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    Week-end
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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2011
    A chaud j’avais écrit une critique bien sanglante envers ce film et Godard mais avec le recul je me calme un peu, même si mon opinion sur Week-end reste intacte : J’ai vraiment passé un des moments cinématographiques les plus désagréables de ma vie.
    En fait mon opinion de Godard a toujours été spéciale chez moi. J’avais adoré Vivre sa vie mais par la suite j’ai vu A bout de souffle que j’ai trouvé vain et Le Mépris qui selon moi avait gâché un excellent potentiel de départ à cause d’expérimentations chiantes et d’une Brigitte Bardot absolument irritante. Week-end est, je dirais, dans l’expérimentation plutôt que dans la fiction. Qu’est-ce que raconte ce film ? A vrai dire j’en sais rien et je m’en fous, pour moi c’est de la branlette intellectuelle de premier plan qui ne m’a strictement rien apporté si ce n’est de la souffrance. Bon Dieu que c’est long… Et pénible à souhait, forcément Godard modifie toutes les règles cinématographiques à sa guise dans une tentative vaine et prétentieuse de se démarquer de l’académisme primaire sauf que c’est chiant. J’ai beau me retourner dix mille fois la question dans la tête, à quoi bon foutre de la musique assourdissante pendant un dialogue intéressant à la base ? Je veux bien qu’on me dise que ça a une symbolique, que ça marque la déconnection du dialogue de l’autre protagoniste sauf que là c’est hors-sujet, je ne vois toujours pas comment on pourrait décrocher de la conversation à ce moment-là. Ou alors c’est une critique incroyablement subtile (Ironie bien sûr) de la censure. Quoi qu’il en soit c’est à chier.
    Bon après le film a selon moi une bonne qualité, il est très bien mis en scène. Le travelling sur l’embouteillage est visuellement impeccable mais, héhé, une fois n’est pas coutume, Godard qu’est-ce qu’il fait ? IL TE CASSE LES OREILLES POUR MONTRER LE CRI DE REVOLTE, OLOL KOM C SUBTIL ! Pour moi c’est pas de la recherche cinématographique, c’est du sabotage, je me demande sérieusement où est le génie là-dedans. Ce film me donne franchement l’impression que Godard n’est juste qu’un imposteur, enfin j’attends de voir ses films les plus réputés (Pierrot le fou, Le petit soldat notamment) avant de me fixer sur cette idée car pour moi ce film n’a aucun intérêt. Entre les dialogues à s’arracher les cheveux (Les camionneurs et le pianiste dans la ferme… OMG), les sons assourdissants, les acteurs qui font semblant de mal jouer, j’ai vite décroché… Au point que vers la fin je hurlais sur mon écran tout en me frappant la tête. Week-end m’aura poussé dans mes derniers retranchements, allez suivant, et tâchons d’oublier cette grotesque mascarade.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 juin 2011
    Un film très spécial (c'est la marque de fabrique de Godard ?). Difficile de savoir par quoi commencer, tant le film part dans tous les sens. Le scénario, déjà. J'avouerais que je n'ai compris que la moitié des choses (que se soit les dialogues ou les actions). Il faut avoir un grand bagage culturel pour tout comprendre, je pense. Tout de même, n'étant pas un sombre abrutit (si ?), j'ai compris quelques trucs, dont quelques idées de notre cher réalisateur. L'histoire sur la musique, que le Mozart est trop simple pour les débutants, mais bien trop compliqué pour les virtuoses (et les deux différentes musiques qu'il existe), le cailloux, l'une des seules chosent qui soient resté ce qu'elle était durant ces milliards d'années, et j'en passe et des meilleurs. Mais il y a quand même quelque chose qui me turlupine. Je l'ai remarqué sur tous les films que j'ai vu de Godard (pas beaucoup, quatre ou 5), il donne des idées, quelques pensées, mais sans jamais (ou presque) les développé ou même qu'ils aient un réel rapport avec le reste. Comme si, sortit de sa bouche, ils étaient forcément juste, que l'on
    devait s'y accorder sans y avoir réfléchit (ou alors le film est réservé à ceux qui y avaient préalablement réfléchis et qui était tombé sur les même réponses). Mais bon, je fais preuve de mauvaise fois, comme il le dit dans son film: il se peut que j'ai tort.
