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    Restless
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    3,8
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    238 critiques spectateurs

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    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2011
    Comment faire un film drôle sur la mort ? GVSant l'a fait !! C'est savoureux, léger, tendre ; on rit, on pleure ...
    Que du bonheur !!
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2011
    Gus Van Sant filme avec talent la naissance d'un amour déjà condamné entre deux êtres à la fragilité désarmante.
    En revoyant le film sur papier on se rend compte à quel point l'exercice était compliqué et la propension à tomber dans le pathos importante. Le réalisateur réussit le tour de force de sublimer cette histoire fugace avec une légereté qui nous étreint et nous bouleverse.
    Les personnages principaux innocents et graves sont magnifiquement interprétés par Henry Hooper et Mia Wasikowska (l'Alice de Burton).
    En sortant de la salle de cinéma je me suis dit que si un jour j'arrivais à la sagesse sufisante pour toujours choisir ce type de film plutôt que les blockbusters, comédies et autres navets hollywoodiens je me rendrais un vrai service.
    Alors allez-y! Restless vous rapellera pourquoi le cinéma est un art.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    [Vu en V.O]
    Restless, du bien connu Gus Van Sant, est une oeuvre jolie et attachante mais qui, malheureusement, déçoit dans son manque de complexité et de surprise.
    Annabel est une jeune fille en phase terminale d'un cancer. En effet, il ne lui reste que trois mois à vivre. Quand elle rencontre Enoch, jeune homme fasciné par la mort, elle se découvre plus heureuse que jamais. Contrairement à ce que pourrait faire penser le synopsis, Restless n'a rien de pathos, ne cherche jamais à faire pleurer dans les chaumières et c'est tout à son honneur. Cela ne lui empêche pas d'être touchant, grâce notamment à une poésie légère et envoûtante.
    Malheureusement, envoûtant, le film ne l'est pas assez. Gus Van Sant a beau filmer sans niaiserie aucune l'amour naissant entre Annabel et Enoch, il n'échappe pas a une pudeur omniprésente. Et, vu le sujet, on peux dire que le tout ne sonne pas toujours très juste. Cependant, il est à noter que la mise en scène de Gus Van Sant est très travaillée, très soignée et très réussie, au même point que la B.O de Danny Elfman. De même, le duo Henry Hopper/Mia Wasikowska fonctionne à merveille.
    En conclusion, Restless est un drame léger doté d'un morbide rose, dont on a malheureusement du mal à saisir toutes les intentions. Une oeuvre mineure dans la filmographie de Gus Van Sant.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Présenté lors du dernier festival de Cannes dans la section "Un certain regard", Restless le dernier film de l'habitué de la Croisette Gus Van Sant (Elephant, Harvey Milk...) marque le retour du cinéaste sur ses thèmes de prédilection: la jeunesse et la mort. Quatorzième long-métrage du réalisateur, cette romance qui pourrait ressembler à tant d'autres parvient à nous surprendre et à éviter des sentiers pavés de clichés. Pas parfait, ce film mérite quand même le coup d'oeil, aussi bien pour les admirateurs du cinéaste que pour les néophytes. Verdict:



    Restless met en scène un duo inédit au cinéma. Henry Hopper, fils du cèlèbre Dennis, joue ici son premier grand rôle au cinéma. Et c'est un très bon début, le jeune acteur paraît à l'aise devant la caméra et a su interpréter son rôle pas très facile avec brio. Il donne la réplique à la délicieuse Mia Wasikowska, déjà aperçue dans le Alice au pays des merveilles de Tim Burton, qui se révèle juste et touchante. La force du film réside dans ces deux personnages atypiques. Le jeune homme est perturbé par la mort de ses parents et vit un peu en marge du reste du monde, étant ami avec le fantôme d'un kamikaze japonais et passant son temps à assister à des enterrements. La jeune femme est en phase terminale d'un cancer mais ne subit pas ce poids de manière désespérée et montre un grand amour de la vie. De leur rencontre naîtra quelque chose de beau, un lien qui ne souffre pas des limites de la vie et le film se base sur ce lien en le traitant de manière poétique tout en se révélant à la fois beau et triste.

