Avis sur Pauline et François

Au secours! Il y a bien une veuve, c'est l'histoire qui se retrouve seule avec son scénario raide mort...
La situation avec son décor rural n'était à la base pas inintéressante, mais il ne se passe absolument rien dans cette daube gnangnan, vide et plein de longueurs! Et n'attendez pas la fin en croyant qu'il y aura une surprise, vous n'en serez que plus déçus!

Une très belle surprise! Il ne se passe pas grand chose mais une histoire simple avec des personnages attachants ça fait plaisir! je le conseille

Comment ça se fait que Léa Drucker tourne autant alors qu'elle n'a aucun talent ? mystère.... décidemment c'est le film des "filles de" (ou frère de, mais Yannick est vraiment un bon comédien), dommage, ça répresente un peu trop le huis clos de la société française des héritiers privilegiés et rien que ça gâche le film, qui pourrait passer sur france 2 à 15h...

Brâme, n, m : Cri du cerf ; notamment en période de reproduction.

- Comment tu peux dire ça, toi aussi tu te fais payer.
- Je quoi ?
- Toi aussi tu... paies.

Histoire sensible et touchante, voilà en deux mots comment résumer ce « Pauline et François » qui réussit mine de rien à sortir assez joliment des sentiers battus par sa modestie et son élégance. Dommage alors que le film ne présente pas plus de moments marquants, ne réussisse jamais à atteindre les sommets de poésie qui auraient fait de lui un grand film, mais il n'en reste pas moins une œuvre charmante, agréablement ancré dans son époque (notamment quant à la question du travail) et fort bien joué, notamment par une Laura Smet à mille lieues de sa navrante prestation d' « Insoupçonnable ». A découvrir.

Un joli film. Une jolie histoire d'amour sur fond de drame social. Mais tout cela reste bien trop gentillet. Pour son premier film Renaud Fely manque un peu d'originalité et son film de force et d'intensité dramatique. Mais on se laisse porter par les belles images, la nature, la belle musique de Jean-Louis Murat. Et surtout la belle interprétation d'ensemble. Laura Smet (fille de et de) a rarement été aussi bonne, une prestation tout en nuance et en non-dits, à mille lieux de la catastrophe Insoupçonnable. Un de ces meilleurs rôles. Yannick Renier (frère de) est lui aussi très bien. Mais ça on avait l'habitude. André Wilms est très drôle et dans un petit rôle on retrouve la très rare Anémone. Elle n'a qu'une seule scène mais elle est magnifique, le seul vrai grand moment d'émotion. Et bien sûr la partition sans faute d'une des meilleures actrices de sa génération Léa Drucker (nièce de et cousine de). Bref un petit film sympathique qui sent bon la campagne, la famille et l'amour. Mais totalement inoffensif et bien vite oublié dès la sortie de la salle...

Voilà un film certes gentillet mais ô combien tristounet, et surtout naïf et maladroit. Cette histoire de famille est d’une banalité déconcertante, le scénario est bâclé et les personnages sont taillés à la hache. Laura Smet fait ce qu’elle peut pour sauver le film par son charme et son mystère et Léa Drucker lui donne une bonne réplique dans un rôle ambigu. Le reste de la distribution (Yannick Rénier notamment, aussi gauche qu’inexpressif) n’est pas à la hauteur. La réalisation de Renaud Fély est pâle et fade et même les beaux paysages de la Creuse ne réussissent pas à tirer le film de sa platitude. Pour finir sur une touche d’humour, retenons que le brame des cerfs, pour draguer, c’est une valeur sûre !

Pauline s'installe dans un hameau pour échapper à des souvenirs douloureux. Elle rencontre François, qui lui aussi vit avec un lourd passé. Sa famille voit d'un mauvais œil sa renaissance.
Le climat automnal du film correspond tout à fait à l'état d'esprit des personnages. La tristesse est le quotidien de leur vie. Les silences du film sont lourds de sens. Le sujet est passionnant, et très bien mené. On est tout de suite séduit par le contexte, les personnages, les acteurs tous parfaits. Le réalisateur soigne sa mise en scène, discrète et sensible.
Une jolie réussite.

