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5,0
Publiée le 27 juillet 2020
Je n'assiste pas à plus d'une poignée de films par an dans un cinéma. Je loue beaucoup plus de vidéos et Amistad est l'une d'entre elles. Si je me souviens que Amistad n'a pas impressionné le public. Mais l'expression intemporelle de ce film est indéniable. Je suis également un grand fan d'Anthony Hopkins et je me souviens de lui comme d'un acteur convaincant bien avant son rôle aux Oscars. Je pense que lui et l'acteur africain Djimon Hounsou auraient dû être sérieusement envisagés pour des prix d'acteur pour ce film. Je ne me souviens pas qu'il ait été donné ou même suggéré. La réalisation, la décoration des décors, l'éclairage et le montage étaient extraordinaires. Cela m'a rappelé que les espaces intérieurs des années 1830 et ce n'étaient pas des décors hollywoodiens à l'éclairage criard avec des ombres dramatiques. Les moments les plus dévastateurs émotionnellement pour moi ont été le transport barbare et la noyade des esclaves. J'ai littéralement tenu mes mains sur mon visage pendant que ces scènes se déroulaient. Mon respect pour l'art de Spielberg. D'autres spectateurs ont commenté les qualités statiques de ce film. Eh bien mes amis, ce n'était pas "Les aventuriers de l'arche perdue" ou "Le jugement de Nuremberg" c'était du cinéma historique à plus d'un titre. C'était exact, alphabétisé et pas politiquement correct ou incorrect. Bravo Monsieur Spielberg...
La “Amistad” est un navire utilisé par les Espagnols dans la traite des noirs aux Caraïbes dans les années 1830. Lors d’une violente tempête au large de Cuba, une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux. Le capitaine sera tué avant de refuser de les ramener vers l’Afrique. Largués en Amérique, les esclaves seront jetés en prison. Mais deux fervents abolitionnistes engagent un jeune avocat pour les défendre. Steven Spielberg relate l’histoire de cette traite des noirs ainsi que le procès qui s’ensuivit. La première partie est extrêmement violente. Jamais le réalisateur n’avait mis en scène des moments aussi douloureux à voir. Impossible pour le spectateur de faire l’aveugle face à ces êtres humains battus, humiliés et affamés. La seconde partie devrait par conséquent être plus forte émotionnellement. Mais le libre jeu des comédiens blancs que sont Matthew McConaughey et Anthony Hopkins a de quoi nous laisser perplexes. Cherchant absolument à rendre historique sa victoire juridique au cinéma, le cinéaste en oublie la consistance dramatique et livre une narration sans humanité. En effet, l’argument introductif était bien entamé et est gâché par un rôle figuratif par la suite. Qui sont ces hommes et femmes défendus à part une couleur et un statut ? Steven Spielberg a manqué de profondeur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film que je découvre bien des années après. Spielberg étant mon Realisateur préféré il me devait de voir ce film. Je suis partagé sur l'avis mais le film reste bon et à voir. C'est un film sur l'esclavage et certaines scènes sont très bien faite et certaines m'ont emu. Le default principal est sa longueur et beaucoup de blabla qui m'ont fait décroché certains passages. Loin d'être son meilleur ça c'est sur mais un film qui mérite d'être vu pour le côté historique.
Un film que l'on aimerait aimer! Non pas qu'il soit détestable, mais à vrai dire il laisse un goût d'inachevé... Après un début plutôt prenant, on s'enlise dans les grandes scènes de procès et de recours judiciaires... Seul moment véritablement trouble: lorsque la sincérité d'un abolitionniste est mise en cause. De la part de Spielberg, on pouvait s'attendre à plus de finesse... ou peut-être que non? Un film trop bien pensant que l'on regarde avec complaisance, sans vraiment s'y ennuyer.
