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    La Chasse - Cruising
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    150 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 149 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    William Friedkin, celui que l'on ne présente plus depuis ses réalisations cultes (French Connection - 1972 & L'Exorciste - 1974), adapte ici le roman éponyme de Gerald Walker (publié en 1970) et transpose l'histoire dans le milieu gay & underground de New York, avec les trottoirs malfamés et les bars louches de Greenwich Village, Central Park ou encore Manhattan.
    L'intrigue nous entraîne à travers une enquête de police, sur une sombre histoire de meurtres d'homosexuels. Ces derniers appartenant à la catégorie "cuir / S.M", obligent le jeune inspecteur à s'immiscer dans cet étrange univers (et coutumes). Le plus marquant ici aura été de voir Al Pacino métamorphosé en débardeur noir, ceinture cloutée, pantalon, blouson et casquette en cuir. L'univers retranscrit ici est très malsain (on comprend mieux pourquoi la communauté gay fut très mécontente), ils sont dépeint de la façon la plus hard possible.
    A côté de cela, l'excellente interprétation de Al Pacino se fond dans le paysage singulier du film, l'enquête et les nombreux rebondissements nous retiennent en haleine et ce, jusqu'au dénouement final.
    La Chasse - Cruising (1980) est un film à ne pas laisser entre toutes la mains, violent, hyper réaliste, images crues, il y a de quoi déranger les plus coincés d'entre nous. Mais à coté de ça, le film reste bel et bien une œuvre marquante et très réussie de la filmographie éclectique du cinéaste (et de l'acteur).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2010
    Mou, mal filmé, mal monté, ce film est une déception totale. Même Pacino a l'air de s'ennuyer autant que nous, c'est dire....
    selenie
    selenie

    5 419 abonnés 6 013 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2010
    1er point William Friedkin a des corones, après "L'exorciste" il prouve que le puritanisme ne lui fait pas peur en plaçant son thriller dans le milieu gay SM il y a 30 ans !... Mais c'est aussi le problème du film car il entasse les clichés et poncifs les plus caricaturaux de ce milieu en filmant de nombreuses scènes "descriptives" qui remplissent le film sans être véritablement utile à l'intrigue et au fond de l'histoire. La fin est bâclée, où le dénouement nous est servi en 30sec top chrono ; et le pourquoi du comment passé aux oubliettes. Mais la mise en scène et le style de Friedkin est là, Al Pacino est tout aussi présent... Indulgence obligatoire également car le montage très découpé est aussi du à la censure américaine. En tous cas à voir !
    Jeremy339862369
    Jeremy339862369

    22 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2012
    Cruising, le film où le noir et le blanc se fondent dans un gris opaque et dérangeant. Grâce au prétexte d'une histoire de serial killer relativement classique et peu surprenante, Friedkin qui se penchera plusieurs fois sur la dualité chez l'Homme dresse le portrait d'une Amérique refoulée. Après l'Exorciste, une histoire de possession, de deux personnes dans un même corps et avant Bug, œuvre sur la paranoïa et la schizophrénie, le réalisateur américain s'attaque ici à l'identité sexuelle de l'américain moyen, de tout à chacun. Al Pacino, grand symbole de masculinité et de virilité (il interpréta Michael Corleone 6 ans plus tôt) est choisi pour incarner un policier plongé dans le milieu underground de la communauté homosexuelle new-yorkaise. Si certains à l'époque de la sortie du film ont reproché l'image négative des homosexuels renvoyé par le film, c'est par un manque d'analyse du film car ce que nous révèle le cinéaste c'est la présence chez les hétérosexuels de pulsions homosexuelles refoulées. Et cela à travers la plongée au sein du négatif des États-Unis du début des années 80. Dans une diégèse presque uniquement peuplée d'hommes, une importante tension érotico-violente se dégage avec tous ces rapports sexuels violents dans ce milieu sado-masochiste, masculin et musculeux. De plus, tous ces regards de défiance, de menace, de crainte, de prédation dans les réunions orgiaques, ce jeu perpétuel et chat à et la souris, notamment dans le parc (milieu le plus sauvage qu'on puisse trouver en ville), font remonter à la surface le questionnement du personnage admirablement interprété par Al Pacino, partagé entre répugnance et désir de céder à la tentation. Si l'unique vraie femme du film (les autres étant des simulacres visant à déstabiliser les personnages, comme le spectateur, dans leur rapport à la sexualité) n’apparaît que quelques minutes pour la représentation d'actes sexuels c'est pour signifier son rôle de bouée percée. Si Steve lui fait l'amour avec tant de fougue après sa plongée dans sa périlleuse mission est-ce parce qu'il veut se rassurer sur sa sexualité ou parce qu'il a besoin d'exprimer toutes les envies et pulsions qu'il a accumulées durant ces nuits d'enquête ? La seconde partie du film semble nous faire pencher pour la seconde hypothèse.
