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    L'Enfer est à lui
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    4,3
    371 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    48 critiques spectateurs

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    marc sillard
    marc sillard

    3 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Quel exploit pour Raoul Walsh d'avoir fait deux films top et super top la même année 1949 : "la fille du désert" et "l'enfer est à lui". Un contributeur d'AlloCiné dit que l'attaque du train dans le désert est faite de rushes de "Cheyenne" tourné deux ans auparavant et qu'on y aperçoit même Arthur Kennedy qui n'était pas là en 1949. Cela fait gagner du temps. Rebelote pour "white heat", reattaque de train, mais originale et particulièrement brutale. Evidemment l'apport de James Cagney est phénoménal. Sujet à des crises que je qualifierai d'épileptiques, et surtout de démence quand il apprend la mort de sa mère chérie, il est à la fois méfiant de nature et confiant quand on le chouchoute, craint et admiré de sa troupe de gangsters. Il faut reconnaître qu'il a un esprit de décision exceptionnel et une énergie vitale hors du commun. Et Cagney joue cela à la perfection. Il est bien servi par le scénario et par la réalisation de Walsh, technique, précise, belle, bien jouée, variée. On va du train à la maison de Ma, puis au pénitencier, dans les voitures radarisées des flics, pour finir dans la raffinerie d'essence en feu. Les scènes de prison sont particulièrement réussies. Un tueur du Désert devient chef flic plein de sang froid dans l'Enfer et c'est sympa de la part de Walsh de lui avoir permis de changer. Même chose pour la belle Virginia Mayo, qui passe de métisse cheyenne amoureuse et active à femme fatale pour gangsters, coquette et cynique. C'est elle qui m'a donné l'idée de revoir ce film. Pour déterminer la couleur de ses yeux c'est loupé. Un film de cape et d'épée en technicolor vu par ailleurs me suggère qu'ils sont noisette avec des reflets d'un vert profond. De quoi plaire à James Cagney en tout cas même si son attachement à la dame est purement physique. La scène finale de la raffinerie en flammes fait penser à l'incendie du Walhalla de Wagner et inspire la musique, pompière forcément, du film. Il y a la même chose dans "Johnny Guitare". Pour conclure, c'est un super film, de référence, à voir absolument.
    surine
    surine

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Désolé mais honnêtement c'est trop vieillot et éloigné du cinema "moderne" pour avoir une quelconque pertinence aujourd'hui
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    3 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2022
    Après toutes ces années, ce film reste encore une claque.
    Patron de scénario plagié de multiples fois: un flic (Edmond O'Brien) infiltre une bande de cambrioleurs dirigés par le psychopathe Cody Jarrett (James Cagney). Le film mélange les séquences de préparation et de réalisation de casses, puis de planques, mais aussi les séquences d'enquêtes et de technologies utilisées par les policiers pour les suivre, les rechercher ou les infiltrer.
    James Cagney s'en donne à cœur joie en chef de gang malade dans sa tête: tueur de sang froid, en proie à des céphalées violentes et des crises de démences, qui bat sa femme (Virginia Mayo, parfaite), obsédé par sa maman, et qui veut dominer le monde. Qui est un danger permanent, qui peut être amical comme sortir son pistolet et tirer en quelques secondes.
    Le film fonce, enchaine les séquences sans temps morts, avec fluidité, jusqu'au final d'anthologie dans une raffinerie pétrolière en feu avec Cody Jarrett criblé de balles et en train de bruler qui hurle à sa mère qu'il est au sommet du monde.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Michel Ciment, éminent directeur de la rédaction de la revue de cinéma "positif" citait " l'enfer est à lui" parmi ses préférés de l'histoire du cinéma. Je ne peux qu'approuver son choix, car on a ici affaire à un des plus importants films de gangsters qui aient été réalisés. Porté par un James Cagney, ( lancé au cinéma par le même Walsh dans "l'ennemi public") particulièrement impressionnant ici, le film ne souffre d'aucun temps mort, voire de plan superflu. Walsh réalise ici un de ses meilleurs opus, au côté de " l'esclave libre". Tout cinéphile qui se respecte verra "l'enfer est à lui" au moins une fois dans sa vie. Il est vraisemblable que le personnage incarné par joe Pesci dans "casino" de Scoserse s'est inspiré du jeu de Cagney. Le titre original "white heat" que j'aurais traduit par "chaleur blanche" est plus évocateur. Le casting est parfait. On notera la présence de Virginia Mayo, actrice hollywoodienne très sexy, atteinte d'un léger strabisme.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2021
    On retrouve James Cagney dans un genre de prédilection, le polar noir, avec à la manivelle le très bon Raoul Walsh.
    Et Cagney qui a pris de l'embonpoint, campe un personnage qui lui va à merveille, crédible, méchant à souhait, à moitié psychopathe.
    Entouré par une très belle brochette d'acteurs, chaque scène devient culte.
    Un film rythmé, où la technologie se met au service de l'enquête, et c'est très drôle à voir, car bien sur, tout à tellement évolué...
    On est donc dans le summum du polar noir, avec un savoir faire indéniable. Devenu un grand classique.
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2021
    "Top of the world "
    Réplique culte pour film dingue!
    Même après 70 ans, Withe Heat reste une référence, tant tout y est parfait.
    mouh M.
    mouh M.

