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    Elephant Man
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    4,4
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    676 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 avril 2020
    Les décors et l'ambiance d’époque sont bien maîtrisés, même si le noir et blanc y est aussi pour quelque chose. L’interprétation des acteurs et la réalisation sont bonnes.
    Mais au vu des très bons avis, je m'attendais à beaucoup mieux. Le film est très lent, ce qui n'est pas forcement un défaut, mais en contre-parti je m'attendais à beaucoup plus d’émotion, de tristesse, là je n'ai pas ressenti grand chose .. Alors que je pensais que l'émotion serai la plus grande qualité du film, c'est finalement son défaut.
    Florian_bzh
    Florian_bzh

    5 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2020
    Film magnifique et poignant racontant l'histoire de John Merrick. Je n'ai aucun reproche à faire au film : le noir et blanc est parfait pour rendre l'ambiance fin XIXème, tous les personnages sont bien joués et bien écrit. D'ailleurs détail important : le physique de John Merrick a été réalisé à l'identique, si vous allez sur le Wikipédia de Joseph Merrick vous verrez que la ressemblance est frappante ! Chapeau !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    598 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Le visage de John Merrick, ce visage gardé secret ou entrevu pendant les quarante premières minutes du long métrage, relève de l’art brut, de cet art inné des marginaux de toutes sortes qui, au XIXe siècle, remplissent les cirques, divertissent les foules, fascinent les sciences. C’est un visage-galaxie relié à la constellation-mère, à ce fracas cauchemardesque de plans dans lesquels la beauté maternelle est abîmée, écrasée, déchirée par l’enfantement et l’abandon. Et derrière ce visage, une âme, elle aussi brute, une bonté d’âme tenue à l’écart des vicissitudes du monde. John Merrick est un être pur, la compassion incarnée : il connaît la Bible par cœur, reconstruit à l’aide d’une maquette la cathédrale qui se dresse devant sa fenêtre, mais qu’un mur divulgue en partie. Il faut dépasser ce mur, le franchir en l’escaladant, le briser par l’imagination. L’art saisit l’art, l’artiste saisit l’artiste, David Lynch saisit John Merrick. Mais entre eux, la société-spectacle. Celle qui montre du doigt le monstre tel un miroir déformé tendu à sa beauté convenue, celle qui rejette ses angoisses sur le corps d’autrui pour en faire un bouc-émissaire à sacrifier, celle qui se rend à l’opéra, haut lieu de culture, pour voir, sur la scène, des animaux joués par des acteurs. Le cinéaste distribue le circassien non seulement au cirque dont il est l’émanation et le fondement, mais également à la culture mondaine ainsi qu’à la science qui peine, derrière son professionnalisme, à effacer sa fascination pour Merrick. Dès lors, The Elephant Man met en scène la déchirure irrémédiable qui sépare les hommes à partir du moment où l’apparence physique fait écran, devient le support sur lequel sont projetées des fantasmes, des peurs et de la curiosité. C’est un film sur le corps de l’autre regardé, sur le regard comme instance de jugement qui s’avère incapable de dépasser ce stade, de surmonter le mur voire le démolir afin de rebâtir la cathédrale dans son ensemble. Les efforts de compassion trahissent le malaise, l’assistance médicale trahit le regard clinique. L’autre est là, sous nos yeux, mais nous sommes destinés à le manquer, encore et encore. Sauf par le cinéma. Le long métrage de David Lynch constitue la seule communication véritable entre l’humain marginalisé et le spectateur qui perd ainsi son statut de public assistant à un spectacle pour se voir transporté en lui-même, confronté à des réactions et à des sentiments confus, complexes. Le recours au genre mélodramatique sert donc de porte d’entrée vers le sublime. Le cinéma peut seul faire de John Merrick une œuvre d’art, dans la mesure où il nous offre la possibilité de partager l’intimité, de dépasser la surface pour entendre les pulsations d’un cœur qui bat à l’unisson d’un rêve, celui de retrouver sa mère, de se raccorder à la beauté originelle qui est la somme de toutes les beautés particulières. Le film et le personnage principal rêvent à la beauté, mais en l’abordant par le prisme du grotesque, ils n’accèdent qu’au sublime, genre esthétique placé au-delà de la vie humaine. The Elephant Man est un chef-d’œuvre de douleur et de poésie qui laisse transparaître la vision d’un artiste, David Lynch, en communication avec d’autres, de la sublime partition musicale signée John Morris à la photographie magnifique de Freddie Francis, en passant par des acteurs d’une justesse bouleversante.
    naplay
    naplay

