Derniers Avis : Le Bossu de Notre-Dame - Page 10

Les studios Disney s'inspirent du roman "Notre-Dame de Paris" écrit par Victor Hugo en 1831, avec Quasimodo, le célèbre personnage fictif du roman.
Le Bossu de Notre-Dame (1996) nous plonge dans le vieux Paris, en 1482, à la rencontre de celui qui deviendra le futur sonneur de cloche de la cathédrale Notre-Dame. On découvre aussi son horrible maître, en la personne du juge Frollo, ainsi que la bohémienne Esméralda et le capitaine Phoebus, sans oublier les trois gargouilles.
Le roman d'origine n'a plus grand chose à voir avec cette version, très édulcorée mais qui n'en reste pas moins très sombre pour un film d'animation destiné aux enfants. Happy-end oblige, la fin du film n’a strictement rien à voir avec le roman d'origine, puisque cette fois-ci, tout se termine pour le mieux, permettant ainsi de contrebalancer le côté glauque du film et de terminer en beauté. A noter aussi, une animation à l'esthétique remarquable (très belle reconstitution de la cathédrale), ajoutez à cela, quelques touches d'humour et les inévitables chansons mièvres. Il est aussi important de signaler l'excellente V.F avec notamment l'apport de Jean Piat (magnifique interprétation), qui avait déjà officié chez Disney, notamment dans la peau du célèbre Scar (Le Roi lion - 1994).
Enfin, rappelons que la firme aux grandes oreilles Disney à réalisé un second opus avec Le Bossu de Notre-Dame 2 : Le Secret de Quasimodo (2002), sorti quant à lui exclusivement en DTV.

Lorsqu’il m arrive de discuter avec des détracteurs de WD, ce qui arrive de plus en plus souvent (j’ai l’impression que ca devient à moitié la mode aujourd’hui de cracher sur les vieux Disney) bref quand je dois donc défendre ces films qui pour moi, sont d’une grande qualitée aussi bien esthétique que morale, je me sers toujours de celui la pour appuyer mes arguments.
Ce que j’entends beaucoup c’est que les Disney c’est cucu. Peut être certains dans les premiers (j’admets que blanche neige and Co c’est un peu dépassé) mais qu’on m’explique en quoi "le bossu" peu l être… Jamais on n’était allé aussi loin dans la cruauté et le vice chez Disney. Première scène : un homme de loi corrompu assassine brutalement une femme devant une église et s apprête à jeter un nourrisson dans un puits. On est très loin de toute féérie même si l’introduction demeure (malgré sa brutalité) une des meilleures (avec "la belle et la bete" et "le roi lion"). C’est pour cela que c’est un de mes préféré, on est ici en plein dans la vérité, on est plus dans un royaume fort lointain ou dans une contré exotique, l’action se passe dans une ville avec des humains et tout ce que cela peut comporter d’horreur. Même si quelque clin d’œil à l’enfance sont fait, les gargouilles qui essayent d’apporter un peu de légèreté, l’adulte qui regarde le film sait qu’elles ne sont pas réelles, juste une représentation de la conscience du bossu qui fini par s’inventer des amis de pierre tant la solitude commence à peser (après 20 ans au sommet d'un clochet on s'en serait douté). Donc même la lueur d’espoir est en fait un leurre.
Ensuite l’histoire d’amour, comme dans tout bon Disney. Oui mais non. Ici le héros principal n’est pas celui qui sera choisi par la belle, elle préférera le beau soldat au gentil bossu. Si ça ce n’est pas encore une fois une démonstration de la dure vérité de l’existence ?
En outre, la relation que le juge entretien avec Esméralda est malsaine et ça c’est tout a fait nouveau. On a déjà vu de l’amour chez WD mais il n’a jamais été clairement question de désir sexuel et de passion. La remarquable chanson « Infernal » (ma préféré tous Disney confondu) aborde ces thèmes tout ce qu’il y a de plus adulte. Frollo n’est pas amoureux d’Esméralda, il la désire, il veut la posséder or un homme de loi, pieux, haïssant les bohémiens qui se découvre follement attiré charnellement par une de celle qu’il abhorre ça fait tache donc il sombre dans la démence de part cette dualité qui le dévore.. Cette tentation est représentée par les flammes de sa cheminée tentant de l’y emmener pour mieux le dévorer. Sublime métaphore non ? Je me souviens avoir été troublée au possible après cette scène quand je l’avais vu au cinéma vers 8 ans. Je n’avais pas saisi pourquoi j’étais si chamboulé. Aujourd’hui, j’ai grandi et j’ai réalisé que cette scène puait le sexe tout simplement…
Autre thème très adulte, la violence gratuite : La scène de torture sur la place publique, particulièrement éprouvante quand on voit ca enfant donne cependant une leçon (que je n’ai d’ailleurs pas oublié). Rien n’est pire qu’une foule de gens « civilisés ».
Un de meilleurs WD, avec des sujets hélas tjs très actuels comme la barbarie, la concupiscence, la manipulation (« reste ici »merveilleuse chanson également entre Frollo et quasimodo), massacre d’innocents en raison de leurs races. Bref à faire voir aux autres générations.

un classique de disney et un de mais prefere il et vraiment genial

En 1996, Disney s’attaque au monument de la littérature française "Notre-Dame de Paris" avec cette adaptation très libre du roman de Victor Hugo. La firme aux grandes oreilles proposant un animé tout public, l’histoire est bien entendue lissée pour offrir un résultat coloré et joyeux mais néanmoins dynamique.