    Sur cette base-là oui on pouvait s'attendre à de grandes scènes larmoyantes, remplis de discours pseudo-philosophiques sur la vie, l'amour et la mort sous un air de maudits violons. Mais c'est Gus Van Sant derrière la caméra et la manière avec laquelle il évite les lieux communs est admirable. Il aborde sous un jour nouveau la question de la mort vécue par Annabel. Celle-ci ne dramatise pas, elle relativise, elle en rit même, ce qui crée un contraste avec son entourage. La légéreté avec laquelle le sujet est traité fait vraiment plaisir, on évite au spectateur d'être écrasé et encouragé à pleurer sur son triste sort.
    D'un point de vue technique nous sommes loin d'un Elephant ou d'un Gerry, la mise en scène de Restless est moins audacieuse mais ça reste bien filmé. Disons que nous avons ici un Gus Van Sant sous un jour moins expérimental, plus soft et mine de rien ça colle très bien avec le sujet. La photographie est également une réussite, ce film est beau visuellement. Beau tout court d'ailleurs mais hélàs quelques défauts viennent ternir le tableau.



    J'émettrais une réserve quant à l'utilisation de la musique. Non pas qu'elle soit utilisée à des fins larmoyantes mais je la trouve un peu trop présente, ce qui rend certains passages moins légers qu'ils n'auraient pu l'être. Van Sant aurait pu faire une petite économie de ce côté-là. Après il y a cette scène à l'hôpital où Enoch s'énerve contre un médecin qui est inutile et clichée. En plus ça brise un peu l'esprit du film mais fort heureusement ce genre de scènes n'est plus reproduit par la suite.
    Là où Restless brille c'est par son mélange des émotions qui ne choque pas et séduit. C'est une belle oeuvre, intimiste et humaine qui fait preuve d'une belle intelligence. La fin du film on la devine, on se doute qu'il n'y aura pas de beaux enfants à la clé, résultat d'un mariage heureux. La mort plane sans cesse dans ce film mais on ne la craint pas, seul plusieurs personnages la craignent et c'est ceux qui resteront bien en vie à la fin.

