Derniers Avis sur L'Ombre et la proie

Un film d’aventure ayant pour toile de fond la période coloniale. C’est d ailleurs cet aspect qui peut poser le plus de problème. L Afrique est filmée comme une carte postale et le regard qui est porté sur la colonisation est celui du personnage de Val Kilmer qui a rêvé ce continent pendant des années. Pour le reste, oui c est une réussite esthétique, oui l’ histoire de ces deux lions mangeurs d homme se suit avec plaisir, oui l’interprétation est convaincante (à part Michael Douglas bien trop exubérant à mon goût). Un film pas mauvais mais où il est important de distinguer la forme du fond.

Un film comme on en faisait sur les colonies .... L'Afrique idéale (idéalisée..?) et la construction d'un pont supervisée par un officier britannique sont le décor de ce bon suspense . En le visionnant j'ai pensé que certains aspects étaient exagérés voire inexacts ,zoologiquement parlant ...... Ma surprise quand j'ai découvert que les faits étaient tirés de la vraie histoire du colonel Patterson au Kenya , confronté à des lions du Tsavo.... La vérité est même pire puisque les ouvriers Indiens avaient tenté d'assassiner Patterson, pensant qu'il avait amené le mauvais oeil sur le chantier. Les lions étant la manifestation d'esprits de sorcier.... On peut voir le film comme une allégorie de la lutte Occident/Afrique, ou simplement comme une histoire d'aventure aux limites du surnaturel.

Comment ne pas être déçu ? Il y avait pourtant les deux têtes d'affiche, de beaux décors naturels, de vrais lions et un bon scénario. Mais le scénario s'égare vite. Religions et phrases toutes faites entre différentes communautés se mêlent à l'aventure et refroidissent l'engouement du spectateur pour l'aventure... quel dommage ! C'est un gâchis. Ceci dit, ce film mérite d'être vu au moins une fois pour se faire son idée (et il vaut largement mieux que la version proposée, Beast avec Idris Elba en 2022).
C'est donc un film moyen seulement. J'attendais une aventure un peu plus dans le goût du film Les Dents De La Mer et d'Indiana Jones. C'est raté !

"L'Ombre et la Proie", film d'aventure fantastique historique américain réalisé par Stephen Hopkins (Prédator 2) et sorti en 1996. Un film que le réalisateur à lui-même présenté comme une synthèse de "Laurence d'Arabie " et "les dents de la mer".
Inspiré d'une histoire vraie racontée par le soldat et chasseur britannique John Henry Patterson dans son livre "Les Mangeurs d'homme de Tsavo" (1907). Les dépouilles des lions dont Patterson avait fait ses descentes de lit, sont toujours conservées au Musée Field de Chicago.
Un film qui oscille entre deux genres, une grande fresque historique relatant la construction d'un pont ferroviaire en 1899 au Kenya et un film d'horreur fantastique.
Une belle reconstitution pour le premier aspect et une déception pour le second.
Une réalisation de très haute qualité pour la partie reconstitution historique et des ralentis, caméras subjectives et flous artistiques pour la partie safari.
Au final le résultat est moyen.

nul,, completement tiré par les cheveux , une étoile pour la beauté du paysage ,,les africains sont exposés comme des deumeurés peureux et inaptes,,mais les amerlocs sont la à leur tete pour sauver la situation..on est pas loin d'un dent de la mer avec des lions à la place en raté...les mecs ont des fusils mais savent meme pas s'en servir ça fait pitié

Val Kilmer se rend en Afrique pour superviser la construction d'un pont. Son camp de travail est tourmenté par des lions mangeurs d'hommes et apparemment surnaturels qui semblent être invulnérables aux balles et parviennent à manger des centaines d'hommes. Le reste du film tente d'être un thriller comme les Dents de la mer avec un super monstre terrorisant les habitants et cette idée semble prometteuse mais à la fin ce ne sont apparemment que deux lions. Il y a de grands acteurs secondaires et bien qu'ils soient tous merveilleux ils sont tous gaspillés. Brian McCardi est charmant dans le rôle d'un missionnaire mais malheureusement il est tué après seulement quelques lignes de dialogue. Le chef de la tribu qui est le personnage le plus noble de toute la série se voit attribuer des répliques vraiment horribles et semble être le seul à avoir conscience de la parodie que constitue le film. Je déteste détruire un film parce que je peux généralement trouver quelque chose de valable dans n'importe quoi. Mais à la fin de L'Ombre et la Proie j'étais juste agacé par le gaspillage de talent et de ressources. Aucun thème rien pour vous faire réfléchir pas même quelque chose à admirer dans la réalisation du film. Il y a juste des dialogues exaspérants et des intrigues qui vous font secouer la tête en signe d'incrédulité...

