Avis : Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes - Page 6

Trois ans après l'adaptation réussie de Niels Arden Oplev, le best-seller de Stieg Larsson est de nouveau à l'honneur avec un remake US signé David Fincher. Et il faut tout de suite dire que cette nouvelle version du polar Suédois est une pure merveille à tous les niveaux. Mikael Blomkvist, journaliste du Millennium, enquête à la demande de l'ancien industriel Henrik Vanger sur la disparition de sa nièce, Harriet. Aidé par Lisbeth, une jeune hacker prodige, Mikael mène cette enquête aux ramifications inattendues. Malgré les multiples périls que présentait cette nouvelle adaptation, David Fincher ne s'est pas dégonflé, et signe avec "Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" un thriller vertigineux comme seul le cinéaste sait si bien les faire. Électrisant dès les premières secondes avec le magnifique générique sur l'air de "Immigrant Song" de Led Zeppelin, le film oppresse, dérange, captive et ce incessamment durant 138 minutes. La reconstitution du puzzle narratif complexe constituait un défi de taille, capable de décourager les auteurs les plus enthousiastes, mais accompagné d'un scénariste hors pair, Steven Zaillian, le métrage jouit d'une intrigue dantesque aux multiples rebondissements sans la moindre incohérence. A la réalisation, Fincher parvient sublimement à transformer l'essai et livre un long métrage résolument personnel, foncièrement nerveux, indéniablement viscéral, troublant et audacieux. La mise en scène et l'atmosphère particulièrement sombre et glauque avec au menu viols, inceste, corruption, meurtres et consanguinité, sont parfaitement bien rendues. Le réalisateur restitue l'ambiance glaciale du polar accentuée par des paysages enneigées et hostiles, tout en critiquant en règle la société Suédoise. Le cinéaste américain filme la terreur d'une famille désaxée et se joue de l'humanité des personnages principaux, campés par des acteurs au sommet de leur talent : Daniel Craig, Rooney Mara (méconnaissable) Robin Wright et Stellan Skarsgård, tous impressionnants. Avec sa révélation finale inattendue, "Millenium" est un polar extraordinaire qui doit son succès à l'immense talent de David Fincher.

Millenium est un très bon film intriguant livrant quelques scènes chocs.

Tout d’abord, le générique de début est magnifique visuellement. Les images sombres qui s’enchainent avec poésie donnent quelque chose de très esthétique. Le tout, accompagné d’une bonne chanson rock.

Le début m’a paru un peu lent et ennuyeux au premier abord. Lorsque l’enquête commence vraiment, le film devient passionnant. L’enchainement de l’enquête est convaincant. Ajouté à cela, les scènes avec Lisbeth sont très choquantes et ont de quoi déstabilisé plus d’un. Mais finalement, ce que subit Lisbeth a un lien cohérent avec l’enquête (= femmes victimes des hommes) donc cela apporte un peu d’horreur à l’histoire. Surtout que la solution de l’enquête est horrifiante.
A la fin, lors de la révélation, le film change littéralement d’atmosphère laissant place à une ambiance glauque et très horrifique.

Le thème du film est donc très noir avec des faits malsains que le spectateur voit ou ne voit pas. L’enquête est bien amené malgré un début assez lent.