AMISTAD nous plonge en 1839, dans l'horreur de l'esclavagisme. Tous le film est un puissant plaidoyer sur le thème de la liberté, illustrée par le charisme de nombreux acteurs. Une histoire vraie remarquable et méconnue, que Spielberg, ce réalisateur humaniste, nous fait découvrir par une réalisation qui ose montrer l'esclavage sans aucun détour. AMISTAD est l'histoire d'une révolte aux images impressionnantes qui sont des arguments à charge pour dissocier les deux violences en présence: celle de l'oppresseur, et celle de l'oppressé. AMISTAD est construit autour de nombreux dialogues qui invitent le spectateur à réfléchir sur la liberté des peuples. Par une prestation magistral, Anthony Hopkins nous livre un superbe discourt sur cette liberté, qui pour lui commence par la vrai nature de l'homme ( ce que nous sommes, est ce que nous avons été ). Cette liberté faite aussi à la base de morales, qui mettent en place des lois pour combattent toute forme d'esclavage. AMISTAD est un long métrage confondant des cultures différentes. AMISTAD est un film qui s'écoute plus qu'il se regarde. AMISTAD est un film sur le combat de la parole, une arme de persuasion pouvant aider à se délivrer des chaines, créées par des esprits envahis de haine alimentée par le racisme. Une réalisation très intéressante, qui se regarde sans lassitude.
Un drame Historique de très haute teneur, mis en scène par Steven Spielberg. Sur des images d'une grande précision, il nous propose des scènes chocs voire des séquences extrêmement cruelles. Ce film nous offre aussi, les extraordinaires prestations d'acteurs de Djimon Hounsou dans le rôle principal de Cinqué, et d'Anthony Hopkins dans la peau de John Quincy Adams, l'ex 6 ème président des États-Unis déchu en 1829. Le scénario ne relate pas seulement l'histoire et la révolte d'esclaves. Il met en lumière spoiler: le fond du procès avec la fantastique plaidoirie de John Adams: L'Amérique, État de DROIT et de LIBERTE, peut-elle continuer à considérer l'esclavage comme aussi inévitable et naturel que la guerre ?
Le pitch : En 1839, révolte à bord, les esclaves africains prennent possession du navire espagnol Amistad. Les 44 révoltés, récupérés par un bateau Américain, arrivent à New Haeven. Leur procès retentissant spoiler: va infléchir l'histoire de l'Amérique et entrainer, quelques années plus tard, la guerre de sécession des Sudistes blancs pour conserver leurs droits d'esclavage.
Un film intéressant mais dont les choix de réalisation, et pourtant.. quel réalisateur ! sont discutables. Hollywood se raconte l Histoire, avec une dichotomie est d'une lourdeur... Le rapport christique est d'ailleurs littéralement très présent, voir même envahissant et contestable tant le rapport entre esclavage et religion chrétienne est bien plus complexe que cette vision bienveillante. Pareil pour la noyade, scène terriblement choquante, ne semble pas avoir eu lieu. Bien sur ces faits ont pu se produire sur d'autres navires, mais au regard du crime historique, la justesse et la retenue sont nécessaires plus qu'un procès symbolique a charge. Tout comme lier abusivement amistad et guerre de sécession comme pour lui charger un peu plus la tension pour le séparateur. Et cette fin feux d'artifice...
Autre réalisation moyenne, la romance sur le chemin de l'abolition de l'esclavage dans les Amériques, une histoire intéressante à connaître sur les Royaumes coloniaux.
Nouveau film du génie Spielberg et 2ème du genre que je connais après “12 years a slave�, j’avouerais que j’étais totalement perdu au départ mais qu’après, longtemps après et vers le milieu du contenu j’ai enfin su retrouvé le chemin. J’aurais donc compris qu’il ne s'agissais pas de l’esclavage au sens prisonnier du thermes mais au sens abolition, ce qui est différents. Mais ça reste le même sujet de toute façon. Niveau interprétation, très bonne donc rien à dire, McConaughey rempli le contrat et y est très convainquant. Hounsou, pareil en victime des temps immémoriaux. Et Hopkins alors chapeau, surtout pour son interminable show dans le tribunal sur la fin du film. Interprétation, jeu, intonation, tous fut parfait. Mais il n’a pas jouer l'agressivité et pourtant, y avait de quoi se lâcher sur ce thème.
