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    Nous sommes la nuit
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Nous sommes la nuit" et de son tournage !

    L'apparence des vampires

    L'apparence des vampires ne peut être laissée au hasard. L'aspect vestimentaire est d'ailleurs primordial puisqu'il reflète une existence de plusieurs siècles. Dès lors, chacun des personnages possède son propre style, renvoyant à une période particulière de la mode. De même, pour le maquillage des comédiennes, pas de teint blafard comme ce fut le cas dans les films de la Hammer, mais un maquillage qui renforce le côté sexy et séducteur.

    "Quand elles sont excitées, un anneau rouge vif apparaît autour de leurs pupilles. L’idée était juste de renforcer la couleur originale de leurs yeux. Si nous avions recouvert l’intégralité de leurs pupilles avec des lentilles de contact, cela nous aurait emmenés trop loin dans le domaine de l’horreur et du fantastique", explique le maquilleur Georg Korpas.

    Un mot sur Karoline Herfurth

    Le réalisateur Dennis Gansel revient sur le choix d'embaucher l'actrice Karoline Herfurth: "En 2000, quand j’ai tourné Girls & sex avec Herfurth, je lui ai donné le scénario qui devait être mon prochain projet. Elle a aimé l’histoire, mais elle était trop jeune pour jouer Lena à l’époque." Le retard accumulé par le projet a finalement permis à l'actrice d'atteindre l'âge souhaité.

    Surfer sur... la vague

    Si Nous sommes la nuit a eu d'énormes difficultés à trouver des financements, il aura ensuite été bien aidé par le succès mondial de la saga Twilight. Un coup de pouce pas entièrement positif cela dit, puisqu'il aura fallu réécrire le scénario afin d'éviter les similitudes des deux projets.

    Le choix de l'actrice

    Dès 1996, Dennis Gansel est tellement subjugué par la performance de Nina Hoss dans A Girl Called Rosemarie qu'il décide d'écrire son scénario en lui attribuant le rôle principal. Il ne perd pas de temps et lui propose le rôle pour un tournage prévu en automne 1999. L'actrice accepte tout de suite, mais pour diverses raisons (difficulté de financement, réécriture du scénario...), le film ne se fera que onze ans plus tard.

    S'imposer dans un genre prolifique

    Le film de vampire remonte presque au temps des tout premiers films de cinéma. Un siècle et quelques plus tard, tout ou presque a été fait sur le sujet. En adoptant un contexte contemporain, Nous sommes la nuit se réapproprie les codes du genre, avec un traitement sans complexe ni tabou. "Nous pouvons manger, boire, sniffer de la coke et baiser tout ce qui nous plaît sans jamais grossir, tomber enceinte ou malade", exprime notamment le personnage de Nora au cours du film.

    Retrouvailles

    Nous sommes la nuit permet à Dennis Gansel de retrouver quelques comédiens croisés à l'occasion de ses précédents films: Jennifer Ulrich déjà à l'affiche de La Vague, mais aussi le comédien Max Riemelt qui n'usurpe par son titre d'acteur fétiche puisqu'il collabore pour la quatrième fois avec le réalisateur de Girls & sex (2001), Napola (2004) et La Vague (2009). Quant à Karoline Herfurth, elle avait joué dans Girls & sex.

    Une continuité dans la filmographie

    Pour Dennis Gansel, Nous sommes la nuit ne marque pas de rupture dans sa filmographie, bien au contraire: "Tous ces films parlent de séduction et de tentation, et mettent en scène des personnages qui découvrent un nouveau monde, une nouvelle expérience. Dans Napola, c’est le nazisme ; dans La Vague c’est l’esprit d’équipe poussé à l’extrême, et dans Nous sommes la nuit c’est la vie de vampire ultra hédoniste. Nous sommes la nuit raconte un passage à l’âge adulte moderne. Après avoir été happée contre son gré, Lena trouve du plaisir dans sa nouvelle vie, puis elle grandit, devient plus mature et finit par trouver sa propre voie."

    Projet originel

    L'idée du film est venue au réalisateur en 1996 alors qu'il était encore étudiant en cinéma, idée qu'il concrétise avec l'écriture du scénario alors intitulé "The Dawn". Le scénario ne sera cependant pas très convaincant pour les producteurs qui refusent chacun leur tour de produire le film.

    Décidé à monter ce film coûte que coûte, Dennis Gansel est néanmoins stoppé dans son élan par la sortie de Twilight, dont les similitudes avec son scénario sont beaucoup trop nombreuses. Il est alors contraint d'engager une réécriture du script et The Dawn devient Nous sommes la nuit. Quatorze années auront été requises pour monter ce projet.

    Un mot sur le réalisateur

    Le réalisateur de Nous sommes la nuit, Dennis Gansel, s'est fait connaître mondialement avec son précédent film La Vague, adapté du roman éponyme de Todd Strasser.

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