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    Amour
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    681 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Bouleversant. Poignant. Questionnant. Vivre/mourir... Peut-être faut-il vieillir pour appréhender toute l'exactitude, le prix de ce qui a été et qui doit être.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    Une vision dure mais certainement juste de la vieillesse portée par deux acteurs principaux extraordinaires. C'est l'amour de toute une vie, le lien entre deux êtres qui se connaissent si bien, même dans la maladie. Bouleversant, triste et vrai. A voir.
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2012
    Difficile d'aborder ce film austère et difficile. La fin de vie reste un sujet délicat: comment réagir face à la déchéance physique? L'amour peut il y
    résister ? En tout cas , haneke provoque des émotions immenses par le biais de quelques regards bouleversants. Isabelle huppert est encore confondante de vérité.
    bruno E.
    bruno E.

    14 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2015
    la vieillesse, la maladie et la solitude, sans tabou, sans concession mais avec décence. nous porte devant ce qui nous attend tous. la mort n'a jamais été évoquée avec une telle force. un hommage aux malades et aux familles qui souffrent en silence. splendide.
    rrs1208
    rrs1208

    15 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2012
    Un film qui ne laisse pas le choix et l opportunité d'
    une interpretation ne mérite pas une Palme d'or. En voyant la fin de ce film dés le début, il etait aisé de deviner son dénouement. Michael Haneke a simplement imposé sa vision de l "amour" qui est apparue comme une véritable torture 2 heures durant. Sombre et vain, ne méritant même pas " un certain regard". En revanche, il semble que les membres du jury aient ignoré un chef d'oeuvre tres "holy". "La beauté est dans les yeux de celui qui regarde..." Ce jour-la, la beauté n'etait pas dans les miens.
    Arectos
    Arectos

    9 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2013
    Surtout, n'allez pas voir ce film, vous le regretterez. Le sadisme cinématographie de Haneke sévit ici avec le moins d'effets possibles. On peut aimer avoir mal, mais jamais on aime souffrir...

    Ce réalisateur montre ici ce qu'on ne montre pas. Bientôt, si on continue de le financier, il nous montrera de la merde sortant d'un trou de balle ! Durant 2h00 !!! Après, je pense aux acteurs, notamment à Emmanuelle Riva, qui prend cher dans ce film. Pas d'amour dans ce long métrage, pas d'émotions qui se dégagent. Cinéma cérébral. Prise de tête. Si vous avez un parent malade en fin de vie, ce film ne vous donnera aucune réponse. Vous sortirez de la salle, froid et triste.

    Haneke fait partie des réalisateurs sadiques pour spectateurs et critiques de films masochistes qui lui offres 5 étoiles, une Palme d'Or et un César, voire un Oscar...
    velocio
    velocio

    1 183 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Hallelujah, après 2 années d'errance, enfin une Palme d'Or cannoise qui n'est pas usurpée ! Avec "Amour", Michael Haneke nous propose ce qui est peut-être son meilleur film depuis sa période autrichienne, celles de ses premiers films, la meilleure de mon point de vue. Bien aidé par Darius Khondji, un grand Chef Opérateur, bien servi par Emmanuelle Riva (Anne) et Jean-Louis Trintignant (Georges), deux prodigieux interprètes, plus, dans un petit rôle, une Isabelle Huppert, qui prouve, après sa piètre prestation dans "In another country", quelle bonne interprète elle est lorsqu'elle est (bien) dirigée, Haneke nous fait partager la vie d'un couple d'octogénaires au moment où ils affrontent, ensemble, la fin de vie de l'un d'entre eux. Certes, le film est dur, mais, comme on dit, c'est la vie ! Une grande puissance émotionnelle se dégage de ce film et la tendresse des gestes de Georges / Jean-Louis Trintignant envers Anne / Emmanuelle Riva ainsi que les sentiments profonds qui se dégagent sans aucun pathos montrent ce que peut être un véritable amour. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
    ffred
    ffred

    1 513 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Voici donc la Palme d'or de l'année. Ces dernières temps, la plus haute distinction du festival n'a jamais vraiment fait l'unanimité (Oncle Boonmee, The tree of life...). On pensait cette fois que celle-ci allait faire consensus et satisfaire tout le monde. Les échos de Cannes étaient excellents et l'on s'attendait à quelque chose de grandiose. Et puis Michael Haneke n'est pas un manchot. Seulement voilà...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-amour-107970056.html
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Encouragé par la progression de sa trilogie de la glaciation, l’autrichien Michael Haneke finit par arriver à un stade où son cinéma symbolise l’abstrait. Il aura beau cadrer des personnages bien vivants et bien réels, rien n’en ressortira plus que son thème. Ici, le temps est aux honneurs et il parvient à filmer cette notion si impartiale, si naïve et si cruelle qu’on en reste effondré. Rien de mal à cela car on préfère relativiser cette fable de la vie chez un couple qui s’aiment et qui malgré la distances qui s’installe entre eux, continuent à faire l’effort pour ne jamais s’éloigner de l’autre.