Mais non, préférant la “zen attitude� totale en faisant preuve de bon sens et de pédagogie plutôt que d’appeler la colère dans l'hémicycle judiciaire. Mais franchement, s’il on oublie l'interprétation, la musique, le son, l'action… Cela n’en reste pas moins pas le meilleur Spielberg. De loin et comme dirait Loisirs, il fut mieux inspirer. J’ai sans conteste bien des exemples mais que je ne les citerai pas car là n’est est pas le sujet. Tous çà pour dire qu’il s'agit d’un bon film sur ce sujet, mais bon, spoiler: faut être réaliste sans que l'on me prenne pour un sadique, mais l’esclavage des noirs est une période ou normalement ça devait envoyer légèrement plus que ça. Seule scène m’ayant rendu fou et bouche grande ouverte et méritant un parfait -12, celle du bateau… Américain mais avec équipage espagnol vous me direz le problème technique bien entendu.
spoiler: Scène violente, réaliste en tous point avec une interprétation magistrale et un final sur les femmes et hommes attacher à une chaîne elle même attachée à une encre. Je vous fais pas le dessins sur le reste mais le visuel et audio furent là. Film très gentillet mais avec les scènes du navire et du tribunal dantesque. Avec un McConaughey au meilleur de sa forme.
Rien à faire... je n'y arrive pas !! Cela fait deux fois que j'essaye et à chaque fois c'est le même fiasco. Je m'ennuie au quart d'heure de film et c'est le tirage de langue jusqu'à la fin !! Et 2h20 c'est très long quand c'est comme ça !! Un beau film sans doute mais trop indigeste pour moi !! Et cette fois il n'y aura pas de troisième fois !!! Oh ça non !
Je pensais que Steven Spielberg n’avait jamais fais de mauvais film mais c’était avant de voir « Amistad » que j’ai tout bonnement détesté. Le cinéaste américain se montre très consensuel dans sa manière de traiter son sujet, abandonnant toute subtilité pour un cinéma ultra-démonstratif qui personnellement me répugne. Tout est romancé et scénarisé à l’extrême, Spielberg s’autorisant de grandes libertés historiques pour nous asséner d’un discours moralisateur sans aucune finesse. Les personnages sont grossiers et caricaturaux, Spielberg reniant toute complexité pour se contenter d’enfoncer des portes ouvertes à coup de « scènes fortes ». Pour compléter le tout, la musique du grand John Williams est imbuvable, ce dernier se contentant de littéralement sortir les violons à chaque scène se voulant émouvante pour tenter de nous arracher des larmes. Mais, on atteint des sommets d’indécence quand Spielberg se prend à faire des métaphores religieuses en comparant un esclave au christ, là, j’ai bien failli arrêter net le film. Comme quoi même un réalisateur aussi immense que Steven Spielberg peut se planter, je vais tenter pour ma part tenter de rapidement oublier l’existence de ce long-métrage qui fait à mon sens tâche au sein de la filmographie de ce cinéaste de génie.
La Liste de Schindler a fortement marqué Steven Spielberg qui semble ne plus vouloir faire uniquement du cinéma de divertissement. Après une pause de quatre ans en tant que réalisateur, il offre en 1997, comme en 1993 (Jurassic Park-La Liste de Schindler), un doublé film de divertissement-film historique avec d’un côté Le Monde perdu : Jurassic Park et de l’autre Amistad . Hélas, le résultat n’est pas aussi réussi. La suite du plus gros succès de l’histoire du cinéma (à l’époque puisque Titanic sort une semaine après Amistad) montrait un Spielberg qui semblait peu impliqué. On pouvait penser qu’Amistad, passionnant plus le cinéaste par son sujet, serait une plus grande réussite. Hélas, malgré un sujet extrêmement intéressant et possédant l’aspect humaniste cher à Spielberg, le cinéaste offre une mise en scène très académique. En effet, la majorité de cette œuvre est un film de procès et Spielberg semble être bloqué par les huis clos et les nombreuses scènes de dialogues. Cela est dommage car, dès que Spielberg se concentre sur les esclaves et leur histoire (se déroulant en plein air), le résultat est beaucoup plus convaincant et on sent le cinéaste plus concernéspoiler: (la thématique de la séparation familiale, une récurrence chez lui, est de nouveau présente jusque dans la fin expliquant que, lorsque Cinqué rentre finalement chez lui, il retrouve son peuple dispersé et ne saura jamais où est partie sa famille, peut-être réduite à l’esclavage) . Cela se ressent également dans sa direction d’acteurs car on assiste à des prestations assez ternes de la part des acteurs américains de renom comme Morgan Freeman, Matthew McConaughey ou Anthony Hopkinsspoiler: (dont le long discours final est assez soporifique) alors que la distribution est dominée par un éblouissant Djimon Hounsou et les autres interprètes d’esclaves dégageant plein d’humanité. En outre, cette différence de qualité apparait dans la musique de John Williams intéressante pour les thèmes concernant les africains mais purement illustrative dès que l’on touche aux scènes de procès. Amistad est donc une déception d’un point de vue cinématographique (surtout de la part d’un cinéaste comme Spielberg) mais possède malgré un sujet très important qui rend sa vision intéressante malgré son académisme.
