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    Ben-Hur
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    312 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2012
    Ce film a remporté 11 Oscars à l'époque où les meilleurs films étaient effectivement reconnus pour leurs mérites par rapport aux rebuts qu'ils saluent aujourd'hui. Ben-Hur est à la hauteur de sa réputation et doit être classé comme l'un des films les plus fameux de tous les temps. Personne ne peut oublier la célèbre course de chars connue pour être la plus grande scène jamais tournée sans effets spéciaux. Même dans Gladiator, ils n'ont pu s'en passer. De plus, les scènes avec la mère et la sœur du héros souffrant de la lèpre sont encore parmi les plus émouvantes du cinéma. L'alchimie entre le drame, l'action et la romance transfigure ce long métrage en œuvre sublime. Si l'on y ajoute la fantastique bande son, le spectacle atteint quasiment la perfection. Entre un Charlton Heston éblouissant et des décors magnifiques, ce film culte est vraisemblablement l'un des plus grands chefs-d'œuvre du cinéma mondial.
    Chris46
    Chris46

    462 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    " Ben hur " grand classique du 7e art . L'histoire se déroule a Jérusalem au 1er siècle ou les troupes romaines ont conquis la ville . Judas Ben -hur ( Charlton heston ) le prince de Judee retrouve son ami d'enfance messala ( Stephen boyd ) un romain qui est venu prendre la tête de la garnison romaine de Jérusalem. Messala demande a judas de l'aider a vaincre une rébellion du peuple de Jérusalem contre les troupe romaines . Judas qui ne veut pas trahir ses compatriotes refuse d'aider messala . Quelques temps plus tard une pierre tombe accidentellement de la maison de judas manquant de tuer le gouverneur qui paradais dans la rue . Judas est alors arrêter par messala pour tentative de meurtre contre le gouverneur . Messala qui sait que son ami est innocent et que ce n'ai qu'un accident décide de trahir judas en l'envoyant aux galères et en jetant en prison sa mère et sa sœur . Ben hur jure alors de reconquérir sa liberté et prépare sa vengeance contre messala ... " ben hur " est sans conteste l'un des plus grands péplums de l'histoire du cinema . Le film remporta pas moins de 11 oscars a holywood soit le record absolu . Record qui fut égaler quelques décennies plus tard par titanic et le seigneur des anneaux 3. Charlton heston est excellent dans le rôle de judas Ben - hur ce prince de Judee trahit par son meilleur ami et condamner a ramer comme esclave dans une galère romaine . il va tenter de regagner sa liberté et il va essayer de se venger . Stephen boyd est très bon également dans le rôle de messala qui décide de trahir son meilleur ami car celui ci n'a pas voulu lui apporter son aide . Leur face a face est magistral . L'histoire est vraiment prenante ou on suit ce prince de Judee qui va tenter de regagner sa liberté et se venger de son meilleur ami qui l'a trahit. La mise en scène est grandiose . La reconstitution de l'époque antique est magistral grâce a des superbes costumes et des décors grandiose. La reconstitution des villes de Jérusalem ou de Rome sont grandiose . On en prend plein la vue . Le film contient quelques moments d'anthologie graver dans la mémoire collective et qui ont marquer a jamais l'histoire du cinema comme la scène des galères mais surtout l'impressionnante scène de la course de char auquel participe Ben hur et messala . 55 ans plus tard cette scène est toujour aussi impressionnante et spectaculaire . Une des scènes d'action les plus impressionnante de l'histoire du cinema . Un morceau d'anthologie graver dans l'histoire du 7e art . La reconstitution de cette scène est grandiose avec ce stade grandiose , ses milliers de figurants dans les tribunes , les nombreuses cascades effectuer réellement sans effets spéciaux . Le résultat est magistral et donne un spectacle grandiose . La musique est également grandiose et accompagne chaque scène magistralement . Le film est également assez touchant et émouvant par moment nottament avec le sort réserver a la sœur et la mère de Ben hur . Le film a un côté un peu religieux qui pourrait peut être en déranger certains nottament dans la dernière partie du film . Mais bon le côté religieux reste assez secondaire quand même en relatant en parallèle quelques moment de la vie de Jésus . Le film contient quelques longueurs par moments mais rien de bien méchant on passe un très bon moment. Un très grand péplum qui a marqué l'histoire du cinema .