    Niveau des musiques là aussi il fait dans l'original: Pas dans le choix des musiques, mais comment il les emplois: parfois tout doux et soudain très fort, masquant presque la voix des acteurs.
    Osé. La réalisation, quand à elle, est intelligente ou, en tout cas, très réfléchit, cherchant l'originalité (pour changer (ce n'est pas un reproche, c'est très bien)). On assiste donc à l'un des plus grand travelling du cinéma (merci wiki !), à un triple panorama d'une même scène ou même ... à une scène ou l'on abat des vrais animaux ! (d'où, surement, le moins de 18 ans).
    Tout le film est ponctué de petits messages, comme pour montrer le développement du film: par exemple un message annonçant la musique ("instant musical" il me semble) ou même "faux raccord" (j'en ai pas vu, j'ai peut-être pas compris. Peut-être même rien compris du tout ). Nos jeunes héros vont faire beaucoup de rencontre, dont des gens qui ont existé ou connu dans l'imaginaire. J'avoue avoir un peu nagé de ce côté là.
    Bref: un film audacieux, très intéressant, mais peut-être un peu brouillon.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juin 2011
    On le sentait venir dans ses précédents films mais c’est avec Jean-Luc Godard semble s’être complètement radicalisé, en effet l’aspect expérimental atteint ici des sommets. Ce film divise probablement beaucoup, pour moi Weekend est mauvais et ennuyeux même si on peut saluer l’intention de l’auteur de vouloir aller encore plus loin dans la recherche cinématographique. La mise en scène est constituée majoritairement de plans séquences (dont le célèbre travelling de l’embouteillage) et de plans fixes longs, on retrouve également les longues tirades littéraires, les multiples références culturelles et historiques, l’utilisation très atypique de la musique et du son que l’on a l’habitude de trouver chez Godard mais qui sont ici poussés à l’extrême. La question est de savoir où le cinéaste veut en venir avec ce road trip. Description des excès du monde moderne ? Vision Apocalyptique ? Tableau de la lutte des classes ? On ne sait pas vraiment et de ce fait l’œuvre manque considérablement d’interêt.
    dejo1_96
    dejo1_96

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Jamais vu un film aussi ennuyeux. Ceux qui le trouvent bien ont peut être un problème de vision ou alors ils se sont endormis !
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2011
    Bien dans la manière de Godard dans la forme : du cinéma distancié, déconstruit, truffé de morceaux rapportés culturels (Mozart, Bataille, Lautréamont…). C’est par moment drôle, plus ennuyeux quand le réalisateur se lance vers l’agit-prop tiers-mondiste. Ce qui distingue vraiment le film c’est la violence virulente du fond. Le couple J. Yanne-M. Darc est un couple de bourgeois arrivés, de beaufs au dernier degré de l’ignominie. Ils déambulent sur des routes de campagne livrées au grotesque cauchemardesque, pleines d’épaves de véhicules accidentées et de cadavres, où la violence individualiste insensée est partout. Un croquis poussé à la caricature de la barbarie moderne. On pourrait dire que ce tableau de société est plus dans l’air de temps actuel que dans celui de la fin des années 60. Le film a vraiment quelque chose de prémonitoire. Le fond rejoint la forme dans l’aspect apocalyptique, et c’est là que le film touche au grand art.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 810 abonnés 3 957 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Malheureusement ce Week End est l'illustration parfaite du film que je crains chez Godard, pas qu'il soit mauvais, mais juste ça ne m'intéresse pas tant que ça de le voir, je trouve qu'il est plus intéressant d'en débattre, de lire des analyses que de voir le film lui même. à l'inverse de films comme à bout de souffle, pierrot le fou ou même passion. Il y a quelques films chez Godard qui ont des idées (excellentes) mais dont le passage derrière la caméra ne me dit rien.
    Ici je retiendrais surtout l'absurdité du film et son travelling lors de la scène de l'embouteillage. C'est peut-être un des Godard les plus fous. Les moins rationnels. Cette attaque contre tout ce qui fait notre monde petit bourgeois.
    Mais ça reste à voir, surtout si on aime Godard.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 août 2010
    Le plus barré des Godard mais aussi le précurseur des films expérimentaux.
