Derniers Avis : Out of Africa - Souvenirs d'Afrique - Page 5

Adapté des mémoires de Karen Blixen, ce film dépaysant et romanesque est un fourmillement de talents. Auréolé de l'Oscar du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur (entre autres), "Out of Africa" est une magnifique histoire romantique, celle d'une rencontre entre deux êtres que tout semble opposer et qui connaissent le bonheur ensemble. Loin d'être aussi mièvre qu'on aurait pu le craindre, le film utilise de nombreuses ellipses pour faire avancer la psychologie de ses personnages et laisse le couple d'amants exprimer leurs différents points de vue sur la vie, l'amour et la liberté, les confrontant pour mieux les unir. Dans les rôles principaux, Meryl Streep et Robert Redford font des merveilles, Redford incarnant parfaitement l'aventurier amoureux de sa liberté tandis que Streep donne immensément de profondeur à son personnage de femme plus forte qu'elle n'en a l'air. Tourné dans de superbes décors et mis en scène avec toute la délicatesse dont Sydney Pollack sait faire preuve, "Out of Africa" est une œuvre profondément romantique, souvent touchante et même bouleversante dans ses dernières minutes, sublimes.

Out of Africa : Un drame romantique techniquement maitrisé. Vraiment, la réalisation est somptueuse et nous fait voyage dans la savane Africaine de façon majestueuse grâce a une mise en scène posé et des paysages qui il faut dire sont dépaysant, avec ses belles couleurs jaunes grâce au soleil… tous ça est le gros point fort du film, il n’a pas volé son oscar de la meilleur réalisation. Mais après, pour une romance, j’ai trouvé que le film manqué réellement d’émotion et je n’ai vraiment pas comprit. Je m’attendais à un grand film d’amour vu les oscars et les critiques élogieuses. Bon, je vous rassure, l’histoire d’amour est authentique et sincère et surtout crédible. Et c’est aussi grâce aux deux acteurs : Robert Retford et Marry Stypte qui joue d’une bien belle manière. Mais, dans sa première partie, le film manque d’un fil conducteur qui captive le spectateur. C’est que dans ça deuxième partie que le film commence a trouvé son essence. Mais encore une fois, ça manque d’émotion et défaut d’être simple et sincère. Mais des fois, le film est mal narré, il y a des scènes qui s’enchaines mal. Et même la fin manque de puissance émotionnelle, alors que ça devrait être le contraire. Et c’est parce que aussi, le film manque de musique qui prend aux trips. Donc voila, un très beau film malgré tous, une déclaration d’amour a L’Afrique.

Out of africa est un film que mes proches m'avaient conseillé. J'en sors déçu. Je savais à quoi m'attendre, mais quand même. Les points positifs du film d'abord. La photographie est sublime : les paysages africains n'en ressortent que plis beaux et plus envoûtants. Les acteurs jouent bien (Meryl Streep et Robert Redford, c'est pas rien !) et c'est plutôt bien filmé. Ah oui, la musique, signée John Barry, est sublime. Mais franchement il y a des points qui m'ont fortement déplu. C'est long, mais long... Le film aurait mérité d'être amputé de trois quarts d'heure. Parce que c'est trop long. Il y a des films de 3 heures où on ne s'ennuie pas une seule seconde (regardez les versions longues du Seigneur des anneaux ou Il était une fois en Amérique), mais ces films comportent tous les éléments importants. Je veux dire que si vous amputez un de ces films de quelques passages, vous bâclez l'œuvre entière. Pour le coup, dans Out of africa, il y a beaucoup trop de scènes qui font remplissage, et il y a des moments où on s'ennuie. Ensuite, malgré un vrai travail d'écriture derrière les personnages, je n'ai pas réussi à être attendri, à me soucier complètement de leur histoire. En somme, je n'ai pas été ému comme je l'ai été dans Titanic ou dans Forrest Gump. C'est dû au fait que leur relation n'a somme toute pas d'obstacles sur son chemin.
Un film pas mal, mais qui aurait mérité trois quarts d'heure en moins.