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Ben Hur fait partie de ces vieux films qui marquent et sont considérés à jamais comme des films cultes. Charlton Heston y est impressionnant, ainsi que le reste du casting. Les musiques sont de qualité, ainsi que la mise en scène globale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Un des plus gigantesques films du cinéma. Un péplum inoubliable au même titre que "Quo Vadis" avec Robert Taylor et l'extraordinaire Peter Ustinov. Ce remake du film de Fred Niblo tourné en 1925 est aussi réussi pour les années 1960 que son prédécesseur pour les années 1920. Il a disposé des meilleures techniques d'effets spéciaux pour l'animation des galères, la surmultiplication des spectateurs du cirque et enfin des colonnes de romains qui défilent pour fêter la victoire de l'Amiral Quintus Arius. Les blu-screen sont, avec ceux des "Dix Commandements", les plus réussis avant la "Guerre des étoiles". Quant au format 65mm à 6 bandes sonores, il époustoufla les spectateurs de l'époque qui le découvrirent au Gaumont place Pigalle. L’ancêtre de l'IMAX venait de voir le jour. Le jeu des acteurs est grandiose, le calvaire de Ben Hur dure jusqu'aux dernières minutes d'un film de 3h30 sans nous laisser souffler. Charleton heston et Stephen Boyd étaient assez intelligents et avaient lu tous les deux le roman de Lewis Wallace pour connaître la connotation homosexuelle de la relation entre Messala et Ben-Hur. Seulement voilà, Heston n'était pas sectaire, il allait, 6 ans plus tard, soutenir les revendications de Martin Luther King, avec John Wayne d'ailleurs. Et comme il était un grand acteur shakespearien, il était bien décidé à assumer l'aspect ambiguë de son personnage dans le film de William Willer. Charleton a toujours prouvé qu'il était un comédien génial. S'il passa pour un fasciste conservateur dans le documentaire Bowling for Columbine, c'est qu'il était déjà très atteint de sa maladie et ne parvenait pas à exprimer ses arguments. Les champions de biathlon ou bien les tireurs à l'Arc sont-ils tous de dangereux psychopathes? Il y a aussi ces remarques constantes, antireligieuses plus spécialement antichrétiennes que j'ai repérées dans les critiques sur les péplums. Cela devient gonflant ! Les romans qui ont servi de base à ces films sont toujours à connotations religieuses, ils racontent des histoires qui gravitent autour de l'histoire du Christ. Personnellement, je me fous de la religion et de Dieu, en plus je suis misanthrope, mais, je ne vais pas juger un film ni une personne sur les croyances et les thèmes qu'ils abordent. Ce péplum est un des plus beaux films du cinéma et un des mieux interprétés ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Un film charnière dans l’histoire du cinéma à cause de son envergure tant au niveau technique, que de la direction artistique, les éléments scénaristiques et les figurants impliqués : 15 000 juste pour la course de chars qui a nécessité 78 jours de tournage. À une époque où les effets spéciaux étaient pas mal plus limités, les décors jouaient un rôle important dans la vraisemblance de l’univers reproduit. Rien n’a été négligé à cet égard : les chevaux blancs de l’attelage de Ben-Hur sont arrivés de Tchécoslovaquie en première classe. MGM mettait sa survie en jeu avec cette production et elle remporta la mise. Tous les ingrédients d’une histoire à succès s’y trouvent : Une guerre fratricide au cours de laquelle le héros doit traverser de multiples épreuves avant de pouvoir se venger de son rival dans un duel fatidique, une relation amoureuse à contre-courant, des scènes à grand déploiement, le côté obscur de la force vaincu par le bien incarné ici par nul autre que Jésus de Nazareth. Tout cela donne un scénario cousu de gros fils, mais qui fonctionne magistralement. Le jeu des comédiens est au service du ton épique du film. Les regards sont prévisibles, l’émotion est plaquée, mais tout cela est convenu dans ce type de production. La performance de Charlton Heston s’y inscrit parfaitement et le reste de la distribution est à l’avenant. Le Ben-Hur de Wyler honore le cinéma dans sa capacité à reproduire l’histoire humaine de manière surdimensionnée.
    CréatureOnirique
    CréatureOnirique

