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    A la merveille
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    266 critiques spectateurs

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    LALALALALERE
    LALALALALERE

    13 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Malick fait du Malick. On ne ressent rien. On pense à lui pendant tout le film. On se dit "Pauvre homme!"
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    La "merveille" était une promesse et la vie est une désillusion : "je ne vois que destruction, ruine, échec ".
    Une fable métaphorique sur l'amour et la cruauté des sentiments qui changent.
    Très étrange, d'une complexité confondante mais d'une grande sérénité dans le message et les images somptueuses.
    gooneur
    gooneur

    42 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 août 2019
    La vacuité en contemplation. Voilà comment je résumerai cet ersatz de film. Une succession de plans sans narration, ce n'est pas du cinéma, c'est un diaporama Instagram. Et ça coûte beaucoup moins cher à regarder...
    Shiwamada
    Shiwamada

    32 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2021
    Comme toujours, j'ai du mal avec Terrence Malick. Les décors sont somptueux et il a réussi à réunir un superbe casting. Mais je trouve tout le monde tellement sous-exploité. Le premier quart d'heure ressemble à une pub Chanel, la suite est remplie de monologues qui sont plus des monosyllabes. Ben Affleck doit prononcer ses premiers mots au bout de 45mn (quand il rencontre McAdams), déjà que ce n'est pas facile d'adhérer à son jeu, j'ai le sentiment que Malick devait espérer jusqu'à la dernière minute pouvoir le retirer du long-métrage sans que cela change quelque chose. Parmi les dialogues (quoique c'est peut-être pas le bon terme) en français, on retrouve des fautes de grammaire, ça craint un peu quand on veut faire croire au côté romance à la française. Certains crieront "à la merveille", ce n'est pas mon cas (et je ne suis visiblement pas le seul) mais je respecte leur avis. Encore une fois, le fond est bon mais je n'adhère pas à la forme, astucieux certes au niveau de la mise en scène mais tellement pompeux. On alterne entre les scènes qui sont censées faire avancer l'histoire et qui sont surcoupées avec des moments d'extase naturelle totalement utopiques. Personnellement je n'arrive pas à croire une seconde à l'histoire que Malick nous raconte et avec de tels interprètes j'en avais vraiment envie.
    Blankovitch
    Blankovitch

    35 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Ce film est une expérience.
    Laissez-vous aller, ne cherchez pas à comprendre Je ne sais pas si c'est du cinéma mais c'est beau. C'est magnifique.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2013
    On pensait avoir déjà touché le fond pour Terrence Malick avec The tree of life (qui pour le coup passe pour un chef d'oeuvre à côté de ça). Mais malheureusement pour lui (et surtout pour nous !) il a réussi à faire encore pire. Car A la merveille (c'est le Mont St Michel pour ceux qui n'iraient pas voir le film et ils seront nombreux j'espère...), est juste vide, le néant, nul. Au moins le big bang, les dinosaures, Brad Pitt et Jessica Chastain était superbement mis en images et en musique dans le précédent film.
    Audrey L
    Audrey L

