Derniers Avis sur Auprès de moi toujours

Ce n’était pas un film comme les autres. En le regardant nous pouvions voir ces êtres pas si différents de nous, vivre une vie pas si différente de nous. Le film avait été tiré d’un roman d’un célèbre auteur japonais, et il racontait l’histoire de Kathy H, une femme qui contemplait sa propre existence. Elle était un peu extérieure à elle-même.
Le tout était tourné d’une façon bien linéaire, les personnages étaient tristes. Je me trouvais choqué de cette lassitude de vie et de cette acceptation du destin que ressentaient les personnages. Mêmes ceux avec des côtés humains semblaient se résigner à leur sort. Mais derrière cette résignation, les protagonistes avaient quelque chose. Les réflexions en voix off de Kathy qui arrivait à percevoir la beauté du monde et à en chercher son sens, ainsi que la colère de Tommy ou la jalousie de Ruth étaient des morceaux d’humanité retranscrits dans ces êtres. Et une vraie profondeur ressortait comme une pale lueur.
Comme les êtres aimants qui se séparent inéluctablement tel des hommes se tenant dans une rivière dépassés par le débit grandissant, le déterminisme de la vie est questionné à travers la phrase de la professeur de ces petits écoliers : « Vous avez été introduits dans ce monde dans un but précis, et votre avenir à tous, sans exception, a été déterminé à l'avance. ».
Heureusement que nous sommes humains.

Film excellent qui m'aura tiré bien des larmes. Malgré le fait que la première partie puisse paraître un peu longue, elle est indispensable à la compréhension et à l'immersion dans le film qui, au fur et à mesure, sombre de plus en plus dans la tristesse et la fatalité. En tout cas, il fait réfléchir au sens de la vie et de notre société, ainsi qu'à notre avenir...
P.S : mention spéciale au trio d'acteurs des trois personnages principaux (carey mulligan, andrew garfield et keura knightley), ils incarnent à la perfection leurs personnages
4,5/5

Un film pas mal mais un peu long. Le tout est plutôt bien, mais il ne se passe pas grand chose. On se demande tout le film, mais pourquoi ils s'enfuient pas tout simplement...

Ce film nous emporte dans une mélancolie dramatique des plus intenses, nous faisant ressentir la détresse et la tristesse de ses protagonistes qui découvre peu à peu, le monde qui les entoure.

Le thème abordé peu évidemment s'associer au film The Island, mais s'en démarque par bien des aspects et ne cible absolument pas les mêmes émotions.
Ici, calmement et paisiblement, nous acceptons le destin tragique de trois jeunes personnes que l'on a pu voir grandir.

Il y a également un questionnement sur plusieurs points, comme le sens de la vie, la durée que celle-ci doit avoir ou encore l'éthique, entre sauver plusieurs vies en n'en supprimant qu'une.

Quant à savoir pourquoi les personnages ne fuient pas, je pense que la réponse est évidente. Leur éducation les a poussé à accepter leur destin et à être serviles. On ne leur a jamais appris à remettre en question le monde qui les entoure, ou même la justice. On leur a simplement appris à craindre ce qu'ils ne connaissaient pas et à rester dans un cadre sûr. Le récit ne perd donc pas son sens face à une incohérence qui est absente.

En bref, le film vous fera ressentir d'innombrables émotions, la plupart négatives, tout en vous plongeant dans un questionnement riche qui se poursuivra après la conclusion. Mais attention à bien choisir votre moment pour le visionner, car certaines personnes pourraient s'en retrouver quelque peu chamboulées.