C'est étonnant la richesse infinie des sentiments que procure le cinéma... Il y a quelques jours je découvrais « Jérémiah Johnson », un western de 1972 signé Sydney Pollack. En le regardant, je me disais que c'était un des plus beaux films que j'avais vu jusqu'alors tant les paysages de l'ouest Américain étaient magnifiquement filmés ! Et voilà que je découvre, au milieu du fouillis d'un vide grenier de quartier, « Out of Africa » du même Sydney Pollack. J'achète, je visionne et paf... Seconde baffe, appliquée avec la même force et la même conviction par un cinéaste décidément très talentueux. C'est l'Afrique, cette fois, qui sert de toile de fond à cette splendide histoire d'Amour. De nouveau, les paysages sont d'une beauté à couper le souffle ; L'ambiance exotique et les décors soignés reproduisent les colonies avec un soucis du détail étonnant et le résultat est particulièrement immersif. On ne visionne pas seulement quelques belles images Africaines, on est en Afrique ! A tel point qu'on pourrait presque sentir l'odeur de la végétation luxuriante... Mais revenons à nos moutons. « Out of Africa » bénéficie d'un scénario solide et d'une technique irréprochable. Pour en faire un pur chef-d’œuvre, il ne manque qu'un casting à la hauteur. Ce sont Meryl Streep et Robert Redford qui s'en chargent, leur prestation est d'une telle force et d'une telle justesse que leur histoire d'Amour arracherait des larmes à une porte de prison.

Du sublime. L'adaptation est quasi parfaite. Et les héros sont fascinants. Quiconque a lu "la ferme africaine" trouve là les ingrédients qu'il a adorés. L'amour, le courage, la passion, la beauté. Grandiose

"Out of Africa" est un immense poème. Un poème à l’amour, un poème à l’Afrique, un poème à la nature, bref, une ode à la vie. Car même si la romance entre la Baronne Karen Blixen et l’aventurier Denys est très belle, elle ne sert que de toile de fonds à l’hommage qui est rendu à l’Afrique, ici le Kenya, comme l'Afrique ne sert que de toile de fonds à cette histoire d'amour. Tout ce qui a bercé la vie de la Baronne à partir du moment où elle quitte son Danemark natal est conté comme un récit authentique. L’authenticité, voilà le véritable fil rouge de ce pur chef-d’œuvre. En plus du récit, on peut voir cette authenticité dans l’expression pudique des sentiments, dans cette romance née des vraies valeurs de la vie qui a su éveiller chez nos deux personnages principaux un romantisme que ni l’un ni l’autre n’aurait osé soupçonner en lui, mais aussi dans les paysages de cette contrée qu’il nous a été permis, nous spectateurs, de découvrir puisque le film a été tourné en milieu naturel. Filmé parfois comme un documentaire où tout commentaire est rendu inutile par la beauté des paysages (à l’image de cette virée en avion biplan), nous suivons cette romance basée sur rien de concret avec grand plaisir, car on sent que rien ni personne ne peut venir la gâcher. Pour autant, nous avons droit à des dialogues qui donnent parfois à réfléchir, leur teneur étant d'une profondeur démesurée. D’un côté nous avons une femme à la fois sage et pas sage, tantôt posée tantôt irréfléchie, ouverte et réservée en même temps, aussi généreuse qu’égoïste (je veux dire égoïste de par sa relative possessivité), à la fois raisonnée et passionnée, pudique et coquine. De l’autre, nous avons un homme qui est plus ou moins un loup solitaire, profitant de la vie à son avantage dès que quelque chose se présente, tout en ne prenant aucune responsabilité si ce n’est ses faits et gestes. Mais avant tout, le jeu de séduction à laquelle ils cèdent tous les deux malgré eux est admirable dans le langage du corps, que ce soit dans le regard ou les mimiques. On peut le constater lorsque la Baronne conte avec conviction une histoire inventée de toute pièce, ou encore lors du shampoing dispensé en plein cœur de la nature. A une époque où la femme n’avait pas la place dans les clubs fermés masculins, la Baronne a su forcer le respect, forcée par l’abandon lâche de son mari alors que lui-même avait pris à contre-pied toutes les décisions prises quant au fonctionnement de leur ferme sur cette terre kényane colonisée. La beauté des paysages suffit à elle-même à condamner le colonialisme, lequel n’est pas forcément montré sous son mauvais jour, même si on a droit à un discours honteux qualifiant la population locale de (je cite) métèques, ou encore lors du plan sur la femme somali restée en arrière alors qu’on enterre son amant blanc et britannique. Sydney Pollack a su signer une œuvre basée sur le récit autobiographique de Karen Blixen, remportant du même coup en 1986 deux Oscars en ayant été élu comme le meilleur réalisateur, et celui qui a signé le meilleur film. John Barry, le compositeur de la bande originale, sublime tant elle a su porter des moments d’émotion intense, en total contraste avec ses périodes de mutisme afin de laisser habilement les périodes de silence s’exprimer, a été elle aussi récompensée. Ne soyez pas surpris, les décors ont été eux aussi récompensés, ainsi que la photographie et le meilleur scénario adapté. Vient compléter ce prestigieux tableau de chasse le meilleur son. Ne vous y trompez pas, voir ce film équivaut à lire une longue et sublime poésie qui a su traverser bien des années, et qui en traversera encore beaucoup tout simplement parce qu’elle s’appuie sur l’essentiel.

