires , son amour et son drame laissant derrière lui ce livre des souvenirs .
Inoubliable film ..

Ce film est merveilleux sur tout les points. Que se soit de la mise en scène magnifique avec des plans somptueux avec des décors qui vaut le coup. Les acteurs sont formidables, Ralph Fiennes un jeu d'acteur sans faute et pareillement pour Juliette Binoche et Kristen Scott Thomas. Je conseille fortement le visionnage de ce film qui mérite ses oscars.

Un grand film romantique dans lequel l'influence de grands classiques, comme Lawrence d'Arabie et Casablanca notamment, ne fait guère de doute. D'une grande qualité, le film entretient un souffle romanesque qui ne faiblit pas, même si le dénouement ne surprendra guère le spectateur. Juliette Binoche est charmante et touchante en infirmière investie et douce, ce qui lui vaudra un Oscar. La romance entre Kristin Scott Thomas et Ralph Fiennes est iconique. Le temps passant, j'avoue que j'avais oublié l'aura romantique assez exceptionnelle qui caractérisait l'acteur à l'époque.

Un film bien mais vraiment long.

Bien qu'il y a un léger côté touchant derrière le personnage du patient anglais, j'ai quand même l'impression que le film n'exploite pas trop la profondeur que ce personnage peut dégager.

Le film ne se sert pas trop de l'atmosphère de la guerre (quand même un peu au début) et on oublie vite qu'il y a un contexte historique derrière.

En plus, la longueur de fait ressentir! On a 2h40 dans un film un peu répétitif qui, certes, soignent ses personnages mais allongit trop son scénario.

À voir, on sait jamais.

Je n ai pas aimé.
C'est un long film bien ciselé en effet, une belle histoire d'amour à la clef dans cette obscurité.
Tout cela pour que la fin soit d'une dépression sans faille!!!je n'ai pas compris comment elle a pu réchapper au crash alors qu'elle était en plus dvt l'appareil ensuite je n'ai pas compris pourquoi il l'a claqué dans une grotte froid seule dans le noir avec un ptit feu à la con qu'elle ne va même pas pouvoir garder et pour finir il part sans savoir quand il va revenir ,c'etais suicidaire de la laisser la mieux valait la prendre avec lui pour faire ça et le bouquet final il vient la chercher morte (il est bien temps) pour aller se faire attaquer en avion et se scratcher cramé....franchement valait mieux dès le départ s écraser avec elle aller direct dans lau delà ensemble et on aurait hésiter toute cette déception. 😭ils sont beaux mais un peu marre des amours morts.

Lent, lent ... et toujours lent. Des longueurs...encore et encore. Le scénario s'est délayé dans le sable du désert; et l'ennui se déploie sur 2h40. Le film avait pourtant été couronné de multiples prix... Déception au rendez vous dans la salle obscure. Seule la beauté des paysages peut sortir le spectateur de sa torpeur. Mais on se perd vite dans les souvenirs du héros. Où l'histoire commence t'elle, et où finit elle ? Et surtout où mène t'elle ? Ralph Fiennes et Kistin Scott Thomas dépeignent un roman à l'eau de rose peu convaincant. Le tout se perd dans des aller-retour entre présent et passé. Bref! Le montage rend le récit incompréhensible. Mettons quand même deux étoiles pour la photo et la musique ... mais pas plus.

Le Patient anglais est de ces films au charme suranné, parfois trop, qui a la candeur de nous proposer une romance exagérément éthérée pour un film ayant pour toile de fond la Seconde Guerre Mondiale. La réalisation tout en élégance d'Anthony Minghella nous transporte par un souffle, sinon un murmure, dans ces paysages tantôt toscans, tantôt égyptiens. Les scènes de vol offrent le loisir de prendre de la hauteur et de contempler la vastité du désert. Des images qui ne sont pas sans rappeler celles capturées par David Lean dans Lawrence d'Arabie.

C'est sous la forme d'une fable que nous est conté cet amour impossible quasi-shakespearien. Voilà pourquoi le récit – qu'il s'agisse de la narration facile par flash-back ou l'ancrage géopolitique survolé – semble inconsistant. Ce parti pris peut déplaire et donner l'impression que la cruauté de la guerre est occultée au profit du sentimentalisme. C'est peut-être vrai. Toujours est-il que le romanesque opère dans beaucoup de scènes, malgré un appui trop récurrent de la bande originale – réussie tout de même – et des longueurs qui se font ressentir, notamment lorsque l'on s'attarde un peu trop sur l'idylle entre Clifton et Almásy.

Un excellent film, où l'acting, la réalisation et le scénario nous fait ressentir les regrets que nous pouvons avoir.
A voir absolument !
Récompensé aux Golden Globes, BAFTA et Oscars.