The Island version Jane Austen. On regrette tellement de n'avoir pas été embarqué par un tel scénario (adaptation du livre Auprès de moi toujours, de Kazuo Ishiguro), qui fourmillait d'idées : le manque cruel d'éthique des gens qui ne pensent qu'à rallonger leur espérance de vie, en piétinant sans remords celle des autres, devenant immoraux, égoïstes, insensibles, et blasés de leur propre (longue) existence... Mais qui continuent de priver les autres d'une belle vie (déjà bien courte). Des monstres. Ajoutez à cela une intrigue qui questionne l'influence de la mort imminente sur la perception de la beauté de la vie, l'impossibilité d'un amour qui donne encore plus de passion, la déshumanisation par l'élevage intentionnel... Vraiment, il y avait de l'idée dans l'air. On soupire alors de constater tout le côté ronflant (très mou du genou), excessivement dramaturgique (balancez les gros plans larmoyants sur fond de musique violons, dans le soleil couchant... Oh pitié.), et tellement concentré sur son histoire d'amour cucul qu'il a du mal à accuser clairement son sujet engagé. Qu'on repense au magnifique The Island ou au dérangeant Ma vie pour la tienne (qui questionne déjà beaucoup : spoiler: les jeunes nés "pour servir de réserves d'organes"), et l'on sait quoi penser du clonage et de la déshumanisation.
Ici, on est tant noyé sous les bons sentiments faciles (et sous les regards mouillés des acteurs), et ennuyé par l'indolence du rythme, qu'on oublie un peu d'en vouloir au système dystopique présenté. On aura au moins le plaisir de voir ce beau casting ensemble (Andrew Garfield, Carey Mulligan et Keira Knightley), et d'aborder (à défaut d'approfondir) des thèmes dystopiques importants.

Ce film est bouleversant. Il me fait penser aux bébés médicaments. Aucun être humain ne devrait venir au monde pour en sauver un autre. Ce n'est pas notre rôle. Seulement lorsque l'on décède et qu'il est possible de sauver quelqu'un grâce aux dons d'organes.

Très déçu par Auprès de moi toujours. Le casting a un concept de base prometteur et un excellent casting mais au final, le tout baigne dans une niaiserie et une lenteur qui rendent le film complètement soporifique et à aucun moment touchant selon moi. Il a bien quelques petites touches de poésie par ci par là et l'amour impossible entre les deux personnages principaux a une dimension tragique mais globalement, j'ai trouvé ce film lent et inintéressant comparé à ce potentiel. Bien dommage !

Ce film, réalisé par Mark Romanek et sorti en 2010, n'est vraiment pas mal du tout ! C'est ici l'histoire d'enfants qui sont élevés dans le but de donner leurs organes. Dans une école très spéciale et a priori idyllique, on apprend à ces enfants qu'ils sont en réalité des clones et qu'ils mourront après trois ou quatre donations. Et parmi ces enfants, le film s'attarde sur trois personnages en particulier. Mêlant romance et science-fiction, le film me paraissait plutôt bancal et surtout très prévisible, notamment à cause de son titre français très niais. Et il est effectivement prévisible mais paradoxalement, pas tellement non plus ! Dans les grandes lignes, le côté romance est effectivement plus que prévisible, on sait très bien où mènera ce triangle amoureux et qui finira avec qui. Mais, d'un autre côté, le film laisse aussi suggérer une fin plausible, même plus que plausible car le film suit le schéma bien classique de ce genre de romance. Et il nous coupera finalement l'herbe sous le pied avec un déroulement intéressant ! Même si ça ne casse pas des briques non plus, je dois dire qu'on se laisse très facilement emporter par le film. La tendresse (et quelques fois le mélo, certes) rythme en effet le tout tout en restant dans la science-fiction. Cet aspect est d'ailleurs très bien écrit car il amène des questions intéressantes, notamment sur l'humanité de ces clones et jusqu'où repousser l'éthique pour éradiquer des maladies graves. Finalement, quelle vie est meilleure qu'une autre ? Et le film reste par ailleurs malheureusement très évasif sur certaines questions en finissant d'ailleurs sur des réflexions et pensées du personnage principal. Concernant la mise en scène, elle est très réussies, elle accompagne la tendresse des personnages et du scénario et s'attarde sur des évènements a priori sans importance (comme l'envol d'un oiseau par exemple) mais qui composent en réalité l'essence même de la vie et rentre ainsi pleinement dans le thème du film. Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Carey Mulligan, Andrew Garfield et Keira Knightley qui jouent très bien. Je ne sais pas si "Auprès de moi toujours" est véritablement marquant mais il reste en tout cas très agréable à suivre, tout en invoquant des thèmes intéressants !

