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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 juillet 2011
Plusieurs facteur me donné envie d'aller voir ce film. D'une la présence derrière la caméra de Roshdy Zem. Deux, le sujet, une histoire que je connais pour en avoir vu pas mal de sujet sur ce fait d'actualité. D'une le film arrive à mettre toutes la force émotionnelle, on en sort bouleversé. Sami Bouajila arrive a représenté avec force et conviction un Omar Raddad, sans tomber dans l'excès. Mais c'est surtout Denis Podalydès qui m'a convaincu. Parfait en journaliste/écrivain, c'est son personnage qui arrive à nous accrocher. D'ailleurs cette phase contre-enquête aurait mérité d'être plus montré. Là vient le problème du film, d'une il aurait mérité d'être plus long, surtout pour la phase d'enquête. Les enchaînements dramatique sont trop rapide. Puis, ce n'est pas vraiment un film. C'est un vrai plaidoyer pour la cause de Raddad. Il ne raconte pas une histoire mais cherche a sensibiliser le publique qui est alors transformer en jury. Dommage, même si le film est très touchant, qu'on assiste pas à une vrai histoire passionnante d'enquête mais plus à un plaidoyer de la défense pour Raddad. Mon seul regret est donc que le film manque de nuance. Même si aujourd'hui, et même à l'époque, l'innocence de Raddad éclaté aux yeux. Petite note, juste en forme de pique, les erreurs de chronologie visuel sont sympa (le logo de France Télécom, certaines voitures et le frigo des Raddad au début) et vont certainement passionner les fans des faux raccord.
Un film qui se repose malheureusement trop sur la performance de son acteur, Bouajila absolument remarquable. Un film un peu trop synthétique et avec un point de vue trop tranché!
Roschdy Zem signe là un film magnifique à tous points de vue. Sami Bouajila y est parfait de justesse dans son rôle de victime analphabète et perdue dans cette machine qui va le broyer. Ranucci, Raddad, Outreau... autant de noms qui ne font pas honneur à notre soi-disant justice. Omar Raddad faisait un coupable parfait dans une affaire que personne n'a voulu démêler. Il ne sera sans doute jamais innocenté, car notre justice qui se considère comme infaillible ne revient jamais sur ses décisions par définition parfaites. Braves gens faites attention : ce qui est arrivé à Omar Raddad pourrait parfaitement vous arriver demain. On en frémit.
Plus classique que ça tu meurs,( en même temps c'est un biopic). Le film repose sur la performence de Sami Bouajila extrènement touchant dans son rôle. Après le réalisateur arrive à humaniser Omar de très belle façon sans en faire trop. Mais le film dure une heure 25 et souffre d'un manque d'originalité.
Je suis frustrée de ne pas savoir pourquoi cette orthographe. Du coup, je reste frustrée et je n'ai pas réussi à pleinement apprécier le film qui était plutôt bien construit, avec de belles émotions et des acteurs convaincants.
Au-delà du sujet qui a ému tout un pays, le film m'a très peu touché, et c'est plutôt un mauvais point.
Malgré sa sincérité, Roschdy Zem oublie presque le côté humain et préfère se concentrer sur cette enquête, ou plutôt devrais-je dire sur cette "erreur judiciaire" qu'il ne cesse de nous marteler.
A cause d'un parti pris évident, le réalisateur perd parfois toute objectivité : avant de faire de cette enquête un combat acharné, Zem mise sur le pathos pour obtenir notre adhésion. Désolé, mais je ne mords pas à l'hameçon.
1h30 de réquisitoire et de plaidoyer qui n'apportent rien de neuf, merci mais j'ai déjà vu des dizaines de documentaires à ce sujet. Christophe Hondelatte en sait lui-même quelque chose.
La mise en scène, très pauvre, qui frôle parfois le théâtral, fige complètement le film et le fait sombrer dans un académisme franchement dérangeant et barbant. Hormis les quelques déplacements de Podalydès qui mène l'enquête, tout est statique.
Une réalisation peu objective et une mise en scène minimaliste : Omar m'a tuer repose alors uniquement sur l'interprétation de Sami Bouajila qui n'a pas hésité à perdre 18 kilos pour incarner son personnage. Même si la performance de l'acteur est à souligner, le personnage en lui-même reste bien trop flou, sans vraiment de relief, et attire trop peu notre empathie.
Au final, c'est bien plus le personnage de Podalydès qui nous convainc, en véritable défenseur d'une cause noble. Il est au centre des préoccupations et sans lui, sans son livre, l'affaire Omar Raddad serait sans aucun doute tombé dans l'oubli.
Roschdy Zem réalise donc un film maladroit, bancal, bien trop sage, figé dans la démonstration, sans vraiment d'ambition, et dans le seul but de dénoncer cette injustice, cette erreur judiciaire qu'on connait déjà.
C'est bien trop léger pour marquer les esprits et pour nous convaincre, et surtout ça ne suffit pas à en faire un film clé.