    Un Van Sant tout en modestie pour un des films les plus touchants de l'année. Restless ne fera peut-être pas date comme Elephant, il n'en a pas la prétention d'ailleurs, mais pour ma part je pense que ce film mérite une considération particulière pour la force et la noblesse de ce qu'il raconte, et aussi pour sa manière de le faire. C'est une oeuvre toute simple et rafraîchissante qui prouve encore que l'on peut traiter de sujets graves sans lourdeur et même en y ajoutant une touche de douceur, de folie voire même de dérision. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2011
    J'ai eu beaucoup de mal à trouver les mots pour parler de ce film. J'attendais beaucoup de Restless, pour Mia Wasikowska (dont je suis plus que fan, amoureux même) mais comme pour The kids are allright, j'ai eu envie de voir le film pour le film en lui même.
    Je dois avouer que j'ai vu le film dans les meilleures conditions: en V.O. et dans une ambiance calme et intimiste.
    Restless est une histoire d'amour, celle de 2 jeunes personnes liées par la mort. Enoch (Henry Hooper) et Annabel (Mia Wasikowska) se rencontrent lors d'un enterrement et qui vont finir par s'aimer. Ils vont outre passer la peur de la mort et vivre pleinement chaque moment.
    Honnêtement, Gus Van Sant, je m'en moque, pour moi ce n'est pas le meilleur réalisateur du monde; mais je dois lui reconnaître une qualité indéniable: il sait équilibrer une histoire d'amour pas facile à traiter sans tomber dans le mélodramatique ou le larmoyant.
    Contrairement à toutes autres histoires d'amour, Gus Vans Sant utilise une réalisation épurée et simple mais efficace. L'histoire est toujours filmée avec un cadrage fixe ou de lents travellings. Il aime les plans longs mais qui se montrent très dynamiques. Bref Gus Van Sant a fait un très bon travail technique.
    Mais la force du film réside dans l'histoire; si elle peut avoir un pitch accrocheur, elle peut aussi se planter de belle manière en usant d'effets dramatiques pompeux et clichés. Mais dans Restless, il n'y a rien de cela. Jason Lew trouve l'équilibre entre le drame, la comédie douce, la mort et l'amour.
    Ainsi l'obsession de la mort, des enterrements, qui préoccupent Enoch, sont purement dramatiques, et il n'est pas fasciné par ces choses morbides parce qu'il trouve cela cool. Enoch est dépeint comme un personnage tourmenté et marginal, accompagné par son seul ami Hiroshi, fantôme japonais et qui symbolise à lui tout seul la Mort.
    Et il y'a Annabel, fille resplendissante, pleine d'énergie et toujours positive. En totale contradiction avec Enoch.
    Mais c'est face à la mort et aux morts, que Annabel et Enoch vont tomber amoureux l'un de l'autre et s'aimer passionnément. D'ailleurs c'est face aux morts que leur relation va s'amplifier (partant d'un simple échange à… vous avez compris).
    La séquence d'Halloween est un moment fort à la fois émotionnellement et dramatiquement car les 2 amoureux vont se donner l'un à l'autre et enfin parce que le film prend une tournure classique des moments joyeux passés à la déchirure émotionnelle du couple.
    Malgré son sujet très grave, Restless a une morale positive: il faut profiter au maximum de la vie et ne se souvenir que des belles vécues avec l'être aimé(e).
    Pour ce qui est des acteurs et actrices, il n y a rien à dire: Mia Wasikowska (oh ça va!) est excellente, elle joue avec justesse un rôle dont il est difficile de trouver l'équilibre; et Henry Hopper est bluffant dans le rôle d'Enoch (chapeau pour un 1er rôle au cinéma) et réussit à éviter le cliché du pseudo adolescent mal dans sa peau. Nous avons droit, au final, à un très beau duo de jeunes comédiens.
    Le film peut rebuter de nombreux spectateurs vu le sujet du film, mais finalement pour faire un bon film il faut quoi ? un réalisateur doué, une réalisation simple et efficace, des acteurs et actrices talentueux et un très bon scénario. Bref, en un mot Restless est beau.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    Melo mélo mélo. Ça dégouline de mauvais sentiments. On s'emmerde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 novembre 2011
    Après avoir reçu la Palme d'Or à Cannes en 2003 avec Elephant, Gus Van Sant revient secouer la Croisette avec une histoire d'amour peu banale et éphémère. Teinté d'humour noir et d'une légèreté surprenante, Restless convainc à la fois par sa beauté esthétique, par son sujet férocement tragique traité d'une manière douce et envoûtante, et par le jeu de ses acteurs : Henry Hopper est une véritable révélation et Mia Wasikowska montre son réel talent après sa prestation figée dans l'Alice de Tim Burton. En quelques petits tours de réalisation, Gus Van Sant réussit à nous captiver, nous émouvoir, nous bouleverser, et signe ici son film le plus séduisant et le plus abouti de sa carrière. Un petit miracle de cinéma.