Un film d'aventures qui mérite bien mieux que sa réputation. Très sous-estimé lors de sa sortie en salle c'est une œuvre qui gagne à être connue. Inspiré de faits réels il nous fait suivre une chasse aux liond tueurs à la fin du 19e siècle. Val Kilmer y incarne un officier irlandais chargé de superviser la construction d'un pont au Kenya. Mais les attaques répétées de 2 lions mettent le chantier à l'arrêt. Il entreprend alors de tuer ces 2 prédateurs. Il recevra l'aide d'un chasseur expérimenté incarné par Michael Douglas. Les images sont superbes et le film ménage très bien le suspense. Val Kilmer et Michael Douglas sont au top. Un vrai bon film d'aventures à découvrir ou re-découvrir.

Dans la jungle, terrible jungle, enfin plutôt la savane, deux lions font régner la terreur parmi les ouvriers chargés de construire un pont. C'est Val Kilmer pas encore bouffi et has-been qui va leur botter les fesses bientôt rejoint par Michael Douglas. Ce qui va leur mettre des bâtons dans les roues, en plus des prédateurs, c'est tout le folklore local à base de diable, de mauvais œil. Ce qui est certain, et ça c'est bon pour le spectacle et le suspens, c'est que ces deux fauves sont particulièrement malins et redoutables. Ils sont invisibles et partout à la fois, brutaux, chassent pour le plaisir. Ça ne rappellerait pas un certain Predator dont le réalisateur Stephen Hopkins avait réalisé la suite en 1990 ? Du côté des chasseurs, il y a certaines facilités. Ils visent comme des manches, l'arme s'enraye au pire moment. En définitive, Hopkins a privilégié l'efficacité, l'action, la chasse plutôt que de vouloir capter la peur, la chaleur, les conditions de travail des noirs sur le chantier ou le contexte économique de l'époque.

En 1997, le réalisateur Stephen Hopkins (« La couleur de la victoire », « Les contes de la crypte »), nous offre un petit bijoux d'aventure, aujourd'hui quelque peu oublié. Il nous transporte au début du 20ème siècle, en plein continent Africain, sur les traces d'un terrible lion mangeur d'hommes qui fait des ravages sur le chantier d'une voie ferrée. Évidemment, une grande partie de la réussite du film repose sur les paysages absolument somptueux qui servent de cadre à l'intrigue. Pour autant l'action n'est jamais laissée de côté et le suspense est parfaitement entretenu par quelques attaques de félins particulièrement spectaculaires (j'en ai encore froid dans le dos). Les lions sont traités comme un personnage à part entière, ce qui leur donne un petit côté démoniaque plutôt effrayant et qui fonctionne parfaitement à l'écran. Le chasseur devient donc très vite chassé, au risque de perdre en crédibilité sur certaines situations critiques... mais après tout le cinéma est fait pour surprendre et faire rêver, sinon mieux vaut visionner un reportage sur les gros chats. « L'ombre et la proie » est donc une œuvre efficace, menée tambour battant par deux acteurs de premier ordre et visiblement en pleine forme (Michael Douglas et Val Kilmer).

Sorti en 1997, "L'ombre et la proie" est basé sur une incroyable histoire vraie relaté par le principal personnage du film, Patterson. Au début du XXe siècle, deux lions tuèrent en effet une centaine d'ouvrier sur un chantier ferroviaire en Afrique. Pour mettre en scène cette histoire intervient Stephen Hopkins, spécialisé initialement dans les suites (Freddy, Predator). Le résultat final s'avère sympathique et divertissant. Tout cela pâtit certes d'un classicisme hollywoodien assez écrasant, mais le cinéaste tient un bon scénario et insuffle le rythme suffisant pour mener son projet au bout. En revanche, les acteurs sont peu transcendants : le personnage de Michael Douglas, fictif et pas forcément nécessaire, est néanmoins là pour ramener le grain de folie au classicisme du film. Soigné et efficace.

