Derniers Avis sur Les Trois Ages

Buster Keaton m’amuse à décliner l’amour sur trois âges : la Préhistoire, l’Antiquité et son monde d’aujourd’hui.
En ce qui me concerne, j’ai apprécié le segment Préhistoire avec ce petit effet spécial du dinosaure sur lequel est perché Buster Keaton, et les rapports à la femme préhistorique.
Quant à l’Antiquité, je salue les efforts de reconstitution, minimes soient-ils et la présence d’un lion placide emprisonné dans une fosse qui se fait faire les griffes par ce même Buster Keaton.
Un lion qui aurait pu être recyclé dans « La vengeance d’Hercule » ! Me comprendront ceux qui ont le vu ce film aux effets risibles.
Avec « Les Trois Ages », on rit parce que le film est une comédie.
A noter la présence de Wallace Beery qui joue le rival de Buster Keaton sur les trois âges.

Il est toujours difficile de critiquer de si vieux film, tellement que l époque est différente. N empêche que les films de Buster Keaton doivent être vu, car se sont des films qui font partie de l'encyclopédie du cinéma. Pour ce film, Buster Keaton s'intéresse à 3 histoires d'amour qui se déroule dans 3 époques différentes : C est plutôt réussi ! Certes, l'humour est vielissant mais certaines blagues sont assez bien pour l'époque ! Contrairement a Sherlock Junior, je trouve que ce film n'a pas l'air si vieilli que ça ! Bon film !

Un film muet, burlesque, en N&B de et avec Buster Keaton que j'ai dégusté, accompagné au piano dans la salle du premier film lors du festival Lumière 2022...certes la copie, bien que restaurée était imparfaite, mais l'émotion du lieu et de la manière, de l'image et de la musique étaient là.
Le thème est celui de l'amour et de la rivalité entre forts et faibles dans la conquête de la femme vu à 3 époque, la préhistoire, l'empire romain et l'ère moderne avec ses constantes, celles de la force couplée à la bêtise et de la faiblesse associée à L'inventivité.
Des gags inoubliables irradient de premier long métrage, comme la jeu de golf ou de base-ball avec des massues, la course de chars sur la neige, ou encore le remplacement des cabines téléphoniques.
un film rare, inoubliable

Ce Moyen métrage écrit et réalisé par Buster Keaton en 1923, nous propose un film muet en N&B. Une Comédie romantique et hilarante nous démontrant que seul l'amour et la jalousie ne changent pas à travers les époques.
L'âge de pierre : Trop drôle de voir Miss Margaret Leahy, blonde en robe léopard et Buster Keaton sur son dinosaure en peau de bête. Seconde époque, l'âge glorieux de la Rome Antique : des anecdotes et accessoires détonants : le casque intégral et le char sont assez croustillants, les coussins et la neige au Colisée... Vient enfin l'âge moderne, beaucoup moins drôle avec l'alcool et l'argent.

Un film burlesque excellent et surtout inventif.
On appréciera évidemment les anachronismes savoureux éparpillés.
On rigole souvent de situations cocasses et de cascades prodigieuses!!
Le coup des défenses de l’éléphant et le coup des catapulte en arbres!!!!
Vraiment bien.

Les Trois Âges est amusant à regarder si vous aimez les comédies muettes et Buster Keaton, ce qui est mon cas mais il est faut être lucide, ce n'est pas une franche réussite.
Ce film dure 1 heure, on suit 3 histoires d'amours avec les mêmes acteurs à travers 3 époques : la préhistoire, l'empire romain et les temps modernes (s'entend celui du film bien sur).
Ces 3 histoires s'entrecroisent pour montrer la similitude des situations amoureuses selon la période, j'ai une préférence pour celle se déroulant en 1923 (l'année du film), j'ai connu Keaton plus inspiré dans ses autres comédies, toutefois certains scènes sont rigolotes comme la course de char et le dernier quart-d'heure assez dynamique.
Une petite comédie du temps du muet pas réellement indispensable, à découvrir néanmoins par les fans de Buster Keaton.