    78 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Ben-Hur ! Monument du péplum, vainqueur de onze oscars (à égalité avec Titanic et Le Retour du Roi et encore, en 1959, il y avait moins de catégories), considéré comme l'un des plus grands films de l'Histoire du Cinéma, manquait à ma liste de critiques. Peut-être avez-vous remarqué, si vous me suivez depuis quelque temps, que cette critique est la trente-troisième. Non, ce n'est pas un parallèle christique, qu'allez-vous penser ? Mais quelle meilleure occasion que celle-ci pour parler de ce film que j'apprécie tant ?

    Je ne reviens pas sur le scénario du film, il est connu de tous ; c'est d'ailleurs un point sur lequel on peut critiquer le film : son scénario est simple. Cependant, simple ne veut pas dire stupide, et c'est justement la simplicité du film qui en fait un grand chef d'oeuvre : c'est simple et percutant, et cela permet d'approfondir toute le message du film. L'histoire de ce prince juif condamné aux galères est mise en parallèle avec celle de l'un des personnages les plus fascinants qui aie jamais vécus : Jésus. Fascinant en effet, parce que cet homme est également considéré par la religion chrétienne comme le Fils de Dieu, envoyé sur Terre pour sauver l'humanité du péché. Or, Ben-Hur est et fait exactement l'inverse.

    Certes, tout comme Jésus, il est issu du peuple juif et il est injustement condamné (bien que Jésus soit issu d'une famille d'artisans et Ben-Hur, de l'aristocratie) ; mais c'est justement dans leurs attitudes différentes que ces deux hommes vont se distinguer : l'un d'entre eux va se soumettre à cette condamnation injuste pour sauver les hommes, et donner sa vie pour cela ; l'autre va survivre grâce à sa haine et vouloir combattre et tuer le responsable de sa condamnation ; c'est d'autant plus intéressant que Jésus, accepte de souffrir à la place des hommes, coupables de leurs péchés, là où que Ben-Hur veut tuer l'homme spoiler: qu'il pense être responsable de la mort de sa mère et de sa sœur, alors qu'il n'en est rien
    .

    Par ailleurs, je trouve très parlante la décision de William Wyler de ne pas montrer le visage de Jésus : en effet, ainsi, cela donne une sorte de dimension indescriptible à Jésus, comme si Jésus n'était pas visible aux yeux de tous (ce qui est le cas aujourd'hui, à supposer que Jésus soit Dieu, personne ne l'a vu, mis à part certains de ses contemporains). Cela donne un aspect sacré au Christ, ce qui renforce la divinité du personnage (dans le film entendons-nous bien, je ne parle pas en tant que théologien, ça tombe bien, je ne suis pas théologien).

    À partir d'ici, une petite précision s'impose : je parle en termes religieux et on pourrait me le reprocher, à moi comme au film. Sauf que le film traite de thèmes religieux ! Il s'agit d'un film sur des caractéristiques fondamentales de la religion chrétienne ! On ne peut donc pas faire comme si cet aspect était mineur, car il ne l'est pas, cela reviendrait à parler de Star Wars en ignorant sa dimension « Space Opera ». On peut ne pas aimer un film à cause de cela, mais je trouve un peu facile de critiquer un film juste parce qu'il est « chrétien », et ce, quand bien même il serait parfaitement réalisé.

