Avis : Gravity - Page 8

Attention chef d'œuvre à l'horizon ! Rarement un film ne m'aura autant emballé. Visuellement, on prend un claque ! Les images de la terre et de l'espace sont exceptionnelles. La réalisation est réussie. Les 2 acteurs sont eux top. Mention spéciale à Sandra Bullock. Je ne suis pas un fan mais je ne serais pas surpris si elle récupère un 2nd oscar, sa performance est fabuleuse. Bravo au réalisateur qui a su installé à la fois le vide, la peur, le désespoir, l'espoir et bien d'autres émotions. 90 minutes à voir absolument !

Plus qu'un film, Gravity est une expérience cinématographique. Effectivement, sur un scénario très simple, Alfonso Cuaron nous donne l'impression d'avoir réellement filmé dans l'espace. Cette impression est renforcée par la très grande durée des plans qui tendent souvent vers le plan-séquence (chose qui se perd hélas aujourd'hui dans le cinéma hollywoodien). Cette manière de filmer est associée au fait que le film n'est quasiment constitué que d'une séquence (bien que le temps soit un peu compressé pour certains passages). A ceci s'ajoute le réalisme sonore (dans l'espace, le son ne voyage pas donc on n'entend que les conversations à travers les micros et les écouteurs des casques et la musique extradiégétique) et une 3D qui, pour une fois, a un rôle important (celui de renforcer l'immersion du spectateur dans cet univers). Tout ceci ainsi qu'une audace scénaristique surprenante pour une production de cette ampleur (mais que nous ne dévoilerons pas) crée chez le spectateur un fort sentiment de suspense : on a rarement trouvé la terre ferme aussi belle que dans les derniers plans du films spoiler: (chose renforcée par le passage des couleurs froides de l'ensemble du film aux couleurs chaudes de cette séquence)
. A ne pas manquer.

Le réalisme est à couper le souffle à tel point que je me suis vraiment demandé si les scenes n'avaient pas été tournées dans l'espace. Les specialistes de l'Espace ont confirmés que les attitudes des astronautes face à l'apesanteur et à leurs mouvements étaient des plus réaliste et il est vrai que le spectateur est happé dans cette aventure froide et silencieuse. Il y a de quoi etre bluffé , c'est impréssionant !
D'ailleurs on en arrive à se dire que l'espace n'est peut etre pas si bien que ça et ne fait plus tant envie. On est avec eux dans cette infinie glacial , on découvre les phénomenes etranges liés à l'apesanteur , des situations insoupçonnées que seuls les astronautes peuvent connaitre. Ce film est une prouesse technique encore jamais vue et je vais de ce pas en apprendre plus sur le making of .

"Gravity" est un de ces moments rares au cinéma, innovant technologiquement, universel dans son fond humain, on a le sentiment de redécouvrir le cinéma comme à l'époque de "Jurassic Park", " ou le train entre en gare de la Ciotat", quand les spectateurs avaient la sensation que le spectacle sous leurs yeux étaient vrais. "Gravity" est l'enchainement logique dans la carrière d'Alfonso Cuaron après son précédent chef d'oeuvre "Les fils de l'homme". Dans les deux cas, le personnage principal affronte son deuil pour retrouver foi en l'humanité, l'utilisation du plan séquence cher à Cuaron est poussé beaucoup plus loin non pas à des fins entièrement spectaculaires mais de ressenti. "Gravity" est un pur moment de cinéma grâce aussi à son récit épuré mais riche en symbole et profondément humain. "Gravity" est avant tout un voyage vers la reconquête de soi et par extension un retour à nos fondamentaux, un combat pour la ( sur )vie à tout prix. Chose exceptionnel, le film est à voir impérativement en 3D. Moi qui déteste la 3D ou au mieux s'en fiche, a trouvé le seul film digne d'intêret dans ce format. C'est le seul film à voir dans ce format pour une meilleure immersion, la seule possible. Souvent comparé à "2001, l'odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick, "Gravity" est pourtant son exact opposé. Déjà "Gravity" n'est pas de la science fiction pour moi, puisqu'il se passe aujourd'hui et qu'à quelques détails prêt, tout existe. Ensuite parce que 2001 est un voyage dans l'espace dans lequel l'homme va évoluer alors que "Gravity" est un retour sur terre, une résurrection de l'espèce humaine. Alfonso Cuaron a signé un chef d'oeuvre innovant et unique ( pour l'instant unique ), prouve son grand talent et sa maîtrise, le meilleur film de l'année avec "Django unchained" ou en tout cas difficile d'atteindre un tel niveau même pour "Le hobbit".