Qui d’autre, à part le maître des thrillers glauques et oppressants qu’est David Fincher, pouvait se frotter à l’adaptation américaine du best-seller Millénium de l’écrivain suédois Stieg Larsson ? Personne. Et le réalisateur de Seven et Zodiac, grand habitué de ce genre de thriller, tente donc de mêler son style et sa mise en scène à l’histoire passionnante du roman de Larsson. Et donc forcement, comme l’annonçaient les bandes-annonces, Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes est un superbe thriller signé d’une main de maître par David Fincher. Mikael Blomkvist, brillant journaliste d’investigation, est engagé par un des plus puissants industriels de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce, Harriet, survenue des années auparavant. Vanger est convaincu qu’elle a été assassiné par un des membres de sa propre famille. Parallèlement, Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui. Entre la jeune femme perturbée qui se méfie de tout le monde et le journaliste tenace, un lien de confiance fragile va se nouer tandis qu’ils suivent la piste de plusieurs meurtres. Ils se retrouvent bientôt plongés au cœur des secrets et des haines familial, des scandales financiers et des crimes les plus barbares. Sorti trois ans après la version suédoise mise en scène par Niels Arden Oplev et qui a permis de révéler l’actrice Noomi Rapace, cette version américaine du best-seller Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes de Stieg Larsson signée par le king David Fincher est un thriller fascinant, aussi bien dans son scénario mélangeant deux enquêtes ainsi que l’ouverture d’une jeune femme à la société, que dans sa réalisation, juste démente avec un générique culte, une superbe photographie, un excellent montage et une parfaite maîtrise de la lumière. Fort à l’époque, et je le pense vraiment, d’une promotion assez intelligente et prenante avec une première affiche osée montrant la poitrine de l’actrice Rooney Mara, un trailer exceptionnel de huit minutes, des affiches très graphiques, une promo virale géniale,… Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes faisait très bien parler de lui et donnait diablement envie d’aller le voir au cinéma. Et le film fut donc un succès avec 102 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, de quoi rembourser son budget d’environ 100 millions de dollars, et il termina sa course avec plus de 230 millions de dollars empochés dans le monde et totalisa également 1 236 462 entrées en France. Il est vrai qu’on pouvait se demander de l’utilité d’un remake américain du premier Millénium, la fameuse version suédoise apparemment très réussie, que je n’ai pas vu désolé, qui fut aussi un succès et permit à la trilogie littéraire de Stieg Larsson d’acquérir une plus grande notoriété. Mais finalement ce remake était franchement une bonne idée car l’homme qui se tient derrière la caméra était destiné a mettre en scène cette histoire et il n’est autre que le roi incontesté du thriller contemporain, j’ai nommé, monsieur David Fincher. Avec Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, le brillant réalisateur américain signait sa neuvième réalisation en 2012. Je tiens à dire que j’ai trouvé le film très réussit mais le seul problème que je pourrais lui reprocher n’est en fait pas dedans mais plutôt dans son contexte de sortie. Quand je pense à Millénium adapté par David Fincher au cinéma, je me dit tout de suite : chef-d’œuvre et œuvre majeure de sa filmographie. Je voulais voir un chef-d’œuvre mais malheureusement je ne l’ai pas vu, seulement une démonstration évidente de l’incroyable talent du réalisateur. C’est comme si David Fincher nous livrait un film en mode décontracté, un film presque mineur dans sa filmographie qui amène tout de même a réfléchir mais pas plus car je n’ai pas été surpris tant que ça devant les dénouements principaux de l’intrigue. En fait Millénium est un « movie », le nom que donne le réalisateur aux films divertissants et à l’inverse il appelle « film », ceux qui amènent à réfléchir. Mais revenons à nos moutons. Le fait que le film soit sorti après l’adaptation suédoise et que le bouche à oreille est tellement bien fonctionné, cette ambitieuse adaptation de David Fincher du roman de Stieg Larsson nous apparaît alors classique dans son histoire car étant soi-disant ultra-fidèle au livre, à la virgule prêt paraît-il. Ou alors c’est peut-être le fait que le réalisateur est trop traité d’histoire de tueurs en série psychopathes, qui sont devenues des références dans le genre, et qu’on s’est trop habitué aux codes de mise en scène et de narration de ce genre d’histoire ? Mais hormis ce petit problème, nous avons du Fincher pur à 100% ! Une telle histoire aussi complexe avec deux enquêtes dont une avec un serial killer, une scène de viol choc, une ambiance froide, glauque et une violence parfois extrême, ne pouvait être mise en scène au cinéma que par David Fincher, l’homme du dément Seven, de l’impressionnant Zodiac, du magnifique The Social Network et de la brillante série politique House of Cards. Ce que j’aime chez David Fincher c’est son soucis du détail, le film est incroyablement bien raconté, monté, dirigé, réalisé,… bref la totale. Remarquez, le réalisateur à la réputation d’être très exigeant sur ses tournages. Et les films qui en ressortent sont tous aussi déments les uns que les autres, regardez seulement Zodiac et vous verrez ce soucis du détail du metteur en scène dans la passionnante enquête menée par le jeune journaliste pour arrêter le tueur fou. Mais ce que j’adore chez ce réalisateur c’est l’ambiance qu’il arrive à faire dégager d’un film qui est à la fois sombre, froide, glauque et angoissante. Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes correspond parfaitement au style de David Fincher, notamment avec cette fameuse lumière jaune pâle qui contribue à l’esthétique du film. Et autre point fort de la mise en scène de ce remake, qui est juste parfaite, c’est le générique de début, tout simplement à tomber par terre. Conçu par Tim Miller et sous le son de la musique « Immigrant Song », une reprise de la version de Led Zeppelin, par Trent Reznor et Atticus Ross accompagnée de la voix de Karen O, le générique plonge le spectateur directement dans l’ambiance noire et glauque du film. Avec des images punk, noires, sadiques parfois, cauchemardesques voire anarchistes, le générique de Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes est instantanément culte, confirmant ainsi le talent de David Fincher pour introduire ses histoires. Après le générique poisseux et dérangeant de Seven, le générique survolté de Fight Club, voici le générique cauchemardesque de Millénium version David Fincher. Finalement ce film est une sorte d’anti-James Bond car possédant un générique, une histoire de serial killer traqué non pas par un agent secret mais par un journaliste et qui fait équipe avec une hackeuse, des scènes de rebondissements géniales, et surtout Daniel Craig, alias 007 pour tout le monde désormais, dans le rôle de Mikael Blomkvist. Et il est vrai que si le film est aussi réussit c’est bien grâce à ses acteurs et surtout grâce au duo formé par Daniel Craig et Rooney Mara. Alors certes, Daniel Craig se retrouve ici dans une enquête moins explosive que dans un James Bond, mais l’acteur est très convaincant en journaliste d’investigation, voire même excellent et rentre parfaitement dans son rôle. Et ensuite vient la glaçante mais épatante Rooney Mara, actrice inconnue du grand public à l’époque, seulement connue pour avoir largué Mark Zuckerberg dans The Social Network de notre cher David Fincher. D’abord pensée pour Scarlett Johansson, le rôle de l’iconique Lisbeth Salander fut donc attribuer à Rooney Mara, qui livre sans doute l’une de ses interprétations les plus mémorables, elle fut nommée à l’Oscar de la Meilleure actrice pour ce rôle ! Je pense qu’elle se hisse aux côtés de Noomi Rapace dans le rôle, voire même la fait oublier qui sait. En conclusion, Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes est un très bon film de David Fincher, avec une mise en scène de très grande qualité, un scénario captivant et des acteurs excellents. Mais malheureusement le film n’est pas un pilier de la filmographie du réalisateur selon moi, j’aurais aimé vraiment, mais seulement un long-métrage qui démontre tous le talent et le style d’un David Fincher en très grande forme et qui est franchement un des plus grands réalisateurs du Septième Art.