Pauline et François une drame dans rythme lent peu riche en dialogue et en rebondissement...

Faisons court : un mauvais film, sans scénario (ou si peu), mal joué par de mauvais comédiens et mal filmé par un mauvais réalisateur. Bref, une daube. A un moment de la projection, je me suis demandé si le projectionniste nous passait bien les bobines dans le bon ordre...
C'est à croire que M. et Mme le Papa et la Maman de Laura Smet financent à fonds perdus la carrière de leur rejetonne...
Seul bémol à ce tableau pittoyable : la belle performance (hélas très brève) d'Anémone, dans un rôle tout en nuances et en émotion.
Et n'oublions pas que nous avons pu contempler pendant de longues et inutiles minutes l'anatomie de l'hémisphère nord de Melle Smet qui, reconnaissons-le, n'est pas mal foutue du tout. Bien piètre consolation !

Pauline à la campagne : c'est une jeune veuve très triste (si, si, elle pleure souvent) expatriée de l'Allier et de la ville (Montluçon) dans la Creuse rurale limitrophe. Elle y rencontre François, un voisin célibataire dans ses âges, le frère de Catherine, sa nouvelle collègue à l'agence bancaire où elle s'est fait muter et aussi sa copine (?). Devinez quoi : un immense chagrin en commun (elle a perdu un mari, il a tué son frère accidentellement à la chasse) et les voilà vite confidents, puis amants, et le film s'achève en les constituant compagnons (à la vie, à la mort ?). Pas de surprise (s) donc dans ce scénario minimaliste, même si la "famille" s'étoffe en route de Serge, le mari loser et petit combinard de Catherine qui encourage sa femme à tenter des expédients de plus en plus risqués, de Maurice, le père ronchon et hédoniste de François et Catherine, et du couple meurtri ad aeternam des beaux-parents de Pauline. Ajoutez de beaux paysages creusois filmés avec amour (Renaud Fély vit dans le Limousin) : cela fait-il un bon film ? A lire "TéléObs Paris", il s'agirait d'"un film où se disputent éloge de la nature" (o.k) "et références au sacré" (là, je suis perplexe ; s'agirait-il de souligner le métier de François - il est couvreur - qui lui fait tutoyer le ciel, et donc le Ciel ????). Pour moi, ce film ressortit plutôt à la catégorie "films inutiles" : pas d'histoire, pas de sens (ou alors si évident : le deuil, on finit toujours par en sortir, surtout si l'on est jeune etc.), nombrilisme et ennui à la clé pour le spectateur imprudemment attiré par l'enthousiasme (incompréhensible, sauf à l'imaginer parent du réalisateur..) d'un critique pro (voir plus haut).
Une petite (et vraie) étoile cependant pour les interprètes, Léa Drucker (vipérine à souhait) en particulier. Laura Smet est même à son meilleur dans le rôle de Pauline, loin du calamiteux "Insoupçonnable" par exemple.

de beaux payages sinon toujours les mêmes histoiress j'ai réussi unpeu à somnoler c'est déjà pas si mal

:-/ j'ai bien dormi. Un film lent, sans mouvement, acteur amateur. Bref u
n Bon navet français. Je suis toujours etonnee par la capacité d'abstraction de certains critiques de cinéma qui y voient de l'art.

C'est typiquement un film qui ne sert à rien. Le scénario n'est pas inintéressant mais il est construit sans enjeu. Du coup, le film passe, et sans être désagréable, il laisse indifférent. Les acteurs ne sont pas mauvais dans l'ensemble, sauf Laura Smet qui n'est pas toujours très juste. On n'accroche pas du tout à ce film.

C'est un peu long, un peu trop calme, un peu trop sombre (la forêt de nuit, ca a peu d'intérêt même si on entend les cerfs en rute..). Les acteurs sont convaincants, sauf Laura Smet dont le personnage est finalement le moins intéressant et le moins attachant.