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2020
    Chef d'œvre de tous les temps ! Un très grand impératif cinématographique. Un important classique démodable.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Après le méconnu Eraserhead, cette seconde réalisation de David Lynch, qui rend hommage au cinéma expressionniste des années 1920-1930, permet au cinéaste d'obtenir son premier succès notable.
    En 1980, sur une idée du producteur Stuart Cornfeld, David Lynch s'inspire des films de monstres des années 1920 (Freaks notamment) et choisit d'adapter au cinéma la vie de Joseph Merrick à partir des mémoires du docteur qui s'est occupé de lui : Frederick Treves. Surnommé "Elephant Man" en raison de ses difformités, Merrick est la propriété de Bytes, un homme cupide et brutal qui en fait un phénomène de foire pour ses propres besoins. Mais lors d'une visite dans la cache secrète de cet homme, le docteur Treves est fasciné par son anatomie et décide de le prendre en charge, découvrant par la suite une personnalité d'une grande sensibilité et radicalement différente de l'imagerie traditionnelle du "monstre". En réalité, l'histoire de Joseph Merrick est un prétexte pour le cinéaste afin de critiquer une société immonde et abjecte qui porte une fascination moribonde et souvent violente sur un homme atteint d'une maladie rare et incompréhensible. Car comme Merrick le dit lui-même : "Les gens ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas". Ainsi, certaines scènes dégradantes sont particulièrement dérangeantes et choquantes, comme la scène où un groupe de personnes entre dans la chambre de Joseph Merrick pour l'humilier, ces mêmes personnes qui sont sans nul doute plus monstrueuses que ces phénomènes de foire qu'elles prennent plaisir à voir.
    Tourné en noir et blanc pour insister sur la réalité historique de l'histoire, ce biopic dramatique présente des qualités indéniables, tant au niveau du scénario que de la réalisation. Ainsi, on apprécie la place importante et fondamentale apportée à la mère de Merrick, que l'on ne voit pas réellement mais qui influence beaucoup le personnage principal. L'apparition soignée d'Elephant Man aux yeux des spectateurs est également bien amenée. Jouant tout d'abord sur des scènes suggestives et des clairs-obscurs, David Lynch finit par nous présenter son visage de manière aussi brutale que celle que vivent les protagonistes du film à la découverte de cet homme. La prestation d'Anthony Hopkins dans la peau du docteur Treves est également convaincante et transpose avec émotion l'humanisme et la bienveillance désintéressée de cet homme de science.
    En revanche, celle de John Hurt, interprète d'Elephant Man, est d'un niveau inférieur. En effet, certaines actions sont parfois jouées de manière exagérée (notamment lorsque Joseph reçoit ses premières affaires de toilette). De plus, David Lynch offre une vision romancée et lyrique qui contraste trop avec la tragédie, le désespoir et la solitude que vit cet homme.
    Néanmoins, le succès populaire d'Elephant Man n'est plus à prouver. Avec 2,5 millions d'entrées en France, cette adaptation offre la consécration à David Lynch et lui ouvre les portes de productions plus coûteuses, même si aucune des huit nominations du film aux Oscars 1981 et des quatre aux Golden Globes de la même année n'a été confirmée. Seul le César 1982 du meilleur film étranger consacre officiellement Elephant Man.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Cette histoire allait forcément finir par être adaptée au cinéma. On peut être content que l'idée soit tombée entre les main de David Lynch qui a fait revivre cette histoire avec merveille. Tout y est : les acteurs justes et attachants, la réalisation d'un qualité somptueuse, les musiques qui accompagnent à merveille, l'ambiance parfaitement retranscrite (enfin je pense, je n'y étais pas....)... Bref un film parfait ! Le seul point un peu "négatif" c'est les cut parfois frustrant, alors qu'une scène importante va se produire, pour ensuite nous la raconter d'une façon plus abstraite via les conséquences par exemple. Ce film m'a vraiment bouleversé, j'ai du mal à m'en remettre.
    julien m
    julien m

    21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Très bon film sur le sujet de la différence, je ne l'avais jamais vu et le trouve assez réussie, a voir au moins une fois
    war m
    war m