    L'enjeu principal du film est donc la mise en lumière d'une Amérique cachée aux yeux du monde et même à ceux de l'Amérique elle-même qui préfère jouer sur les faux-semblants comme le souligne très bien l'histoire sur le nom du commissaire. Passant d'Edelson à Edelstein à la fin du film, de l'américain moyen WASP à un juif forcé de cacher sa véritable identité pour s'intégrer. Si les policiers, homophobes à première vue, finissent par avoir des rapports homosexuels qu'ils orchestrent eux-mêmes, si la copine de Steve Burns enfile le « déguisement » homosexuo-sadomasochiste pour brouiller même l'image de la Femme, il faut plutôt se pencher sur la séquence de « l'orgie policière » pour voir le cinéaste faire sortir de sa boite le vrai thème de « La Chasse ». Alors que le jour, les policiers travaillent dans leurs bureaux, Steve descend dans d'immenses caves la nuit pour voir le négatif de l'Amérique qu'il connaissait jusqu'à présent. En effet, tous les hommes à demi nus sont déguisés en policier, ils dansent, s'embrassent et font l'amour dans une salle sans fenêtre (impossible d'être vu et découvert à moins d'être un « initié ») dans laquelle s'affiche un drapeau américain noir et blanc fait d'ampoules blanches. Ce n'est que lorsque Steve extériorisera ce qu'il semble finalement être sur la piste de danse, lui le policier moyen, que le drapeau recouvrira ses couleurs rouges et bleues. L'histoire de Steve Burns, comme parabole des États-Unis. Parabole qui voit la transformation du personnage s'achever partiellement après le meurtre du jeune homosexuel innocent suivi de la scène où Al Pacino se rase (faisant ainsi table rase du passé) concluant le film par un glaçant regard caméra. Dernière séquence intéressante dans la mesure où elle sème le doute sur ce qu'il est devenu, mais tout le travail opéré jusqu'à cette scène finale par le cinéaste tend à penser que le personnage n'a pas réussi à accepter son homosexualité comme le serial killer n'avait pas réussi avant lui. Leur rencontre créant un funeste passage de témoin, la lame de Steve plantée dans le corps de ce dernier, métaphore de la pénétration et d'une certaine maladie infectieuse, non pas celle de l'homosexualité, mais plutôt de la non-acceptation de cette dernière. Voilà pourquoi le film n'est pas homophobe, mais est bien au contraire, un pamphlet contre l'Amérique puritaine et intolérante qui crée des problèmes de frustration et de souffrance liées à l'identité, qu'elle soit sexuelle ou autre.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    22 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    un william friedkin assez détonnant. Pacino est plongé dans le milieu pédé cuir moustache pour faire une enquete policière. Quelques débordements voyeuristes mises a part, un film marginal et interessant.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2009
    C'est plutôt moyen, pas vraiment passionnant dans son propos et relativement démodé. Il n'empêche que la censure à l'égard du film de William Friedkin semble totalement déplacée quand on considère ses intentions. Si Cruising n'a pas l'impact tant attendu pour le spectateur qui le découvre aujourd'hui, il n'en reste pas moins une petite référence en matière d'interprétation : Al Pacino est proprement intense dans la peau de ce flic s'improvisant tapette, Karen Allen joue la carte de la compagne délaissée avec brio... Toutefois, ça reste assez racoleur et un peu longuet : l'enquête tourne un peu à vide dans la dernière demi-heure et le montage démonstratif jure avec les effets cheap. Bref, ce film culte a carrément mal vieilli et s'oublie vite, en dépit d'Al Pacino et de Paul Sorvino. On préférera redécouvrir L'Exorciste, autre film de William Friedkin qui, malgré ses erreurs de rythme, s'avère davantage impressionnant. Un film à voir pour se faire un avis, mais qui sent un peu le pétard mouillé...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 février 2012
    Cruising, avec Al Pacino en tête d'affiche et j'ai cru reconnaitre d'autres acteurs que j'aime bien genre l'inspecteur (ou commissaire) de Police qui fait la gueule, le mec qui joue dans Bring me the head of Alfredo Garcia tantôt un "client" des boites S&M de New York tantôt un flic en uniforme. J'ai entendu dire que le film qui à l'origine devait durée 2h20, bah a été réduit à 1h38 ! C'est quand même vachement pesant quand on sait par la suite que le film n'est pas super cohérent dans la narration. Deuxième visionnage et toujours dans le flou... Une critique de cinéma dit que l'assassin présumé est en fait plusieurs tueurs, mais je comprends pas pourquoi la comptine est chantée par "des" tueurs" alors qu'ils sont pas censés se connaitre ! Le plus génant dans Cruising c'est son rythme et aussi la 2 ème partie à peine compréhensible, ça commence bien attrayant et crado aussi, mais après ça patauge dans ce que j'ai envie d'appeler de la reflexion à deux balles. Mais c'est vrai que Al Pacino est super dedans.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2012
    Cette étrange incursion dans l'univers underground du monde SM gay new-yorkais à travers une banale enquête policière va s'avérer une source de remise en question pour ce flic qui apprend les codes de ce milieu aussi effrayant qu'attrayant. La représentation que Friedkin nous donne de la communauté gay est toutefois terriblement grossière et réductrice, ce qui lui valu les foudres justifiées des lobbies homosexuels à la sortie de son film. Heureusement, le réalisateur est un expert dans l’art de jouer sur le trouble identitaire de ses personnages et de filmer des situations sordides et malsaines, l’évolution du personnage joué avec finesse par Al Pacino, dans un rôle à contre-emploi inattendu, et le rebondissement final déroutant donnent au film une place logique dans la filmographie du cinéaste malgré son usage racoleur de stéréotypes éhontés.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2009
    Si on passe sur l’aspect malsain du film et que l’on s’attarde sur l’enquête policière et la dérive du personnage incarné par Pacino, le film se révèle être un bon thriller. « Cruising » est un film controversé, c’est compréhensible puisqu’il montre le milieu gay SM de New York. Or, je pense qu’à l’époque, les gay n’avaient pas besoin d’être ainsi présentés et n’a fait que justifier des clichés qui circulaient bon train au début des années 80 puisque rappelons le, en 82, l’homosexualité n’est plus considéré en France comme étant un crime et ce n’est qu’en 90 qu’elle est rayée définitivement des maladies mentales par l’OMS.