Le film est magnifique sur tout les points, les paysages, la musique, les décors, la réalisation, l'histoire... Mais le film est de tout de même assez ennuyeux au milieu. Néanmoins certains moments sont vraiment sublimes, comme les voyages en avion ou les couchers de soleil. Robert Redford et Meryl Streep sont comme d'habitude superbes et campent parfaitement leur personnage

Une grande fresque comme on en fait plus. Meryl est bien la plus grande. Sydney Pollack manque. Et dire que je ne l'avais jamais vu...

Film aux 7 oscars, Out of Africa est un film assez plaisant à regarder. Le duo Robert Redford et Meryl Streep joue avec finesse et légèreté. La musique de John Barry est très prenante. La mise en scène du réalisateur Sydney Pollack est sobre et bien inspiré. Et surtout, les plans des paysages africains sont à couper de souffle et nous donne envie de partir en voyage là-bas. En fait, il y a un seul gros reproche à faire à ce film. Je trouve que ce film force parfois sur le tire-larme et devient alors à certains moments lent, voire même soporifique. Le manque d'intensité et de rythme m'empêche ainsi de considérer ce film comme un chef-d'oeuvre indispensable. Mais à part ça, le film reste une très bonne romance et vaut le coup d’œil par curiosité.

Venant de finir le roman « La ferme africaine » de Karen Blixen, je me suis dit qu’il était tant de regarder en enfin le chef-d’œuvre du 7ème art qu’est « Out of Africa » qui raconte, d’un point de vue extérieur, la période africaine de l’écrivaine danoise. Inutile d’en faire une critique le film a presque trente ans et tout ce qui avait à être dit sur lui a déjà été écrit. Alors il ne me reste que le plaisir de dire la beauté d’une histoire sur une femme atypique qui se découvre à 28 ans une passion pour le Kenya et l’Afrique en même temps, au travers d’une vie amoureuse décevante, que la passion pour un homme Fitch Hatton qui sera son grand amour. L’alchimie entre Meryl Streep et Robert Redford est évidente et leur interprétation de ces deux êtres hors du commun est parfaite. Les paysages du Kenya sont filmés avec beaucoup de talent et sont magnifiés dans leurs étendues et dans la richesse de leurs faunes. Un film à la fois lyrique sur les décors et romantique au niveau des personnages qui plus de trente ans plus tard n’a rien perdu de sa force d’évocation. Un must have à posséder absolument dans sa collection de film.

Une petite déception "Out Of Africa". Le film ne prend pas aux tripes comme certains films de ce genre à l'image de La Fièvre Dans Le Sang ou Sur La route De Madison, je n'ai pas trouvé la puissance émotionnelle assez forte. Malgré tout, tout n'est pas à jeter, déjà malgré sa longueur, je n'ai pas trouvé le film totalement ennuyant, c'est surtout que l'histoire en elle-même n'arrive pas à être réellement captivante. Pourtant, le contexte du film est intéressant et assez bien exploité, où l'on voit un magnifique territoire Africain, encore sauvage et libre, avec un fond de première guerre mondiale. La photographie est sublime, tout comme la mise en scène de Pollack (comme souvent), sans oublier la musique, tous ces éléments sont parfaitement maitrisé, et bien inséré au récit. Le duo d'acteur est très bon, que ce soit Meryl Streep, qui arrive tout de même à donner une profondeur à son personnage, et Redford, même si c'est loin d'être son meilleur rôle, est impeccable. Ce n'est pas honteux, loin de là et même bien au contraire, beaucoup de choses sont parfaite, dommage que l'histoire principale entre Redford et Streep ne soit pas aussi captivante et intéressante que ça.

