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    Gemini Man
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    2,7
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    Nicolas.BSN
    Nicolas.BSN

    81 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    L’histoire de Gemini Man ne révolutionne pas l’univers des films d’action mais la manière de positionner la caméra si! Ang Lee nous propose une version de filmer originale, au plus près des scènes de gunfight ou de combat ; alternant entre l’appareil à l’épaule ou embarqué sur l’acteur. Mention à la scène avec la moto: très prenante! Will Smith nous montre qu’il est enfin de retour et en grande forme pour nous entraîner dans un long métrage attractif et explosif!
    Alexandre H
    Alexandre H

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Ce film, dans sa construction, est très mauvais. Il faut le voir nécessairement en 3D HFR pour le spectacle visuel qu'il rend, sinon rien.
    Steefen Z
    Steefen Z

    5 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Les scènes d'action sont digne d'un film de Science fiction pour ado. Ça gâche tout ! Vraiment tout ! Je ne parle même pas des arrières plans truqués , pour une fois j'arrive à savoir lorsqu'un scène a été tourné sur un fond vert . Je suis déçu .
    Juwain
    Juwain

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Henry Brogan raccroche et rien ne pourra faire changer d’avis le plus grand sniper de la DIA (CIA avec un D., pas les magasins). Et surtout pas sa dernière mission où il a manqué de peu de tuer une fillette innocente (sûrement américaine) qui a eu le culot typique de cette génération Z de se mettre juste devant sa méchante cible qui ne sourit jamais (sûrement russe).
    Mais c’était sans compter la fourberie de la plus grande agence américaine de renseignements, prête à tout pour effacer toutes les personnes ayant eu vent des agissements de ladite cible, y compris à envoyer à Henry Brogan Henry Brogan (d’où le titre, Gemini Man, habile)

    Ô toi grand amateur des cinématiques de Grand Theft Auto et nostalgique de la saga Universal Soldier, réjouis-toi de la sortie de ce film. Armé de tes lunettes 3D et de ton rince-doigt ad hoc, tu vas pouvoir te délecter de cette course-poursuite en motocross dans les rues colombiennes et colorées de Carthagène. Car tout est fait, dans le dernier film d’Ang Lee, pour projeter le spectateur au coeur d’un jeu du chat et de la souris entre Will Smith au carré et ses cascades à couper le souffle. Hélas, ce que les scènes d’action gagnent en rythme, elles le perdent en naturel à force d’abuser des images de synthèse qui donnent l’impression de regarder - de surcroît lors des meilleurs moments - les séquences animées d’un jeu vidéo de moyenne facture.

    Même constat pour le de-aging process qui ne convainc toujours pas malgré une poignée de tentatives probantes chez Marvel. Le maquillage eut été sans conteste l’option gagnante. D’autant plus qu’on essaie ici de rajeunir numériquement l’un des rares acteurs à Hollywood dont le peu de rides laisse toujours penser que le principe actif du Botox contient une partie de son ADN. C’est un fait : Will Smith (qui cachetonne ici sans y croire) ne vieillit pas.
    Par conséquent, tenter de le rajeunir revient à lui rendre une apparence qu’il n’a jamais eue, hors du temps. Au sens strict du terme, c’est réussi. Mais le tour de force se révèle surréaliste parce que ostensiblement artificiel. Surtout en plein jour où la réunion de l'agent et de sa version jeune et upgradée semble faire cohabiter maladroitement 7e et 10e art.

    Merci tout de même à Ang Lee d’avoir gentiment repris les reines de l’agence Thomas Cook tant il nous fait voyager – à la manière d’un film d’espionnage – d’un continent à un autre dans des villes-arènes où les confrontations des Henry Brogans sont de bien meilleurs VRP des lieux visités que leurs offices de tourisme. Des marais du sud des États-Unis, jusqu’aux catacombes de Budapest, le récit a des allures de photographie documentaire à mettre au crédit du citoyen du monde et réalisateur de Brokeback Mountain et de Tigres et Dragons.

    Sans surprise et à l’image des films de SF des années 90 qu’il recycle allègrement, le plus gros reproche réside dans son traitement bien trop timide de la question ontologique, morale et éthique. Qu’est-ce qui nous définit en tant qu’être ? Faut-il voir une filiation dans une réplique de soi ? Peut-on justifier l’envoi des super soldats clonés et déshumanisés à la guerre plutôt que des pères de familles imparfaits et vulnérables ?
    Autant de thèmes balayés à coup d’artillerie lourde, elle aussi lourdement clonée à chaque scène.