    549 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    ... pas du tout. Dans la main gauche de Terence Malick, un couple sur le déclin après une histoire intense (au Mont Saint-Michel, s'il-vous-plaît !) se sépare et observe les émotions que cette fracture du cœur produit (est-il temps de partir pour de bon ?). Dans sa main droite, un prêtre qui cherche à questionner sa dévotion, son Amour éperdu pour le Seigneur, et essaie également de prendre du recul pour mieux sentir ses émotions... Malick tente de coller ces deux histoires d'amours (différentes) en clapant fermement, plusieurs fois pendant le film, sauf qu'avec sa mise en scène poussiéreuse, il n'y parvient jamais, sauf à nous faire tousser. On s'étouffe donc devant ses plans d'acteurs de dos (l'amour passionnel des dos existe-t-il ?), qui nous donnent l'impression de n'être jamais au bon endroit pour suivre les scènes (quand on n'a pas carrément droit à un plan d'arbre, d'oiseau... Ambiance National Géo). Et surtout, on s'endort devant la lenteur absolue de l'intrigue, bien pauvre, qui enfile les balades touristiques, les sorties en plein air, comme des publicités d'offices de tourisme, en zappant complètement la portée de son propos. Oui, on a compris que les amours opposées (charnelle et spirituelle) sont l'intérêt de ce récit, mais les parallèles ont du mal à se faire, on ne cerne pas toujours le rapport (ni l'insertion au forceps des scènes où les personnages se rencontrent). On s'ennuie ferme pendant les (très) longues deux heures de film, qu'on se le dise, et le casting n'y pourra rien, car voir Ben Affleck, Javier Bardem et Rachel McAdams de dos, ça ne nous intéresse pas vraiment. On préfère l'autre face.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Splendide sur le plan visuel, cette incantation confirme la déstructuration narrative dans l'évolution stylistique de Malick, fidèle toutefois à l'univers de ses premiers films. Une merveille esthétique.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    Depuis une décennie, Terrence Malick a accéléré le rythme. Le cinéaste le plus mystérieux actuel a en effet au moins doublé son rendement de films. Après le choc "The Tree of Life", chef-d'oeuvre absolu, il revient seulement deux ans plus tard avec "À la merveille", nouveau voyage erratique situé entre la France et l'Amérique. Une gamme de protagonistes intéressantes au départ ; Ben Affleck au cœur d'un couple sur la corde raide et Javier Bardem dans le rôle d'un prêtre torturé. Un projet qui se place toutefois en-deçà des attentes. Très décousu tant au niveau de l'intrigue que des personnages, "À la merveille" ne possède pas la même épaisseur esthétique et philosophique que son prédécesseur. D'autant que Malick ne tient pas la cadence ; après une première moitié fabuleuse où le cinéaste démontre à nouveau ses facultés de filmeur de la nature, le cinéaste s'enfonce et a même recours à un inhabituel bricolage. Une pièce mineure pour le poète américain.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Tendance hexagonale Terrence Malick c’est un peu comme Clint Eastwood. Deux immenses metteurs en scène dont le travail en début et milieu de carrière n’intéressait pas grand monde. Et puis soudainement, à l’aube des années 2000 c’est devenu tellement « chic » d’aimer ces deux réalisateurs, comme-ci on se devait absolument d’apprécier « le dernier Clint / Terrence ». Oui, en fait quand un réalisateur obtient une telle renommé la notion de proximité se créer, c’est presque un ami et un ami on critique son travail de manière appliquée (sic.).
    Il y a ceux qui aiment sincèrement, ceux qui détestent tout simplement, ceux qui aiment détester pour contrarier ceux qui n’ont pas aimé, mais qui pensent que cela fait « chic » de dire qu’on a été « subjugué par les envolées lyriques, palpables tout au long du film, quand la sobriété même de certains plans remettent en cause toute une partie de la cinéphilie actuelle »…en général, la moitié des personnes présentes se sont endormies ou pensent à autre chose mais font mine de comprendre.
    Bref, un Terrence Malick sur la toile d’une salle obscure reste un micro événement. Bien que le réalisateur soit passé dernièrement à un film par an. Et donc ! il est comment ce dernier Malick ?!
    Il n’est pas, il devient. Il devient ce que chaque spectateur peut en attendre. Un moment d’ennui et de nombrilisme pour certains, une expérience poétique, unique, émouvante pour d’autres. On s’inscrit clairement dans la deuxième catégorie. Là où un film se vie, se ressent, même des heures après la projection.
    On ne pariera pas sur le fait qu’une majorité de spectateurs adhéreront à sa dernière réalisation. Cependant, « A la merveille » ne peut être définit comme un mauvais ou bon film. C’est une expérience. Construite sur une photographie sublime, des cadres et captations isolées et censées faire sens. A chacun d’apprivoiser un sens subjectif à ce que le réalisateur donne en sens figuré. Drame si détestable par moments et pourtant auréolé d’une magie attractive et captivante pour qui se laisserait happer par cette proposition.
    Terrence Malick est encore une fois (cf. Tree of Life) à la frontière d’un cinéma si tangent qu’il peut sembler repoussant. Là où certains voient un chef d’œuvre, les autres ne peuvent concevoir qu’on mette en scène de tels longs-métrages. Mais au final Terrence Malick reste envoûtant.
