Derniers Avis : Ce que le jour doit à la nuit - Page 3

Voilà, depuis des années je lis les critiques des spectateurs, refusant de m'inscrire moi-même pour ne pas avoir un énième mot de passe à retenir... Mais à la vue du film puis à la lecture des critiques presse plutôt moyennes, je me suis dit que non là, fallait prendre 5 minutes pour m'inscrire pour dire tout le bien de ce film, cette histoire d'amour, le sens de l'honneur, l'orgueil, la blessure de la guerre d'Algérie, le jeu des acteurs... Et puis c'est toujours un bonheur d'entendre Idir, encore plus dans un tel film! Non vraiment c'est de toute beauté et ça permet de réviser son histoire. Bravo!

Un très beau film, un histoire intéressante, de bons acteurs, une belle bande de jeunes, de magnifiques paysages, très bien malgré beaucoup de longueurs (le film dure 2h40!) et quelques personnages insupportables.

L'histoire et son contexte sont intéressants, voilà pourquoi je suis restée jusqu'au bout de ce (long) film, mais mis à part Anne Consigny et Vincent Perez, le jeu des acteurs sonne vraiment très faux. L'acteur principal est d'un inexpressif désastreux et les acteurs de son âge ainsi que le père pharmacien qui l'entourent en font des masses sans qu'on y croit vraiment. Dommage d'avoir ainsi maltraité une œuvre littéraire qui vaut plus que ça.

magnifique film qui nous montre comme si besoin était que l'amour dépasse les frontières quelles soit géographiques ou politiques alors bien sûr c'est du cinéma...

Alexandre Arcady n'a jamais été un cinéaste d'une grande finesse il le prouve une nouvelle fois ici en alignant une belle série de clichetons sur les misères familiales. Tout est abominable le réalisateur tire sur la code du drame à n'en plus finir,mais il le fait façon gros sabots crottés. Le père à une fierté mal placée qui est la cause de tout,il va se retrouver sans biens et plonger dans l'alcool. L'oncle de la famille voudra leur venir en aide mais la fierté empêchera l'homme d'accepter. Avant de disparaitre le père va confier son fils(pas la fille car le petit garçon à une petite sœur) à son frère qui évidement n'a eu aucun enfant. Et un beau jour la mère et la sœur du petit adopté vont être victimes d'un bombardement en allant chercher de l'eau. Ah oui c'est très très con,je me demande toujours comment des réalisateurs peuvent croient qu'ils vont faire un bon film avec des éléments aussi grossiers. C'est non seulement grossiers ça c'est une chose mais c'est construit à la truelle,autant dire qu'on ne fait jamais dans la finesse,tout en est même dépourvue ici,du scénario à la réalisation en passant par les dialogues ridicules et les situations affligeantes de sottises.

C'est pas du grand cinéma mais un truc fait façon roman de gare,c'est ultra nul mais le pire c'est cet étalage de conneries mal écrites et mal amenées qui rendent ce film détestable.

Algérie, 1939, Younes a 9 ans lorsqu'il est confié à son oncle pharmacien à Oran. Rebaptisé Jonas, il grandit parmi les jeunes de Rio Salado, ville peuplée d'émigrés espagnols et de propriétaires terriens, dont il devient l'ami. Dans la bande, il y a Emilie, la fille dont tous sont amoureux et qu'il a rencontré à Oran Enfant. Entre Jonas et elle naîtra une grande histoire d'amour, qui sera bientôt troublée par les conflits qui agitent le pays.

"Ce que le jour doit à la nuit" est le dernier film d'Alexandre Arcady. D'origine juive et pieds noirs, le réalisateur a beaucoup tourné sur la période pré décolonisation, consacrant pas mal de ses films aux pieds noirs d'Algérie. Dans ce dernier film, il adapte le roman de Yasmina Kadhra. Le film décrit une belle histoire d'amour gâchée en pleine décolonisation de l'Algérie française, avec un point d'orgue durant la période 1954-1962. La charpente du film est vraiment "ce rendez-vous manqué" entre Emily, très belle bibliothécaire française et Younes, petit algérien adopté par son oncle et sa tante, qui deviendra pharmacien. Derrière cette romance, il y a bien entendu la parabole des relations franco algériennes de l'époque incarnées par nos 2 protagonistes qui ont dégénéré en injustice, violences et départs forcés...ouvrant une plaie dans les relations franco algériennes toujours béante aujourd'hui.

J'ai trouvé le film moyen, un peu alourdi par sa longueur, son analyse géopolitique aseptisée et un casting moyen à l'exception des 2 acteurs principaux très bons: Nora Arnezeder et Fu'ad Aid Attaou.

Je ne trouve pas les mot pour dire à quel point ce film est beau, émouvant, joyeux, triste...
2h40 de plaisir que je n'ai pas vu passer.

