Mon compte
    La Chasse - Cruising
    Note moyenne
    3,7
    1204 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Chasse - Cruising ?

    150 critiques spectateurs

    5
    15 critiques
    4
    49 critiques
    3
    43 critiques
    2
    30 critiques
    1
    10 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2021
    Film réalisé en 1980, William Friedkin, réalisateur célèbre pour "L'exorciste" et "French Connection", se lance dans le film policier avec comme toile de fond le milieu des boîtes gay de New York. Certaines scènes homosexuelles sont très dérangeantes et cela même de nos jours. L'intrigue est tout à fait classique mais le côté novateur vient d'Al Pacino, remarquable dans son rôle de flic s'infiltrant dans les clubs libertins gay. Un film que l'acteur reniera par la suite pourtant je trouve qu'il joue superbement bien et imite parfaitement les manières des homos. Une oeuvre dérangeante à souhait et provocatrice avec certains plans sidérants de beauté notamment la scène de fin entre Steve Burns et le tueur dans Central Park. Un des meilleurs films de Friedkin avec "To die an live in LA".
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    L’un des grands thèmes dont est porteur le cinéma de William Friedkin est l’attraction du mal, sa dimension fascinatoire pour un personnage principal de prime abord extérieur à lui et qui va, au contact de celui-ci, entrer dans une série de transes au carrefour du rêve et de la réalité, telle une initiation ésotérique dont il ne sortira pas indemne. The Exorcist (1973) et The Guardian (1990) introduisaient le mal dans des familles définies par leur stabilité et leurs valeurs afin d’éprouver leurs membres et leurs proches, Jade (1995) composait un personnage de femme fatale pour laquelle les hommes se passionnent comme pour un fétiche, Sorcerer (1977) et Bug (2006) offraient un voyage au bout de la folie humaine. Cruising s’inscrit dans cette veine, dans la mesure où il confronte un policier soucieux de s’élever dans la hiérarchie à un milieu fermé et tabou, le milieu gay sadomasochiste ; l’infiltration mute en expérience sensitive, le déguisement finit par coller à la peau et permet à Steve Burns d’explorer et de pratiquer une part encore obscure de lui-même et de ses désirs. La clausule fait ainsi cohabiter deux acceptions du costume en cuir du policier gay : le simple déguisement et le fétiche sexuel, en témoigne le regard perdu dans le vide du personnage, ne sachant comment réagir. Son louvoiement progressif, que ternissent des actes plus contestables et incertains, lui confère une opacité véritable, une densité intérieure précieuse qui prend le pas sur l’enquête. En fin de compte, la traque du tueur tend à se diluer dans un accomplissement de soi au moyen de l’autre, jusqu’à emprunter les vêtements du bourreau et se substituer à lui. Comme dans Dressed to Kill de Brian de Palma également sorti en 1980, Cruising vaut moins pour le regard qu’il porte sur la communauté investie, guère sociologique, que pour la façon qu’il a de la convertir en un accélérateur de particules qui stimule en l’individu des parties de lui qu’il ne connaissait pas. Friedkin fait du milieu un terreau dans lequel germent des semences particulières qui, en d’autres circonstances, seraient restées enfouies et insoupçonnées. Il peut compter sur un Al Pacino formidable qui tient là l’un de ses meilleurs rôles.
    TUPINIER Olivier
    TUPINIER Olivier

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Décrié par Al Pacino lui-même, le film est intéressant mais avec quelques faiblesses.
    On ressent la gêne et le trouble du flic joué par Al Pacino, qui évolue dans un monde glauque et presque terrifiant, celui du milieu gay cuir SM.
    Pourtant la psychologie du serial killer n'est pas très profonde, et sa capture arrive bien vite et trop facilement. Trop vite. On comprend alors que l'intrigue ne sert que le personnage d'Al Pacino, en proie à des tentations palpables.
    Heureusement qu'il y a une "deuxième fin". Qui est cruelle, injuste, horrible, qui brise le coeur et ferait presque pleurer, et qui apporte au film une humanité qui n'était jusque là pas si présente.
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2024
    A mi chemin entre le film d'horreur et le polar dans les milieux gays, on rigole presque en se mettant douloureusement à la place d'Al Pacino en flic désabusé au milieu des homosexuels et des lieux trashs. Rien d'extraordinaire mais les endroits où pullulent les homos valent le coup d'œil, quoique sans doute exagérés par rapport à la réalité des années 60.
    Mélany T
    Mélany T