Out of Africa, comme le titre l'indique, est une invitation au voyage. Voyage dans l'immensité et la beauté de la savane africaine. Voyage dans l'infini d'un amour tout en suggestion et en romantisme. C'est l'histoire de Karen, qui se marie à un baron par intérêt et s'envole avec lui pour le Kenya où ils comptent faire de l'agriculture. Si on devine d'entrée la péripétie centrale qui s'apprête à avoir lieu, c'est surtout dans le monde dans lequel entre Karen que l'on est plongé et presqu'aussi heureux qu'elle. Le domaine devient le nôtre, Pollack installant une proximité rarement atteinte entre le spectateur et le lieu du tournage. Les balades au sein du domaine ou en safari sont de grands moments de cinéma, au premier rang d'entre eux un face-à-face terrible avec une famille de lions. On frôle d'ailleurs souvent le documentaire animalier, Pollack ayant voulu retranscrire l'atmosphère du lieu. On frôle aussi avec l'ennui durant la première heure et demie. Mais ça se reprend par la suite, et j'aurai toujours en mémoire la balade en avion, devant laquelle j'ai frissonné d'admiration. L'histoire d'amour est sublime, car les personnages sont sublimes. Redford joue un solitaire romantique et épris de liberté, les deux n'étant pas toujours compatibles. Meryl Streep, loin, loin, loin, loin au-dessus de tous les autres acteurs, incarnait elle Karen, une femme sensible, généreuse, à la recherche de l'amour. Toutes les scènes autour des deux amoureux sont très fortes, même si le réalisateur manque de créativité et de sensibilité dans son cadrage et dans ses prises de vue pour magnifier l'émotion naturelle émanant de l'histoire, du cadre, et des splendides acteurs. Si la première partie a été nécessaire notamment pour installer le spectateur dans le cocon de Karen, dans son quotidien et dans son univers, de façon à créer cette proximité avec le spectateur, elle n'en reste pas moins au-dessous en termes de rythme et de qualité. Out of Africa demeure cependant le meilleur Pollack que je connaisse et un des plus beaux films des années 80 au niveau visuel.

Une romance coloniale qui s'appuie sur le jeu puissant de Meryl Streep, et sur les magnifiques décors naturels du Kenya. Ou comment une aristocrate danoise au caractère bien trempé prend en main une ferme et tente de réaliser ses rêves dans le contexte mouvant de l'Afrique du début du XXe siècle. Mariée à un homme qu'elle n'aime pas, elle s'éprend d'un braconnier sans attaches... Out of Africa propose une immersion de qualité et vaut le détour pour la reconstitution d'époque et son indéniable parfum d'aventure.

Véritable pilier du cinéma mélodramatique hollywoodien, Out of Africa transcende sa passion romanesque par la beauté des décors kenyans dans lesquels Sydney Pollack pose sa caméra ainsi que par le charme du couple formé par Robert Redford et Meryl Streep. En la filmant au cœur de la savane africaine, le réalisateur ne fait pas que donner un peu d’exotisme à la relation amoureuse, inspirée d’une autobiographie, entre cette baronne danoise et cet aventurier, il illustre la recherche de liberté et de renouveau qu’ils recherchent tous les deux, de façon parfois conflictuelle mais toujours passionnée. Les prestations pleines de subtilité du tandem d’acteurs principaux, qui éclipsent totalement toutes les autres, et la délicatesse de la musique en viennent à nous faire oublier le drame final et la cruauté inhérente à ces pays colonisés si magnifiquement reconstitués.

Profondément touchant, Out of Africa est porté par le talent démesuré de Meryl Streep et la classe de Robert Redford. Sydney Pollack signe une épopée romantique en Afrique passionnante et véritablement dépaysante. Les décors sont somptueux, les paysages magnifiques, l'alchimie entre les deux artistes est spontanée et salvatrice, Out of Africa est un indéniable classique qui vaut assurément le détour.

https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/

http://www.justfocus.fr/cinema/saint-valentin-les-meilleures-histoires-damour-du-cinema.html