Derniers Avis : Rampage - Sniper en Liberté - Page 10

"Uwe Boll" quand j'ai vu le nom du réalisateur je me suis dis oula encore un gros nanar mené par ce plouc....et bah comme beaucoup je suis très surpris car ce film est vraiment divertissant surtout pour du "Boll"!
Le scénario est original et franchement génial on est transporté du début à la fin (surtout la fin) c'est assez bien foutu même si il y a quelques imperfection scénaristique, de réalisation et surtout de mise en scène qui sont assez gênante!niveau casting seul 1 ou 2 acteurs sont bon le reste plomb le film de plus la Vf est vraiment ignoble !

J'ai eu du mal à rentrer dans le bain, mais une fois le carnage commencer, ça n'arrête plus, les motivations du forcené s'avèrent plus compliquées que prévu, et c'est ce qui fait la force du film.

Bon, Uwe Boll semble être un des pires réalisateurs du monde, ce n'est pas très fin et il faut apprécier les tournages parkinsoniens, mais ça se laisse regarder...

Un film surprenant par sa simplicité et son efficacité. L'acteur principal est parfait dans son rôle.

Quel film! Après une première partie un peu lente dans laquelle on apprend à connaitre la vie du personnage et à le comprendre, on rentre dans l'action pour ne plus jamais en sortir. Tout n'est pas misé sur le gore, certaines scènes étant très bien faites et ingénieuses (dont celle du bingo qui est géniale). La fin est plus que satisfaisante. Bref ce film, dans la lignée d'"elephant" mais bien mieux, est tellement réussi qu'il va donner de mauvaises idées (politiquement et socialement incorrectes) à certains. A voir absolument par tous (les fans d'action bien sur mais même les autres en tant que fiction de reconstitution sur les fusillades)!

Une expérience plus ou moins étrange , qui prouve que Uwe Boll est capable du meilleure , comme du pire .
Une vision noir de la société d'aujourd'hui ( pas totalement faussé non plus ) , il est par contre assez violent ( beaucoup de violence gratuite ) . Je n'ai jamais sous estimé Uwe Boll , j'attends de voir Stoic pour voir de quoi il est vraiment capable !

Dommage. Uwe Boll tenait là un excellent sujet et sans doute un excellent scénario. Mais il désamorce tout dès les premières images avec des flash forward inutiles, au lieu de faire monter la sauce progressivement. Certainement le meilleur film d'Uwe Boll que j'ai vu, mais hélas, toujours emplit de trop de défauts pour adhérer pleinement à l'histoire.

Excellente nouvelle : RAMPAGE, bien que perfectible, est plutôt réussi ! Après une séquence d'exposition (d'une trentaine de minutes) le fameux Carnage annoncé dans le titre débute et ne s'arrêtera qu'à la fin du métrage. Avec, dans le lot, de spectaculaires scènes d'action, un personnage principal qui ne réagit pas toujours comme on l'aurait imaginé et un final également plutôt inattendu pour le spectateur. Certes légèrement moins bon qu'un STOÏC ou TUNNEL RATS, "CARNAGE" reste néanmoins nettement supérieur à toutes les précédentes réalisations d'Uwe Boll (si ce n'est peut-être POSTAL) et ce jusqu'à son récent SEED (médiocre). >>>>>>>>>> NOTE = 6,5/10

Malgré la force évidente du film, du moins dans sa seconde partie, RAMPAGE finit par décevoir. Sans chercher justement à blâmer l'aspect inéthique de l'histoire, j'ai été peiné d'entendre Uwe Boll, le réa, réitérer lui-même ce discours grotesque et simpliste à tendance misanthrope et parano contre le danger de la surpopulation, répété dans le film. Sans spoiler, disons que RAMPAGE, qui tape dans l'anti-morale de l'histoire, peut choquer ceux qui se projettent dans le rebelle à tendance écolo et décevoir même fortement par sa résurgence matérialiste. Si c'est pour finir en hold-up... Certes, l'ancien boxeur Uwe Boll ne fait pas dans la dentelle et pourtant, avec des moyens limités, il réussit (enfin presque, bémol sur la fin) à rendre crédible son personnage principal, incarné avec brio.

