Derniers Avis : Les Trois Ages - Page 2

En prenant pour toile de fond le film Intolérance de Griffith qu'il parodie, Keaton dresse un portrait de l'amour à travers les âges (Préhistoire, époque romaine et moderne). Keaton joue avec l'espace, les objets (joyeux anachronismes) et les comiques de gestes de façon intelligente. Les gags fusent à grande vitesse et les petites cascades de l'acteur sont un délice. Il avait vraiment le génie de la mise en scène.

Bel ensemble avec une belle performance autant dans l'écriture de la mise en scène que du scénario. Buster Keaton signe une prestation honorable. Cependant, on aura vu celui ci beaucoup plus inventif : dommage.

Encore un petit film plein d'intelligence et de finesse de Buster Keaton. Les séquences qui le composent s'enchaînent de manière fluide et jubilatoire, et ces trois histoires différentes possèdent chacune leur bon lot de gags en tout genre, qui vont du comique visuel à celui de situation avec à chaque fois beaucoup de réussite. C'est donc bien sûr assez marrant, détendant, mais aussi très fin et inventif. "The three ages" manque simplement peut-être de dynamisme et est un peu trop linéaire. Mais bon, ça reste un très sympathique Buster Keaton. Et ça, ça veut tout dire.

Je me suis dit, en regardant ce film : c'est étonnant ce qu'il ressemble à Intolérance de Griffith ! Je vais être original en faisant le rapprochement entre ces deux films... Et bien ce qui m'est apparu évident l'est à un tel point que quasiment toutes les autres critiques y font référence :-( Bref on s'en fout, et le film de Keaton est bel et bien une parodie hilarante du monument de Griffith.
Si Keaton n'évite pas les clichés, il multiplie les trouvailles désopilantes, jouant de l'anachronisme et du burlesque avec toute la virtuosité de son art. Son premier long métrage, basé sur une méthode comique de parallélisme de construction, est un film les plus surprenants de toute l'ère du Muet.

Oeuvre d'une stupèfiante drôlerie qui est en fait une parodie d'Intolèrance" de David Wark Griffith! On y parle de l'èvolution des rèactions humaines de l'âge de la pierre aux annèes 20, en passant par la Rome Antique! Comment ne pas parler de la course de chars et des acrobaties de Buster Keaton fuyant la police, dans l'èpisode moderne des "Trois âges" où il court sur les toits, à travers stores et fenêtres d'une chambre à coucher et jusque sur une voiture de pompiers pour se retrouver face à face avec ses persècuteurs! il fallait l'extraordinaire entraînement du music-hall pour parvenir à des rèussites de cette qualitè! Pour son premier long-mètrage, Keaton signe un coup de maître avec un certain Wallace Beery à la distribution...

Une comédie remarquable de Buster Keaton, prodige du film muet. D'un humour intemporel (et pour cause, l'histoire se passe à trois époques très différentes), ce film n'en est pas moins également merveilleusement réalisé. Keaton n'était pas seulement un géant du comique burlesque, il s'avérait également être un cinéaste de talent, qui à sa façon, a révolutionné le cinéma. "Les trois âges", c'est une des plus vieilles comédies au monde, probablement une des plus drôles, et pas conséquent, indispensable. (Je serais en revanche un peu plus réservé sur la musique électro de Jeff Mills, mais chacun ses goûts...)

Tant en parodiant David Wark Griffith et son film "Intolérance" qu'en jouant sur les anachronismes, Buster Keaton a réussi un petit bijou de burlesque pour son premier long-métrage. A travers les trois époques du film, Keaton se montre aussi remarquable pour ce qui de jouer sur les répétitions que sur les différences entre ces fameux "Trois Âges". A ce titre, on ne qu'applaudir la subtilité de Buster Keaton réalisateur mais on peut aussi le faire pour Buster Keaton acteur qui se montre encore une fois génial. A noter dans le rôle du méchant l'acteur Wallace Beery, qui fera une remarquable carrière dans le parlant remportant même un Oscar. Un véritable petit chef d'oeuvre.

Premier film de Buster Keaton qui l'écrit, le réalise, le produit et l'interprète: Cela donne une excellente oeuvre dont la musique de Jeff Mills donne une modernité grandiose à ce merveilleux film muet d'une grande originalité... Culte!

Intolérance selon Buster Keaton, sans l'intolérance, mais avec le principe des trois âges interconnectés : ce premier long métrage de Keaton est donc en réalité la somme de trois courts-métrages. Bien que certains passages soient très réussis, notamment celui de l'époque contemporaine (pour eux, des années 20), avec laquelle le réalisateur a toujours été à l'aise, et bien que la critique des relations homme-femme reste intemporelle, la superposition de ces trois histoires nuit à ce qui fait le ciment de ses autres films : l'attachement au personnage. Sans compter le fait que l'époque préhistorique ne brille pas par ses décors... Bref, pas le meilleur, donc, mais tout de même de quoi passer un bon moment.

Buster Keaton nous fait voyager à travers trois époques bien différentes : l’Age de Pierre, l’Antiquité Romaine et les Temps Modernes.
Un jeune homme essaie de trouver l’amour en bravant divers obstacles à travers les trois époques, entre ruses et manigances, il parviendra à ses fins.
Chaque époque étant reconstituée en studio, en s’amusera à voir les dinosaures et autres lions féroces en peluche, nous sommes au début de l’Histoire du cinéma, tous les moyens sont bons pour vous faire croire tout ce que l’on voit à l’image.
Les Trois Ages (1923) est le premier long-métrage du comédien, surfant sur la vague créée par le phénomène Chaplin, Keaton, il est promis à une longue et belle carrière devant lui.

L'amour et ses manifestations restent identiques quelquesoit l'époque à laquelle on vit. C'est en partant de ce postulat que B.Keaton nous transporte à l'age de pierre, puis dans la Rome antique, et enfin, pendant la prohibition pour nous raconter l'art et la manière de séduire une femme. C'est l'occasion de représenter des histoires rigolotes dans l'Histoire. Anachronismes, rebondissements incroyables ou encore poursuites burlesques font le comique, un peu élimé il faut le reconnaitre, du film. Mais le héro reste attachant, et son flegme légendaire lui donne un air toujours décalé. J'ai eu la chance de voir cette copie avec une bande son composée en live par un DJ electro. Le choc des époques s'est aussi entendu dans la salle. Expérience formidable avec un film qui reste un classique du genre.

Aucune critique, aucun sujet de forum sur ce film, allez j'm'y colle. Apres Chapline et Lloyd, c'est a Buster Keaton de se mettre au long métrage. Ce film est donc son premier long métrage, il se déroule à la manière d'Intolérance de Griffith, en plusieurs parties qui sont les différentes époques. La seule chose qui n'a pas changé entre l'age préhistorique, la rome antique et l'époque moderne, c'est l'amour et la manière d'agir des prétendants. Bien entendu Keaton glisse plein d'anachronismes (golf à la préhistoire...). Keaton avait prévu en fait de faire 3 courts métrages si le long ne marchait pas, mais le film est assez inégal en temps et en qualité car c'est toujours la partie moderne qui est la plus drole (scene du café, la course poursuite avec le raté de keaton qui est gardé (le saut d'un immeuble a l'autre)). Bien qu'inégal, le film est un vrai plaisir, comme tous les buster keaton.