Un film magnifique doux sans effets spéciaux sans drama juste une magnifique histoire
j'ai adoré je vous le conseil

j'ai vu ce film par le biais d'un dvd : le résumé sur la pochette du dvd ne laisse en rien présager d'une telle histoire
au final j'ai trouvé un scenario invraisemblable , décevant , révoltant ...et cela me questionne vraiment sur la santé mentale de ceux qui l'ont inventé , m'interroge aussi sur le role du cinéma dans la société .
quels effets nocifs peut il avoir sur des jeunes ?
un bon conseil : à éviter ! à déconseiller ....

Un film de science fiction sans aucun effets spéciaux ni décors labos pour parler du clonage. On est dans une esthétique campagnarde anglaise des années 60 et le choix de cette direction artistique ainsi que la sobriété du jeu des acteurs vient appuyer d'autant plus en contrepied la violence du propos. On a envie de sortir les acteurs de leur soumission et l'ensemble de cette société qui s'est résignée à sacrifier certains au profit d'autres. Mais est-ce vraiment une fiction si éloignée de notre société contemporaine pris dans un mouvement que la majorité ne conteste pas vers les biotechnologies ?
A ceux qui ont aimé ce film, je conseille également Womb du réalisateur Bence Fliegauf qui apporte également le sujet du clonage de façon intimiste.

J'ai sérieusement l'impression qu'un morceau de mon cerveau est tombé après avoir vu ce film. Je crois que c'est dû au fait que le scénariste et le réalisateur pensent que les spectateurs sont stupides ou qu'eux-mêmes ne sont peut-être pas si brillants que ça qui sait. Nous devons croire qu'après avoir appris leur destin les personnages tentent de l'éviter en demandant simplement un report de leur mort. Et que lorsqu'on leur dit que ce n'est pas possible ils se mettent à hurler au milieu de la rue et meurt. Une petite étude de biologie a mentionné que notre instinct de survie est la première partie du cerveau à se développer et celle qui se déclenche lorsque nous sommes confrontés à des problèmes. C'est un domaine d'étude que je suggérerai au scénariste et au réalisateur de ce film...

Film très intéressant qui questionne la notion de l'humanité.
Les personnages étant des clones se retrouve déshumanisé par la science qui les traite comme des réservoirs d'organes et des objets de médecines.
Fascinant

D'une grande délicatesse, cette intrigue qui interroge notre course à l'immortalité et aux améliorations génétiques à travers la perversion d'un soi-disant pensionnat anglais typique et le fatalisme désespéré de ces clones voués à la table d'opération suit le triangle amoureux tissé par trois ingénus aux réactions diverses et complémentaires. La passablement détestable Keira Knightley, le touchant Andrew Garfield et la lumineuse Brittany Murphy donnent corps à ces créatures pathétiques, nous émouvant par leurs espoirs inconscients et leurs sentiments déçus que soulignent la musique lancinante et la mise en scène assez contemplative. Une science-fiction à fleur de peau.

Never Let me go est une montée en authenticité, part de l’enfance somme toute anecdotique des trois protagonistes – et traitée de façon bien plus accélérée et elliptique que le roman qu’il adapte – pour finalement atteindre la véracité de sentiments partagés après des années de rétention et de séparation. C’est dire que la réalisation de Mark Romanek fait le choix risqué d’égrainer une poignée de symboles, donnant l’impression parfois fâcheuse d’avoir sous les yeux un roman-photo, pour ensuite seulement y injecter du sensible et de l’humain, en adéquation parfaite avec la thématique ici traitée, à savoir l’humanité et ce qui la définit au-delà de son acception biologique. La très belle photographie et la partition musicale de Rachel Portman, tout aussi magnifique, enveloppent ce récit découpé en trois âges de nappes mélancoliques, ressuscitant des souvenirs, les émotions d’un instant comme ce regard de deux enfants qui traversent l’assemblée de leurs camarades pour enfin se rencontrer et tout se dire, sans les mots. Aussi l’académisme quelque peu stérile du début ne doit-il pas gommer la vitalité recouvrée en clausule, parfait rééquilibrage pour méditer sur l’existence et sa finitude. « Un peu de temps avec lui », voilà ce qu’il reste.