    Gonnard
    Gonnard

    215 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juillet 2009
    Un délire brouillon et pénible de plus d'1h30. Pourtant le film commence bien. C'est indéniablement innovant, on retrouve Jean Yanne dans son rôle fétiche de brute épaisse et malpolie, enfin humour et sensualité sont au rendez-vous. Mais très vite, cette bonne impression s'étiole, pour finalement laisser place à un ennui mortel voire même à du dégoût. Le raz-le bol est surtout sonore : trop de discours à la con, de bruit de voiture, ... La satire sociale est louable, mais trop confuse. La violence ? Elle ne m'a pas choqué, même la scène lors de laquelle ils zigouillent les animaux (sales bêtes...). Une déception donc.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2009
    Comme un WEEK END. Le vendredi et le samedi pleins d'espoir. Godard nous surprend alors, et le qualifier de génie visuel et sonore serait un bel euphémisme. Le dimanche arrive. Triste réalité ; et les moments que nous aimions tant, pleins de vie, d'inventivité, d'absurdité touchante et de révolte nécessaire, sont déjà loin ; tout n'est plus que longueur et nihilisme, un message confus qui emprunte une autoroute dont on ne voit ni la direction, ni la vitesse, ni le début ni la fin.
    Godard nous offre un surprenant non-film ; le concept est aussi exaltant durant la première heure qu'il est horripilant durant la seconde.
    3 étoiles, parce qu'autant être absurde jusqu'au bout, et ne pas céder à la tentation du moitié-moitié. Et puis, parce que, quand même, il y a des images...qu'on ne voit qu'une fois dans sa vie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 999 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2009
    "Un film perdu dans le cosmos et trouvè à la ferraille"...Un an avant les èvènements de mai 68, le cinèaste Jean Luc Godard se rèvèle ici un sociologue visionnaire dans cette farce vengeresse et virtuose! On n'est pas près d'oublier ses couleurs heurtèes, ses images chocs et surtout cette interminable sèquence de l'embouteillage au bord d'une petite route dèpartementale dans l’un des plus longs travellings de l’histoire du cinéma! Les acteurs sont tous remarquables: de Jean Yanne, ègoïste et fier de ce qu'il possède à Mireille Darc, futile, coquette et soumise à son mari, sans oublier Jean-Pierre Lèaud, en rèvolutionnaire post-soixantuitarde! Un film qui dènonce la frènèsie de la voiture dans des scènes d'une extraordinaire violence! Une chose est sûre, avec "Week-end", Godard est au sommet de son art...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 janvier 2009
    Pourquoi?Pourquoi Jean-Luc?
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2008
    Travellings et panoramiques sans fins, bande-son insupportable (le travelling de l'embouteillage, plus de 10 minutes, est couvert de bout en bout par les klaksons) qui couvre en grande partie les flots de paroles, souvent insensés, film conscient (ou pas) d'en être un ("fait chier ce film", "un film c'est la réalité"...), Week-end est du pur Godard dans ce qu'il a pu avoir de plus extrême. Mais c'est aussi son seul film aussi violent et cru, qui provoque un vrai malaise (il m'a coupé l'appétit, au sens propre). Godard tend clairement vers le pamphlet surréaliste bunuelien, mais son obsession de la formule en particulier empêche le film d'être halluciné. En fait ce film fait surtout penser au Salo de Pasolini (qui sera tourné 8 ans plus tard). Bien sûr Week-end n'est pas aussi violent et intolérable, rien que parce que Godard ne s'est pas impliqué aussi pleinement et sincèrement que Pasolini, mais la volonté de rejeter tout un man de l'humanité est là. Comme tous les films de Godard (sauf peut-être Pierrot le fou), on ne peut pas parler de chef d'oeuvre tant le film n'est pas abouti. Cependant le film n'est pas gratuit, et l'indifférence totale de JLG à l'idée de plaire lui permet une liberté totale. L'horreur (torture, cannibalisme) côtoie l'absurde (le front de libération du Val d'Oise!, les tabassages qui viennent de nulle part) dans ce film apocalyptique insensé, mais qui dégage la négation de l'être que constitue cette obsession individualiste matérialiste, les gens étant totalement indifférents aux cadavres qui jonchent les bords des routes. Un film éprouvant, qui provoque des rires cyniques...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2008