    Et ce film EST parfaitement réalisé. Trois scènes le montrent : d'abord cette extraordinaire bataille navale entre les romains et les pirates macédoniens, exceptionnelle de par son ampleur et les moyens déployés. Ensuite, la fameuse course de char entre Messala et Ben-Hur (qui prit à elle seule plus de deux mois de tournage, rien que ça), révolutionnaire et culte. Et enfin, spoiler: la passion du Christ
    . Je ne peux pas faire de commentaires sur cette scène, il suffit de la voir. Les décors sont somptueux, les plans, magnifiques, le film a beau durer trois heures et demie, il n'ennuie jamais, au contraire.

    D'autre part, la musique du film est excellente, épique avec un petit côté mystique parfaitement adapté à cette histoire. Elle exprime à la fois la dimension spectaculaire du film, mais aussi l'intimisme de certaines scènes du film.

    En fait, le seul problème que j'ai avec ce film, c'est le format de l'image : je le trouve trop petit, plus que le Cinemascope, ce qui gène la sensation d'ampleur que l'on devrait avoir en regardant le film. Mais le scénario, l'action, les décors et les personnages font rapidement oublier ce détail.

    Parlons donc des personnages : Ben-Hur est génial de charisme et de détermination. Il ne survit que par la haine qu'il éprouve vis-à-vis de Messala, et ne trouve la paix qu'après la guérison de sa mère et de sa sœur spoiler: et non par la mort de Messala
    . Charlton Heston, récompensé par un oscar du meilleur acteur pour ce film, est exceptionnel, tour à tour touchant, charismatique et détestable. Voici d'ailleurs une seule raison pour laquelle il faut aller voir ce film si vous êtes dubitatifs : voir Charlton Heston roter devant la caméra ! C'est stupide, je sais, mais c'est drôle. Et ce n'est pas parce qu'il était président de la NRA dans ses dernières années et que Michael Moore l'a attaqué dans son documentaire Bowling for Columbine (quel courage d'attaquer un vieil homme atteint d’Alzheimer !) que c'est un mauvais acteur.

    Pour l'anecdote, il écrivit une lettre d'éloge au comédien qui le double en français, Jean-Claude Michel, pour le remercier de son travail de doublage pour Ben-Hur ; cette seule phrase devrait convaincre les détracteurs du doublage que redoubler un film n'est pas forcément synonyme de mauvais travail : « Si les Français aiment ce que j'ai fait dans ce film, c'est vous que je dois remercier ».

    Les autres personnages sont tous excellents, en particulier Esther (Haya Harareet), Messala (Stephen Boyd récompensé d'un Golden Globe) et surtout, surtout le cheikh Ilderim (Jack Hawkins, qui repartira un oscar du meilleur acteur dans un second rôle en poche, plus que mérité).

    Ce film est génial et n'a volé aucun de ses onze oscars. Il est représentatif d'une époque fameuse de l'Histoire du cinéma : une époque où l'on faisait des films ambitieux et superbes, un temps où grand spectacle rimait avec intelligence et profondeur ; un moment de l'Histoire qui trouva sa fin avec un autre grand péplum, La Chute de l'Empire Romain. Je ne dis pas que ce n'est plus le cas aujourd'hui, beaucoup d'exemples prouveraient le contraire de cette thèse (Le Seigneur des Anneaux par exemple) ; mais il faut reconnaître que beaucoup de blockbusters actuels misant tout sur les effets spéciaux en images de synthèse devraient prendre exemple sur Ben-Hur. Mais aujourd'hui, l'action a remplacé l'épique, et c'est parfois dommage.

    Ce film a servi d'exemple à de nombreux autres films. Je n'en citerai que deux : Star Wars : La Menace Fantôme (avec la fameuse scène de la course de pod racer, un superbe hommage, dans un film très sous-estimé à mon goût) et surtout Gladiator, pour l'histoire de vengeance. Je préfère d'ailleurs Ben-Hur à Gladiator, je trouve à Ben-Hur une dimension intemporelle et un message profond que Gladiator a du mal à montrer, bien que ce film regorge de qualités par ailleurs.