    Et si la réponse se cachait dans le simple fait d’aimer un réalisateur pour ce qu’il propose et ce même avant d’entrer dans la salle, plutôt que de penser qu’on va aimer pour se permettre de dire ensuite que « le dernier Terrence Malick, il est vrai-ment for-mi-dableeee… » sans vraiment avoir pris le temps de se laisser prendre par la main. Mais c’est tellement plus « chic ». En outre, ne pas aimer le style Malick est tout à fait respectable, sa dernière réalisation fera alors office d’épreuve tant, « A la merveille » ne peut pas être apprécié de tous.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2013
    A la merveille est clairement le moins bon film de Terence Malick. Il semble qu'il ait décidé d'aborder le chapitre de l'autobiographie et que donc Ben Affleck soit l'acteur qui le représente. Déjà ce personnage manque de consistance, certes son mutisme est une caractéristique du personnage, mais il y a également un manque de densité. Ce manque de densité concerne tout le film, beaucoup d'images et de tourbillons inutiles, une femme qui part ici et là d'un claquement de doigt, une histoire d'amour passion qui se délite sans qu'on ait ressenti grand chose pour ce couple. On reste à l'extérieur du propos et de la forme. Peut-être parce que Malick ne veut pas ou ne sait pas aborder les choses plus charnellement ?
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Terrence Malick est un immense cinéaste, jusque là son parcours était un sans faute sans doute parce qu'il prenait le temps, à la manière d'un Kubrick, de faire des films. Or, deux ans à peine séparent le très beau The tree of life du raté A la merveille. Si on pouvait trouver les excès lyriques et mystiques de Tree of life lassant, le film hypnotisait et réussissait à émouvoir, ce qui n'est pas le cas de ce dernier film pompeux qui en plus de reprendre certains plans de Tree of life n'en a gardé que les défauts en les accentuant. La voix off est insupportable et dit des mièvreries sans nom et la dernière demie heure transforme l'ensemble déjà fragile en un abominable pensum religieux proche de la propagande. Au milieu de tout cela nagent des acteurs inexpressifs (Ben Aflleck) et perdus (Javier Bardem). Malick n'a rien perdu de sa maîtrise technique, le film étant, visuellement, comme les précédents, à couper le souffle sauf que l'expérience sensorielle est vite détournée au profit d'un propos creux et vide. Malick filme bien mais ne raconte rien et ennuie. Un film raté et artificiel de la part de Malick, c'est très décevant....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Cette fois, c'est la bonne ! Après trois chef d’œuvres (Badlands - Les moissons du ciel - La ligne rouge), un bon film (Le nouveau monde) et un film mégalo (Three of life), Terrence Malick se ramasse lamentablement. Que dire de ce film-poème ennuyeux dont le "scénario" a été probablement vaguement gribouillé sur un coin de table, dans un bistrot parisien ? Contrairement à ses autres autres opus, dans celui-ci, Malick est persuadé de son "génie" et bascule dans une caricature grotesque de tout son cinéma. Tout ce qui devrait marcher ; fulgurances de la mise en scènes, beauté et lyrisme du texte, complicité touchante des interprètes, universalité du propos et j'en passe, toute la méthode "Malickienne" devient un prétexte à en faire des caisses pour pas grand-chose. Passé le premier quart d'heure, le film se mute en un embrouillamini sans âme, vaguement plastique où la paresse de l'auteur est difficile à ignorer. Tout est raté, à commencer par le casting ; à part Olga kurylenko, lumineuse et malheureusement inexploitée (Et c'est bien dommage car il serait vraiment temps qu'elle joue dans de bons films et ce malgré les choix de carrière douteux dont elle est victime), les autres sont transparents, à commencer par Ben Affleck. Il aura rarement été plus insipide et confirme le mal que l'on pensait de lui. Javier Bardem, à la base bon acteur se voit "offrir" une partition si ridicule qu'il se retrouve avec la pire de ses interprétations, quand à Rachel McAdams, on se demande bien ce qu'elle fait là. Mais si encore le casting était responsable sauf qu'il n'est rien comparé à l'écriture inexistante du film. Malick semble être passé complètement à côté de son sujet et n'a pas du tout exploité la possible "richesse" de son idée (à mesurer quand même sachant que son pitch de départ est particulièrement paresseux.). Après reste toujours les belles images "Malickienne" sauf qu'elles paraissent bien vaines, et parfois mêmes bien ridicules. Il est très regrettable qu'un géant sensible comme lui ne se soit pas autant investi sur ce film comme il l'a fait sur ses précédents. À la vision de celui-ci, le manque de travail, de tripes, d'émotions est évident. Comme s'il présentait là le brouillon maladroit, prétentieux et décomplexé d'un bien meilleur film à venir. C'est peut-être bien le faible écart de temps entre celui-ci et le précédent qui est la cause de ce ratage, quoiqu'il en soit l'avenir nous dira si Malick s'est définitivement égaré, ou pas.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Contrairement à *Tree of Life* qui m'avait fait l'effet d'une bombe une fois le visionnage terminé, *A la Merveille* a mis du temps à trouver sa place dans mon estime et à se positionner qualitativement au sein de l'oeuvre malickienne. Les trente premières minutes, j'ai eu peur. J'avais l'impression que Malick essayait de refaire *The Tree of Life* sans la même inspiration, sans la même portée universelle et sans la même puissance lyrique. J'avais juste l'impression de voir un jeune réalisateur essayant de parler du couple en copiant bêtement la mise en scène de Malick. Puis la scène avec Rachel McAdams est arrivée, et petit à petit le film a basculé, jusqu'à sa conclusion après laquelle je me suis senti obligé d'avouer : "ah ouais, c'est quand même pas mal".