    1 abonné 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    L'un des meilleurs films de gangsters d'après guerre et le talent de James Cagney y est pour beaucoup. Bien mieux que scarface 30 ans plus tard.
    CH1218
    CH1218

    151 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Divisée en trois segments, l’histoire magnifie les codes du film noir que la mise en scène d’une insolente habileté de Raoul Walsh rend implacable de bout en bout, jusqu’à cet explosif final d’anthologie. La performance en flux tendu de James Cagney, gangster psychotique portant un amour immodéré pour sa mère, est absolument magistrale. Pas de doute, « l’Enfer est à lui » est un chef d’œuvre du genre.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Un film vieux de 70 ans, qui n'a pas trop mal vieilli et dans lequel on est surpris de constater qu'à cette époque, la police scientifique faisait déjà des merveilles !
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    S'il fallait citer un seul film de gangster dans toute l'histoire du cinéma, je citerai celui ci tant il fait figure de classique parfait (a l'image de rio bravo dans la catégorie western)le film est à la fois très bien construit et a une ampleur inégalée grâce notamment à l'interprétation de james cagney qui incarne avec une force incroyable un gangster pathologique lui donnant quasiment une dimension shakespearienne. le film très dure et réaliste dans la description des rapports entre les personnages ne fait aucune concession aux conventions de l'époque et garde toute sa modernité. En cela il dépasse SCAREFACE d'Howard Hawks ,autre chef d'œuvre mais qui a plus vieilli.
    Eselce
    Eselce

    1 196 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    Un bon film de gangsters avec un excellent rythme et pas mal de bagarres et de réflexion. Cody, un gangster qui vient de tuer 4 personnes, se rend en s'accusant d'un délit mineur et évitera ainsi la chaise électrique. La police, pas dupe, envoie un infiltré dans la même prison pour faire cracher à Cody ses méfaits. Remarquablement joué, surtout James Cagney dans le rôle de Cody, excellent gangster. Encore beaucoup d'élégance et de la réflexion dans le montage des affaires et les frais investis en prévision des coups. Le film montre toute l'importance du chef et des hommes des mains.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Après l'attaque d'un train qui aura coûté la vie de deux convoyeurs, un gang, emmené par le gangster Cody Jarrett, se retrouve soupçonné par la police. Pour y remédier, Cody Jarrett va se faire accuser d'un délit mineur...

