Ce film est une merveille sensorielle : le style graphique se rapproche d'Okami ; les airs au koto son sublimes et l'histoire est légère et émouvante. Merci Isao Takahata !!!
Conte japonais très connu depuis la nuit des temps !! Sons, doublages très bien... mais animation bien frustrante.. on a envie de tourner la manivelle. Sur le fond, je ne me prononce pas plus au risque de choquer... Très décevant **
C'est difficile de mettre une note aussi basse à un film qui ne peut pas être qualifié de mauvais mais je me suis tellement ennuyé!
Séance à l'aveugle, film choisi à l'entrée du ciné uniquement en fonction des notes spectaculaires sur Allociné et... le désarroi: le style graphique est aussi original que déroutant: certains y verront du sublime, moi je n'ai pas accroché à ce style aquarelle terne et saccadé. Cela aurait été accessoire si l'histoire m'avait emporté mais ce gentillet conte mise tout sur le parti pris de la poésie et du contemplatif jusqu'à l'extrême. Au final, je suis sorti de la salle et de ma torpeur avec le sentiment mêlé de fierté d'avoir tenu jusqu'au bout (je suis vraiment pas passé loin du départ au bout d'une heure de film) et de culpabilité de ne pas avoir aimé ce film qui ne ferait pas de mal à une mouche mais qui m'a profondément ennuyé!
Je suis ressorti de là avec l'envie farouche de me jeter sur mes DVD de Shrek, Wall-E ou l'Age de Glace pour retrouver de la dynamique et des couleurs vives!
Tiré d'un conte japonais du 10ème siècle, plus ancien texte narratif japonais connu... Bémol, le style éloigne sans doute les plus jeunes. Loin des films habituels de Ghibli Takahata a préféré s'inspiré des estampes traditionnelles japonaises. On aime moins la partie "lune", où le choix graphique et l'incarnation n'est pas aussi sobre et inspiré que le reste. Et une question nous taraude encore, pourquoi la princesse qui viellit a vu d'oeil la moitié du film semble stopper son évolution ensuite ?! Un joli conte pour un beau film à défaut d'être complètement universel.
C'est vrai que c'est une petite merveille. L'art de takahata c'est de s'attarder sur les petites choses, les détails qui forment la vie sur terre: le vent, le mouvement des vêtements, le bourdonnement d'un insecte, les cheveux. Le dessin est magnifique et très nouveau dans le dessin animé d'aujourd'hui. Une vraie réussite même si l'histoire finalement est sombre et assez tragique
Ce qui commence par une histoire cucul en aquarelle se transforme finalement en images poétiques, frissons et petite larme garantis. "Le tombeau des lucioles" reste l'incontestable chef d'oeuvre d'Isao Takahata.
Ce film d'animation crayonné à l'ancienne, dernier long-métrage d'Isao Takahata, possède un scénario superbement écrit, bouleversant et empreint d'une intense poésie, ainsi qu'un graphisme aux allures d'aquarelle d'une beauté magnifique. Un chef-d'œuvre.
Le roi est mort, vive le roi. En 1985, Hayao Miyazaki n'est pas le seul à fonder les studios Ghibli. Dans l'ombre de ce dernier, Isao Takahata est également le créateur de cette formidable machine à rêves. Il nous fît tous pleurer en 1988 avec Le Tombeau des Lucioles, et tandis que son camarade a annoncé que Le vent se lève était son dernier film l'année dernière, lui reprend du service après quinze années de longue absence en signant Le Conte de la Princesse Kaguya. Attention chef-d'œuvre.
Il était une fois l'histoire d'un coupeur de bambou. Traversant la forêt comme il le faisait chaque jour, il trouva sur son chemin un arbre à la tige luisante. S'approchant de cette dernière, il y vit à l'intérieur un être minuscule. Le ramenant chez lui, il décida de l'appeler Kaguya. Mais comment cette petite fille devînt Princesse, et de quelle manière arriva t-elle sur notre Terre ?
Le fusain peut être un formidable outil poétique pour lequel sait l'utiliser. Il magnifie ici des personnages emblématiques, dignes des plus grandes légendes jamais contées. Takahata réussit à inverser l'écoulement du sablier et bouleverser le cours du temps. Avec une volonté de retourner aux essences narratives, cette méthode artistique se devait d'être utiliser pour nous conter le plus ancien des textes japonais. Car en plus de narrer les traditions et valeurs nippones, il nous offre un voyage baigné d'une fantaisie admirable que chaque amoureux de l'animation doit découvrir.
Texte fondamental dans la culture japonaise, le cinéaste adapte Le Conte du coupeur de bambou en prenant son temps (deux heures quinze) pour nous faire comprendre pourquoi, pas à pas, Kaguya a l'étoffe d'une princesse, puis d'une divinité. Presque une leçon de vie ou du moins, une voie que tout le monde doit prendre, cette œuvre initiatique invite à l'amour porté à autrui (attachement à nos terres et à nos proches) au courage (sacrifices personnels) et à la sincérité.
Le départ d'Hayao Miyazaki est peut-être un mal pour un bien. Il laisse désormais la place à son confrère qui réussit à faire un nom au Conte de la Princesse Kaguya dans le domaine de l'animation. Un moment onirique étincelant.
Un conte japonais tout en finesse et en poesie, raconté à l'aide de sublimes décors a l'aquarelle et de personnages au dessin épuré. Une merveille pour les yeux de tout âge.
la différence entre un dessin animé et un film d'animation est plus que claire dans ce type d'oeuvre. tres esthétique, poétique, la tradition japonaise par excellence.
Il ne faut qu'une vingtaine de minutes pour comprendre où tout cela nous mène... Ici, l'harmonie entre l'homme et la nature, l'exaltation de la simplicité confine malheureusement à un conformisme barbant, le tout exprimé par des dessins, péripéties et dialogues d'une grande fadeur.
Ouah ! Qu’est-ce que c’est beau ! Ah moi qui me plaignais il n’y a pas si longtemps de la standardisation des dessins-animés japonais à la sauce Ghibli, je reviens totalement sur ce que j’ai dit quand je tombe sur ce genre de joyau. Ne serait-ce que pour la créativité visuelle moi je m’y retrouve déjà amplement. Cela ne se limite pas juste au raffinement de ce crayonné si délicat (se serait-on inspiré « d’Ernest et Célestine » ?) car chaque moment de ce film relève de la réinvention permanente. Rien que ça, c’est juste sublime. Mais il faut qu’en plus, derrière tout ça, il y ait le poète Isao Takahata. L’histoire est à la fois légère, créative et parvient à dégager un beau mélange de poésie joyeuse et de douce mélancolie. J’apprécie d’autant plus que tout cela se fasse au travers d’un conte qui mêle habilement récit traditionnel et propos moderne. Et il faut qu’en plus de tout ça, l’ensemble s’amalgame parfaitement, notamment grâce à une musique totalement à propos. Non, franchement, je n’ai rien à redire : c’est face à ce genre d’osmose qu’on se rend compte qui sont les véritables artistes.