Qui n’a pas entendu parler du film d’Alfonso Cuarón, Gravity? En effet, depuis quelques semaines maintenant, si vous êtes un accro, ou non, des réseaux sociaux, nous n’avez pu échapper à divers échos pour le moins très positifs sur un film qui serait visuellement encore mieux qu’Avatar. Ce film c’est donc Gravity. Mais qu’en est-il? Ces critiques élogieuses sont elles mérités?

Tout d’abord vous vous en doutez surement, le scénario de ce film ne risque pas de révolutionner l’histoire du cinéma. Mais après tout, allons nous vraiment voir ce film pour l’histoire ou pour le côté réalisation et effets techniques? Bon ok il y a quand même une petite histoire autour de nos 2 personnages principaux que sont Sandra Bullock et George Clooney.

Ici nous assistons tout simplement à une mission de sauvetage dans l’espace A COUPER LE SOUFFLE! Car oui ce film est un chef d’oeuvre de réalisation. Une prouesse technique qui relègue les films de la même fibre comme Armageddon à des années lumières sur le plan des effets spéciaux. Pour tout vous dire, dès les premiers instants du film il se peut que vous soyez sujet à quelques vertiges ou nausées tant les images sont saisissantes de réalisme. Personnellement j’ai vu le film en IMAX 3D et c’est FABULEUX.

Si nous mettons de côté l’aspect technique, la mise en scène est soignée et Sandra Bullock nous livre une très belle prestation, et parvient même à nous transmettre ses angoisses, ses peurs et son stress.

Pour résumer, Alfonso Cuarón nous livre non seulement un chef d’oeuvre cinématographique mais également une expérience visuelle hors du commun. Ce film est à voir de préférence en IMAX 3D ( même si c’est un peu cher )…

Allo Houston, nous avons un chef d'oeuvre ! Ce film n'est pas génial, il est tout simplement EXTRAORDINAIRE ! il dépasse l'entendement cinématographique par une conception visuelle et une manière de filmer qui font de la 3D quelque chose de sublime dans ce film ... A voir, savourer, déguster dans une salle calme étant donné les longs moments de silence qui font de ce film un OVNI venu de l'espace !

Un thriller en apesanteur impressionnant et tripant d'un bout à l'autre. Malgré un scénario que certains trouveront trop simple, Alfonso Cuarón (maître du plan séquence) arrive à maintenir la tension durant toute l'heure et demie du film. Avec Sandra Bullock (excellente dans dans son rôle), on essaye d'économiser nos réserves d’oxygènes !
La 3D est vraiment utile, les effets spéciaux sont réalistes. Il y a surtout un superbe traitement du son et de la musique. Et bien sûr, la réalisation est irréprochable. L'action est filmée d'une façon tout à fait intéressante, en plans séquence avec des mouvements de caméra qui nous donnent une sensation de flottement... Immersion totale !