    Enfin, perdu au milieu de ce ratage, Benedict Wong baguenaude comme le favori du prochain Oscar du meilleur faire-valoir.
    Et tout Wong qu’il est - pourtant capable des plus grands tours de passe-passe dans Doctor Strange - il ne parvient pourtant pas à nous rallier à un scénario qui, à sa décharge, est fidèle à son propos. Une copie, c’est bien mais c’est toujours moins bien que l’original.
    RedArrow
    RedArrow

    1 533 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    À l'instar de "Une Journée dans la Vie de Billy Lynn", beaucoup de spectateurs ne découvriront jamais le nouveau film d'Ang Lee dans des conditions adéquates pour l'apprécier pleinement sur grand écran. Le nombre de salles susceptibles de diffuser le film dans le format pour lequel il a été conçu (en 3D et en 120 images/seconde) reste très limité (11 en France) mais 260 proposent néanmoins la possibilité de le visionner en 60 images/secondes (ce qui, personnellement, doit peut-être être le cas de mon cinéma, je me base sur mon ressenti visuel sans autre information à ce sujet). Cette précision technique étant faite, peut-on néanmoins apprécier "Gemini Man" sans profiter de son visionnage le plus optimal ? C'est un grand oui, rassurez-vous ! Hormis de nombreux plans pensés ostensiblement pour la 3D, la fluidité de la réalisation voulue par Ang Lee transpire à travers chaque séquence d'action jusqu'à leur donner des airs de jamais-vu qui laissent irrémédiablement bouche bée, le tout dans un film filant la méchante et jouissive impression d'une virée temporelle à destination des 90's !

    On s'explique : il faut savoir déjà que "Gemini Man" est un projet qui passe de main en main hollywoodienne depuis de nombreuses années, 1997 pour être précis (Tony Scott, Curtis Hanson ou Joe Carnahan ont eu à un moment ou à un autre des vues dessus avec tout plein de grands noms potentiels devant leurs caméras respectives) et ce n'est clairement pas un hasard !
    Le pitch du film simple et un brin idiot -un tueur d'élite se retrouve pourchassé par son double jeune- est effectivement un pur produit des années 90 évoquant des idées saugrenues de changements de visages à la "Volte-face" par exemple. Et c'est exactement vers ce genre de blockubsters d'action tombés en désuétude que nous convie Ang Lee. Du logo de production made in Jerry Bruckheimer tenant de l'ère des dinosaures à la présentation des personnages aux traits a priori archétypaux (le héros surdoué en son domaine mais en plein doute existentiel, la jolie comparse qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, le sidekick aux bonnes vannes même en cas de danger de mort, une machine à tuer et un grand méchant juste... très méchant), tout est là pour nous renvoyer à une époque où l'entertainment était délivré à sa dose maximale.
    Cependant, ne croyez pas que Ang Lee se contente simplement de reproduire des formules éculées car, si l'action est bel et bien présente (et, bon sang, de quelle manière !), le réalisateur appose en effet la patte qu'on lui connait bien dans son approche fouillée des personnages. Leurs contours sont certes ceux de stéréotypes des années 90 mais, avec un regard bien plus moderne, Ang Lee ne va rien chercher à éluder des conséquences internes que peuvent avoir leurs confrontations permanentes au danger et, bien entendu, à un postulat aussi ubuesque qu'un héros opposé à sa version jeune. Ainsi, pendant la majorité du film, les protagonistes vont autant se retrouver à deviser sur les conflits intérieurs qui les rongent et induits par la situation que s'affronter physiquement.
    À vrai dire, c'est peut-être là une grande qualité qui se retourne en principal défaut du film : ne pas ignorer la psychologie de ces personnages les fait vivre à l'écran, c'est certain, et ce bien au-delà de la caricature que l'on pouvait avoir d'eux au premier abord (les acteurs, Will Smith et Mary Elizabeth Winstead en tête, participent également à cet effort) mais cela a aussi pour effet de les faire tergiverser autour de problèmes qui n'offrent que des réflexions attendues et donc de trop nombreuses scènes de dialogues l'étant tout autant. Bien sûr, cela permet de démontrer une réelle intelligence d'approche d'un sujet prêtant à sourire, la parabole méta à l'extrême d'un système hollywoodien et de sa course au jeunisme que l'on peut y déceler va aussi en ce sens (la jeune génération d'acteurs facsimilée de l'ancienne veut carrément zigouiller les modèles originaux pour résumer), mais la qualité des scènes d'action est telle que l'on a sans cesse envie de voir tout ce petit monde en découdre plutôt que de s'auto-analyser (et puis, quand des agents surdoués ne comprennent même pas d'où peut venir un double fricotant avec une société nommée GEMINI, ça limite tout de suite un peu leurs seuils de réflexion aux yeux du spectateur...).
    Car, oui, on y revient inlassablement, "Gemini Man" propose clairement quelques-uns des morceaux de bravoure de l'année en matière d'action, s'inscrivant dans une sorte d'alliance parfaite entre ces senteurs de revival 90's et d'avenir par les expérimentations visuelles menées pour une toujours plus grande limpidité de mouvements qui force le respect. Si l'on était un peu blasé, on pourrait se dire que ce ne sont là que des promesses d'autres choses bien plus grandes pour le futur mais, pour l'heure, Ang Lee est le chef d'orchestre qui nous régale en la matière en repoussant des limites que l'on imaginait pourtant à jamais figées.
    Enfin, sur la seule double dose de Will Smith à l'écran, "Gemini Man" impressionne également avec la version rajeunie de l'acteur, peut-être une des plus bluffantes dans le domaine parmi les nombreuses utilisations du procédé vues récemment... hormis, bizarrement, pour l'ultime scène qui donne le sentiment d'avoir été conçue à la va-vite.