    Je n'ai rien d'autre à dire sur ce film, à part qu'il est aussi un modèle d'adaptation (car Ben-Hur est à la base un roman) et un remake génial (un premier film Ben-Hur date de 1925). Tout le monde a déjà parlé de Ben-Hur, donc je n'ai rien à ajouter sinon très classiquement : allez le voir.
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Ben Hur : Vraiment, j’ai était conquit et émerveillé du début jusqu'à le fin par ce film des plus complet. C’est maitrisé, prenant, l’histoire est captivante, la réalisation titanesque pour l’époque… Non vraiment, on a affaire a un film qui mérite son statut de classique et par la même occasion de ses 11 oscars. Déjà, ce qui m’a emballé, l’histoire. Cette épopée d’un homme qui va traverser l’esclavagisme et redevenir libre pour tenir une promesse et une vengeance qui a contre son ami devenu ennemi. Mais sont chemin va être dur, il va rencontrer des personnes de confiance ou non, jusqu'à rencontré le Christ lui-même qui va lui donné l’espoir et le courage. D’ailleurs, petite aparté, j’ai adoré les apparitions du Christ, son message qui traverse ce film et surtout le final qui conclu en beauté ce chef d’œuvre. Donc voila, un film qui traite de beaucoup de thème : l’amour, la trahison, la vengeance, l’espoir et son opposé… et c’est thème son toujours traité de manière simple et juste. Et ça, grâce à des personnages très bien travaillé, qui garde leur ligne de conduite jusqu'à la fin. Et que dure de cette époque, de ces décors, la retranscription est juste magnifique pour l’époque, la mise en scène est fabuleuse, et cette façon de caché le visage du Christ, très bien pensé. Et puis, les décors sont extras, on a le droit a des scènes mémorable : le final, la fameuse course de cheval… Enfin voila, coté réalisation, c’est que du bon. Et les musiques sont entrainantes. Et pour finir, les acteurs sont impeccables et justes. On franchement, j’ai du mal a trouvé un défaut a ce film. Trois heurs du cinéma, de vrai, ou on ne s’ennui pas une seul seconde et c’est ça le force des long films comme celui la.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    92 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    En 1880, le général Lew Wallace, héros de la guerre de Sécession et homme d' 'Etat, écrivit "Ben-Hur, a tale of the Christ". Le roman connut un énorme succès dans cette Amérique puritaine et fut adapté au théâtre et à l'écran en 1926 dans une version très honorable qui sera amplement dépassée 33 ans plus tard par celle de William Wyler, en Technicolor et Panavision, utilisant toutes les ressources de l'écran large grâce à la plus grande focale de l'époque, le 65 mm. Le budget fut colossal (15 millions de dollars de l'époque), donc comment à partir d'une histoire universelle cette version de Ben-Hur est-elle devenue aussi mythique ? Plusieurs raisons à cela. Avant tout, c'est son côté grandiose, le gigantisme de la production, la MGM ayant la réputation des films historiques très soignés dans toutes les étapes de la production : il a fallu 10 ans de préparation, 100 000 figurants (dont 25000 rien que pour la course de chars), 4 mois de répétitions, 14 mois de tournage (dont 3 pour la seule course de chars), une bataille navale époustouflante pour l'époque, avec de vraies galères filmées dans un lac artificiel, et au final c'est 11 Oscars récoltés, du jamais vu, record qui ne sera pas égalé avant Titanic en 1997. Excellent directeur d'acteurs, William Wyler sut donner non seulement des moments d'anthologie grâce à d'excellents réalisateurs de seconde équipe, mais aussi combler les "creux" si l'on peut dire par des scènes intériorisées de toute beauté, notamment les épisodes religieux qui ont été traités avec délicatesse. Car au-dela de son étiquette de super péplum, Ben-Hur n'a rien d'une imagerie ; Wyler a traité avec un véritable sérieux un sujet trop connu pour être modifié, il a donné aux personnages une dimension psychologique et humaine grâce à laquelle ils existent dans leur contexte historico-biblique. Contre toute attente, cette partie intimiste et plus intériorisée ne ralentit pas le rythme du film qui malgré ses 3h30 ne lasse pas, tout est parfaitement dosé. On trouve aussi dans ce tableau correct de la civilisation romaine basée sur l'esclavage et l'oppression (incarnée par le l'arrogant Messala) un hymne à la liberté et un acte de foi ; l'itinéraire de Judas Ben-Hur croise en effet le Christ dès sa condamnation aux galères et s'achève après la crucifixion de ce dernier. Toute cette gamme d'émotions et les scènes d'action sont soutenues de façon magistrale par la musique symphonique sensationnelle du grand Miklos Rosza ; le maître hongrois se surpasse dans ce qui reste probablement comme sa plus fabuleuse partition emplie d'un déploiement de cuivres et de cordes propres à son style, notamment avec la parade précédant la course de chars, les différentes marches viriles (trompettes retentissantes), ou lorsqu'il choisit le lyrisme des choeurs et des violons plaintifs dans les scènes christiques. Sans la musique, il est clair que le film perdrait un atout majeur ; seule la course de chars est dépourvue de musique, la scène se suffisant à elle-même par son intensité décuplée par une bande son amplifiée. Cette séquence faisant partie de la mythologie du cinéma ne dure pourtant que 11 minutes (un peu plus si on compte la parade), elle nécessita une énorme préparation et fut réalisée par Andrew Marton (spécialiste des scènes d'action, on lui doit les scènes de débarquement du Jour le plus long) et par le chef cascadeur Yakima Canutt ; son impact est grand dans le film puisque cette scène constitue le clou tant attendu, elle fut tournée dans une véritable arène reconstituée à Cinecitta, avec 18 chars munis de freins hydrauliques et des plans saisissants de caméras qui lui ont donné une telle dimension que ce fut un exploit en 1959 par sa perfection technique. Il faut enfin souligner la qualité de l'interprétation qui contribue aussi à la réussite du film et à l'émotion que l'on ressent, que ce soit le duo antagoniste Charlton Heston-Stephen Boyd ou le reste du casting avec le savoureux Hugh Griffith en cheik Ildérim, ou encore Cathy O'Donnell et Jack Hawkins... Voici donc du grand spectacle à l'état pur, un film merveilleux, grandiose et légendaire que les années n'altèrent pas, un immense classique qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie de cinéphile.