Avis sur Auprès de moi toujours

J'ai un avis assez partagé sur ce film. Il est d'une tristesse et d'une sobriété qui poussent à la frustration, on a envie d'une rébellion, d'une explosion, mais hélas rien n'arrive...
Belle photo, excellents acteurs, mais j'en suis ressorti mitigé, un chaud-froid cérébral.

Un joli film mêlant romance et science-fiction. La mise en scène est soignée et les interprétations très convainquantes. Le scénario, quant à lui, est riche et intéressant. Le film aurait pu, cependant, aller plus loin et éviter de laisser des questions sans réponse.

Film d’une tristesse infinie. Et la langueur voulue du film participe à cette tristesse. J’accepte le postulat, à savoir que les trois personnages principaux ne cherchent pas à fuir leur condition ou à se révolter. Leur résignation ou leur acceptation sont compréhensibles, ainsi. L’interprétation de Carey Mulligan (à voir en VO, évidemment) est remarquable dans ses non-dits, ses intentions ; sa douceur s’inscrit totalement dans la tonalité de l’histoire. À ne pas voir si vous êtes victime de la crise, du chômage, des emplois précaires, des patrons voyous, des stages bidons, des convocations de Pôle emploi à la con... Tiens, tiens, et si ce film dépassait le domaine de la science-fiction... ?! Il suffit de transposer « Never let me go » dans notre quotidien et nous verrions que ce film d’une tristesse infinie peut nous heurter frontalement et brutalement dans notre réalité. La dure loi du Marché, les multinationales nous écrasent et précipitent ce monde dans un marasme financier qui nous conditionne à ne pas nous révolter ! Pareils à nos trois personnages, nous semblons accepter ce fatalisme. Que faisons-nous à part de vivre en sursis, car dans la réalité, on nous l’accorde... Comme l’écrivent certains « allocinautes », ce film fait réfléchir... Quand je vous dis que ce film est d’une tristesse, mais d’une tristesse...

Un film bouleversant et tragique sur l'évolution et l'acceptation de trois jeunes gens destinés à mourir. Les rôles sont très bien distribués, dont Carey Mulligan, toujours très juste et émouvante. Keira Knightley sa la fait un peu changé de rôle et Andrew Garfield(le spider-man) toujours encré dans son personnage. C'est certes très déprimant dans l'ensemble, mais je pense que c'est un film qui mérite d'être vu. Sans être marquant.

Ce film m'a profondément toucher j'y repense encore, il est bouleversant tout simplement. Je comprends que ça peut brusquer certains que tout ne soit pas expliquer , mais au fond qu'importe le réalisme de l'histoire ; c'est tourné de manière poétique et mélancolique. En supplément de très bons acteurs , avec des relations tourmenté et ce qui est poignant et pour moi le point fort du film c'est la résignation des personnages à accepter leurs sorts et complète la morale qui est : Nous finissons tous de toute façon. spoiler: Et d'ailleurs pourquoi s’enfuiraient ils ? ils n'ont jamais connu autre chose que leur vie de clone et sont effrayer de la vie extérieur.
L'histoire d'amour entre Tommy et Kathy est très belle et incontestablement émouvante, leur vœu le plus cher et de rester ensemble. Ruth est ce qui rends à l'histoire son sens , car elle elle essaye de profiter de la vie et de ses expériences et ça à défaut de faire du mal aux autres. Un pur chef-d'oeuvre , simplement à apprécier comme il vient sans questionnement superficielle.

Très joli film sur le clonage d'êtres humains. Le sujet est traité à la manière d'un drame, contrairement à The Island qui joue à fond la carte de la science fiction et des effets spéciaux.
Si The Island est un très bon film, Never Let Me Go est un chef d'oeuvre. Les personnages sont touchants, prisonniers consentants depuis toujours d'une enveloppe qui n'a pour seul but que de sauver d'autres vies au détriment de la leur, jusqu'à ce qui ne reste plus rien à prendre et qu'ils disparaissent comme ils sont nés, en secret et sans laisser de trace. Magnifique!

Scénario extrêmement original merveilleusement mis en images et porte par un trio d'acteurs époustouflants de justesse et d'émotion. Le sujet aurait pu faire un film triste, sombrer dans le pathos mais tout est traité avec finesse, délicatesse, à l'image de la photographie léchée de ce film et de la qualité apportée aux couleurs et à la lumière. Au final un film qui apporte une réflexion sur le sens de la vie et sur la façon d'appréhender l' inévitable mort. Vraiment un beau film et du talent avec Carey Mulligan, Andrew Garfield et Keira Knightley.

