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    Pauline détective
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Pauline détective" et de son tournage !

    Explication de texte

    Derrière le titre Pauline détective se cachent de nombreuses références littéraires : "Mon film est en premier lieu une comédie policière et cela m'amusait de faire un clin d’œil aux romans de la Bibliothèque rose ou verte, à la manière de "Fantômette" ou du "Club des cinq"", explique le réalisateur. Mais ce titre évoque aussi une autre Pauline, peut-être cousine de celle du film de Marc Fitoussi : "(...) il y a peut-être dans ce titre un lointain hommage à Rohmer et à son célèbre Pauline à la plage. Toutes proportions gardées, Pauline détective peut être considéré comme une comédie très littéraire, très dialoguée, qui tourne volontiers au marivaudage."

    Le phrasé de Sandrine

    Si Marc Fitoussi a voulu réaliser ce film, c'est pour une bonne raison : il désirait travailler à nouveau avec la comédienne Sandrine Kiberlain : "Je l'ai rencontrée sur le tournage de La Vie d'artiste (son précédent film), mais nous n'avons travaillé que quinze jours ensemble, ce qui m'avait laissé un goût de trop peu (...). Je voulais lui offrir un rôle sur mesure". Ce qui intéressait par-dessus tout le cinéaste, c'était la manière de parler de l'actrice, qui collait avec l'image qu'il se faisait du personnage de Pauline : "Sandrine a l'art de faire résonner toutes les nuances d'une réplique (...). Je ne vois pas quelle autre actrice aurait pu incarner ce personnage qui réfléchit tout le temps à voix haute."

    Une comédie stylisée

    Pour la mise en scène, le réalisateur de Pauline détective désirait s'éloigner d'un cinéma trop réaliste : "Il est vrai que je me suis autorisé toutes les fantaisies en termes de mise en scène. Pour l'image, je voulais d'abord une lumière très sophistiquée, aux couleurs saturées, qui puisse lorgner du côté de l'âge d'or hollywoodien". Marc Fitoussi a donc tourné le dos à une certaine idée de la modernité, pour retrouver les effets qui étaient récurrents dans ces anciens films : "Je me suis amusé à utiliser des effets techniques aux antipodes de la 3D d'aujourd'hui : fermetures à l'iris, split-screens, zooms, apparitions d'images en tourbillon."

    Glamour plutôt vintage

    Dans Pauline détective, l'apparence des personnages féminins s'est avéré être un élément crucial, auquel le cinéaste a voulu donner un ton toujours aussi décalé avec notre époque : "Pauline et sa sœur sont glamour à souhait, elles ne cessent d'arborer des tenues que n'auraient pas désavouées Audrey Hepburn ou Grace Kelly (...). Lorsqu'elle se rend à la plage, Pauline porte comme par hasard une robe dont le bleu est parfaitement assorti aux serviettes de bain". Marc Fitoussi s'est donc amusé à jouer avec ce goût de l'apparence et du glamour dans un but bien précis : "J'ai poussé les personnages aux limites du travestissement, pour en faire des figures très typées, comme on peut en trouver dans les romans d'Agatha Christie."

    Sœurs de cinéma

    Pour incarner la sœur d'Audrey Lamy, le cinéaste aurait pu se tourner vers la sœur de l'actrice dans la vraie vie, Alexandra Lamy. Mais il a préféré faire un autre choix : "En associant Audrey et Sandrine comme sœurs, je voulais associer deux familles de cinéma, deux manières de jouer très différentes", explique Marc Fitoussi.

    Trouver la bonne note

    Pour la musique du film, le cinéaste ne voulait pas d'un simple catalogue de chansons d'époque : "Je ne voulais surtout pas que la BO se contente d'enchaîner des tubes nostalgiques pour créer un effet facilement vintage", explique-t-il. Il a alors opté pour un compromis intéressant : demander à des artistes contemporains de jouer de la musique ancienne : "Je leur ai demandé de s'inspirer des compositeurs italiens des années 1960 et 1970 comme Ennio Morricone ou Piero Umiliani". Au final, ce mélange a permis de créer une musique en adéquation avec l'atmosphère de Pauline détective : "Ce genre m'apparaît comme l'équivalent musical du film que je voulais réaliser", conclut Marc Fitoussi.

    Les influences du dimanche soir

    Marc Fitoussi a imaginé son film dans un genre très précis qu'il appelle "cinéma du dimanche soir" : "Disons que j'ai voulu m'inscrire dans cette mouvance-là (...) mais construit avec ma propre grammaire de l'image". Le cinéaste s'est donc inspiré de ces "comédies effervescentes et légères, menées tambour battant" telles que L' Homme de Rio de Philippe de Broca, Vivement dimanche ! de François Truffaut ou encore Charade de Stanley Donen.

    Une suite possible ?

    Le réalisateur de Pauline détective envisage tout à fait de donner une suite à son film, pour une raison bien précise : "C'est une façon de jouer avec le principe de feuilleton qui se termine souvent par la mention "à suivre..."", explique Marc Fitoussi.

    Une avant-première originale

    L'avant-première de Pauline détective s'est déroulée dans une maison d'arrêt, à Angoulême.

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