    Évidemment, vu les sommets atteints, on aurait aimé que "Gemini Man" n'offre que de l'action 95% de son temps. Mais, même si Ang Lee ressuscite l'esprit des films des années 90 situés dans la même veine, il le fait à sa manière, en donnant du sens aux agissements de ses personnages avant de les faire se percuter de plein fouet. Et, surtout, chacun de leurs affrontements tient d'une telle prouesse visuelle grâce à sa recherche de fluidité jusqu'au-boutiste que "Gemini Man" en devient un des blockbusters du genre incontournable de... 2019.
    Joseph C.
    Joseph C.

    11 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Un ensemble très mauvais, des dialogues qui font froid dans le dos et des scènes d'actions vues et revues depuis des années. Le 3D apparaît comme une tache à l'écran... On dit souvent que les grands acteurs savent choisir leurs films, il est temps pour Will Smith de se reprendre .
    À éviter.
    Benoit P.
    Benoit P.

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le scénario est un peu prévisible mais le film est juste excellent. Action, suspense et voyage garantis!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Bof bof le film, le gros défaut déjà, c'est la façon dont le film est filmé 120 images par seconde, c'est dire si vous avez la nausée, et en 3D, à éviter.
    Une image vidéo grave, comme un jeux PS4 ( faux pas confondre, ciné et jeux vidéo) Ang Lee hein..
    Comme si vous sortiez, un téléviseur, neuf de son emballage mal réglé je connais le truc...
    AUCUN INTÉRÊT À FILMER EN 120 images/ secondes.

    Voilà pour le coté technique.

    Pour l'histoire du classique, le militaire qui veux le soldat parfait qui pique de l'ADN à will Smith ( qui à du vouloir se voir avec Trente piges de moins, et bien-sûr encaisser un méga chèque).Plutôt très bien fait de ce niveau las. Mais avec les ordinateurs, maintenant on fait ce qu'on veux.
    Un mix d'action, de clonage, d'amour, bref un pouddind de cinéma étrange...
    Seul point que j'ai kiffer, la petite frimousse de l'inevitable bonne femme, qui vient un peux tempérer tous ce bordel, organiser..
    Ne vous fier pas à l'affiche, film d'action du futur, digne d'Avatar...
    Si ça c'est le film du siècle, et digne d'avatar, moi je suis Donald Trump. 🙂
    Ma note 11/20. Pour l'actrice. 😍
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Film d’action saupoudré de science-fiction, Gemini Man met en scène Will Smith (Je suis une légende, Suicide Squad, Aladdin) dans le rôle d’Henry Brogan, un tueur à gages cinquantenaire qui s’apprêtait à lâcher les armes avant de se retrouver face à un dangereux clone plus jeune que lui. Programmé pour l’assassiner par un scientifique fou et manquant surtout d’originalité interprété par Clive Owen (Sin City, Killer Elite, Valérian et la cité des mille planètes), il va traquer son modèle avec un désir quasi insatiable de le remplacer dans des scènes d’action comprenant des courses poursuites tonitruantes à moto plus ou moins inspirées. Henry est secondé par une jeune étudiante jouée qui a bien plus de capacités qu’elle veut bien l’admettre et par Mary Elizabeth Winstead (The Thing, Abraham Lincoln vampire hunter, 10 Cloverfield Lane), puis aidé par un de ses alliés de la Defense Intelligence Agency sous les traits de Benedict Wong (Prometheus, Crazy Joe, Doctor Strange).