"Ce que le jour doit à la nuit" (2012) La une (RTBF) le 05 juin 2016

Si j'avais su que ce film relatait (entre autres) la guerre d'Algérie et l'aventure de pieds noirs, c'est vrai que je ne l'aurais pas regardé car ça rappelle tellement de mauvais souvenirs...Mais il y a beaucoup de thèmes différents dans ce beau récit : l'amitié "à la vie à la mort", l'amour et ceux qui sont impossibles surout, la guerre... Si je suis entré dans cette aventure presque à reculons, je me suis vite laissé conquérir par l'aventure réalisée par Alexandre Arcady. Miracle, je n'ai même pas vu passer les deux heures quarante de projection. Le réalisateur intervient d'ailleurs sur tous les leviers de son film, même la coproduction. Je n'entrerai pas dans le détail du script, mais même Yasmina Khadra, auteur du roman dont est tiré cette histoire, a été émue aux larmes en le découvrant en projection privée. Le casting est excellent : Nora Arnezeder (Emillie) pulvérise l'écran (9 films à ce jour) et on s'étonne de ne pas la voir plus souvent , mais Anne Consigny fait, elle aussi une très belle prestation. Autre vedette : la Cadillac du film est celle, authentique, qui fut offerte par Kennedy à Bourguiba !
Beau à pleurer...Je reverrai certainement cet avant-dernier film du réalisateur. Et pourtant, le public n'a pas suivi : 291 000 entrées en salles pour un budget pourtant conséquent de 17 millions d'euros...
Au travers de son titre, le public a probablement sous estimé l'ambition de ce film !
willycopresto

Le film traite quelques grands thèmes: l'amitié, la promesse donnée, l'identité :
L'amitié entre quatre enfants qui deviennent des adultes : un maghrébin et trois français, dont l'un juif. La promesse que Jonas doit tenir et qui l’empêche de vivre son histoire d’amour. L'identité de Jonas (un français ? un algérien ?) et celle-là de ses amis (des colonisateurs conscients ou inconscients?). Le film montre comment les relations personnelles du début se compliquent à mesure que les personnages deviennent adultes, accompagnés par une histoire politique qui trop souvent implique un choix entre deux extrêmes et dont l’actualité ne permet pas le temps de la réflexion.
C’est un film formellement correct. Si vous le voyez au cinéma, il ne vous décevra pas. Mais si vous le regardez un dimanche après-midi à la maison, alors peut-être que vous regretterez de n’être pas aller le voir dans un cinéma de quartier (en version originale si comme moi vous n’habitez pas en France !).

Un véritable table. Je n'ai pas du tout accepté la romance terrible entre les personnages de Jonas et d'Emilie. Les acteurs très bien, mais les personnages me semblent tout juste idiots, bornés dans leurs mensonges. C'est indéniablement un beau film, mais qui fait ressentir une forte colère à mesure que la bande se déroule. Magnifique histoire, injuste et aux conséquences dramatique. Le mensonge, c'est mal :p

Personnellement j'ai adoré ce film. Et les décors sont magnifiques. Même si le film n'a pas clairement la volonté de retracer l'histoire de l'Algérie coloniale, il est toujours plaisant de suivre l'histoire des personnages en même temps que l'histoire du pays. Les personnages ont énormément de charisme, notamment le personnage principal. Il m'a scotché.

Très belle fresque romantique et historique que ce film sur l histoire d une vie d un amour impossible... Au delà de ça ce film regorge d émotions d amour de camaraderie d injustice de malheurs... Une histoire d amour sur un fond politique trop difficile mais qui ne prends jamais le dessus sur l idée de départ. Les péripéties d un homme au travers de la guerre , de sa double identité l arabe / et le petit blanc de bonne famille / sur fond de racisme et d'amalgame de bêtise et de sincérité ce jeune homme passe par toutes les situations. Arcade réalise bien ce film dans ces décors lumineux et somptueux très belle imagées des acteurs secondaire sympas qui tiennent le pavé ! L acteur principal a des hauts et des bas.....très jolie film à partager on ne lui reprochera son côté trop conventionnel et cette amour impossible des fois un peu énervant est trop gros des fois voir ridicule mais n empêche que nous sommes attristé par cette amour qui ne verra jamais vraiment le jour. Un bon film a voir a deux !!

Ce film est d'abord long voire trop long. Le début est poignant mais on tombe petit à petit dans un mélo un peu niaiseux. Quelques scènes sont à la limite du ridicule, notamment quelques ralentis...
Les personnages ont des réactions un peu extrêmes pour être toujours crédibles et à la longue, le personnage principal est vraiment trop mou pour attirer une quelconque sympathie.
Quant à la fin, il y a erreur de casting ! Le jeune grand devient un vieux petit et semble avoir 20 ans de plus que ses copains censés avoir le même âge !
Du côté du positif de beaux paysages et l'atmosphère des différentes époques bien reconstituée.

Une histoire assez classique, sur fond de guerre d'Algérie, un groupe d'amis qui tombent sous le charme d'une même femme. On appréciera les décors, les acteurs, et on se laisse entraîner dans un tourbillon de violence et de sentiments.

Un film MA-GNI-FIQUE. Vraiment ! Je crois bien que c'est la première fois qu'un film m'a autant touchée ! Entre drame, histoire et romance ( quelques minimes notes d'humour des amis de Younes), il porte à la fois la douleur d'un peuple blâmé et rejeté par un autre dans le passé, ainsi que la souffrance d'un amour éternel qui ne peut être partagé. Je n'ai pas pu m'empêcher de verser des larmes à plusieurs reprises tant ce long métrage est émouvant.
Je vous conseille ce film poignant qui nous fait à la fois voyager dans le temps, comprendre la peine d'un peuple démuni ainsi que la puissance du sentiment amoureux malgré une promesse à tenir...