Je suis surpris de voir Amistad figurer parmi les films les plus oubliés de Steven Spielberg par le public, car si le maître fond dans une approche beaucoup plus facile que dans ses autres dénonciations effectivement plus intelligentes comme La Liste de Schindler, je l'ai rarement vu faire preuve d'autant de générosité. Il faut concéder qu'Amistad est loin d'être aussi maîtrisé que la moyenne de la filmographie du maître dans sa première moitié qui alterne les différents personnages presque aléatoirement, apparaissant et disparaissant inégalement sans aider à la clarté du sujet. Mais une fois que la caméra se concentre enfin sur les passagers opprimés de l'Amistad représentés par Djimon Hounsou, le film enchaîne séquence d'anthologie sur séquence d'anthologie. Les scènes les plus longues deviennent les plus iconiques (l'histoire de Cinqué, le calvaire dans les navires négriers, le discours d'Anthony Hopkins), les métaphores sur le combat pour la liberté gagnent un sens nouveau (le lion, la Bible vue par les esclaves) et Spielberg dote son film d'une portée plus universelle par l'idée assez couillue et justifiée par sa durée d'englober plusieurs partis éloignés (esclaves, hommes libres, Espagnols, Anglais, Américains, Nordistes, Sudistes, Blancs, Noirs, Catholiques, hommes d'états, hommes d'affaires...). Comme pour nous rappeler que derrière cette affaire juridique Américaine sur seulement quelques esclaves se produit un combat mené sur tous les fronts pour la liberté de tout êtres humains. Rattacher tous les peuples derrière sa caméra, telle est la différence entre Amistad et tant d'autres films historiques pourtant plus reconnus. Certes du Spielberg mineur mais pas du Spielberg à négliger.
Amistad est un enième chef-d'oeuvre de Steven Spielberg et pourtant il n'a pas la notoriété qu'il mérite. Le film est marquant dès sa première scène. Cette scène de mutinerie est terrifiante de par sa violence graphique (on reconnaît le réalisateur qui réalisera l'année suivante la non moins marquante premières scènes d'Il faut sauver le soldat Ryan) et reste en mémoire. Après, le film a un peu tendance à se perdre dans ses démêlés juridiques propres à la constitution américaine. J'imagine que Spielberg voulait être au près de l'histoire d'origine mais j'ai trouvé que les nombreux rebondissements juridiques rallongeaient un peu trop le film (qui au final fait deux bonnes heures trente). Mais c'est bien le seul défaut que l'on peut trouver à ce film, excellent en tout autre point car le reste de l'intrigue est franchement intéressante. Le casting est bluffant entre des pointures du cinéma (Morgan Freeman, Anthony Hopkins, Stellan Skarsgard) et des futures pointures du cinéma (Matthew McConaughey, Djimon Hounsou, Chiwetel Ejiofor, Anna Paquin). Un classique qui est un peu moins connus que les autres films de Spielberg mais qui mérite vraiment le visionnage.