Ce film est bouleversant, je l'ai regardé les tripes nouées. L'histoire se déroule dans une Angleterre contemporaine mais fictive où on élève des enfants spoiler: clones dans un pensionnat dans le seul but de leur prélever des organes pour sauver des malades atteints de maladies graves
.
Le thème n'est pas très léger, mais la lenteur du film, la tristesse infinie qui en ressort à chaque minute accentuent encore ce sentiment de fatalisme et de résignation de la part des personnages.
Pourtant, au travers de ces existences sacrifiées, ce sont bel et bien la vanité et l'inutilité de notre propre existence qui nous sont renvoyées en pleine figure.
Les acteurs sont particulièrement touchants et jouent juste. Une mention particulière pour Carey Mulligan pleine de délicatesse et d'émotion dans son rôle d'accompagnante.
Never let me go est un drame inclassable et sans équivalent à voir absolument. Préparez tout de même une bonne provision de kleenex à portée de main !
(Si vous vous sentez un peu déprimé, portez plutôt votre choix sur la grande vadrouille ou les aventures de rabbi Jacob ...)

Un film vraiment magnifique où le destin des personnages est écrit à l'avance mais où l'espoir règne à chaque minutes.

Une version plus tendre et problématique de "the island", il n'y a pas grandes choses, même pas d'espoir, aucune lutte, on se laisse mourir en silence. On élève du bétail pour en cueillir les organes, dans celui-ci ils ont une âme mais à quoi leur sert-elle ? Une demie-étoile pour le trio d'acteur. On oubliera vite ce film.

Nul, ennuyeux, platonique... Pas grand chose à sauver la-dedans. Un ratage dans tout les domaines.

"Never let me see it again"!!

Quelle imposture que ce film. Prétendant se pencher sur la question du clonage, le film nous sert le plus odieux des tire-larme avec toutes les grosses ficelles du genre. Les protagonistes acceptent leur sort avec une apathie navrante. A l'inverse de production SF qui tentent, sans toujours y parvenir, de pointer les dérives potentielles de nos sociétés, on a ici l'impression d'assister a un manifeste pour la docilité et le fatalisme. J'ai réussi à atteindre la fin du film mais quel effort inutile. Les petites bluettes entre clones stérilisent toute forme de réflexion sur la condition des personnages. Au secours !

Sorte de copie inversée de « The Island », « Never Let Me Go » se distingue par une élégance, un classicisme, une retenue dont Michael Bay n'a jamais entendu parler de sa vie. Ce qui a quelques inconvénients (l'ensemble est parfois légèrement fade et manque un peu d'émotion), mais aussi pas mal d'avantages. Il y a notamment cette réelle affection que l'on a pour ces trois personnages (fort bien joué d'ailleurs), que Mark Romanek rend particulièrement sensibles et touchants, si bien que l'on se sent réellement concerné par leur destin tragique. De plus, l'oeuvre a beau manquer quelque peu d'audace, l'intrigue n'en reste pas moins bien amenée et sans concessions, le « réalisme science-fictionnel » n'en étant alors que plus convaincant et glaçant. Car il faut bien le dire : « Never Let Me Go » est quand même sacrément déprimant, mais c'est un mal pour un bien tant il est difficile de rester insensible à ce terrifiant futur imaginé ici. Bref, à défaut d'être le grand film de science-fiction que l'on pouvait espérer, le dernier film du réalisateur de « Photo obsession » n'en est pas moins plus qu'honorable et digne d'intérêt.

Loin du film de science-fiction que le pitch nous laissait présager, il s'agit là d'un pur chef d'œuvre bouleversant plein de mélancolie tant sur le fond que sur la forme. Tout ça grâce à l'adaptation d'un roman qui a l'air passionnant signé par celui-là même qui scénarisé le déjà impressionnant "28 semaines plus tard" et à la mise en scène au style très épuré. Le cinéma contemporain ne nous avait pas permis de contempler une intensité dramatique si violente depuis trop longtemps! La peur du destin inhumain que ces adolescents ont pourtant appris à accepter est l'élément central de cette tragédie et elle est magnifiquement interprétée de trois manières différentes par les personnages aux trois étapes de leur vie. Effectivement, le film est divisé en trois parties toutes aussi passionnantes et, du début à la fin, les images sont splendides, particulièrement les décors en plans larges.

Quel ennui! Un mélodrame pesant et sentimentaliste sous fond d'une histoire acadrabrandesque de clones, le tout plongé dans une ambiance dépressive. En gros 1h40 de ruminations suicidaires. Sympa, non ?