Grosse erreur de Disney, dans la vraie histoire, le bossu meurt dans les catacombes avec Esméralda dans ses bras, je n'ai rien contre les films Disney (bien au contraire), mais faut quand même pas massacrer l'histoire originale et cela, même si c'est "d'après l'histoire originale"

Les années 90's ont décidemment beaucoup réussi à Disney, après les incontestables réussites du Roi Lion et de Pocahontas, les maitres de l'animation s'attaque à l'adaptation d'un des plus célébre roman de Victor Hugo : Notre Dame De Paris. C'es ainsi que "Le Bossu De Notre Dame" a vu le jour, et, si Disney incorpore comme à l'accoutumé dans ce dessin animé leur magie et leur recette habituelle, qui sont les coktails d'humours bien servit, les histoires d'amour et d'amitié, les chants d'une beauté et d'un rythme décoiffant, il n'en oublie pas moins de reprendre les thèmes et les valeurs importantes cités dans le roman d'Hugo, qui sont le contexte religieux, où le dessin animé dénonce l'impudence et la dégradation des croyances par l'Etat, représenté ici par un personnage vil et cruel qui est le jude Claude Frollo (doublé en version française par l'impresionnant Jean Piat, qui n'est autre que la célébre voix de Scar et de Gandalf en version française). Le dessin animé évoque égalemment avec justesse le racisme (déja évoqué dans Pocahontas) ainsi que le fascisme et installe paralléllement une profonde et intelligente reflexion sur la différence. Ajouté à tout cela, la reconsitution du Paris de l'époque est totalement éblouissante, (le générique de début et de fin en sont le parfait exemple), en somme une animation qui a su prendre sa place au milieu de la grande famille des Disney, par ses compositions musicales inoubliables (notamment le poème apocalyptique Dies Irae) et par son final titanesque, brillant et touchant. Un agréable moment donc, que pourront apprécier petit et grand.

pour moi l'un des meilleurs disney , le dessin et l'animation sont juste superbes , les musiques magnifiques le tout très adulte ,je ne m'en lasse pas ,film que je conseille a tout les amateurs d'animation et de disney .

Une version belle et émouvante du Bossu de Notre-Dame. Réalisé par le duo gagnant de La Belle et la Bête, ce film n'en a pas la perfection, mais il reste un dessin animé complet, drôle et touchant. Le sens du détail est incroyable, les musiques magnifiques et les nombreuses idées viennent imprégner cette oeuvre de magie.

Magnifiquement fait ! J'aime beaucoup la scène de la fête des fous et je trouve que les dessins de la cathédrale (à l'extérieur comme à l'intérieur) sont vachement bien faits !

J'adors ce dessin animé! Les dessins sont très beaux, et les musiques sont superbes, l'histoire est bien, un peu triste mais quand même. Je l'avais déjà vu ce film quand j'étais petite, mais je ne comprenais rien de ce que disaient les personnages. Maintenant que je l'ai re-vu il y a peu, j'ai tout compris et ça ne me déçoies pas du tout.

Un bien beau dessin animé, un excellent moment encore une fois par Disney.

de bonne qualité et bien recherché : un bon film...

A mon goût, il y a trop de chansonnette, sans parler de quelques aberrations dans le scénario. Malgré quelques rares passages hilarants, il ne s'agit pas là du meilleur dessin animé de Disney, et de loin.

très très bien!! Les dessins sont magnifiques ainsi que les personnages (ESméralda ;) ). Le personnage de Frollo est très interressant et captivant (mon "méchant préféré avec Scar)...... j'adore. Il fait parti de mes Disney favoris. Dommage qu'il ne soit pas assez mis en avant: à chaque fois que je vais à Disney, je cherche desespérement les poupées, les gadgets etc du film.

Certes ,les aficionados de Victor Hugo crient au scandale car non Esmeralada ne meurt pas abondonnée de tous , Phoebus n'est pas un fat et Frollo n'est pas un prêtre fanatique.
Oui mais bon on est dans un Disney , la violence, le meurtre, la sexualité brute ça passe mal chez un enfant de 6 ans. Ce dernier a d'ailleurs du mal à saisir tous les thèmes en jeu (rien que le vocabulaire me laissait , jeune, perplexe)
Je suis dithyrambique à propos du méchant : Claude Frollo est parfait et mention spéciale à la version française qui est déléctable
Les créateurs ont eu l'excellente idée de garder le modéle du désir obsessionnel , ce qui rend le personnage extrêment intéressant psychologiquement parlant.
Car il est courant que le méchant veuille épouser la jolie fille du coin mais là il s'agit véritablement de la posséder! Magnifique!
D'ailleurs, Infernal est un chef-d-oeuvre, malheureusement inaccessible
aux plus jeunes.
Remarquons aussi que Esmeralda, en plus d'être belle, est loin d'être une greluche effacée (ah la scène du "crachage"...)
Car avouons-le , certaines princesses , notamment les plus cultes, sont complétement nunuches et victimisées.
Regret : Quasimodo. A côté de la plaque, TROP timide , heureusement qu'il se déchaine vers la fin et retrouve la sauvagerie du roman.
En conclusion, un classique qui a le mérite de ne pas se limiter à des thèmes simplistes