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    Thérèse Desqueyroux
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    2,8
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    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Tout dans le film semble n'être qu'un prétexte, à quoi on ne le saura jamais tant le film affiche pudeur, retenue et classicisme alors que la décrépitude et la révolte de cette méritaient d'autres outils. Le film est affreusement lent et sans véritable âme. Ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    bof.... j'ai pas été convaincue par ce film... C'est plan plan
    xavos3
    xavos3

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Pas fan de ce type d'histoire, je suis ressorti de la salle touché et impressioné par le jeu des acteurs de ce film.
    Plus une photographie magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    Bon sujet mais traité trop en longueur. J'ai aimé les paysages, la photographie mais franchement, trop long et pas assez développé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Il faut vraiment être le dernier des abrutis pour mal noter le dernier film de Claude Miller !!! C'est un pur chef d'oeuvre il est parfait !!!! Surtout avec ce magnifique duo lellouche tautou ! Sans deconner, il est parfait . J'ai rien de plus à dire !!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2013
    Si vous aimez les films d'aptation romans avec des fins qui ne se terminent ni mal (cela aurait pu être pire) ni bien, je vous le recommande. spoiler: Je m'attendais à plus de révoltes de Thérèse
    . Sinon, appuyons sur le point qu'Audrey Tautou joue remarquablement bien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Je n'ai pas lu le roman de Mauriac et après avoir vu ce film je ne le regrette pas du tout ! c'est nul, lent et terriblement plat. J'ai du mal a voir où est le chef d'œuvre littéraire derrière cette histoire d'amour lesbien contrarié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    J'ai retrouvé le roman de Mauriac tel que dans mon souvenir : les mêmes sentiments ; les mêmes larmes ... Je vais le revoir et surtout le relire !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Thérèse Desqueyroux est le drame sur une femme bourgeoise. Film hyper classique en costume. Aucune surprise !
    Christoblog
    Christoblog

    745 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Il y a quelque chose de parfait dans le dernier film de Claude Miller, quelque chose de parfait qui résiste en partie à l'analyse.



    Il est assez facile pour le critique à la plume acerbe de se contenter d'approcher le film par le versant académique. Beaucoup le font et cela donne des choses comme "Longueur et académisme empêche l'adhésion totale" dans Métro, si tant est qu'on considère Métro comme étant susceptible d'abriter de véritables critiques.



    En réalité, Thérèse Desqueyroux réalise une sorte de prodige tranquille, celui de donner à voir les tourments d'une âme sous une apparente placidité. C'est une sorte de fleuve de lave souterrain qui court tout le long du film, calme comme la surface d'un lac. Ce feu brille dans les pupilles et dans le phrasé incomparable d'Audrey Tautou, qui n'est pas mon actrice préférée, loin de là, mais qui est ici géniale. Le feu dévore les forêts de pins, entoure le couple Desqueyroux, et déclenche l'irréversible. Le feu est dans le désir d'Anne (splendide Anaïs Demoustier).



    Plastiquement, Claude Miller signe un film de toute beauté : l'image est baignée d'une lumière merveilleuse, les cadres sont choisis avec une rigueur digne des plus grands, le montage est une splendeur (je pense à ces capsules de rêveries parfaitement intégrées au film, ou aux rythme ennivrant des ellipses qui entraîne le film vers son beau final).



    Enfin, le film procure un plaisir décisif : celui de l'intrigue, aussi noire que surprenante. Je ne connaissais pas le roman de Mauriac et suis entré dans la salle vierge de toute connaissance quant au scénario. Autant dire que j'ai été plus que surpris par la modernité, par le mélange de douceur, de convenance, de violence et de cruauté de l'histoire qui nous est contée.



    Ajoutons à tout cela la description admirable d'une époque (les années 20) et d'un territoire (les Landes), et vous aurez toutes les raisons d'aller voir ce film, qui n'a pas d'égal cette année en matière de subtilité et de qualité de jeu des acteurs. D'autres critiques ici : http://www.christoblog.net/
    Marie F
    Marie F

    4 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    j'ai l'impression que dans ma famille ce serait pas bien loin de cela!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Miller relit avec des images et des acteurs magnifiques le chef-d’œuvre de François Mauriac.
    Audrey Tautou est une Thérèse plus Thérèse que Mauriac. Pimpante ou décharnée, elle est vraie.
    Lellouche joue sur les nuances, et les "vieux" : Francis Perrin et Catherine Arditi n'incarnent pas : ils sont. Un bonheur à partager.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Le dernier film de Claude Miller n'est pas, assurément, son meilleur. Claude Miller est le peintre des souffrances adolescentes, pas des états d'âme d'une Bovary de sous préfecture. D'ailleurs, il débute (et clôt) son film sur les images de Thérèse, et de son amie Anne, jeunes pouliches échappées dans la forêt landaise, que la bonne société bordelaise va bientôt faire rentrer dans le moule....