Ce n'est pas le meilleur film de David Fincher mais c'est du très très haut niveau. Je l'ai trouvé à des années lumières de l'original, beaucoup mieux maitrisé, les personnages sont charismatiques (Rooney Mara est magistrale dans le rôle de Lisbeth, plus sombre et tourmenté). Et que dire du générique et de la B.O.
Bref une grosse claque! Ça met déjà la barre très haut pour cette année.

Lamentable !! Comment un réalisateur comme Fincher peut s’abaisser à réaliser un remake d’un chef d’œuvre… Quel est le but, que cherche t il à part l’argent facile ? Tout est plus fade et sans originalité, le casting est moins bon, l’atmosphère beaucoup moins intéressante. Ca devient vraiment insupportable de voir des films comme celui-ci ou Les Infiltrés… C’est une honte !! Seul point positif, le second film original ayant été bâclé, son remake aura peut etre un léger intérêt…

Qui mieux que David Fincher pouvait réaliser ce film sombre au possible avec des personnages à la fois dérangeant et dérangés. La mise en scène est virtuose Daniel Craig et surprenant alors que Rooney Mara arrive à transcender la force de son personnage. Quelques scènes marquantes comme le mauvais moment que passe Craig au son d'onorico flow.

Enfin, un remake époustouflant. David Fincher remporte haut la main le pari de réadapter "Millenium" à la sauce US. On retrouve bien évidement tout l'univers original, mais en plus de cela, Fincher (qui fait partie de mes réalisateurs fétiches) incruste sa patte pour notre plus grand plaisir. Daniel Craig et Rooney Mara incarnent parfaitement les rôles, on se demande qui d'autre aurait pu jouer ces personnages... Avec un générique très décalé, mais tellement magnifique (façon James Bond), tout fonctionne à la perfection dans ce long-métrage qui nous plante une nouvelle trilogie s'annonçant comme grandiose. Les prochains épisodes sont attendus avec impatience. Fincher apporte un œil neuf et plus travaillé sur cette saga qui continue de passionner.