Juste après sa très mauvaise comédie Postal (2008), Uwe Boll (catalogué comme le pire réalisateur de notre époque) prouve à tous ses détraqueurs qu’il est capable du pire comme du meilleur, en atteste son dernier film (encore inédit en France et dans le monde), Carnage (Rampage) est une étonnante critique social cinglante et virulente, dans laquelle un adulte d’une vingtaine d’année met au poing une armure ultra-résistante afin de se livrer à un lynchage massif (le mot est faible) en plein cœur d’une petite bourgade. Voiture téléguidée avec bombe incorporée, Uzis mitrailleurs et armes blanches, le voilà fin près pour régler ses compte à la société.
Uwe Boll nous concocte un mix jouissif entre Chute Libre (1993), Bowling for Columbine (2002) & Elephant (2003), son film prêche dans le politique incorrecte et ce, pour notre plus grand plaisir. La mise en scène opte, quant à elle, pour un effet « documentaire » hyper réaliste avec caméra à l’épaule, on suit durant tout le film, cet homme déterminé, entre ses préparatifs et ses crises de nerfs, avant l’assaut final, tout est préparé minutieusement, le cinéaste prend son temps pour nous y intégrer, la suite, n’est qu’un enchaînement comme rarement on aura vu !

Uwe n'était jusqu'à présent pour moi qu'un petit Ed Wood avec des grosses bowls et une propension à mordre un peu tout le monde. Je viens de changer d'avis au grand désarroi de mon instinct nanar.
La réalisation assez lente de ce film est à l'opposé du personnage uwe : du slow-mo dans le scénario pour l'ambiance et sans imposer trop de longueurs.
Une autre des petites choses que j'ai retenues est que même si le thème du film reste la violence gratuite, elle n'ennuie pas. Dans la plupart des films jouant dans la gratuité, on retrouve une répétition et des tonnes de clichés racoleurs qui génèrent une certaine overdose de vide. Dans Rampage, uwe a pris le plaisir à étaler un spectre complet de violence (humour noir, morbide, ...) même si les situations restent classiques.
C'est d'ailleurs uniquement de cette violence et du jeu d'acteur que vient le stress du film. Contrairement à ce qu'affirme uwe gaiement, les situations sont assez prévisibles.

J'ai souvent noté chez les journalistes que :
1) un film se doit d'avoir une morale gnangnan et il faut l'enfoncer dans le crâne du public à coups de marteau piqueur pour s'approcher peu à peu de la paix universelle tant espérée par les miss.
2) Pas de morale : film vide, sans fond.
3) Un film qui possède une morale douteuse ne peut pas être considéré comme objet intéressant, il faut l'éviter à tout pris et lapider ceux qui l'ont commis. Il est quasi impossible d'être artiste maudit et de proposer une vision dérangée et subjective du monde à un public large.

Pour revenir un peu à Rampage, Uwe continue sur sa voie et propose de la morale aléatoire pour l'esprit feune et toujours pour continuer la provoc' face aux gens d'Hollywood. Ça reste aussi toujours assumé à grands coups d'insultes dans le piaf dans son discours. Comme pour du tarantino, ça a une odeur très forte, et après c'est selon les goûts. Pour moi à partir de maintenant c'est copain copain avec uwe, et je lui pardonne son spoile majeur 30s avant l

Une expérience indescriptible. On ne peut pas dire que le long métrage de Uwe Boll mettra tout le monde d'accord - du moins s'il sort un jour dans les salles françaises - mais une chose est sûre : Rampage est un film qui touche là où ça fait mal. Si la télévision occupait déjà une place importante dans Amoklauf - oeuvre antérieure du même Uwe Boll -, elle finit de représenter la société actuelle dans ce petit bijou. Bien entendu, la critique socio-politique de Rampage pêche un peu sur le plan de la finesse : en effet, entre spéculer sur le malheur de 500 personnes et dézinguer un nombre équivalent de quidams de manière parfaitement gratuite, il y a de la marge. Uwe Boll semble donc jouer la carte de la provocation... Il confère à son film une atmosphère virtuelle, à la fois énergique et terrifiante, tout sauf inefficace. Même si le contenu de Rampage semble s'avérer douteux ( le film peut effectivement être mal interprété par un public trop influençable ), il s'en dégage une telle force que mon impression première l'emporte. Un futur film culte, un peu comme Fight Club en son temps...