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Un monument du 7ème art et le terme n'est pas usurpè tant le film de William Wyler demeure encore très impressionnant aujourd'hui! C'est en 1958 que Wyler s'installe à Cinecitta pour rèaliser une nouvelle version de "Ben-Hur". Son projet ètait de surpasser les adaptations prècèdentes, en particulier celle de Fred Niblo, qui avait fait date dans l'histoire du cinèma! De cette entreprise particulièrement ambitieuse, on se souviendra pour l'èternitè des fameuses sèquences de la bataille navale, et surtout de la titanesque course de chars qui exigea trois mois de tournage et qui, en fait, n'aurait pas ètè dirigèe par Wyler lui-même, mais par l'un de ses adjoints, Andrew Marton, un spècialiste du western! En incarnant Judah Ben-Hur, Charlton Heston trouve le rôle de sa vie et sera rècompensè à juste titre par l'Oscar du meilleur acteur! il est entourè des excellents Stephen Boyd / Messala ; Jack Hawkins / Quintus Arrius ; Sam Jaffe / Simonides, ; Hugh Griffith / Cheik Ilderim et Haya Harareet / Esther qui n'eut plus par la suite qu'une carrière obscure! Ajoutez à cela la technique particulière de la Panavision et du format peu usitè du 65 mm et vous obtenez un film lègendaire du 7ème art qui reçut pas moins de 11 Oscars à Hollywood! Du jamais vu à l'èpoque pour une superproduction de 3h30 qui ècrase tout sur son passage...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2012
    Qui ne connaît pas Ben Hur, même sans avoir vu le célèbre péplum qui ouvrit une nouvelle voie pour les films à grand spectacle ? C'était mon cas. Cette vision tardive à partir d'un DVD très complet et instructif m'a permis de découvrir que le conducteur de char était en vérité un personnage de fiction né en 1880 de l'imagination d'un général de l'armée américaine en retraite prénommé Lewis Wallace. Une première version muette datant de 1925 réalisée par Fred Niblo avait déjà marqué les esprits en étant un des films muets les plus coûteux de l'histoire. Le défi relevé par William Wyler cinéaste plus spécialisé dans les drames intimistes est du même ordre quelques trente années plus tard. Il s'agissait ni plus ni moins de sauver la MGM de la faillite. Le pari sera plus que réussi, le film récoltant 12 oscars dont celui du meilleur acteur pour Heston et celui du meilleur film. Si l'on retrouve le côté manichéen des films engagés de l'époque, on appréciera la belle leçon sur la tolérance et la fidélité d'un homme à son peuple. Le film se déroule parallèlement à l'histoire du Christ qui indirectement montre la voie à Ben Hur. Adroitement, Wyler ne montre jamais le visage de Jésus ce qui renforce encore la puissance de ses apparitions. L'histoire à bien des égards fait penser à celle de Monte Cristo, la vengeance étant évoquée par Wallace en mode mineur, la priorité de Ben Hur étant de retrouver sa mère et sa soeur devenues lépreuses. Sur un plan politique Wyler démontre que toute hégémonie conduit à l'arrogance puis au déclin et enfin à la chute. Mais Ben Hur est avant tout un film à grand spectacle et les deux scènes épiques du combat naval et de la course de chars donnent toute sa magnificence au film qui reste encore crédible 50 ans après sa sortie. Les décors notamment sont somptueux et grandioses , témoins d'un cinéma de la démesure qui n'a plus cours de nos jours avec la tyrannie de l'ordinateur. Les acteurs sont tous crédibles avec une mention spéciale pour Stephen Boyd qui campe un Messala détestable et ambigu à souhait. A noter la très belle réussite de la scène des retrouvailles où l'homosexualité latente entre les deux amis d'enfance est plus qu'explicite, prouesse qui n'a pas du être simple à vendre à Charlton Heston ; c'est peut-être là le plus grande mérite de Wyler. Un must dans son genre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Dans ce fameux film aux 11 oscars, on suit Judas Ben Hur, qui consacre sa vie à la vengeance, après son arrestation (injuste). Condamné aux galères, sa mère et sa sœur emprisonnées, Ben Hur cherchera à tuer Messala, son amis d’enfance, fautif de ses malheurs et devenu officier des légions romaines. Et le film est à la hauteur de sa production, gigantesque que ce soit par sa mise en scène, ses décors, sa durée ou encore le nombre de figurants. La mise en place est un peu longue mais à partir des « galères » ça devient de plus en plus passionnant plus on avance dans le film. La reconstitution est magnifique, comme souvent dans les grands péplums américains. Et puis il y a cette course de char, qui encore maintenant, est vraiment grandiose (on pourrait aussi parler de la bataille navale). Côté casting c'est un Charlton Heston très charismatique qui domine les débats. Néanmoins le côté religieux est un peu trop pompeux et lourd, notamment toute la dernière demi heure, mais "Ben-Hur" reste Le film de tous les excès et plutôt sympathique à suivre.
    Antony
    Antony