    En effet, A la merveille est un film qui se construit, qui se fraye un chemin dans la sensibilité du spectateur. A la manière de *The Tree of Life* mais de manière beaucoup moins accessible, le film parlera à certains et sera rejeté par d'autres. Parce qu'essaye de faire Terrence Malick depuis toujours, c'est de filmer la vie, au plus pur, à travers la grâce et la nature, l'homme et le Dieu, la raison et la religion.

    La forme est donc totalement déconstruite, peut parfois agacer, mais propose de véritables moments de cinémas, les sublimes images appuyées par un choix de musiques classiques magistrales.

    Il faut donc se laisser traverser, rentrer dans le film et ne pas le rejeter malgré sa bizzarerie, il ne faut pas chercher à comprendre chaque plan, chaque mot, chaque scène. C'est un cinéma du sensible, mélangeant le parcours de deux hommes animés par un questionnement vital : qu'est-ce que l'amour ? Où celui ci commence et où celui ci s'arrête. L'amour pour une femme, l'amour de Dieu.

    Bref, à voir, une oeuvre d'art cinématographique que seul Malick peut nous offrir.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Le nouveau film de Terrence Malick, un peu plus d’une année après The Tree of Life, pourrait être une excroissance de la partie centrale de ce dernier. Si on trouve moins de questionnements mystiques et écologiques dans ce nouvel opus centré principalement sur la thématique du couple et de l’amour, on renoue néanmoins avec les mêmes dispositifs. À savoir une cascade de plans qui s’évaporent les uns après les autres captant les visages et les corps dans des prises de vues identiques, l’omniprésence des voix off égrenant une litanie de questions demeurées sans réponse – débutant toutes par l’insondable et vertigineux Pourquoi – et la communion avec la nature, abimée et spoliée par les êtres humains.
    On ne peut nier la qualité formelle des plans, même s’ils finissent par être répétitifs, souffrant d’une accumulation qui frise rapidement le trop-plein et irrite durablement. L’absence de réelle narration qui fait de À la merveille une œuvre essentiellement sensorielle n’est pas en soi gênante puisqu’elle laisse aussi le soin au spectateur de l’inventer et de l’étoffer à partir d’infimes détails qu’il convient cependant de ne pas rater. Il y a dans l’ensemble beaucoup de lyrisme et de grandiloquence, mais hélas ce fourre-tout si roboratif qu’il en devient écœurant et indigeste, où vient se greffer l’histoire d’un prêtre en plein doute sur sa foi et son sacerdoce, donne l’impression de tourner à vide, d’enfoncer des portes ouvertes. Les images sont tellement léchées et travaillées qu’elles ne portent plus rien, développant au contraire une esthétique de roman-photo. La beauté des comédiens y contribue, mais franchement on n’en peut plus de voir la belle Olga Kurylenko danser et tournicoter sans fin dans la campagne sauvage et ensoleillée. En proie aux affres de l’amour, de la trahison et de l’infidélité, les personnages semblent incapables d’immobilité comme si leur agitation incessante et leur mouvement perpétuel trahissaient leur intranquilité, leur incertitude existentielle. Nous pouvons comprendre leurs états d’âme et volontiers y souscrire, mais encore faudrait-il qu’ils nous apparaissent plus authentiques et ressentis. C’est l’impression inverse qui surgit, celle du creux et de l’artifice, illustrée en particulier par la voix off ânonnée et récitée de l’actrice russe dont on ne croit pas un seul instant aux tourments et déchirements.
    Manquant de chair et de souffle épique, À la merveille se révèle un pensum lourdingue ayant raison de la patience du spectateur, trop rarement subjugué par la poésie de pacotille du réalisateur de La Ligne rouge, son dernier grand film. Quand on sait qu’il manifeste à présent le désir d’accélérer le rythme de ses tournages, on ne peut que craindre le pire, tout en n’oubliant pas pour les futures projections d’apporter son missel et son chapelet.
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