    Mais revenons au film, qui reste un thriller intéressant avec la psychologie et l’évolution de Pacino bien rendue et une ambiance particulièrement glauque réussie. Le final est assez génial avec la découverte du dernier corps et le rasage de Pacino.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2011
    Viréer extrêmement sombre qui plonge le spectateur dans le milieu gay underground. La maitrise de Friedkin et la partition ( risquée ) de Pacino, permettent à ce film de figurer parmi les grands thrillers du cinéma américain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Le film nous plonge sans fioriture dans l'univers underground gay new yorkais, à vrai dire c'est assez amusant malheureusement le but escompté n'était pas celui-là. L'enquête est franchement creuse et Pacino malgré; un bon jeu à bien du mal à rendre crédible son role.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Un très bon Al Pacino dont le personnage a une évolution complexe tout au long du film. Les musiques sont excellentes et l'ambiance très bien travaillée. On regrette seulement certains flous à la fin du film...
    Henrico
    Henrico

    132 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2009
    Sans doute le meilleur film de Friedkin et le meilleur film jamais réalisé sur le milieu Sado-Maso gay. La controverse énorme autour de « Cruising » pendant et après le tournage tient en trois mots : ignorance, amalgame, et conformisme. En effet, beaucoup de spectateurs ignorants du milieu S.M. New-Yorkais ont considéré les scènes de bar comme outrancières et voyeuristes. Or, les clients ayant accepté d’être figurants, les journalistes ayant écrit sur le sujet, les techniciens et les acteurs du film ayant fréquenté les lieux en guise de « homework », tous, disent la même chose : sans doute visuellement crûe, la peinture de Friedkin était parfaitement objective. L’amalgame commis par de nombreuses personnes vient du fait qu’elles ont vu un dénigrement de la communauté gay là où il n’y avait qu’une enquête policière sur des crimes sordides commis dans un certain milieu gay. Sur la dernière version Dvd de « La Chasse », on trouve d’ailleurs de nombreux témoignages de consultants et de conseillers techniques du film qui révèlent le réalisme de l’intrigue dans ses moindres détails. Le malaise que procure le dénouement du film vient de ce que beaucoup de gens s’attendent à ce que toute intrigue de thriller finisse par révéler l’identité et les mobiles de l’assassin. Or, Friedkin nous apporte une résolution « officielle » de l’enquête tout en s’étant évertué de user d’indices, et d’images subliminales insinuant que l’enquête est loin d’être résolue. Qu’il n’y aurait peut être pas eu UN mais DES assassins, aux motifs différents. Le fait que l’acteur qui tue ressemble à celui qui est tué, le regard intrigué d’Al Pacino se regardant dans le miroir, la fascination des accessoires masculins S.M. sur seule la femme de l’histoire, révèlent la puissante et dramatique capacité transformatrice des choses sur les êtres. Et la lente barge passant symboliquement devant l’écran, semble nous dire « ainsi va la vie ». Autant de conclusions qui dérangent les esprits conformistes.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    15 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2009
    Bienvenue dans l'univers gay filmé par Friedkin...Qu'a-t-il voulu faire? S'exorciser l'esprit, comme le titre d'un de ses précédents films? C'est glauqe, et en + sans suspens. Ca se veut un thriller, c'est plus un documentaire sur les gays mais de pietre qualité car souvent de mauvais gout et plein de cliché...
    A éviter même pour la prestation d'Al Pacino en homo..... DOMMAGE
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2009
    Des homos en veux-tu en voilà mais sinon pas grand chose à se mettre sous............. la dent !
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