Réactualisation des Dents de la mer dans la savane africaine, empruntant à celui-ci sa construction, sa conception du suspense et de la tension, une partie de sa musique également - Jerry Goldsmith propose une composition originale d'une redoutable efficacité, glissant quelques échos malicieux à la partition de John Williams lors des attaques félines avec le recours à la harpe et aux deux notes hautement symboliques -, L'Ombre et la proie s'impose comme une œuvre en demi-teinte qui excelle dans son action mais dont les scènes la raccordant pèchent par leur mollesse générale. Exécrables dialogues, tendance à la carte postale africaine lors de prémices assez périlleuses et grossières, prestations correctes quoique réduites au strict minimum. Il est intéressant et bien vu de rapprocher ces lions mangeurs d'hommes avec l'homme blanc exploiteur, tous deux érigeant des ossuaires en guise de trophées (une caverne, un pont) à la différence près que l'un philosophe et pense relier l'humanité par son ouvrage. D'où la musique triomphale et l'aspect carte postale, certes. Le problème, c'est que le film n'assume que trop rarement cette posture critique, semble se complaire assez souvent dans une suprématie américaine qu'il érige en héros triomphant face au noir sauvage incapable de tuer les monstres de sa civilisation. On aurait aimé davantage de secousses, sentir la malédiction s'abattre sur le chantier ; la réalisation demeure trop figée malgré quelques envolées lyriques réjouissantes - pensons à cette superbe traque aurorale teintée de violet et de bleu - qui justifient à elles seules la considération d'un long-métrage méconnu, certainement le meilleur de son réalisateur.

Facture assez classique pour ce film d'aventure-thriller (genre à la mode des années 90), dans lequel Michael Douglas et Val Kilmer font montre d'une assez belle complémentarité, au service d'une histoire certes vraie mais qui contient sa dose de fantastique (ou fantasmé) du rapport de l'homme à la nature. Réalisation correcte, ce sont surtout les acteurs qui vont tirer leur épingle du jeu et nourrir le récit qui ne contiendra guère de surprises au final, mais l'ensemble est plutôt bien géré, le film suit son rythme et ne lasse pas.

En VO « Le fantôme et les ténèbres », mots doux qui dans la bouche des africains, désignent ici les deux terribles mangeurs d’hommes du film. Deux lions incroyablement stratèges et colossaux, outrageusement affamés, tendant des plans machiavéliques, fabriquant des charniers, tuant pour un plaisir insensé, évitant les pièges, les balles, les barrières, le feu, les chasseurs, Blancs ou Masaïs, qui eux joueront d’une malchance et d’une maladresse inouïes. Quand malgré cela ils parviennent à becqueter avec une monstrueuse assurance plus d’une centaine d’ouvriers dans un chantier de construction d’un pont en Afrique de l’Est, on a en effet tendance à supposer soit comme un relent de surnaturel, soit une grosse fable fièrement rapportée par la Couronne d’Angleterre pour masquer une vérité sans doute plus honteuse encore.
Si les Dents de la mer était une excellente fiction, c’était clairement fantaisiste. Mais ici le film est basé sur l’histoire vraie du carnage humain subi par les ouvriers de ce chantier en 1898, et il n’a malheureusement pas plus d’ambition que d’adapter la version officielle au cinéma. Il se cantonne en une aventure, qui se laisse voir agréablement du reste, avec les jeunes et vigoureux Val Kilmer et Michael Douglas d’il y a 20 ans, avec de braves chasseurs, de petites relations d’amour et de loyauté, et un mauvais goût certain quant au respect de la nature.
Les tensions entre les manœuvres issus d’une foule d’ethnies de deux continents, les pénuries d’une année agricole catastrophique, la fatigue, la course à l’infrastructure coloniale entre Français, Allemands et Anglais, et les traitements colonialistes de l’époque sont à peine montrés. La sous-exploitation du sujet est totale. On reste dans la traque d’un colonel du génie militaire, ingénieur responsable, épaulé par un redoutable et réputé chasseur anglais, lui-même secondé d’une équipe indigène. Ils passeront 1H45 à « chasser le mal » dans ce qui m’inspire plus un ersatz de légende de la Bête du Gévaudan qu’un Dents de la mer version léonine.

Réalisé par Stephen Hopkins et inspiré de faits réels, « l’Ombre et la Proie » nous vaut quelques belles images et de bons moments de tension, due à la présence de 2 lions mangeurs d’hommes sur un chantier ferroviaire en Afrique. Michael Douglas y est plutôt bon, Val Kilmer un peu moins. Un film d’aventure moyen.

Au delà du film d'aventures on est plutôt ici dans le film d d''attaque animale plus proche du type "dents de la mer". Les attaques sont très spectaculaires ,le film maîtrisé est très beau.