Trois histoires parallèles qui se ressemblent : la préhistoire, Rome antique et 1923. Très inventif avec des anachronismes comme s'il en pleuvait spoiler: (la montre-cadran solaire
restera dans les annales) de bons gags, d'autres ratés ou peu lisible (à l'instar de la partie de foot américain) mais l'inégalité des gags n'est-elle pas le propre de tout film comique ? La superposition narrative des trois histoires crée une certaine cassure de rythme, et puis osons le dire, le film a vieilli, alors bien sûr, on va me dire qu'il faut contextualiser, je suis désolé mais je ne sais pas me forcer de rire en essayant de contextualiser… Mais ne retenons que les côtés positifs, ce film reste souriant et agréable.

Un film savamment dosé entre les trois époques avec pas mal de gags. Pas toujours très subtil mais quelques séquences mémorables d'inventivité burlesque. Le schéma est que Buster est opposé à une brute parfois à son avantage parfois non mais au final la morale est sauve car la fille le préfère lui. Le gag de fin montre une différence entre les âges, l'effet comique est recherché avant tout.

Un Buster Keaton fidèle au personnage. Des gags et pas une seule expression sur le visage... A voir pour l'histoire

Sans atteindre les sommets d'autres films de Buster Keaton, on passe un très bon moment. Certaines scènes restent très drôles et le travail sur la relation de couple à travers 3 époques vraiment intéressant.

Intolérance vu par Buster. Cette parodie du film de Griffith permit à Keaton de tourner son premier long métrage sans prendre trop de risques (si le film était raté, il serait sorti sous la forme de trois courts métrages). Le scénario est très classique (celui de la majorité des œuvres de Keaton) : dans chaque segment, un jeune homme essaie de conquérir sa belle malgré la présence d'un autre prétendant ayant à priori plus d'attraits. Cependant, le film possède de nombreux gags et très agréable à voir. Un Keaton classique mais efficace donc.

Je n'arrive pas à croire que ce film ait 90 ans et que nous ne soyons pas capables aujourd'hui, avec nos moyens, avec la possibilité d'ajouter des dialogues, de rivaliser avec une comédie comme celle-ci. Un film qui démontre le talent de Buster Keaton, ce phénoménal comédien. Et en plus, c'est très drôle, ce n'est pas ennuyeux, bien imaginé et ça procure un plaisir immense !!

Sans attendre, dés son premier grand film, le talent de Keaton éclabousse les spectateurs. Déjà il y a tout , de la dérision à l’humour tendre , de la férocité à la douceur. La parodie est sans doute empruntée au grand film de Griffith mais uniquement sur 3 épisodes et qui sont différents, il ne faut y voir qu’un hommage. Tout est réussi dans ce petit bijou de 56 minutes dont la construction est subtile: tour a tour la force brutale, la hiérarchie sociale et l’argent seront brocardés et ridiculisés. Wallace Beery en prendra plein la tête à chaque fois. L’épisode préhistorique est mon préféré car la contraste entre l’époque imaginaire, ses habits, ses coutumes et la beauté impassible de Keaton y atteint un sommet impossible à dépasser. De l’immense cinéma qui plus le temps passera, plus sera glorifié.

Construisant son film en trois récits bien distincts dans l'optique de les exploiter sous la forme de courts-métrages en cas d'insuccès au box-office, Keaton, ici à chaque poste de la production, nous offre un joyeux petit délire certes répétitif mais toujours drôle, parfois même suicidaire (la cascade mythique sur le toit), jouant énormément sur les anachronismes. Mineur dans la carrière du monsieur mais diablement efficace.

Premier long du gaffeur Keaton, Les 3 âges se présente comme une succession de saynètes articulées autour de l’amour. A travers la préhistoire, la Rome antique et nos jours, Buster le boute-en-train cherche à nous démontrer l’invariance de la séduction. Chaque fois il tente de voler la promise d’un malabar, joue le naïf sensible, perd aux muscles et finir par l’emporter par l’esprit. A vrai dire on se demande un poil ce qu’elles lui trouvent toutes. Mais il est vrai que le gaillard ne ménage pas sa peine. Cascades, cabrioles ou prises de catch, aucune pitrerie ne lui fait peur. Avec sa musique guillerette et ses quelques bruitages improvisés, inventif, malicieux, parfois hilarant, comme le match de football où la star fait une moitié de joueur adverse, l’essai remplit son office ; et on se plait à voguer allégrement près d’un siècle en arrière. A découvrir.