Derniers Avis : The Iceman - Page 2

Un peu décevant, je dois dire. On ne ressent pas le tueur professionnel, juste un "simple" tueur de sang froid qui remplie des contrats sans qu'on ait l'impression qu'il les prépare ni qu'il cherche à les camoufler. A peine distrayant malgré une performance d'acteur acceptable. Le fait que ses proches ne rendent pas compte de sa double vie est à peine crédible...

Je conseille à tous les spectateurs de regarder l'interview du véritable Richard Kuklinski faite peu avant sa mort il me semble, en prison. Elle est disponible sur un célebre site de videos en ligne ;)
Je déplore que le réalisateur ( l'acteur ? ) n'ai pas pu reproduire l'attitude posée et menaçante du vrai tueur. J'ai découvert dans ce film une personne différente de celle qui m'est apparue dans cette interview. Et puis accessoirement il faut dire que l'acteur ne ressemble pas du tout au vrai tueur...
Ensuite, les faits tels que le vrai tueur les relate ont été transformés dans ce film. Par exemple, spoiler: dans la boite de nuit où il tue un danseur avec un spray d'arsenic( ou autre produit nocif je ne sais plus bien )
la scène ne correspond pas à ce qu'il s'est réellement passé. Le vrai tueur raconte qu'il était dans une boite gay, et qu'il s'est déguisé pour paraitre homosexuel. Il s'est ensuite approché de sa victime avec une seringue d'arsenic à la main, et tout en dassant, il a piqué sa victime qui est morte d'une attaque.
J'ai noté aussi que spoiler: le meurtre à la fin dans la voiture, correspond dans la réalité à celui du gars du début qui l'a mis hors de lui pendant la partie de billard.

C'est dommage que pour des raisons commerciales ou scénaristiques les producteurs soient obligés de transformer la réalité...
Et pour finir, il est à noter une apparition recurrente dans les décors d'une voiture Coccinelle décapotable. La carrosserie est noire, et la toile est beige. On la voit tout d'abord garée dans la rue, puis garée chez le voisin du tueur, puis passant une autre fois dans la rue. Ce n'est pas la voiture du tueur ni de personne d'autre dans le film. Dans un film à 20M$ je trouve que ça fait tâche...

Nul ne peut échapper à sa véritable nature.
Richard Kuklinski a eu beau se bercer d'illusions en se construisant une image de père de famille idéal aux yeux de tous, son impressionnant palmarès de victimes en tant que tueur à gages au service de familles mafieuses dans les années 60-80 l'a inévitablement rattrapé. Surnommé "The Iceman" (du fait qu'il congelait les corps pour masquer la date de leur mort), Kuklinski a en effet tenu toutes ces années sa femme et ses deux filles dans l'ignorance de ses activités peu recommandables avec cette espèce de conviction aveugle (et naïve) que l'amour émanant de son foyer serait cet éternel rempart face à la violence meurtrière qui l'habitait.
Ça n'a évidemment pas suffit, surtout lorsque ses relations avec ses employeurs se sont dégradées alors que les autorités commençaient à s'intéresser à son cas.

Un fascinant personnage donc... hélas traité de manière terriblement quelconque.
En plus d'une réalisation qui va trop souvent lorgner du côté du DTV de luxe, "The Iceman" prend l'allure d'un énième récit de plongée dans la pègre d'époque où les poncifs du genre ne cessent de s'accumuler (voir Ray Liotta dans son 2342ème rôle de parrain du crime n'arrange rien à l'affaire) en oubliant totalement le statut pourtant exceptionnel de Kuklinski dans ce milieu. Entre les habituels dilemmes moraux, trahisons et exécutions en tout genre, la véritable nature de The Iceman se retrouve en fait traitée de manière bien trop superficielle : une des séquences les plus intéressantes où son frère refait surface semble ainsi tomber comme un cheveu sur la soupe dans la conduite du film (tout comme le flashback ridicule et rudimentaire sur sa jeunesse qui en découle) alors que c'est sans nul doute dans ce pan de sa vie que les clés pour mieux comprendre sa personnalité dichotomique résident. Néanmoins, un des panneaux avant le générique de fin viendra ironiquement suggérer que les dés étaient déjà joués pour Kuklinski bien avant qu'il n'embrasse son étrange carrière de tueur.

Hormis la collaboration atypique avec un autre tueur à gages et les derniers instants forcément générateurs d'une plus-value de tension à cause de l'arrestation imminente, "The Iceman" empruntera toujours très sagement le chemin tout tracé de ce type de récit mafieux sans jamais s'en écarter pour créer la moindre surprise.
Au final, seules la caution "histoire vraie"et la subtilité du jeu de Michael Shannon dans le rôle-titre permettront de maintenir notre intérêt tout au long d'un film que l'on semble déjà avoir visionné plusieurs fois par le passé.

« The Iceman » est un biopic bien réalisé reposant sur un scénario dynamique et une mise en scène attrayante. Un excellent travail est visible au niveau des décors, des costumes ainsi que des véhicules présents à l’image. La photographie est sympathique et les acteurs offrent des prestations qui collent très bien à leur personnage respectif. L’intrigue est bonne, et l’ambiance se veut de plus en plus pesante pour le principal protagoniste de l’histoire. Un parcours qui fait froid dans le dos …

La carrière professionnelle de "The Iceman", véritable tueur à gage au solde des familles mafieuses de New-York, aurait mérité un traitement plus ambitieux et original. Le scénario se contente de respecter tous les codes déjà vu maintes fois dans les films de ce genre. Les crimes sont eux aussi filmés de manière très sobre mais ils sont le parfait reflet de la distance éprouvée par le "héros" vis-à-vis de ses actes. Niveau casting rien à redire, les seconds couteaux sont bons et Michael Shannon trouve un rôle sur mesure.