    21 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    Les mots ne peuvent que manquer pour qualifier "Ben-Hur" mais en cinquante ans, bien peu de film ont atteint ce niveau de dramaturgie. Oui il y a la musique, mais il n'y a pas que cela. Chef d'oeuvre absolu du cinéma, j'aimerais me lever chaque matin dans l'idée de voir encore un "Ben-Hur". Force est de constater que malheureusement cette ode c'est arrêter auprès des studios, il y a justement cinquante ans.
    Redzing
    Redzing

    914 abonnés 4 293 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2010
    Mètre-étalon du péplum, "Ben-Hur" est l'un des blockbusters les plus imposants de tout les temps. Sur fond de début du christianisme, cette fresque sur l'odyssée d'un Judéen trahi par son ami Romain n'a rien perdu de sa force, et contient nombre de morceaux d'anthologie impressionnants : la célèbre course de char, les galères, la bataille navale, etc. Et tout ceci grâce à la mise en scène inspirée de William Wyler, qui utilise à merveilles les décors grandioses, les milliers de figurants mis à sa disposition, et bien sûr l'excellent Charlton Heston. Prenant de bout en bout malgré ses 3h30, ce film demeure finalement un incontestable must, à voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ben Hur est peut-être le plus grand film de tous les temps, en tout cas de très loin le plus grand péplum.Ce n'est pas un hasard si ce film est unanimement salué par tous les critiques et qu'il a reçu le plus grand nombre d'oscars, avec Titanic (mais il faut préciser qu'à l'époque de Ben Hur il n'y avait pas autant de catégories et la performance réalisée n'a vraiment aucun équivalent).