Bon ben il n'y a rien a dire sur "Gravity" mis a part que c'est un véritable chef-d'œuvre visuel et sensoriel ! Nous sommes totalement immergés dans un environnement inconnu tout autant effrayant que fascinant. Il n'y a rien a dire au niveau des effets visuels on se prend une grosse claque le réalisme est saisissant, l'effet sans son est tout supplément incroyable et la façon de filmer de Cuaron est très ingénieuse, le film contient très peut de montage on a l'impression que la caméra a été lâchée dans l'espace et s'est contentée de filmer l'essentiel et cela est très ingénieux grâce a cela le spectateur se sent impliqué dans l'histoire on participe a la mission c'est vraiment du jamais vu au cinéma ! La 3D est superbe c'est l'un des rares film ou son utilisation est réussie les effets de relief et de profondeur sont grandiose. De plus les plans-séquences sont fabuleux je n'ai jamais vu ça au cinéma la mise en scène est à tomber par terre. Autre gros point fort c'est bien évidemment la bande originale qui est magistrale, elle donne une bonne tention au film et certains morceaux sont très beaux et émouvant, cette musique nous transporte... sans doute l'une des meilleurs BO de cette annee. Le casting est bon Sandra Bullock occupe a elle tout seul l'affiche c'est son histoire a elle est son interprétation est très réussie tout comme Georges Clooney qui est moins présent mais comme la comédienne sont rôle est très bien joué il donne de bonnes touches d'humour très agréables. Mis a part que le déroulement de l'histoire reste banal étant simplement une histoire de survie en allant d'un point A vers un point B, les événements sont bien trouvés et les images sont d'une beauté a couper le souffle. Ce film est comme un tableau chaques plans sont grandioses, la photographie est à tomber par terre !
Au final, "Gravity" est tout d'abord une expérience visuelle et sensorielle mais aussi métaphysique
et métaphorique avec plusieurs sujets traités comme la vie l'espoir le deuil la mort... C'est un voyage a ne surtout pas manquer. Sans doute le meilleur film de cet automne, une véritable claque cinématographique, du grand art bravo monsieur Cuaron ! Bref un film extrêmement profond d'une beauté hypnotisante et effrayante, incontestablement ma plus belle expérience cinématographique !

Le chef d'œuvre SF que l'on attendait depuis longtemps. La dimension réaliste du film est à couper si prenante que l'on vient à se demander si c'est vraiment de la SF et non une histoire vraie que l'on regarde. La 3D du vide rend la solitude palpable, et en fait la meilleure utilisation depuis le renouveau de la 3D avec Avatar en 2009. Le dernier plan du film est également un des plan les plus signifiant dans le monde de la SF depuis Sigourney Weaver dans Alien le huitième passager. La SF a un nouveau visage et des nouveaux héros: les femmes.

Plus qu'un film, une expérience, celle de l'espace, celle de la vie, aucun film ne m'avait jamais offert cela! Grâce à des images magnifiques, sublimées par une 3D qui trouve ici tout son sens, Gravity, livre quelque chose de nouveau, d’inédit et d'attendu. ‎Alfonso Cuarón, rend un travail pur et très aboutit, d'abord, pas de générique d'ouverture, mais par contre une scène qui met immédiatement "dans l'ambiance" et qui laisse présager de quelque chose de grand, celle du "vaisseau" qui arrive dans le silence de l'espace avec en fond sonore les liaisons radio... et voilà, dès le premier plan on est dedans! Puis, tout au long du film, la réalisation est parfaite, au même titre que la mise en scène et quelques plans resterons dans l'histoire (celui de la larme entres autres).
Je suis déjà allé voir ce chef d’œuvre deux fois, je ne saurais donc que trop le conseiller, et me concernant, vous connaissez le dicton...

Alfonso Cuaron, pour moi, était celui qui avait fait le troisième Harry Potter, et celui dont je connaissais le moins le travail des trois mexicains virtuoses (Del Toro, Inaritu et donc Cuaron). Bon ben, avec ce film, il fait un gros gros pas en avant pour se retrouver devant tout les autres. C'est simple, c'est consternant de réussite d'un bout à l'autre. Tout les effets déployés fonctionnent, dans une mise en scène sobre mais complétement virtuose. Les repères sont chamboulés, notre point fixe dans la scène n'est plus un lieu ou un espace, mais un être humain, perdu dans ses repères. On accompagne notre héroïne du début à la fin de son calvaire, dans une maestria de réalisation. Des plans-séquences de dingues, jamais vu au cinéma (il font penser à Panic Room et sa caméra fouineuse, mais on passe à un autre stade avec ce film). La 3D est utilisée à son plein potentiel, comme elle doit l'être avec ses plans continus qui nous permettent de visualiser parfaitement les objets en reliefs. On est clairement dans une autre phase de son utilisation, l'après étape "Avatar". Ce n'est pas de la science-fiction, ce n'est pas un film catastrophe, ce n'est pas un huit-clos, c'est un peu de tout ça, c'est Gravity.