    Si Ang Lee est connu pour la variété de des genres qu’il traite (les chorégraphies d’arts martiaux pour les Tigre et dragon, le drame avec Le secret de Brokeback Mountain, ou encore l’aventure pour L’odyssée de Pi), il s’aventure cette fois-ci dans le registre de la science-fiction mais s’empêtre dans un scénario terriblement convenu avec une part bien trop importante réservée à l’action. Intéressant dans ses premiers instants, le film se contente ensuite d’empiler les clichés et les scènes d’action surfaites pour montrer du vu, et surtout du revu. Certains plans restent intéressants (les deux personnages qui se voient grâce à l’angle offert par un miroir entre deux étages), mais les relations entre Brogan et Junior virent trop au mélodramatique manquant de finesse et la twist final se sent facilement venir à plusieurs kilomètres. Il reste appréciable pour sa réalisation dans une salle de cinéma immersive.
    hanna93
    hanna93

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Pas terrible. Heureusement que Will Smith est en tête d'affiche pour attirer du public parce que le scénario est mou, assez baclé et les personnages n'ont pratiquement aucun fond... je pensais pas que c'était possible vu la bande annonce, mais je me suis ennuyé.
    Charles M
    Charles M

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Will Smith toujours excellent ! Scénario et cascade au top ! Je recommande à ceux qui aiment l'action
    Yves 4.
    Yves 4.

    92 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    tres bon film comme tous les scénarios avec Will Smith.
    un mélange de thriller et d'action.
    vu en 3D , je conseille , surtout la poursuite à moto.
    Un agent , le meilleur se bat contre...son clone.!
    Déstabilisant comme situation.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Je me suis ennuyé, car malgré une idée très intéressante au départ, je trouve que les personnages ne sont pas assez profonds, c'est très superficiel et l'histoire avance péniblement jusqu'à une fin tellement prévisible ! Pour un film par Ang Lee, je suis très déçu. Par ailleurs, j'ai trouvé les images peu naturelles : on dirait un tournage en vidéo. La 3D est correcte mais, en dehors d'une ou deux explosions, elle n'apporte pas grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Le Will Smith d'avant n'est plus le même que maintenant!
    Ça se voit en dehors et dans les films!Film moyen sans vraiment trop de sens!Ça reste assez bon mais Will me déçoit de plus en plus!
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    475 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2019
    Petit conseil : si vous voulez voir Gemini Man, assurez-vous que le cinéma près de chez vous le passe dans les meilleures conditions. Si le cinéaste Ang Lee s'est démené pour le tourner à 120 images/seconde (à l'instar de son très beau Un jour dans la vie de Billy Lynn), ce n'est plus pour la beauté de l'essai. Non, cette fois c'est une note d'intention. Et elle dit : le futur du cinéma, c'est par là qu'il passera.
    Gemini Man, certains pourraient statuer qu'il s'agit d'un magasin de jouet laissé clé en main à Ang Lee. Soit. Mais la différence, c'est que le réalisateur Taïwannais est bien plus proche d'un Alfonso Cuarón ou d'un James Cameron que d'un Michael Bay par exemple. Par conséquent, ses joujoux il en prend soin.
    Même pour un film comme Gemini Man qui ne réinvente rien, Ang Lee décide de lui apporter une épaisseur insoupçonnée de prime abord.
    À l'heure ou les procédés de type De-Aging (consistant à rajeunir les acteurs) se multiplient, on peut voir le long-métrage comme la réflexion inquiète de voir une technologie de pointe utilisée à des fins illusoires (de type vaincre le temps ou la mort) ou carrément douteuses (réutiliser un acteur disparu).
    En creux de ce combat opposant Will Smith (impeccable) à son double de 25 ans, c'est aussi l'avertissement d'un visionnaire à l'égard de l'opportunisme rance qui menace le blockbuster moderne.
    Tout cela est bien sûr reste bien sûr au second-plan, l'essentiel demeure un film d'action tout ce qu'il y a de plus basique sur les dérives du clonage. Le script n'offre ni renouvellement thématique ni réelle profondeur (la saga vidéoludique Metal Gear Solid reste imprenable).
    Mais avoir un metteur en scène aussi virtuose que Ang Lee, c'est l'avantage que bon nombre de gros budgets n'ont pas. Et ce n'est pas la première fois que ledit cinéaste transcende la commande (j'aime Hulk et j'assume).
    Alors encore une fois, le déplacement en vaut surtout la chandelle pour lui. Les caméras utilisées (avec un nombre d'images près de 6 fois plus élevé que l'habituel ratio 24/seconde) décuple l'intensité et la fluidité du mouvement. Conscient de son potentiel cinématographique, Ang Lee multiplie donc les procédés pour l'expérimenter à fond. Caméras embarquées, vue subjectives ou thermiques. À travers la poussière, le feu ou sous l'eau.
    Le résultat? Un sentiment d'immersion presque jamais vu dans une salle de cinéma, à en agripper son siège tant la tension en devient presque organique. J'aurais évidemment préféré qu'une telle technologie soit au service d'un film plus intéressant sur le fond. Mais pour une fois que je peux regarder l'avenir avec plaisir (et sans appréhension), Gemini Man mérite le respect.
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