Derniers Avis : Ben-Hur - Page 3

Judas Ben-Hur (Charlton Heston) vit en Judée, occupée par les Romains. Il y retrouve son ami d’enfance, Messala (Stephen Boyd), devenu un romain ambitieux qui souhaite faire plier le peuple de Judée. Ils confrontent rapidement leurs convictions contraires. Messala profite de la première occasion pour envoyer Judas et sa famille en prison. Judas est même envoyé sur une galère romaine, où il survit grâce à la haine qu’il nourrit pour Messala, attendant de pouvoir se venger et retrouver sa mère et sa sœur.
C’est un grand film, une épopée qui mène le spectateur dans une aventure incroyable. Les personnages et leurs relations parfois complexes sont bien présentés, il y a du suspens, c’est une belle histoire. On retient en particulier la fameuse course de chars, avec une tension de bout en bout.

Un chef d'œuvre dans la catégorie péplums, films à grand spectacle qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, tous comme les dix commandements, ces films sont des monuments du cinéma à déguster sans modération.
La bataille avec les galères et la course de chars sont des moments d'anthologie.

Le film BEN-HUR est un film très intéressant.
Je préfère cette version que celle de 2016.
Cependant, selon moi Judas devrait avoir des séquelles physiques qui montreraient le calvaire qu'il a vécu avant son retour sur ses terres.

Dans l'inconscient collectif, Ben Hur, c'est la course de char et reconnaissons qu'elle a de la gueule, seulement le film n'est pas que cela. Le scénario n'est pas bon, truffés d'inepties narratives et se dispersant au fur et à mesure de son avancée dans le prêche religieux. Déjà l'épisode du Christ qui donne à boire est d'un ridicule achevé, mais que dire la dernière partie véritable logorrhée mystico-religieuse. Et Balthazar ? J'en ai vu des personnages ridicules au cinéma, mais celui-là il a gagné le pompon ! Il reste quoi ? La course de chars (déjà dit) mais aussi la scène des galères, à part ça, je ne vois pas bien, 11 oscars ? Meilleur film, certainement pas, meilleur réalisateur, non plus, la réalisation interminable de Wyler est plate abusant de trop long dialogues intimistes, et puis la course de char ce n'est pas lui, (c'est Andrew Marton) la bataille navale non plus (c'est Richard Thorpe) ! Meilleur acteur ? Là c'est plus compliqué non pas que Charlton Heston soit mauvais, mais il semble écrasé par ce rôle improbable. Le grand Charlton ce sera un peu plus tard (La planète des singes, Le survivant, Soleil vert)

ce film montre bien que là aussi deux êtres opposés à des religions.
judas Ben-Hur est là pour défendre son peuple.
et que son ami sous les ordres d'un dictateur doit faire régner l'ordre.

Vu le 02/08/2021.
Aaaaah Ben Hur, ça doit faire la 5ème fois que je le vois, j'ai voulu le montrer à mon fils de 15 ans mais 3h de film avec les inévitables longueurs dues au cinéma de cette époque, je peux comprendre qu'il n'ait pas été motivé, les jeunes de nos jours veulent de l'action des effets spéciaux, il faut que ça pulse... dommage!
Difficile de ne pas considérer ce film comme un chef d’œuvre, il date de 1959 et les moyens utilisés sont quand même énormes avec en point d'orgue, la bataille navale époustouflante (qui a été réalisée en studio) et la monumentale course de chars qui dure près de 30 min avec son lot de cascades et près de 15 000 figurants embauchés, sans compter les énormes moyens utilisés pour construire le stade.
Les acteurs sont forts avec notamment un duel Ben-Hur (Charlton Heston) - Messala (Stephen Boyd) qui vaut le déplacement, je m’étonne que certains y voient une relation à tendance homosexuelle, franchement, les gens deviennent vraiment malade de voir de l'homosexualité partout. Non, ce sont seulement des amis, ça existe encore l'amitié... Et Messala a tellement d'ambition qu'il est déçu que son ami ne le suive pas. J'ai aussi bien aimé la prestation de Jack Hawkins en Quintus Arius, pour le reste, rien de transcendant pour les autres acteurs.
Mais ce qui m'a le plus touché dans ce film, c'est la présence du personnage de Jésus-Christ (interprété par Claude Heater sans que l'on ne voit jamais son visage). Le fait déjà que Christ soit montré sans qu'on voit son visage, j'ai trouvé ça énorme, c’est un gros respect pour la personne de Christ. Et en plus, on sent une telle présence, dans les regards de Ben-Hur ou dans ceux du centurion romain quand il ne veut pas que Ben-Hur boive, j'ai trouvé ça magnifiquement interprété et mis en scène. On ne voit plus de nos jours des gros plans longs comme ça sur les visages des acteurs mais c'est tellement puissant. Jeux de regards aussi dans la galère entre Quintus et Ben-Hur comme le romain fait accélérer la cadence, mythique!
Une scène qui m'a aussi beaucoup marqué c’est celle dans la vallée des lépreux, j'avais vu ce film étant enfant et ça m'avait vraiment marqué durablement. Quand on revoit la scène étant adulte, ça n'a pas autant d'impact mais ça marque quand même. Il faut savoir qu'à l'époque, un lépreux devait crier "impur" partout où il allait, il avait même des clochettes pour signaler sa présence, alors voir Ben-Hur aller chercher sa sœur dans la grotte, c’est quand même grandiose. Et la seule explication, c'est qu'il a été touché au cœur par Christ lors de sa rencontre au puits.
Au final, je ne mets que 4.5 et non 5 car le film empile quand même bon nombre d'incohérences historiques: pas de cirque pour course de chars à Jérusalem au 1er siècle, pas de flotte macédonienne, la loi romaine ne condamnait pas aux galères mais à la mine, Ponce Pilate déjà présent en Judée alors que dans le film il prend juste son mandat, etc...
Un grand moment de cinéma dans l'ensemble, un film épique qui pèche un peu par ses longueurs tout de même mais qui incarne un souffle puissant du cinéma, bravo!