Comment une phrase ensanglantée tracée sur le mur peut condamner un homme, jardinier au moment des faits, à 18 ans de prison pour le meurtre de son ancienne patronne. Avec tout les éléments de preuve soit-disant furent avérés, le doute ne spécula systématiquement à la culpabilité du prévenu. Un coupable désigné, d’origine étrangère dans une terre d’accueil exigeante, le dur labeur et le sérieux comme marque de reconnaissance sans mérite. Il fut arrivé au mauvais moment et dénoncé, une personne discrète qui travailla pour pas n’importe laquelle, une victime de crime violent de son vivant très influente grâce à sa famille. Riche héritière empêtrée dans des affaires l’a concernant, restera toujours un mystère, pas seulement pour les enquêteurs et la justice mais pour le regard du spectateur de toute cette sordide histoire rocambolesque. Une seule faute d’orthographe « qu’Omar aurait commis » était grossière dans les circonstances atténuantes. Les préjugés français à son égard musulman, qu’il peut venir d’un pied noir, les médias comme problématique dans ce film, à la fois positif et négatif. Ce point joue beaucoup sur une médiatisation qui couvrit majoritairement son affaire, les feux des projecteurs pour cet homme qui maîtrisa mal la langue de son pays d’accueil et du travail, le besoin d’avocat traducteur pour se défendre d’un poids supplémentaire.
Après avoir vu ce film, je me dis que c'est finalement un indispensable. C'est de l'histoire française récente, et c'est une référence fréquente que l'on voit dans la vie quotidienne. Puis c'est plutôt bien mis en scène, apparemment fidèle à l'histoire, rythmé, bref, assez bien foutu pour que l'on s'y intéresse. A voir.
Un très bon film qui montre les nombreuses zones d'ombres dans l'affaire Omar Raddad, magnifiquement interprété par Sami Bouajila. Il ne faut cependant pas oublié que le film reste du point de vue du réalisateur, afin de ne pas faire du coupable idéal, l'innocent idéal. Car au final la vérité n'est toujours pas connue. Un film qui fait réfléchir sur le système judiciaire et m'a donné envie de prendre plus amplement connaissance de l'affaire Raddad. Un bon film donc.
le jeu des acteurs est tellement réel qu'on penserait revivre cette horrible histoire où malgré toutes les preuves un innocent est condamné. qui veut-on couvrir ???? Denis Podalyrès est extraordinaire... quel acteur, quelle présence, un vrai régal et autant pour Sami Bouajila.
L'excellent acteur Roschdy Zem est convaincu de l'innocence d'Omar Raddad. C'est son droit le plus strict, mais cela nuit franchement à la qualité globale de son film, qui n'arrive pas à choisir entre enquête policière pure (le sujet s'y prêtait) et chronique carcérale. Du coup, on a un truc sans beaucoup de goût, qui se cherche un peu. Le spectateur est prié de s'indigner, pas de réfléchir. Gênant, car du coup il ne fait ni l'un ni l'autre à part attendre poliment que ça se passe. On ne saura jamais si Omar Raddad est coupable ou innocent, mais disons qu'il y avait suffisamment d'éléments troublants pour que le doute raisonnable joue en sa faveur. Or cette notion fondamentale dans un Etat de droit est parfois oubliée par les magistrats (cf. l'affaire d'Outreau)... mais également par Roschdy Zem (ce qui est nettement moins grave, j'en conviens). Dommage, elle aurait apporté un peu de nuance au propos. Seul le personnage de Podalydès, redresseur de tort pas si sympathique, échappe un peu au manichéisme.
"Présumé coupable" prend ici tout son sens. Quelqu'un se retrouve emprisonné, condamné sans preuve qui tienne la route, alors que tout est discordant. Profondément rageant, révoltant. Bouajila est magistral, toujours très digne.
Des acteurs convaincants et une histoire fidèlement racontée. Au final le tout se tient mais il est dommage que l'on n axe pas davantage l histoire sur Madame Marchal et ses rapports avec Omar.
L'on a tous en tête ce médiatique faits divers survenu en 1991 mais grâce au remarquable travail de Roschdy Zem ,l'on a la possibilité de revivre les évènements de l’intérieur et sous différents angles ,le jeune réalisateur se préservant de tout parti pris fâcheux.A travers le regard d'un fictif écrivain/enquêteur (sobre Podalydes) il décortique les faits tels qu'ils se seraient déroulés et les nombreuses erreurs de procédures qui auraient entachés l’enquête policière.Pierre angulaire de ce projet ,la performance de Sami Bouajila se révèle époustouflante de sincérité et touchante a bien des égards : de ses gestes retenus a ses mots hésitants ,le comédien se glisse avec maestria dans la peau de ce simple jardinier broyé par l'engrenage judiciaire.
Un bon film de Roschdy Zem qui retrace l'histoire ou plutôt l'injustice vécu par Omar Raddad, humble jardinier accusé du meurtre de Ghislaine Marchal. Un film poignant qui met en lumière l'absurdité des accusations et l'incompétence de la police qui a vu en Omar Raddad le coupable idéal. A voir notamment pour la très bonne prestation de Sami Bouajila dans le rôle titre, tout en sobriété.