    Une belle expérimentation de ce qui pourrait être qualifiée de la + longue bande-annoce du monde : Toutefois, Godard semblant " cracher dans la soupe " ; le film peut lasser par sa oisiveté apparente & ses situations quelque peu absurdes mis bout à bout sans lien évident.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Pour être spécial, c'est un film spécial... Jean-Luc Godard n'a jamais et ce n'est pas peu dire cherché le consensus. Tout au long de sa carrière, il s'est violemment attaché à détruire tous les codes qui avaient pu être établis jusqu'à son époque. Pleins de rage, ses films respirent la nouveauté et la création mais également parfois l'abstraction et l'absurde. "Week-end" fait partie de ceux-là : il s'agit en effet très certainement du long-métrage le plus déjanté que j'ai pu voir de son auteur. Sans réel scénario, avec une seule idée en tête (celle d'un week-end particulier), il aspire à remettre en cause, mieux à passer à l'abattoir la société Occidentale dans laquelle nous vivons. La crudité de l'existence d'une population aux sentiments inhumains est passée au crible : obsédée par le sexe et sa pratique dans des conditions bestiales, dominée par des pulsions mortelles incontrôlables, celle-ci connaît finalement une décadence des plus totales. L'itinéraire sanglant d'un couple de petits bourgeois servira à illustrer la thèse de Godard, la route étant peuplée d'êtres décérébrés, tous plus fous les uns que les autres. Le cinéaste n'a de plus jamais caché ses affinités avec un marxisme radical, ici développé et argumenté par l'intermédiaire de longs et violents discours. L'auteur de "Week-end" a toujours considéré qu'un réalisateur ne réussissait que deux ou trois bons films au maximum dans sa carrière et que le reste comportait de belles scènes, de bonnes idées mais était nécessairement inabouti : c'est un peu l'impression que l'on a ici, tant les libertés prises sur la forme comme sur le fond offrent de purs moments d'anthologie mais également d'autres séquences nettement moins inspirées, hachant ainsi le rythme d'un film passionnant, seulement ô combien inégal. Une fois cette expérience conclue, on se dit qu'un tel décalage entre les jeunes idéalistes de ce type et la France très conservatrice de l'époque ne pouvait que déboucher sur les événements de Mai 68...
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2007
    Voici un film qui divisera sûrement les spectateurs en deux catégories: ceux qui adorent et ceux qui détestent. Film charnière dans la filmographie de son auteur, film de la rupture, "Week-end" est sûrement, en effet, l'un des films les plus expérimentaux et les plus radicaux de Godard qui affirme ici toute sa liberté de créateur. C'est pour moi un chef d'oeuvre, bien que je n'accroche pas toujours forcément aux films de Godard dont l'hermétisme, la froideur, et l'incessant flot de paroles qui noient certains d'entre eux ont le dont de m'agacer. Réalisé à la veille de mai 68, "Week-end" est une violente fresque anticapitaliste, une caricature cynique de la société moderne, apogée de la consommation à outrance et de l'individualisme. Discours qui n'a rien de nouveau chez Godard mais qui est ici traité avec une folie totale(aussi bien dans le fond que sur la forme). Chef d'oeuvre surréaliste exposant la fin absurde de notre civilisation, le film brille d'abord pour son audace et sa virtuosité formelle (travellings interminables, panoramique à 360° de la ferme). On y trouvera notamment le travelling "le plus long de l'histoire du cinéma". "Week-end" est sûrement aussi le film le plus violent de Godard qui y cultive une esthétique de l'horrible à l'immoralité sadienne (nombreuses citations et références à "Histoire de l'oeil" de Bataille et "Les chants de Maldoror" de Lautréamont). Le film, de part sa totale absurdité, n'est pas pour autant dépourvu d'humour. Un humour certes grinçant, mais l'on rit beaucoup à la vision du film. Bref, malgré certaines scènes pénibles, une omniprésence épuisante du son, des torrents de paroles interminables, "Week-end" reste à mon sens un chef d'oeuvre, sans compromis, dont la folie et l'extravagance, évitant tout didactisme, sert à merveille le propos. A vous d'en juger.
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