Ben-Hur comme toutes les autres adaptations au cinéma des romans de Lew Wallace a une vibration très négative. Les traitements littéraux de l'Écriture sainte et les adaptations fictionnelles similaires aboutissent à des crimes contre l'humanité. Sous le couvert de croyances bien-pensantes comme Dieu est de notre côté des êtres humains s'enlisent dans des modes de comportement combatifs. En dépit d'un casting énorme d'une foule de figurants et de valeurs de production époustouflantes y compris une partition musicale inspirée remplie de voix célestes les contradictions prévalent. L'écran ou se déroule des vérités sont des vérités partielles et des faussetés toutes mélangées de manière à confondre et à distraire le spectateur. Comme si cela ne suffisait pas le récit n'a pas grand-chose à voir avec une histoire du Christ. Le drame ferait mieux de laisser de côté les textes métaphysiques et allégoriques et de se concentrer davantage sur de la pure fantaisie pour divertir ce qu'il ne fait malheureusement pas...

Bien sûr qu'il y a des longueurs. Mais ce n'est pas pour rien qu'on regarde des films de 3h30 après tout, et en ce qui concerne cet énorme monument du cinéma qu'est Ben-Hur, l'ennui ne parvient pas à réellement s'imposer. Il y a des moments où le film s'attarde sur des détails superflus (surtout vers la fin du premier acte), mais c'est facilement pardonnable lorsque l'on repense à tout ce que le film nous a apporté d'autre. C'est riche, c'est velu, et c'est immersif. J'ai adoré tout le rapport avec la chrétienté ( spoiler: le fait que l'on ne nomme pas et qu'on ne voit pas une seule fois le visage de Jésus, j'ai trouvé ça brillant et puissant
). Mais surtout, c'est un film entièrement en avance sur son temps. C'est incroyable d'avoir pu tourner une telle scène comme celle de la fameuse course de chars en 1959 ! Charlton Heston est au sommet de son art, mais surtout la réalisation du très injustement oublié William Wyler est splendide, des plans narratifs magnifiques, et un sens de la mise en scène très efficace : la mise en scène est reposée, sobre, mais naturelle, et rend la chose crédible. C'est brillant. J'aurais du mal à le considérer comme parfait car sur certains aspects ça a vieilli, mais je ne bouderai jamais mon plaisir d'avoir vu Ben-Hur, véritable mastodonte du cinéma, et probablement la quintessence du Péplum. Même si j'admets avoir plus d'affection pour Spartacus en ce qui me concerne.

Pour 1 Péplum, j'ai été extrêmement déçu et me suis ennuyé,pourtant s'est 1 classique+il y'avait de bonnes critiques!!! Comme,on dit: "Chacun ses goûts"!!! Et pourtant les long-métrages, j'ai donné et carrément apprécié: "Les Parrains", "Spartacus", "Barry London", " Apocalypse Now", "Casino", etc...