Un film captivant du début jusqu'à la fin. Oppressant jusqu'aux cinq dernière minutes où l'on commence juste à respirer. Une 3D qui sert enfin à quelques choses, immersion total dans l'espace, le metteur en scènes nous jouent de l'apesanteur comme les larmes de l'actrice qui tombe sur l'écran et une vis à qui elle lui échappe des mains. Deux seul interprète du film: L'espace, ses images époustouflantes, comme l'aube et Sandra Bullock ( même si elle n'est pas la meilleur actrice au monde, elle nous sort une bonne interprétation depuis Speed ) seul femme contre l'immensité spatiale qui se bat avec force et s'en sort on va dire avec les honneurs ( un grand merci aussi Jonàs Cuaron avec son frère pour ce scénario simple mais efficace! ). George Clooney ( qui ne sert pas à grand chose dans ce film! à part d'être rasoir avec ces vannes à deux balles!! ) et la voix off de Ed Harris ( clin d'œil certainement à Apollo 13, l'étoffe des héros et Abyss dont James Cameron est un des consultant du film avec David Fincher, et autre grand réalisateurs cité au générique de fin ) vient parfaire le tout. On en ressort déphasé, retourné, désorienté, sans gravité c'est le cas de le dire; on est encore dans le film une heure après. Le réalisateur de "Les fils de l'homme" nous montre une seul et unique séquence d'une heure trente qui nous donne l'impression que cela fait seulement cinq minutes qu'on est entré dans le film; une seul séquence chose que Alfonso Cuaron avait l'habitude de faire dans ces précédent films, de longue plan séquence pour qu'on est la sensation qu'on est en temps réel. En outre, je n'est trouver aucun défaut ce qui est assez rare. D'un réalisme à tous point de vue, un bémol peut être à l'interprétation mais cela a t il vraiment de l'importance. Seul la réalisation compte, tous comme "2001, l'odyssée de l'espace". On remarquera d'ailleurs peut être justement des scènes inspiré du film de Kubrick et si vous me le permettez de "On a marché sur la lune" de Hergé où le capitaine Haddock bourré, va dansé sur la fusée et est entrainé dans l'espace et part à la dérive. moi, je pense que dans 20 ans on en reparlera encore de ce film, le film le plus spectaculaire qu'il m'est donné de voir sur l'espace. Faut dire que si je ne l'achète pas en Blu-ray 3D, c'est que je n'aurais rien compris à la vie. La dernière fois que j'ai été ravis d'un film au cinéma et qui m'a mit à la renverse, c'est "Drive", ça date!!

Les Fils de l'homme laissait présager du meilleur et c'est le cas, Gravity est une expérience videoludique hors du commun, à l'instar des Fils de l'homme on a de longs plans séquence qui font penser à un jeu vidéo par moment: scotchant!
Une BO parfaite, tout comme les personnages justement écrit et interprétés.
Pour ceux qui parviennent à trouver des moments d'ennuis je ne comprends pas du tout, déjà que le film est court, les séquence dantesques sont légions.
Un dernier mot pour ceux qui comparent ça à 2001, je pense qu'ils n'ont pas du comprendre grande chose au but de ces films bien distincts au delà de la beauté esthétique de l'espace.