Alors ça peut peut-être faire bien et plus élitiste pour certains d'encenser l'original et de crashé sur le remake américain ( qui soit disant ne sert à rien à part rapporter des dollars, n'apporte rien de plus et où le réalisateur ne s'y est pas impliqué blabla) mais objectivement ce film est encore plus réussi,mieux ficelé et captivant que la série suédoise pour moi (série que j'avais déjà trouvée excellente,c'est dire). Si le film dure si longtemps, c'est justement parce que le réalisateur n'a rien voulu laissé au hasard. David Fincher s'est même permis quelques libertés en prenant le soin d'apporter quelques expliquations sur l'intrigue. Cela prouve parfaitement son implication. D'ailleurs avec l'expérience d'un réalisateur comme David Fincher, je pense qu'il savait pertinemment avant de le faire que ce n'est pas le genre de film qui allait exploser le Box office,donc l'histoire des biftons... Bref l'histoire est ici encore mieux amenée et se concentra logiquement sur l'essentiel. Rooney Mara est encore plus impressionnante que Noomie Rapace (que j'avais également trouvée excellente), comme Daniel Craig qui campe lui aussi son rôle à la perfection. Deux superbes acteurs qui portent et tirent le scénario encore plus vers le haut. Leur complicité est vraiment intéressante. On ne peut guerre faire plus convaincant je crois. Ici, aucune scène et moment clés est oublié. spoiler: La scène du viol est par exemple encore plus dérangeante que celle de la série je trouve.

Malgré ce que peuvent en pensé certaines personnes les américains nous prouvent qu'ils savent faire autre chose que des films d'action à effets spéciaux et qu'ils savent reprendre une histoire recherchée et relativement complexe. On passe donc au final un super moment devant cette histoire recherchée et passionnante. J'attend le second film avec impatience. Chapeau Fincher!

Superbe film qui tient en haleine jusqu'à la dernière minute, j'ai été happé par l'intrigue et les 2h40 sont passée comme une lettre à la poste ! Les acteurs sont excellents et attachants, la réalisation sans faute et les dialogues font mouche. Je n' ai pas vu l' original mais il est certain que je vais remédier à ça incessamment sous peu. Je le conseilles vivement.

Excellente surprise ce remake du Maitre Fincher ! Oui décidemment, il est LE meilleur dans le domaine du thriller. Par-contre, je ne me permettrais pas de comparer avec la version de Niels Arden Oplev pour savoir laquelle est la meilleure. Pour moi, les deux films ne son pas à égalité :le tout premier et largement mieux . la réalisation diffère certes mais Plus esthétisante/esthétisée pour Fincher évidemment. Plus glaçante et effrayante pour Oplev - la première version m'avait bien plus impressionnée par exemple lors de la scène finale de la torture avec Michael Blomgvist (peut-être parce-ce que je ne connaissais pas encore l'histoire). Rooney Mara anéantit dès le début toutes nos craintes : elle est pas mal , bien que je préfère largement l'interprétation de Noomi rapace qui a etait plus que genial . J'ai trouvé Rooney un brin trop innocente et gentille, Seul bémol : j'ai trouvé que le dénouement et l'explication de l'intrigue était bien plus complexe à comprendre par-rapport à la version suédoise, pour quelqu'un qui ne connait pas l'histoire a l'origine . Et par contre ce générique d'ouverture ! Culte ils nous ont mis du led zeppelin J'en suis restée scotchée à mon siège ! Rien que pour ça, le film vaut le coup !

Encore un grand film signe David Fincher !
Je commence par dire que je n'ai pas lu les livres n'y les autres films...
Rooney Mara est juste incroyable ! Elle est juste effrayante dans ce role qu'elle interprete comme personne n'aurais pue le faire ! Daniel Graig est franchement tres bon mais c'est vole la vedette par Ronney Mara . Le scenario tres bien ecrit , on suit parfaitement l'histoire sans jamais decrocher . La photgraphie est juste impressionante , chaque image , chaque lumiere a ete reflechie , penser , pour que au finale chaque images soit parfaites ! Petit deception au niveau du twist , cela n'a ma pas fait un gros choque ...
Sincerement un grand respect a Fincher , pour moi au cours de sa carriere il n'a signer presque que des chef oeuvre ! ( Fight Club , Seven , Social Network , millenium , Ben Button ) , les autres ( the game , Panic Room ) reste d'un tres bon niveau ! Espere qu'il restera dans sa ligne !