Ben-Hur, superproduction pour sauver la MGM, a remplit son rôle haut la main. Lauréat de 11 Academy Awards.
Ce film avec une grandiloquence maîtrisée de par ses plans, ses moyens colossaux, ainsi qu'une bande son fantastique, en font un monument du cinéma et un incontournable.
Une histoire de vengeance, Ben-Hur (Charlton Heston) voit sa vie brisée, spoiler: destiné à passer de calvaires en calvaires, pour ensuite avoir un regain d'espoir, puis descendre de nouveau dans le désespoir après le mensonge d'Esther,
n'oubliant pas son but premier, se venger.
Le film n'oublie pas de situer historiquement, avec tout au long du film la présence de Jésus, en faisant le parallèle avec la vie de ce dernier.
Péplum avec des scènes mémorables, émouvantes : spoiler: les retrouvailles avec Esther, la découverte que sa mère et sa sœur sont lépreuses, la course de Char, les sauts des chevaux.

Une histoire faisant passer par une myriade d'émotions.
Un péplum et surtout un film exceptionnel.

Course de chars magnifique, fin épique, Ben Hur parfois long est néanmoins intéressant par son aspect technique et sa logistique. La musique est très emblématique du registre et les effets spéciaux spectaculaires. Malgré des changements de plans parfois brute (sans transition), ce film est agréable du à son décors et aussi à l'histoire avec en parallèle la passion du Christ !

Un grand classique du cinéma. Voilà, que dire de plus ? Emouvant, des scènes trés en avance pour l'époque, un film incroyable pour 1959 !!
A voir, c'est un classique

"Ben-Hur" est un très bon péplum avec une bonne histoire, les personnages sont attachants et les décors sont réussis pour un vieux film. J'ai l'est trouvé à peine un peu long et je trouve qui manque des scènes d'action à certain moment du film.

Benhur est un de mes péplums préférés. Il représente l'acmé du cinéma américain d'aventures flamboyantes, aux superbes images, aux couleurs sursaturées, à la musique d'une grande force émotionnelle. Le film est long mais passe très vite grâce à ses rebondissements permanents et dont les évènements vont crescendo dans leur déroulement. Les rebondissements vont de pair avec un scénario très bien travaillé, de même que les dialogues, même si on peut les trouver surannés. L'émotion est permanente quand jaillissent les relations et retrouvailles s'opérant entre Judas Benhur, sa soeur et sa mère. La reconstitution de ce qui devait être l'époque est formidable, agrémentée d'un nombre incroyable de figurants. La mise en scène, qui gère au mieux les espaces et l'action, est remarquable. Les moments forts se succèdent tels la fameuse course de chars (réalisée paraît-il par Sergio Léone) où les idées de filmage sont subtiles et la progression dramatique fantastique, la fin du Christ -d'une grande émotion- ou la bataille navale mené très brillament. Le film montre qu'on peut à la fois frissonner, être impressionné et parfois verser des larmes. Notons la qualité de l'interprétation, surtout dan les seconds rôles, même si Charlton Heston peut parfois être quelque peu monolithique.

Mais quel film ! Nous voici plongé dans l'étrange destinée d'un homme qui frolera l'enfer et la gloire, l'amour et la haine, avant d'être sauvé par le fils de dieu lui-même !
Étonnante production aussi, que ce film hollywoodien au sens strict, mais qui ne sacrifie rien à la narration, à la violence, à la religion ni plus qu'à la politique.
Le râle de mort de Messala hante encore les nuits de Quentin Tarentino. Une telle course de chars n'aura plus lieu qu'en images de synthèse (et heureusement pour les chevaux sans doute). Les geôles de la citadelle de Jérusalem sont mères de bien des réalisateurs, ainsi que les visites à la vallée des lépreux, qui ont sans doute terrorisé bien des scénaristes de films d'horreur. Ce film est une fondation à lui tout seul, avec un savant mélange des genres, étonnement moderne pour un film si vieux.
Les apparitions de Jésus sont épiques, que dis-je, bibliques ! Mais pas ridicules, un procédé cinématographique pourtant très simple permet de l'éviter, je vous laisse découvrir.
Christopher Nolan a sans doute brouillé les vortex du temps et de la génétique pour permettre à Steven Spielberg, Fritz Lang, Émile Zola, les 12 apôtres et Franck Miller, de s'incarner en la personne de William Willer à la réalisation de ce chef d'œuvre.
À noter aussi cette époque révolue où les traductions françaises étaient impeccables. Certaines répliques sont dignes d'Homère ou Skakespeare. J'aimerais tant le trouver en VO ! Culte ! Immanquable !