    Tout d'abord l'histoire est universelle: la lutte du bien contre le mal, de l'envahisseur face à l'occupant. Le film s'attaque aussi à une question importante: l'influence de la société sur les hommes qui la composent ( à cet égard les paroles de Judas Ben Hur concernant la "corruption" de son ami Messala par Rome souligne bien le fait que le monde ne peut être purement et simplement manichéen). Le combat est celui d'un homme mais aussi celui d'un peuple opprimé. C'est cette vision que j'apprécie le plus dans les péplums de l'époque (cf Spartacus) qui a totalement disparu dans les péplums beaucoup plus récents comme Gladiator.

    Ensuite le jeu d'acteurs est tout simplement fabuleux en ce qu'il est rigoureusement adapté à l'histoire. La présence d'un des derniers monstres sacrés de Hollywood contribue amplement à la grandeur de ce film.

    Les scènes d'action et les cascades sont tout à fait à la hauteur du budget de ce film, colossal, surtout pour l'époque. La course de chars et le combat naval sont tout simplement des moments d'anthologie du 7ème art.Les décors sont également monumentaux et restent crédibles plus de 40 ans après.

    En bref, ce film est un sommet du cinéma hollywoodien à son âge d'or, qui propose une vision du monde que certains gagneraient à découvrir.

    Un immanquable, à voir et à revoir absolument.
    Akamaru
    Akamaru

    2 795 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2011
    "Ben-Hur"(1959)est certainement le plus fameux péplum de l'histoire du cinéma.Aussi légendaire pour son tournage dantesque,que pour son homérique course de chars et pour la volonté de fer de son héros.L'histoire évite les anachronismes,et introduit subtilement le parcours de Jésus en Judée,fils proclamé de Dieu.Charlton Heston,dont le visage apaisant,la beauté anguleuse et la sensibilité exacerbée,ont fait une star,incarne un prince juif.Trahi par son meilleur ami,devenu chef des légions romaines de Jérusalem,il est réduit aux galères,puis à l'exil,avant de revenir chercher sa soeur et sa fille,devenues lépreuses.Bien qu'il soit difficile d'échapper à quelques longueurs(sur les 200 mn),notamment lors d'échanges statiques,cette superproduction de William Wyler est si spectaculaire et intéressante qu'on ne peut q'y adhérer.Des milliers de figurants participèrent à l'aventure.Le film saisit bien le conflit paroxystique de l'époque entre le dieu vivant(Jules César)et le dieu éternel(Jésus).Libre à chacun d'avoir ses croyances,mais le final miraculeux,lui,est quoi qu'il en soit,très touchant.La reconstitution des décors,costumes et objets est en tout point fidèle à l'Histoire.11 Oscars pour cette fresque épique et intimiste,qui touche à la légende,et magnifie les héros de l'Antiquité.
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