    intothefilm.unblog.fr
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 novembre 2011
    Très, trop lent et triste comme pas possible. Certes la technique du film est très forte, mais la couleur, les acteurs et la longueur du long-métrage m'ont endormi, je voulais partir, mais par respect pour le film et ses nombreuses qualités (musique, fantôme guerrier, etc), je suis resté. En vain finalement, je suis sorti a la fin avec un mal de crâne.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2011
    C est quand même très space et faut être en forme pour accepter de voir la maladie en face. Climat un peu lourd et curieusement traité.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    L’amour et la mort. Mais surtout un film magnifique avec deux acteurs remarquables. Henry Hopper et Mia Wasikowska. La mise en scène de Gus Van Sant est d’une maîtrise et d’une légèreté incroyables. J’ai ri, pleuré aussi … et j’ai aimé, vraiment.
    http://cinealain.over-blog.com/article-restless-82563882.html
    stillpop
    stillpop

    77 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    L'histoire de la petite mort.
    Le premier film de Van Sant sur des hétéros !
    Enfin, la fille est plus qu'androgyne et ils sont toujours aussi jeunes mais bon, le maître se diversifie vers des horizons plus formatés. Pas pour plaire au grand public en tout cas, puisque ces personnages sont clairement borderline ! Et très bien fringués par ailleurs.
    Le sujet est mélodramatique en diable, mais vous pensez bien qu'on échappe à la mièvrerie ou la médiocrité, on n'est pas chez un Gugusse quand même.
    C'est beau, vraiment très beau, pas grâce à la pellicule, pourrie et légèrement floue, on se croirait dans un scopitone des sixties, mais grâce au choix des poses, des endroits et des acteurs.
    Pendant tout le film, je me suis demandé a qui me faisait penser le jeune dandy, et j'ai compris immédiatement en voyant le nom de famille sur l'affiche, en sortant !
    Le propos est passionnant, adulte, grave et léger grâce aux efforts de ces deux jeunes gens qui veulent une belle fin.
    Contrairement aux critiques officielles qui réfutent un bon classement à un film mineur de la part de l'auteur, j'aurais tendance à penser qu'il s'agit d'une œuvre majeure car elle fait l'impasse sur les gimmicks habituels pour s'épurer et ne donner que le propos, qui est fort beau et accessible. Encore bravo pour cette remise en question. Il est vrai également que de recourir à des acteurs professionnels change aussi la donne pour le réalisateur de Portland.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2011
    Eblouissant, lumineux et pourtant tragique. Ils sont beaux... ces deux tourtereaux... Ils sont splendides ces deux jeunes acteurs.... Les associations d'images et d'histoires sont justes et vibrants. Un excellent Gus van sant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Je sors à peine du cinéma. J'ai adoré ce film. Une histoire d'amour peu banale entre deux être fascinés par la mort. Lui cherche à vivre ce qu'il a manqué, elle tente de se préparer au mieux. Ces deux personnages vont se trouver, s'aimer et vivre ensemble un condensé de vie dans une période qui les rapproche de l'inévitable séparation. Ce couple improbable va alors nous offrir quelques scènes d’anthologies. En premier lieu spoiler: celle de la fausse mort d'Annabel, qui m'a semblé tellement vraie que j'ai marché à fond jusqu'à la révélation, ensuite (ou plutôt d'abord dans le déroulement du film), la "présentation" d'Annabel par Enoch à ses parents qui est elle aussi formidable
    . Et enfin, la dernière scène, absolument magnifique et qui démontre que certains souvenirs valent tous les discours du monde.
    Lucille T.
    Lucille T.

    34 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Infini, adj : qualifie quelque chose qui n'a pas de limite en nombre ou en taille

    Y aura-t-il un jour un refrain entre nous ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 octobre 2011
    Ce film est un peu le cliché type du film indépendant : Deux ados bizarres tombent amoureux l'un de l'autre, jouent aux morts, s'engueulent et bien sûr la fille est malade et fan d'oiseaux dont tout le monde se fout. Mais leur idylle est vraiment spéciale voulez vous alors du coup même quand la fille meurt (c'est bon on le savait) et bien le type surmonte ça facilement et va organisr un buffet bonbons parce que c'est tellement plus cute (dixit la fille). Ha vraiment Gus Van Sant a trouvé la recette.
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