    Thérèse épouse Bernard, comme une chose qui va de soi, prévue de toujours, naturelle, évidente. Ils s'aiment forcément, puisqu'ils se marient. Et ces deux forêts de pins qui, après les héritages, vont se rejoindre pour n'en faire qu'une, pour ne faire qu'un immense domaine, comme Bernard et Thérèse ne sont censés ne faire qu'un, elle les aime aussi. Elle n'envisage pas de faire sa vie ailleurs, et autrement. Et pourtant, elle lit beaucoup; si elle lit, elle s'échappe vers d'autres horizons. Elle fume comme un sapeur: n'est ce pas un moyen de montrer son dédain des conventions bourgeoises?

    Ce qui va la faire basculer, c'est la découverte de la subite passion, dévorante et interdite, de sa petite belle soeur et amie d'enfance, Anne (excellente Anaïs Demoustier), pour le beau Jean (Stanley Weber). Ce n'est pas que Jean ne soit pas aussi un bourgeois; qu'il ne soit pas riche et ne possède pas de pins; mais il a des manières d'homme de la ville, et surtout, il est juif! Cette déraison, cet amour hors normes, hors conventions, c'est quelque chose que Thérèse ne connait pas. Qu'elle ne connaitra jamais. Pour défendre la famille (dit -elle, mais que de curiosités inavouées et inavouables se cachent derrière cette décision....), elle rencontre Jean, et à son tour tombe sous le charme de ce navigateur bronzé et bouclé, si différents des hommes de son milieu, aux chemisettes impeccables et aux raies tirées au cordeau. Qui, au contraire de Jean, ne s'intéressent pas à la mer. Qui sont des terriens, comme Bernard, passionné de chasse et de chiens....

    Epouse indifférente, mère indifférente, enfermée en elle-même, elle va empoisonner petit à petit, sans intelligence et presque sans but, le malheureux Bernard avec l'arsenic qu'il consomme à toutes petites doses en tant que fortifiant. Et quand naturellement ça se découvre, les deux familles vont faire bloc, élaborer un mensonge cousu du fil blanc pour qu'il n'y ait pas de scandale! Pour qu'il n'y ait pas de procès! Mais un non-lieu! On comprend que le pharmacien qui le premier, portât plainte, face à une ordonnance manifestement falsifiée, s'empresse de rentrer dans le jeu, ne souhaitant pas perdre sa riche clientèle.... C'est l'hypocrisie de la haute bourgeoisie, selon Mauriac. Celle qu'il a détesté, sans jamais rompre avec elle. Et cette bourgeoisie coalisée, en la coupant à jamais de sa fille, en l'enfermant seule entre deux domestiques garde-chiourmes, dans une des propriétés de la famille, va lui infliger une punition bien pire que celle que la justice lui eût infligé. A la fin, Bernard, qui se révèle plus conventionnel et borné que méchant, va libérer l'oiseau qui partira mener une vie libre à Paris. Jusqu'au bout, ils ne se comprendront pas. On imagine que Thérèse, qui n'a ni véritable désir, ni plan de vie, continuera à être insatisfaite -mais ceci est une autre histoire...

    Miller n'a sans doute pas eu tort de choisir, pour incarner Thérèse, Audrey Tautou, la plus exécrable actrice du cinéma français. Insupportable Amélie Poulain, exaspérante Mathilde (d'Un long dimanche de fiancailles), elle trouve ici son meilleur rôle, loin des petites filles grimacières. Avec son mince visage buté, son style vieillot, elle compose une Thérése introvertie, peu sympathique, mais très vraie. Quant à Gilles Lellouche, plus qu'inattendu dans le rôle de Bernard, il est épatant. Les rôles des différents parents (Catherine Arditi, Francis Perrin...) sont très bien tenus aussi.

    D'où vient notre sentiment mitigé? Sans doute de n'avoir pu entrer en empathie avec aucun des personnages. Sans doute parce que les souffrances d'âme de Thérèse nous restent extérieures. Cela dit, c'est du cinéma solide, à la Tavernier, sans doute enfin, Miller nous avait il habitués à plus de subtilité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Bien. Sans plus.
    Ca n'est jamais mauvais. Mais à aucun moment ça n'est vraiment prenant non plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Globalement d'accord avec l'analyse pertinente d'alexisrucher, cependant nous sommes restés sur notre faim quant à l'interprétation d'Audrey Tautou, trop indifférente et détachée alors que la sensibilité d'Emmanuelle Riva crevait l'écran. Miller a escamoté la scène où Thérèse est à deux doigts du suicide, bizarre option. A contrario, le personnage de Gilles Lellouche laisse apparaître des failles dans ses certitudes, notamment dans la dernière scène au café, et mention bien également pour Anaïs Demoustier, les seconds rôles sauvent la trame psychologique du film. Il faut également remarquer le caractère trop lisse et propre des décors et de l'époque choisie : trop belle lumière, trop de luxe affiché dans les maisons et les costumes, alors que Franju a choisi un climat glauque et quasi-contemporain, peu flatteur pour cette minable bourgeoisie locale. En résumé, le remake souffre de l'original, mais accroche une mention bien, peu aidé par un roman dont le manque de rythme en seconde partie ne rend pas l'adaptation facile.
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