De la glace dans les veines. On ne peut s'empêcher de penser aux films de Scorsese (Mean streets, Les affanchis ou Casino) quand on suit la double vie du protagoniste de cette histoire, mari fidèle et père exemplaire mais aussi tueur implacable, froid et insensible. Epaulé par un casting de choix (Winona Ryder, Ray Liotta, Chris Evans, James Franco et même David Schwimmer (Ross dans la série Friends) que l'on peinera à reconnaître), Michael Shannon crève l'écran. Habitué aux roles de personnages souvent inquiétants ou frustres (flic intègre mais mari infidèle dans la série "Boardwalk empire", déséquilibré à la limite de la schizophrénie dans "Bug" ou méchant intersidéral dans "Man of steel"), il joue une composition parfaite. Donc, pour les amateurs de films cités en préambule, n'hésitez pas !

J'ai plusieurs reproches à faire à ce film. Tout d'abord Michael Shannon est très bon mais il est pas assez froid pour jouer correctement son rôle Richard Kuklinsky. Ensuite l'histoire ne retrace pas exactement toute les étapes de la vie du tueur. Finalement les meurtres ne sont pas assez violents et gratuits pour pouvoir retranscrire correctement le milieu du tueur. Néanmoins le film est bon en lui-même, on peut vraiment l'apprécier si l'on ne regarde pas l'interview de R. Kuklinsky avant.

Basée sur une histoire vraie, bourré d'acteurs de premier plan, et de la froideur en veux -tu ?, envois Iceman !
Petit film sans surprises, mais qui suit sans sourciller l'histoire de cet homme pas très tranquille, dans un monde de requins dont il est la victime et le bourreau !
Une belle brochette de personnages, quelques scènes vraiment étranges (humour noir sans doute), en font un film à voir, pour découvrir ou redécouvrir certains acteurs !

La froideur de Michael Shannon et la sobre mise en scène donnent à The Iceman une distance entre le spectateur et le film à l’image de Richard Kuklinski avec ses victimes. Très linéaire, on regrette des situations inattendues ou quelques expressions des sentiments. The Iceman tient cependant la route mais est un pâle thriller.
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Film sympathique avec un acteur hors normes !! Sa prestation est exceptionnel mais on regrette certaines longueurs sur la fin (les scènes sont un peu répétitives et un peu lourdes à force !!) et on attend la fin avec impatience mais malheureusement le procès est survolé et on ne voit pas du tout la prison ni les réactions et le ressenti de sa femme et ses filles ! Dommage car c 'est le coté psychologique du film qui est attirant !!

Le film n’est pas génial. Trop superficiel, sans réel suspens, et l’aspect psychologique est totalement zappé. Mais l'interprétation de Michael Shannon vaut le détour !

Très bonne surprise ce Iceman. L'histoire vrai d'un tueur en série absolument effroyable, m'a emballé des les premières secondes. Haletant de bout en bout, grâce à une excellente réalisation générale et à un acteur lui aussi hors du commun, Michael Shannon. Ce mec est tout simplement énorme. Dans Take Shelter déjà, il m’avait impressionné. Dans ce style de rôle, il excelle. Les seconds rôle sont tous au niveau également. Même Ross a presque fini par me convaincre hors Friends^^.

Un thriller assez lent, angoissant, glauque mais qui manque un peu de rythme et d'action. Michael Shannon est encore une fois excellent dans ce rôle de tueur froid, sans émotion. Il a vraiment le physique de l'emploi avec son style très atypique. Ceci dit, on aurait apprécié davantage de détails sur son côté tueur, plutôt que s'attarder sur son côté père de famille modèle. A noter le look complètement ahurissant de David Schwimmer (tout comme les autres détails sur l'époque), qu'on a du mal à voir dans un autre rôle que Ross de Friends.

Violent, dérangeant, glaçant, un polar sombre qui ne laisse pas le spectateur indemne. Un portrait stupéfiant d'un personnage complexe interprété avec force et conviction par un Michael Shannon envoûtant, Ray Liotta toujours aussi bon dans un nouveau rôle de mafieux et Chris Evans intéressant dans un registre différent de celui de Captain America. Une photographie bien travaillée mais une mise en scène plutôt classique. Pleinement satisfaisant.

Raconter l’histoire assez incroyable de Richard Kuklinski était une quasi-obligation pour Hollywood toujours à l’affut de scénarios rocambolesques. The Iceman n’y fait pas exception même s’il se permet certaines largeurs avec la réalité. Michael Shannon est très bon en assassin à défaut de l’être en jouant un mari exemplaire. L’ensemble s’apprécie fortement par son approche de la criminalité dans ce qu’elle a de pire. On ne peut cependant pas s’empêcher d’avoir quelques regrets sur certains acteurs pas toujours à leur place ou sur la réalisation bien trop convenu. Le rythme du film n’arrive quasiment jamais à décoller, sauf sur la première partie du film, et c’est inéluctablement que le spectateur attend la fin de carrière de cet homme de glace. Biopic réussi, The Iceman souffre toutefois d’une mise en scène d’Ariel Vromen trop plate voire parfois redondante pour faire passer ce film à un niveau supérieur.