    26 abonnés 477 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    L'ambiance est excellemment travaillée à la fois glauque et sexy. On retrouve le génialissime univers poisseux du New York des années 70-80, le récit moderne, prenant, mystérieux captive et Al Pacino est remarquable.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    A New York, un tueur exécute sauvagement des homosexuels. Un policier, méconnaissant totalement cette communauté, est pourtant envoyé en infiltration dans le milieu libertin gay SM, pour y débusquer l'assassin ! Avec sa peinture sordide et caustique de cet univers underground, mélangeant corps suants, cuirs en tous genres, et sexe très explicite, on comprend pourquoi "Cruising" a pu s'attirer les foudres de la communauté gay à sa sortie. Pourtant, le film est loin d'être homophobe, en témoignent certaines scènes sensibles ou d'autres montrant le rejet de la communauté gay par la société. Il vise plutôt à s'intéresser à un microcosme infernal où tout semble possible. Par ailleurs, l'enquête policière n'intéresse pas vraiment Friedkin, qui la met au second plan. Le film se centre surtout sur le protagoniste, incarné par Al Pacino qui livre une prestation audacieuse en hétéro lambda plongé dans un univers qui le dépasse complètement, et dans lequel il n'a a priori rien à faire. On suivra sa descente aux enfers, ses tourments, et son évolution, jusqu'à un final pour le moins ambigu. Le tout est filmé par un Friedkin qui semble s'amuser à plonger son protagoniste dans la crasse, avec des scènes nocturnes poisseuses à souhait. On remarquera également une BO teintée de punk rock assez sympathique. Un peu oublié aujourd'hui, "Cruising" est donc un polar intéressant, faisant preuve d'une certaine audace.
    Sylvain C
    Sylvain C