    22 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Le film de David Lynch est très beau. Très beau par le sujet qu'il traite très beau également par le tact et la délicatesse de la mise en scène
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2019
    Comment ne pas être touché devant le destin de John Merrick? Cet homme défiguré a connu toutes les atrocités possibles commises à son égard et a vu l'humanité dans ce qu'elle a de pire. David Lynch livre ici un beau film, sobre (le noir et blanc apporte beaucoup) et critique, en dénonçant la vénalité des hommes et leur mépris face à la différence. Les seules reproches que je pourrais faire à ce film émouvant concerneraient l'interprétation d'Anthony Hopkins, peut-être un peu classique, et quelques clichés spoiler: (la solidarité des artistes du monde du spectacle vers la fin du film, n'apporte pas grand chose à mes yeux
    ). De plus, pourquoi ne pas avoir pu plus insister sur le fait que John a une partie du corps non défiguré, sa main? Cet attribut aurait pu être exploité mais le film reste superbe sans. Il semble passer trop vite, et on a bien de la peine de quitter John Merrick merveilleusement joué par John Hurt.
    alouet29
    alouet29

    69 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    L'idée de ce film, basé sur le droit à la différence et sur l'empathie, est extraordinaire, mais ça ne prend pas bien : trop larmoyant, trop sentimental, trop universaliste, trop trop trop pour être être crédible ou intéressant.
    Florent B.
    Florent B.

    54 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Bouleversant, puissant, à l’émotion rarement atteinte au cinéma. Une image en noir et blanc poétique, à la photographie sublime s’appuyant sur une réalisation magistrale ; John Hurt y est tout simplement parfait, comme si son rôle le possédait. La meilleure oeuvre de Lynch.
    Januzaz
    Januzaz

    2 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Classique inconditionnel du cinéma, l’oeuvre de David Lynch reste encore aujourd’hui un film à voir absolument non pas par sa réalisation, résolument classique, mais par le jeu des acteurs et le traitement narratif exemplaire.

    Le personnage de Joseph Merrick / Elephant Man est merveilleux, grâce à l’interprétation de John Hurt, qui donne vie malgré peu d’expression possible avec le maquillage. Quant à Anthony Hopkins, il campe parfaitement le rôle d’un docteur philanthrope
    et humaniste, avec une sensibilité saisissante.

    L’histoire est bouleversante et très bien retranscrite. Les 2h de film s’enchaînent avec une fluidité d’une grande intelligence scénaristique et évitent l’erreur du « pathos » autour du personnage de Joseph Merrick, ce qui est plutôt une bonne idée.
    Raphaël D
    Raphaël D

    25 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2018
    Un film d’une rare beauté. David Lynch nous livre une œuvre dramatique intemporelle avec Elephant Man. Difficile de rester indifférent face à l’émotion que dégage ce film grâce à son scénario, ses acteurs et décors.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Cette histoire est d’une sensibilité touchante d’après le véritable John Merrick dit Elephant Man, en raison de sa tumeur issue d’une maladie congénitale qui le défigura et lui donna un physique hideux, les larmes me viennent à l’esprit dès sa première apparition à l’ambiance de mélodie mélancolique, le choix de la mise en scène dans le style du cinéma muet et silencieux est judicieux par rapport à son époque. L’onirisme de l’amour maternel est poétique sur sa naissance handicapante, le mal de sa mère fut rongé par le sort jeté par les éléphants, d’une grande tristesse troublante, ce ne fut pas facile de côtoyer des gens normaux le considérant telle une bête de foire. Il vécut pleinement sa vie avec humilité en homme heureux et s’en alla paisiblement vers un monde meilleur, avec tout mes respects.
    CH1218
    CH1218

    163 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2018
    Attention : chef d’œuvre. Tourné dans un somptueux noir-blanc qui lui va à ravir, ce drame victorien narre la véritable histoire de Joseph Merrick, un homme atteint d'une importante difformation anatomique. Deuxième film de David Lynch, « Elephant Man » est le plus accessible qu’il aille mis en scène mais également le plus émouvant. Sous son imposant maquillage de "monstre de foire", John Hurt est bouleversant et fait preuve d’une grande sensibilité, laquelle réagit comme un miroir à l’humanité qui se dégage d’Anthony Hopkins.
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