Un drame magnifique, porté par un scénario, des acteurs, et images, tous plus incroyables les uns que les autres !

Que dire de ce film, à part qu il s agit d une merveille du 7 ème art?
Mighella nous offre un superbe film , en évoquant une histoire d amour dans les magnifiques décors qu offre le désert. On pourrait au premier abord s imaginer qu il va s agir d un banal film à l eau de rose mais il n en rien .
Le scénario habillement ficelé à l intelligence de débuter par la moitié de l histoire et alternativement d avancer vers la fin et de remonter le temps. En fait , il nous offre deux films en un chacun ayant ses propres codes et ses propres personnages. Seul cet énigmatique patient anglais est commun au 2 . Mais la encore c est le même personnage et pourtant il est différent amoureux fou prêt à tout dans l un et brûle, infirme , amnésique dans le second.
Juliette Binoche dans son rôle d infirmière canadienne illumine sa partie et mérite son oscar . Mais il reste incompréhensible que Kristin Scott Thomas qui illumine la sienne n est pas reçu les mêmes honneurs, tout comme Ralph Fines qui transcende les deux facettes de ce patient Anglais.

Le film évite les pièges du film à l eau de rose, parvient à ne pas perdre le spectateur dans une histoire tout en flash-back. D ailleurs lors des différents passages dans le temps on ne peut qu être admiratif de la qualité d un montage qui fut lui aussi récompensé.
Le patient anglais est et restera une merveille , un film oscarise à juste titre

Que retenir de ce film? Le personnage principal est antipathique à souhait et ne suscite donc aucune empathie: Ralph Finnes fait une belle performance, mais son personnage étant peu intéressant, nous nous moquons de ses turpitudes.

Beaucoup de choses sont artificielles et nous n'y croyons pas: pourquoi Juliette Binoche décide-t-elle de s'occuper de cet unique patient; le scénariste et le metteur en scène de font rien pour l'expliquer. Cela parait artificiel. Pourquoi la personnalité du personnage de Ralph Fiennes est elle comme cela? Il n'est pas timide, il parait arrogant, il n'est pas expliqué qu'il a un problème avec les femmes, ou qu'il a un problème avec sa sexualité. Les acteurs, le scénariste, le metteur en scène en font des caisses pour susciter de l'émotion et des larmes, mais cela ne marche pas.

Le scénario et l'intrigue aménagent des éléments pour maintenir l'intérêt du spectateur: Willem Dafoe et Naveen Andrews, et de multiples flashbacks, pour étoffer les personnages principaux (respectivement Ralph Fiennes, Juliette Binoche). Mais cela ne l'est rend pas plus attachants.

Et cela dure sur 2h40, mais le film ne parait pas interminable. Étonnant! Il est néanmoins à éviter. Ou alors à voir seulement pour les jolis nus - Kristin Scott Thomas et Juliette Binoche - quel le film nous offre.

Ma note est provisoire, au moins tant que je n'aurais pas regarder ce film à nouveau. C'est un mélodrame romantique qui oscille entre Casablanca ( histoire d'amour en Afrique du Nord) et Out of Arica ( "je t'aime, mais mon biplan et ma liberté sont essentiels"), c'est beau, bien filmé, belle musique, mais....
Trop de flashbacks empilés, trop de longueur, trop de questions jamais dénouées sur certains personnages, celui de l'infirmière, celui du mutilé, sur le pourquoi ils sont là et pas ailleurs, polluent le plaisir dans l'attente de clarifications qui ne viennent pas toujours

Chef d'oeuvre romantique de Minghella. Je le revois avec plaisir car il y a tellement d'émotions dans ce film et des superbes prises de vue dans le désert tunisien. Juliette Binoche fait un travail magnifique dans le rôle de l'infirmière canadienne et sa récompense aux oscars est largement méritée.

Supers acteurs, super photo, script méritoire, mais, comment dire, que de chichi, que d'affectation. Autant de moyens, de talents...pour accoucher d'une telle boursouflure vaniteuse. L'auteur avait des ingrédients magnifiques et délicat , il a lié ça à la perfection puis....il a recouvert le tout d'un métre de chantilly en pariant sur l'Oscar.
Comme disait Paulo, "too much, c'est too much".
Je pourrais faire d'ailleurs un copier coller pour critiquer Retour à Cold Mountain.
Le gars ne fait pas des films, il courre les oscars. Les producteurs ne s'y sont pas trompé qui lui ont confié quasi rien après ces deux gachis pompeux.
N'est pas David Lean qui veut... Et on n'est plus en 1960.
L'auteur aurait du rester lui même.