(...) Lorsqu'il s'attaque à l'adaptation du roman culte de Stieg Larsson, David Fincher est au sommet de sa popularité (...) David Fincher s'en donne à cœur joie, prolongeant le côté sombre et violent du roman sur l'écran. Parmi ses trouvailles visuelles, le générique est probablement celui qui a le plus fait parler. Une séquence façon introduction d'un film de James Bond, durant laquelle est résumé le film, ainsi que l'évolution de Lisbeth Salander, et rythmée par un remix brutal de Immigrant Song, de Led Zeppelin, signé du duo Trent Reznor-Atticus Ross. Cette courte scène résume à elle seule la maestria visuelle dont va faire preuve le réalisateur dans le reste du film. Adoptant une mise en scène froide, presque mécanique, Fincher souhaite par dessus tout rendre hommage aux paysages glacés de la Suède, filmant presque l'intégralité du long-métrage sur place (...)

Quatrième chef-d’œuvre consécutif pour David Fincher qui livre, à son habitude, un thriller sombre et tortueux, ici une adaptation de l'excellent roman de Stieg Larsson. Le cinéaste est d'ailleurs visiblement resté fidèle au livre : en effet, si l'enquête est un peu accélérée et la fin légèrement modifiée, peu d'intrigues secondaires ont été écartées et surtout, l'esprit est identique. Qui plus est, le suspense est vraiment haletant et le scénario passionnant jusqu'au bout. C'est bien simple, on ne s'ennuie pas une seconde ! L'esthétique, très sombre et glaciale, renoue avec celle des premiers films de Fincher, mais la densité et l'intelligence du script le rapprochent plutôt de ses derniers (et excellents) longs-métrages. Par-dessus tout, l'arrière-plan littéraire apporte beaucoup à cette adaptation puisque rarement le réalisateur avait fait intervenir des personnages aussi profonds et surtout attachants, à tel point qu'il est difficile de ne pas attendre la suite avec fébrilité : la trilogie "Millénium" apparaît bien comme un des projets les plus excitants de cette décennie. Les acteurs sont d'ailleurs excellents et incarnent leurs personnages à merveille, tandis que la froideur de la Suède est magnifiquement mise en valeur. On reste donc béat d'admiration devant ce bijou qui correspond bien à la vision du cinéma par Fincher : un art adulte dont la noirceur et la perversité donneraient envie aux spectateurs de fuir les salles de cinéma, non pas à cause d'un manque de qualité mais en raison d'un malaise provoqué. Peut-être est-ce là le "Alien 3" dont il aurait rêvé, qui sait ? Il se paye d'ailleurs le luxe de filmer une scène de torture avec une chanson d'Enya comme fond sonore (idée de Daniel Craig) : l'effet provoqué est un mélange dérangeant de rejet et de détente, le spectateur étant séduit par la douceur du moment et pourtant choqué par la rudesse des images. On aurait presque envie que la séquence s'étire à l'infini...
Le scénario a aussi l'habileté de savoir recycler les personnages secondaires dont la présence à l'écran prendrait trop de place. Ainsi, si Harald n'est plus le Gollum inquisiteur du roman, il apparaît malgré tout lors d'un savoureux dialogue dont le décalage apporte beaucoup à la complexité de la famille Vanger. Sur le même ton, le dialogue entre Mikael et Martin sur la peur de vexer est très bien introduit et permet de résumer à lui seul toute une part de non-dits.
Une adaptation magistrale qui prouve définitivement que Fincher est l'un des réalisateurs les plus importants de ce début de millénaire...

Excellent casting, très très bon remake, même mieux que l'original !
L'histoire toujours aussi génial, très beau décors... Que dire de plus appart "à quand les 2 suite ?"
Daniel Craig au top !!! Et Rooney Mara sexyyy^^

Le film est beaucoup plus sombre que la version suédoise, et c'est bien sûr David Fincher en personne qui réalise cette nouvelle adaptation, et elle très réussite.
Tout d'abord elle est très fidèle au roman et le film est d'une grande noirceur. Tout le mérite du film doit être je pense, attribué a Rooney Mara qui est vraiment impressionnant dans son rôle de femmes. Daniel Craig nous montre encore une fois, sa grande maîtrise dans le métier du cinéma. Le film as quand même quelques passage très choquant ( je parle visuellement ) et je trouve le film très osé.
Et bien sûr l'intrigue du film est excellente et elle nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes est un très bon film et nous montre que David Fincher est un grand maître du Septième Art.