Malgré presque trois heures de film, on se laisse peu à peu aller pour finir par être transporté par ces six périodes différentes, reliées de façon différente les unes aux autres.
Il est assez difficile de trouver les liens entre toutes les périodes, mais cela n'empêche pas d'apprécier chacune des six histoires et de se plaire à voir les principaux protagonistes sous différentes apparences : jeune, vieux, barbu, chauve, indigène, ancien, futuriste...
Chaque acte que nous faisons peut changer notre vie, mais il peut aussi changer le monde et la vie des autres. Voici une citation du film qui reflète exactement le message de Cloud Atlas : " - Quoi que tu fasses, cela ne représentera jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan.
- Mais qu'est-ce qu'une océan, sinon une quantité infinie de gouttes d'eau? "
Les acteurs sont tous grandioses, et le spectateur est entrainé et intrigué par chacune de ces périodes. Visuellement, c'est très beau, on visite les paysages des siècles précédents, les vêtements de l'époque, mais aussi la période futuriste, ou encore plus loin, post-apocalyptique. On s'imagine un monde de chaos qui pourra peut être exister, on traverse les siècles, d'avant en arrière, et d'arrière en avant, on passe des rires aux larmes, de la peine à de la joie...
Thriller, drame, science-fiction, romantisme, futuriste, comédie... Chacun y trouvera son compte car c'est ce qu'on appelle un film total.
Cloud Atlas offre ici une belle leçon de vie, une grande vague de toutes sortes d'émotions, et on en ressort plus vivant que jamais.
Seul bémol : parfois, on s'emmèle entre les différentes périodes et arriver à tout distinguer paraît chose difficile. Revoir le film une deuxième fois ou prendre le temps de bien y réfléchir après la fin paraît plus judicieux pour l'analyser et savoir ce qui nous a plu.