Je ne saurais qualifier ce film avec un adjectif classique. Disons, dans un registre plus poétique et métaphorique, que si chaque film donnait naissance à une étoile, "Gravity" serait une planète.
Cette description que j'accorde à "Gravity" représente tout le ressenti dont j'ai été l'objet durant la séance. 1h30 de magie stellaire, de la première seconde au plan final. Cuaron sublime tous les thèmes qu'il aborde, et même tous les genres. Car "Gravity", jamais prétentieux, ne tente pas de laisser les genres en question de côté pour tenter l'impossible. Et pourtant. Quels genres ? Celui de la renaissance d'un personnage torturé après la mort d'un proche qui trouvera dans l'aventure la plus dangereuse son espoir. Il y a aussi dans "Gravity" les codes du thriller réinventés à chaque instant. Il y a la perfection esthétique omniprésente de son auteur. Et il y a le jeu, mille fois plus profond qu'il puisse paraître au premier abord. C'est dans une combinaison lourde que Clooney éclate de charisme, tandis que Sandra Bullock livre une performance d'une subtilité magistrale. Subtilité magistrale. Voilà bien le mot qui convient le mieux à cette épopée. La subtilité magistrale d'une assimilation des codes hollywoodiens spectaculaire à ceux des meilleurs mélos intimistes. La subtilité magistrale d'une technique transcendée par ses personnages. La subtilité magistrale d'une immersion totale. C'est répétitif, oui. Mais quand un film procure autant de plaisir, de frissons, propose dés son ouverture 1001 émotions, le mal serait de ne pas en parler. "Gravity" nous émerge dans la mise en image des arts du silence, de la renaissance, de la dynamique des corps. Et la 3D, ce fardeau, devient alors le véhicule des plus grandes sensations qu'un film puisse procurer. Plans larges, d'ensemble, rapprochés, la caméra est le troisième personnage du film. Celui qui, témoin de tout, tente l'approche la plus belle d'un être humain dans la phase terminale de sa vie. Mais non. Le chemin est encore long. Et c'est extraordinaire.
Dire que j'ai retrouvé dans le film de Alfonso Cuaron tout ce que j'aime dans le cinéma, de sa contemplation totale à l'action pure et à la montée en puissance d'une musique extraordinaire, est un euphémisme. Et à n'en pas douter, ce plan de Sandra Bullock en lévitation reprenant sa forme d'enfant dans le ventre de sa mère au milieu de tuyaux d'appareil spatial, est le plus merveilleux que je pense n'avoir jamais vu. Renaissance d'un personnage. Renaissance d'une actrice. Renaissance d'un certain cinéma.

Le cinéma n'est pas mort. Le cinéma vit. Pleinement. Il respire à pleins poumons et peut créer des objets cinématographiques non identifiés. Des œuvres d'art que nous n'avions pas vues venir mais qui sont bien là, devant nous, pour nous rappeler à quel point le pouvoir des images peut avoir un impact décisif sur nous. Un homme et une femme perdus dans l'espace après un accident sur leur navette spatiale. Puis le vide. Voilà pour le scénario du plus fantastique des films de 2013.

Gravity n'est pas un film de science-fiction puisque tout ce qui se passe dans ce récit peut arriver aujourd'hui. Le génial Alfonso Cuarón a écrit une narration simplissime et brillante qui touche l'universalité et tout ce qui s'ensuit : nos peurs, nos repères, notre instinct de survie. Tout ce qui constitue l'homme dans sa substantifique moelle. Cette errance dans l'espace symbolise la solitude humaine et représente l'une des plus belles réflexions métaphysiques de ces dernières années. L'être humain face au cosmos. L'infiniment petit perdu dans l'infiniment grand. L'impossibilité de tout contrôler et de laisser parler le hasard, ou le destin. La force de l'homme capable de l'impossible pour sa survie, et sa formidable capacité à s'adapter à l'imprévue.

Rien en ce monde n'est parfait et Gravity ne déroge pas à la règle. Il est dommage que le cinéaste ait alourdi son scénario en nous parlant du passé de Ryan, inutile. On aurait préféré garder ces personnages au statut de mythe, qui, grâce à leur précision d'écriture arrivent à rassembler tous les individus en un être omniscient. La Terre est le seul témoin de leurs problèmes, car dans l'espace, personne ne vous entend crier. Cette absence de son est bouleversante et participe intimement à notre ressenti de spectateur, mais aussi d'humain. Nous sommes à la fois en dehors de toute réalité (caractère irréel de l'évènement), mais également face à une vérité totale. Renversant.

Après Avatar, c'est la première fois dans l'histoire du cinéma que la 3D n'est pas un gadget attractif et ne sert pas que de moyen financier. Cette technique est l'essence même de Gravity : par sa profondeur, cette œuvre peut nous offrir des images que nous n'oublierons pas, des scènes qui réduisent le terme « époustouflant » à néant. Nous n'avons jamais vu à l'écran une telle ambition scénique. Entre des plans-séquences qui ne finissent plus de nous faire perdre la tête, un déluge de détails accompagné d'une infinité d'objets gravitant autour de nous, et une musique renversante, on oublie tout. La caméra, la salle de cinéma, l'écran. Nous finissons par être avec eux dans l'espace. Complètement perdus. Et nous ne reposerons le pied à terre qu'à un moment bien précis. Celui où le générique apparaitra.

Gravity est un hymne à l'homme. Un hymne à la vie. Un hymne au septième art.