    13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    Finalement, ce film est davantage une exhibition de la vie nocturne homosexuelle hard de New-York, enrichissante certe mais frolant le voyeurisme , qu'une enquête policière , cette dernière est bâclée par l'auteur. Mais au delà, l'étude psychologique des personnages ne nous éclaire pas vraiment. En fait, ce film n'a de charme que par l'atmosphère créée, c'est déjà ça.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2020
    Un thriller troublant au climat malsain, soutenu par la mise en scène impeccable de Friedkin et la composition hallucinante d'Al Pacino.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le cinéma est parfois fait d'ironies, et pas forcément toutes de bon goût. William Friedkin était-il prédestiné à réaliser Cruising, thriller voyant un flic traquer un psychopathe dans les milieux gay SM ? Je serai tenté de répondre oui, trois fois oui. Un : le cinéaste est un explorateur des recoins les plus inconfortables de l'âme humaine. Deux : avant 1980, Friedkin avait déjà frayé avec les forces de l'ordre (pour préparer French Connection). Trois : il connaissait sans le savoir un tueur, Paul Bateson, engagé sur l'Exorciste en 1973 et suspecté pour une série de meurtres dans la communauté homosexuelle.
    La Chasse est un film difficile, parfaitement à sa place dans la carrière de son réalisateur et une autre belle date dans celle de son acteur. Al Pacino offre l'une de ses prestations les plus intenses dans le rôle de Steve Burns, flic infiltré en pleine crise identitaire. À l'instar de certains personnages de l'univers littéraire de James Ellroy (type Danny Upshaw dans Le Grand Nulle Part), c'est tout autant une (en)quête sur son héros qu'une traque pour arrêter le tueur. La force du film est de disséminer rapidement le trouble jusqu'à ce que l'ambigüité recouvre tout. À la sortie du long-métrage, beaucoup l'ont taxé d'homophobie (Pacino lui-même n'en est pas fier). Personnellement, je n'y ai pas vu d'attaque envers les personnes homosexuelles. J'ai juste vu un thriller de bonne qualité, pas forcément novateur sur le fond ou la forme, mais un film bien troussé et qui jouit d'une ambiance au cordeau.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 mars 2019
    Un bonne intrigue policière dans un milieu bien particulier pas souvent traité au cinéma. Malheureusement l'enquête aurait pu être bien plus poussée et nous laisse sur un fin assez bancale. C'est toujours un plaisir de voir Al Pacino danser !
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    un excellent thriller policier sur les crimes homophobes. Al Pacino est brillant dans son rôle et un acteur talentueux.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Une nouvelle fois avec la chasse Friedkin est égale à lui même, avec un film à la fois sans concession et pourtant plein de nuances. Les héros ont leurs failles et ne ressortent pas indemnes de ce qui leur arrive. Il montre ainsi que l’être humain se forge au fur et à mesure de ses expériences et de son vécu et que ce vécu peut ébranler ses plus fortes certitudes. C’est une nouvelle fois une grande performance d’Al Pacino même si ses relations avec le réalisateur n’ont pas été au beau fixe sur ce film. C’est un film trash troublant à prendre avec du recul car il peut donner par moment l’impression de juger ce qu’il filme. Ce n’est certes pas son plus maîtrisé, mais cela reste l’œuvre d’un grand metteur en scène.
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Un film choc et sans concession du grand Friedkin. La direction d'acteur est superbe et Al Pacino livre une très grande performance d'acteur, pas sa plus connue mais c'est loin d'être sa plus mauvaise. Friedkin arrive à créer une atmosphère dérangeante, limite anxiogène, et il le fait très bien. C'est plutôt bien scénarisé malgré quelques raccourcis.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2019
    En anglais, le terme "cruising" possède deux sens : la navigation; la drague. De même que le film joue habilement de l'idée du double, il prend également en compte les deux acceptions du mot. "Cruising" s'ouvre et se termine sur l'image d'un bateau en mer, lequel servirait à repêcher les cadavres comme il pourrait tout aussi bien symboliser la possibilité d'un ailleurs; mais entre ces deux images, il aura en effet proposé de nombreuses scènes de drague. Entre gays, entre flics et tueurs, entre tueurs, les identités des dragueurs peuvent être aussi bien nettes qu'obscures, même si Friedkin oriente de plus en plus l'ensemble vers l'indétermination et l’ambiguïté. Pour parvenir à une fin aussi ouverte et interprétative que l'on ne révélera pas, ce sont des codes rythmiques et narratifs du thriller qui sont remis en cause. Le genre induit une marche homogène, tendue et électrisante; or, si "Cruising" peut se laisser gagner par une pure atmosphère eighties, notamment lors des scènes de nightclub, il se plaît surtout à casser son rythme dès que ce dernier commence à se mettre en place, à changer de tempo en alternant scènes extérieures et intérieures, couleurs chaudes diurnes et couleurs froides nocturnes, en opérant de surprenants contrastes vocaux entre les dragueurs et le tueur. Les voix brutes des futures victimes s'harmonisent avec l'aspect glauque des lieux tandis que celle du tueur est chaude, hyper sensuelle. Dès que le tueur prend la parole, le film adopte alors son rythme, se calque sur la lenteur de sa démarche et semble carrément s'immobiliser quand il chante la berceuse annonçant le crime à venir. En revanche, il gagne en tension quand Burns (Al Pacino réinventé) est à l'écran, s'accélère dans les rares moments où l'enquête avance. Car c'est bien là que le film surprend, dans sa manière de ne pas faire progresser l'enquête mais de proposer une immersion dans une quête intérieure aboutissant à l'hypothèse suivante : à force d'être obsédé par sa mission, Burns s'imprègne du milieu dans lequel il évolue jusqu'à, peut-être, devenir le tueur qu'il poursuit. Difficile de trouver idée plus vertigineuse qu'un policier sur le point de s'arrêter sans être conscient de sa schizophrénie, mais cette possibilité repose sur des indices concrets (le costume en cuir porté par Burns, l'arrestation dans le parc où, tels des doubles, le flic et l'assassin répètent les mêmes gestes, adoptent les mêmes postures). Thriller déroutant de bout en bout qui refuse toute forme d'explication, porté par une mise en scène hypnotique et par un acteur en état de grâce, "Cruising" est certes un film peu aimable mais demeure passionnant par ses réflexions sur l'obsession et sur l'identité.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans son habituel style cru et extrêmement réaliste, William Friedkin signe un polar diablement efficace, sombre. Une plongée dans le monde homosexuel sado-masochiste pour une peinture angoissante, noire de New York. Un long-métrage énormément décrié à sa sortie en 1980 et qui demeure aujourd'hui toujours aussi âpre et lourd. Un peu à l'instar de films comme "Serpico" ou "Le sixième sens" de Michael Mann, une mise en scène qui brouille avec brio les limites du genre et du manichéisme, des rebondissements intelligemment écrits pour un retournement final grandiose. Une nouvelle prestation électrique d'Al Pacino. Une énorme sensation.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top