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    Amour
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    678 critiques spectateurs

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    Blankovitch
    Blankovitch

    35 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Contrairement à ce que j'ai pu lire chez certains spectateurs il n'y a aucun ennui à regarder ce film.
    Sans musique, sans effet, comme d'habitude Hanneke joue sur la justesse et la précision pour nous emmener dans cette fin de vie bouleversante.
    Arectos
    Arectos

    8 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2013
    Surtout, n'allez pas voir ce film, vous le regretterez. Le sadisme cinématographie de Haneke sévit ici avec le moins d'effets possibles. On peut aimer avoir mal, mais jamais on aime souffrir...

    Ce réalisateur montre ici ce qu'on ne montre pas. Bientôt, si on continue de le financier, il nous montrera de la merde sortant d'un trou de balle ! Durant 2h00 !!! Après, je pense aux acteurs, notamment à Emmanuelle Riva, qui prend cher dans ce film. Pas d'amour dans ce long métrage, pas d'émotions qui se dégagent. Cinéma cérébral. Prise de tête. Si vous avez un parent malade en fin de vie, ce film ne vous donnera aucune réponse. Vous sortirez de la salle, froid et triste.

    Haneke fait partie des réalisateurs sadiques pour spectateurs et critiques de films masochistes qui lui offres 5 étoiles, une Palme d'Or et un César, voire un Oscar...
    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Si je ne m'étonne absolument pas qu' « Amour » aie obtenu la 65ème Palme d'Or à Cannes, j'avoue que la surprise a été plutôt bonne. Michael Haneke ne sera jamais mon réalisateur préféré, mais l'ennui que j'avais ressenti lors de « Caché » et « Le Ruban blanc », fût ici moins présent, à défaut de ressentir la passion et le bouleversement évoqué par tant de critiques. J'en aurais presque honte d'être resté quasi-hermétique au destin de ce vieux couple charmant, la faute peut-être à un réalisateur ne nous épargnant en plans s'étirant inutilement en longueurs. Malgré tout, que ce soit par l'interprétation intense de Jean-Louis Trintignant, le regard curieusement tendre d'Haneke, quelques scènes fortes ou encore l'originalité de la démarche, je me suis senti un minimum concerné par ce que j'avais devant les yeux, et même si j'aurais incontestablement aimé y être plus sensible, « Amour » est une œuvre de qualité, filmée avec minutie et talent : probablement l'un des meilleurs films de son auteur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    Certains pourront y trouver de la longueur, mais celle-ci est primordiale pour installer ce climat de quotidien monotone que traverse beaucoup de personnes âgées. Le réalisateur de La Pianiste et de Funny Games parvient à nous déranger une nouvelle fois en répétant chaque jour le même scénario et ne poser aucune musique. Riva et Trintignant sont incroyables dans cette descente macabre mais tellement sensible. Il nous fait même comprendre et pardonner.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Tous les fans de Mickael Haneke pouvaient à juste se demander comment, avec sa vision très négative de l’humanité, traiter du sujet de la relation amoureuse, et bien c’est à travers la peur du deuil qu’il nous l’a présenter. Et fait seul lui avec son gout pour faire de ses héros des martyrs et sa façon de filmer les rapports humains ambigus pouvaient donner une forme de poésie au courage nécessaire pour faire front face à l’imminence d’un destin fatal. Jamais l’agonie n’a été aussi belle qu’à travers cette mise en scène très dure et émotionnellement éprouvantes, sur la base d’un huis-clos étouffant, parvient subtilement à faire partager au public le malaise psychologique et le sentiment d’impuissance des personnages face à l’imminence de leur mort, et ce sans jamais sombrer dans un voyeurisme malsain ou dans le tire-larme pathétique. Le jeu plein de sobriété de Jean-Louis Trintignant et d’Emmanuelle Riva aident beaucoup à amplifier ce drame vécu au quotidien et à lui donner une touche de romantisme véritablement touchante. Cette "passion palliative" est sans conteste la tragédie la plus humainement modeste vue depuis très longtemps sur grand écran.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Poignant et réaliste, "Amour" retranscrit la dernière page de vie d'un couple d'octogénaire parisien, professeurs de musique à la retraite, qui, après une vie chargée, se retrouvent seuls face à la maladie et à une mort latente. Pensant surmonter ensemble la paralysie de la femme, après une attaque cérébrale, ils font tout pour continuer à vivre au mieux, parfois accentué par la visite de leur fille qui vit à l'étranger ou d'un ancien élève à eux, désormais reconnu. Je n'étais pas sorti enchanté par "Le Ruban Blanc" de Michael Haneke. Mais pourtant, il faut avouer que le sujet abordé dans "Amour" (mot qui n'est jamais cité une seule fois dans le film, mais interprété) est délicat et fait échos au vécu de chacun et ne peut donc nous laisser indifférent. Personnellement, j'ai eu l'impression de voir mes grand-parents et je me suis senti dérangé par cette insertion dans leur vie intime, parfois insupportable et humiliante. Le réalisateur sait très bien comment diriger le spectateur ; d'abord le couple vit et sort de leur appartement, leur relation semble épanouie et forte, puis après un moment d'absence de la femme, leur quotidien se voit chamboulé. L'appartement se transforme en huis-clos, voire en tombeau. Au début, cela parait assez facile, car la lucidité encore présente de la femme permet au mari de garder ses repères et de réussir à l'accompagner quotidiennement, avec tendresse. La deuxième attaque cérébrale rendra la femme totalement différente et paralysée par rapport au début. Elle ne peut plus rien faire toute seule et l'on ne comprend plus rien à ce qu'elle dit. C'est là que l'interprétation incroyable des deux acteurs s'établit et que l'"Amour" est mis à rude épreuve ; entre la force démesurée du mari pour préserver son épouse et la dépendance de la femme, le film prend ici toute son ampleur. C'est sensible et effrayant, le quotidien devient imprévisible et insupportable et les personnalités perdent souvent leur sang froid. Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva sont épatants de justesse pour des acteurs de leur âge et n'ont pas peur une seule fois de jouer l'inimaginable et ce qui est tabou auprès des gens. Une nomination aux César pour Emmanuelle Riva serait méritée, Jean-Louis Trintignant est beaucoup plus en retrait au niveau des émotions mais cela n'empêche pas qu'il offre une présence incroyable et sincère. Isabelle Huppert, justement, dans le rôle de leur fille, est là pour verser les larmes que le père se refuse, et apporte ainsi la dose d'émotions pour en faire pleurer plus d'un. C'est une atmosphère dérangeante car ce qui était lieu de vie se transforme en sarcophage, l'espace du lit est envahit par des médicaments et autres ustensiles. C'est un très beau film. On y pleure pas à flots mais on découvre avec stupéfaction cet avant / après soudain et possible à chacun. Une histoire rude et pétrifiante, et des acteurs à la hauteur de ce quotidien dévasté par la vieillesse et la maladie.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Pour moi le cinéma c’est d’abord le rêve et tout de suite après la vie. Or, ce film n’est pas la vie, du moins celle que je conçois. Il y a comme cela des période subies, ce sont celles durant lesquelles le verbe vivre se transforme pour tout un chacun en son contraire: ne pas vivre; la mort à ce jour demeurant un mystère. J’ai attendu pour voir ce film bien qu’il soit réalisé par un homme dont le talent ne se discute plus, il me fallait du temps et être accompagné car je me doutais bien qu’à la sortie la souffrance serait plus forte que le plaisir apporté par la mise en scène. Amour est un film magnifique, admirable par de nombreux cotés mais que je ne peux ressentir comme un chef d’oeuvre à cause de son scénario que je n’aurais osé aborder, son coté émotionnel intrinsèque influençant trop la partie artistique ressentie. Haneke à pourtant réussi ce qu’il voulait, il a su nous faire retenir nos larmes . Pour ma part, elles ont coulé deux fois; la première fois d’émotion lorsque Anne demande à son ancien élève de lui jouer du Beethoven (la musique est coupée d’ailleurs trop tôt vis à vis du respect due au morceau de musique), la seconde fois de douleur lorsque Georges gifle sa femme. Mais elles n’ont jamais coulé devant l’immense tristesse dégagée par la situation, les comédiens ont été dirigés de main de maître afin de ne jamais pleurer eux même ou chercher à attendrir le spectateur. Haneke se garde également de juger Eva, il montre simplement son incompréhension devant l’attitude de son père, incompréhension d’autant plus grande qu’elle aime ses parents. Le seul personnage sur lequel Haneke porte un oeil impitoyable étant la deuxième infirmière; cette scène en dit long sur son intelligence et sa sensibilité. L’histoire du pigeon est un peu mystérieuse ainsi que celle de la clef et du sort final de Georges mais je n’aurai pas le courage immédiat d’une deuxième vision.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Après Le ruban blanc, on attendait beaucoup d'Haneke, une nouvelle Palme d'or plus tard, que dire d'Amour mise à part qu'il s'agit d'un film magnifique, bouleversant d'une intensité dramatique rarement égalé. Sur un sujet délicat, Haneke réalise une oeuvre tour à tour anxiogène, dérangeante et tragique sur la maladie, la vieillesse et la mort. Comme d'habitude chez le cinéaste, le hors-champ et les plans fixes ont leur importance, tout comme les silences. Cette froideur rigoureuse est cependant désamorcée par les interprétations subtiles et bouleversantes de Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, deux comédiens exceptionnels. Montrant le processus de dégradation physique et psychologique de ses personnages avec tact et sensibilité, Haneke réalise une oeuvre universelle ou la violence côtoie la douceur comme l'attestent les scènes bouleversantes ou Trintignant veille sa femme en attendant une délivrance qui ne pourra être que la mort. La fin est brutal, comme d'habitude chez Haneke, mais entre-temps il y aura eu des moments de cinéma inoubliables. Amour est un grand film sur l'Amour sans pruderie ni fausse pudeur. Une leçon de mise en scène qui n'enferme pas le film dans le huis-clos sordide, malgré l'espace-clos de l'appartement. Amour nous laisse bouleversé longtemps après sa projection. Du grand cinéma.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    133 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    Un beau film sur la vieillesse. On y voit la perte de capacité physique et mentale, la difficulté à entretenir un contact avec un proche qui n'est plus le même, la douleur de la personne et de ses proches. Elle est ici contrebalancé par une tendresse et un amour extraordinaire. Ce n'est pas toujours le cas. Seule ombre au tableau : le dernier quart d'heure, interminable et dont je ne comprend toujours pas l'intérêt. Une scène : le coussin.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    L'amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout

    L'amour ne disparaît jamais

    Première lettre de St Paul aux Corinthiens

    On est assez loin, évidemment, de ce qu'on appelle aujourd'hui amour dans le courrier du coeur des magazines féminins: Elle et Lui se sautent dessus sauvagement (éventuellement bourrés, en sortant de boite), s'envoient vingt sept SMS par jour, se mettent à la colle, comme disait ma grand mère, puis, trois mois plus tard, se décollent sans plus de raison valable. Cela peut paraître paradoxal que ce soit Mikael Haneke le provocateur qui ait réalisé ce film magnifique.

    Anne et Georges forment un couple bourgeois, mélomane -elle a été professeur de piano, et d'ailleurs, un de ses élèves (Alexandre Tharaud, joué par lui même....) est devenu un pianiste célèbre; leur fille elle même est musicienne, marié à un musicien. Anne aime Schubert par dessus tout.... Au lendemain d'un concert au Théatre des Champs Elysées, elle a un malaise, bizarre, mais qui trahissait un AVC. Au sortir de l'hôpital, elle se retrouve hémiplégique, et c'est Georges qui va la prendre complètement en charge. Hémiplégique, mais tonique: elle se révolte, contre ce qu'elle est devenue, contre ce qu'elle impose à son mari. Il y a l'humiliation du jour où elle s'apperçoit, au réveil, qu'elle a mouillé son lit. Puis, une deuxième attaque, la perte de toute mobilité, la perte de la parole, et toujours Georges, toujours là, isolant petit à petit Anne du monde extérieur. Du concierge et de sa femme, qui font les courses et le ménage, qui voudraient bien lui dire bonjour -ce sont des braves gens, pas par voyeurisme, juste par gentillesse. De l'infirmière, qu'il renvoie parce qu'elle a parlé à Anne en bêbêtifiant, comme à un enfant attardé (c'est trop souvent le cas pour les soignants des maisons de retraite). De leur fille Lisa, même (Isabelle Huppert), qui souffre de se retrouver complètement exclue de ce drame à deux personnages. Georges ne veut pas qu'on voit Anne diminuée, il ne veut pas qu'elle soit humiliée -et en même temps, on comprend bien que cette humiliation l'atteint lui même. Au moment de la mort, il veut reconstituer ce UN mythique, cette entité qui est autre chose que l'addition de deux existences, et ce UN là doit rester préservé.