    Concernant ce qui a été dit précédemment, le temps prédomine bien le métrage, par sa puissante force pesante. Cependant, les personnages sont ici pour accentuer son effet à la fois néfaste et instable, ce qui perturbe le visionnage en un bon point. Le spectateur impatient n’aura de cesse que de faire la rétrospective de ce qu’il y trouve à l’écran, presque inerte. La lenteur des scènes, accompagnées de plans fixes interminables, le force ainsi à répondre aux questions et à la fresque morale qui se tient là, juste sous ses yeux. Georges (Jean-Louis Trintignant) et Anne (Emmanuelle Riva) sont désormais en retraite et profitent de ce qu’ils ont semés derrière eux. Il s’agit de leur fille ou bien d’un élève qui a découvert la notoriété et la noblesse de la musique classique. On en revient à cette mélodie qui retentit de temps à autres, non pas comme un rythme qui bourdonne d’un lyrisme passionnel, mais comme un souvenir qui s’échappe. Il ne faut pas chercher bien loin afin de comprendre que la subtilité n’a pas obligatoirement sa place dans cette poignante mise en scène.

    Coupons la musique et observons comment le comportement danse sans repères. Théâtrale par moment, le couple se distingue par le mal-être et une distance physique. Leur classe sociale y est pour quelque chose mais le plus modeste des maris prendrait au moins la peine de réconforter sa femme, dans la souffrance et la douleur qu’elle éprouve. Elle détient la clé, le sentiment que la séparation est imminente, mais elle n’a plus la force de combattre. Ils utilisent peu de mots pour décrire leur relation et leur geste suffit à démontrer ô combien ils comptent l’un sur l’autre. Les personnages secondaires viennent confirmer ce que nous savons déjà de déchirant dans une histoire bien maîtrisée. Ces derniers révèlent une facette humaine qu’est la fuite. Ils évitent de regarder du bon côté car leur premier réflexe est de fuir la dureté de la réalité qu’ils affrontent. Georges, au contraire, conditionne l’intimité de son couple aux extérieurs qui laisse le huis-clos se refermer sur la plaie qu’il a lui-même ouverte, en laissant l’amour s’emparer de son âme.

    Trois ans après sa Palme d’Or pour son incroyable « Le Ruban Blanc », Haneke ne freine pas et dans un élan de patience et de vertige, il séduit la foule. Sa dernière exposition est une grande réussite sur tous les continents, car son message universel transcende également les tranches d’âges. Qu’importe le spectateur, pourvu qu’il ressente un petit quelque chose, il ne peut qu’adouber la virtuosité d’un récit sensible et attentionné. Il revient avec « Amour » pour nous indiquer qu’au-delà nos soupçons, nos maladresses et nos divergences, il n’y a pas d’âge pour s’aimer et il n’y a aucune condition qui puisse nuire à la complémentarité de deux êtres extraordinaires.
    Ti Nou
    Ti Nou