    Braquant tout le long sa caméra sur Cody Jarrett, gangster psychopathe qui n'a d'amour que pour sa mère, Raoul Walsh signe avec L'enfer est à lui un film de gangsters brillant et placé sous le signe du complexe d’œdipe. Il dresse un portrait aussi fascinant que sombre de cet homme, un gangster violent en proie à des névroses et à de fort dilemmes intérieurs. Malgré tout, il arrive à nous faire ressentir de la compassion et même de l'attachement envers lui, malgré ses actes criminels et la façon dont il traite les autres membres du gang.

    Brillant, notamment par sa qualité d'écriture, Walsh n'oublie pas de dresser le portrait de toute une galerie de personnages consistants gravitants autour de lui, participant à la mise en avant de sa folie. Il nous emmène dans divers chemins scénaristiques parfois inattendus pour terminer sur un final explosif, ce qu'il maîtrise à merveille, sachant, tout le long, retranscrire la particularité des personnages. Si Walsh s'intéresse énormément à la psychologie de Jarrett, il n'en oublie pas l'efficacité avec des scènes d'action superbement réalisées et une oeuvre parfaitement bien rythmée.

    Il instaure une atmosphère crépusculaire, sombre et cruelle vraiment prenante, et met en scène un univers noir où l'on trouve folie, meurtre, manipulation, trahison et amour qu'il retranscrit à merveille. Il orchestre son récit avec brio, sachant être efficace tout en exploitant bien le contexte et mettant en avant la folie de Jarrett et les éléments qui vont le pousser à bout. James Cagney livre une remarquable composition, fait ressortir toute l'ambiguïté et les dilemmes de son personnage et nous fait très bien ressentir la façon dont son amour pour sa mère lui dicte ses choix.

    Brillant de bout en bout, L'enfer est à lui bénéficie de la maîtrise de Raoul Walsh qui orchestre là un film de gangsters sombre et crépusculaire mais surtout passionnant tout le long et emmené par un formidable James Cagney.
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2017
    R. Walsh retrouve J. Cagney pour un autre film de gangsters, le retour de Cagney au genre également. Il en résulte un film construit en trois temps, démarrant en trombe et ne laissant jamais le rythme connaître de baisse de régime. Il explore ainsi différentes facettes du genre (traque, infiltration, film de prison, règlements de comptes) avec une solide base documentaire (les gadgets utilisés par la police) et une volonté de divertir le spectateur. Les acteurs sont fabuleux avec en tête un Cagney qui est pour beaucoup dans la qualité du scénario, désirant incarner un gangster différent de ceux qu'il campait auparavant. Et puis que dire de la prestation de V. Mayo, animal à sang froid prêt à tout pour survivre. Nombreuses scènes d'action, un mouvement perpétuel, des rebondissements incessants, une photo de toute beauté bref, c'est un des fleurons du genre, un film presque séminal et presque inégalé à ce jour. Du très grand cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2017
    Excellent film de gangsters de Walsh, dans lequel James Cagney donne toute la mesure de son talent dans le rôle du chef de bande vicieux, cruel et amoral. Dans le rôle de la vamp, Virginia Mayo est tout aussi inoubliable. La séquence finale, qui voit le personnage de Cody basculer dans une suicidaire folie, est un morceau d'anthologie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Grand classique du film de gangster, L'enfer est à lui en reprend toutes les bases (mais il fut l'un des premiers à le faire). On suit Cody Jarrett, un gangster psychopathe, charismatique et détestable, qui a pour particularité de vouer un culte à sa mère (tout aussi détestable que lui). Autour de Cody gravite une galerie de personnages, certes classiques, mais réussis : sa femme, belle et manipulatrice, son traitre de bras droit, sa mère, comme dit précédemment détestable ainsi qu'un policier infiltré, seul personnage de l'intrigue véritablement sympathique parmi tous ces truands. Les rebondissements du film sont efficace, le rythme, tout d'abord lent, devient de plus en plus effréné au fur et à mesure que l'intrigue progresse, et la dernière réplique (enfin l'avant-dernière), culte, vient achever en beauté ce classique du film de gangster vraiment efficace.
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