    Film totalement hors normes, hors modes, à première vue moins dérangeant que Funny Games ou la Pianiste, et pourtant.... Jean Louis Trintignant interprète formidablement cet homme qui garde toujours un contrôle implaccable de lui même, et Emmanuelle Riva, bouleversante, accompagne de façon impitoyable la déchéance physique de son personnage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2012
    Je ne suis pas un très grand fan de Michael Haneke, son film "La pianiste" m'avait profondément choqué, mais ce nouvel opus m'a réellement bouleversé, les deux acteurs sont extraordinaires de réalisme, Emmanuelle Riva est déchirante ( spoiler: la scène où elle se réveille et découvre qu'elle s'est oubliée dans le lit, elle ne dit rien ou presque mais son regard nous transperce
    ). C'est un film lent, parfois austère, mais tellement bouleversant que le voyage mérite d'être fait.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2013
    Qui a dit que Michael Haneke avait changé son style pour "Amour" ? Pas du tout : c'est juste que cette histoire d'amour est aussi belle, forte et bouleversante que la violence y était traumatisante.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Haneke est un réalisateur et un auteur qui ne met jamais de gants et aborde des thèmes passablement occultés au XXIème siècle : la vieillesse, la maladie, la mort. Il filme imperturbablement,à l'instar de du personnage joué par Jean-Louis Trintignant, plan fixe après plan fixe. Il décrit, sans fard, la déchéance physique, la dépendance aux autres, les liens qui unissent les êtres en un mot notre destinée universelle à moins de passer sous un trolleybus. A ce titre, son film n'a pas d'antécédent. Le tout emballé avec pudeur, finesse et sans pathos. Chef d'oeuvre.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2020
    Une illustration de l'amour rarement exposée comme cela au cinéma, c'est tristement réaliste et beau à la fois.
    Charles G
    Charles G

    31 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Michael Haneke, c'est deux Palmes d'Or lors des quatre dernières années, une envergure de taille sur le cinéma et une poignée de films qui ont marqué les spectateurs. La dernière Palme d'Or en date, c'est donc Amour, dernier petit bijou créé par le germano-autrichien. Continuant à traiter des thèmes difficiles de forte manière, Haneke s'attaque ici à la fin de vie au sein d'un couple magnifiquement interprété par les brillants Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Le premier est sidérant de courage et de volonté et la seconde est touchante dans sa façon d'envisager sa fin. L'énergie et la communion entre ces deux personnes est plus forte que tout et laisse à réfléchir sur l'évolution des rapports humain durant le vingtième siècle. L'amour est plus fort que tout. On serait prêt à tout pour rester au près de l'être aimé. L'aggravation progressive et certaine de l'état de santé de la femme choque tout le monde mais pas le mari, pour qui la relation et le lien qu'il entretien avec elle dépassent haut la main ces obstacles. Quoi qu'il arrive, il sera là, toujours. La maladie le touche lui autant qu'elle. Les réactions des proches semblent or de propos, et pourtant, en y réfléchissant bien, on n'agirait pas différemment à leur place. L'impuissance face à une situation fatale est quelque chose que ce cinéaste adore montrer, et qu'il fait de la plus belle des manières. On est prisonnier, aux côtés des protagonistes, du sort. Le dénouement est amené de manière naturelle et logique, et est davantage vécu comme une preuve d'amour, comme une délivrance, qu'autre chose. Ce film est marquant et reste très longtemps dans les esprits, à l'instar des précédents films du réalisateur.
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