    417 abonnés 3 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    Haneke filme l'inéluctable, la déchéance face à la maladie. La dégradation de l'état physique du personnage d'Emmanuelle Riva est éprouvante, on la subit de plein fouet grâce à une économie des effets et le huis-clos.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    Avec "Amour", ce n'est pas seulement à un tour de force que nous convie Michael Haneke mais ni moins qu'à une invention de genre, confirmant son statut de véritable maître du septième art européen. Revenant à la langue française, cette Palme successive à celle du "Ruban blanc" opte pour la voie du huis-clos, au décor et à l'ambiance foncièrement théâtraux. Un grand appartement parisien, un couple de personnes âgées visitées de temps à autre, une d'entre elles dont l'état se dégrade tandis que l'autre tente malaisément de maintenir la flamme "Amour". Avec la froideur qui le caractérise, au moyen de ses plans fixes et séquences, le cinéaste montre la vieillesse dans toute sa terrible splendeur, dans l'immense disgrâce qu'elle constitue. Cette maestria technique serait peau de chagrin sans la présence de deux comédiens au sommet de leur art ; Jean-Louis Trintignant et (surtout) Emmanuelle Riva dont la performance prend forcément des airs d'abrupte révérence. Bouleversant. Avant Michael Haneke, la vieillesse au cinéma n'existait pas.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Les gens qui n'ont jamais été confrontés à la décrépitude de la vieillesse et qui, généralement, ont des théories très précises sur ce sujet qui leur est totalement étranger, auront forcément aussi des théories sur ce que raconte Amour. Quand on a été confronté au sujet on ne peut que dire que le cas qui est ainsi montré est en effet un des cas "logiques" auquel amène l'allongement de la vie, et ce cas ci est, contrairement à ce qu'on pourrait penser, un des plus humains. Combien de personnes "vivent" des mois dans des maisons de retraite, seules et au stade de légume ? Le personnage d'Isabelle Huppert qui passe de temps en temps en coup de vent, juste le temps de faire une théorie, est tout à fait exemplaire du discours et de la fuite face à la vieillesse. Il est d'ailleurs cocasse (ou cruel) de voir que cette fille déconnectée est jouée par cette actrice de presque 60 ans, qui fait en sorte depuis des années d'en paraitre toujours 40.
    JL Trintignant et Emmanuelle Riva sont parfaits. J'espère qu'elle aura le César car je ne vois pas d'actrice en réelle compétition cette année. La mise en scène est sobre, efficace. Tout est précisément plausible et juste. Ceci dit je ne trouve pas pour autant que ce soit un chef d'oeuvre. Je pense que l'émotion qui se dégage a poussé le film à Cannes, que c'est un très bon film mais pas un de ces grands films auxquels on pense et on repense.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2018
    J’ai tourné 6 ans autour de ce film repoussant à maintes reprises son visionnage. Au vu des ingrédients (Haneke aux manettes ; le couple Riva/Trintignant devant la caméra ; la Palme d’or obtenu en 2012) ; « Amour » est un incontournable pour les cinéphiles. Mais bon, se confronter à un sujet aussi dur que la fin de vie dans une mise en scène talentueuse mais chirurgicale dont Haneke a le secret ; faut avoir envie et surtout le cœur bien accroché. On sait d’avance que les thématiques dont l’auteur est friand vont rajouter à la dureté du propos : les individus face à des événements qui les brise jusqu’au gâchis de leurs propres existences. Dis comme çà, çà ne fait pas rêver. Là il rompt avec sa tendance à égratigner sévèrement le vernis social hypocrite pour se concentrer sur un drame ordinaire ; tout autant destructeur mais intimiste. Et ça marche ; dès les premières minutes les pièces du puzzle sont en place et on est happé par cette histoire difficile d’octogénaires dont l’un épaule l’autre jusqu’à la fin dans un huis clos aux couleurs ternes. De partout ça sent le sapin. Happé oui, mais sidéré et sans voix tout au long du film. Pas de fanfreluches ni d’effets de manches, mais le courage d’aborder frontalement un sujet tabou sans provocation. Haneke n’est pas dans la demi-mesure tout en restant nuancé et sensible. Souvent taxé de pervers, il montre la fin de vie comme peu l’ont montrée alors ; dégraissée de toute considération religieuse. Prosaïque, athée et laïque : la mort est regardée droit dans les yeux. Haneke souhaite que les images de ses films restent ancrées longtemps sur nos rétines ; gagné, on est grogui et pantois au terme de ces 2h10. Conscient d’avoir vécu une expérience hors du commun mais souhaitant s’éloigner au plus vite de ce film mortifère. Soyez donc bien armés avant de l’affronter. Pour mon compte personnel, je ne pense pas le revisionner un jour ; mais paradoxalement je le recommande fortement… Expérience très éprouvante.
    tout-un-cinema.blogspot.fr
    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Film des superlatifs : beau, noble, humain, pudique et magnifiquement interprété. Justement récompensé. Et pourtant… il ressort de ce huis clos, dérangeant car nous mettant face à notre avenir possible, peu d’émotion, peu de compassion. La rigueur alle-man-de brouille le sentiment et nous laisse seulement spectateur — un peu comme la fille du couple, Isabelle Huppert — d’un amour se contractant sur lui-même et d’une déchéance un peu morbide malgré la grande pudeur de l’auteur. Je suis sorti du film avec le sentiment d’avoir vu un chef-d’œuvre incontestable, d’une grande humanité… que j’avais eu du mal à partager. Peut-être parce que ce film très fort touche des zones subconscientes propres à chacun. Pour la même raison, ce film grave ne m’a pas paru désespérant.
    boscopax
    boscopax

    73 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2013
    Passer plus de deux heures à regarder des vieux se laver et se nourrir n'est pas vraiment la définition du divertissement que l'on a envie de voir au cinéma. Or, Amour n'est pas un divertissement, et c'est pour cette raison qu'il doit être respecté, devenant une œuvre à part entière, personnelle, qui se moque des prix et des entrées, se focalisant sur la définition même du plus grand sentiment de l'espèce humaine. Plantant le décor dès l'entrée en matière avec cette ouverture de porte terrible mais banale, Haneke nous retrace les derniers moments de ce couple à toute épreuve. Au delà de ce qui les unit, toute la toile d'araignée autour du couple est dépeinte de façon brute, sans concession (à voir cette scène terrible où elle, souffrante, doit écouter sa fille parler de ses problèmes d'argent...). Définition même de ce sentiment, Amour est une bulle autour de deux êtres que rien ne peut atteindre. Porté par des acteurs au sommet, on reste ébahis devant tant de violence humaine, de dureté de la vie dans une dépression qui pose la question finalement de savoir si on veut vieillir, si on peut le faire ensemble ou s'il ne vaut pas mieux s'y refuser et mettre fin à une issue que l'on sait inévitable...
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