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AMCHI
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5 932 critiques
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3,5
Publiée le 23 mai 2014
Baltasar Kormákur avait produit et fut l'acteur principal du film islandais Illegal Traffic mais il se trouve qu'il est aussi réalisateur et ce n'est autre que lui-même qui a tourné le remake américain avec Mark Whalberg dans son rôle. Si la 2ème moitié ressemble beaucoup à l'original par contre la 1ère moitié de Contrebande se distingue par la volonté de créer une ambiance et le ton est plus sombre voire plus violent qu'Illegal Traffic ; c'est un bon film que je trouve légèrement meilleur à la version islandaise par contre ici le personnage que joue Kate Beckinsale est moins développé que dans Illegal Traffic.
Pour nostalgiques des films d'action des années 90, avec un scénario catastrophiste à souhait, un manichéisme assumé, des coups de Trafalgar à répétition, une bonne dose d'irréalisme ou encore un saupoudrage millimétré des scènes d'action. Forcément, il y a un côté industriel et désuet qui lasse un peu, mais force est de reconnaître que la machine est admirablement bien huilée. Idéal pour une soirée entre potes, une bière à la main, mais à déconseiller pour les cinéphiles en quête de sensations fortes et d’œuvres originales.
Grand fan de Mark Wahlberg, je suis en train de regarder tout ses films. Un soir, je tombe sur ce thriller. Il est clair que le film prend vraiment beaucoup trop de temps à démarrer, une bonne 40 de minutes. Mais après, on se retrouve avec un thriller assez sombre porté par d'excellent acteur. Pas le film du siècle mais un thriller sympa mais un peu lent avec de bonnes scènes d'action.
Contrebande, avec son titre évocateur, ne vous emmènera pas dans les méandres de la vie des contrebandiers. Le sujet n'est que prétexte à un nième film de braquage avec beaucoup moins de panache qu'un Ocean's Eleven ou un Inside man. Malgré un casting intéressant, le scénario sans intérêt et les personnages lisses font qu'on suit le film sans jamais vraiment s'y intéresser plus que ça. Même les rebondissements n'en sont pas vraiment car les choses se dérouleront au final de la façon la plus stéréotypée possible. Mention spéciale à Giovanni Ribisi qui décroche haut la main la palme du rôle du gars outrancier et agaçant qu'on aurait aimé voir mourir dans d'atroces souffrances dès la première scène. Une grosse heure et demie inutile pour un Mark Wahlberg aseptisé. Circulez, y'a rien à voir.
De voir Mark Wahlberg briller dans Fighter a semble-t-il donné des idées à certains rusés producteurs. Le pauvre parait en effet bien parti pour aller s’enfermer dans le genre action-gros-bras, peut-être même un jour aller chasser sur les terres des Statham, Diesel et autre Seagal. Bon, là on en est qu’au début, on peut encore sentir l’odeur du réel, le drame humain, les tiraillements du sang. Mais déjà la réalisation quelconque est là, déjà le scénario prétexte à bastons est en place, déjà les caricatures de caractères se dévoilent. L’histoire est usée : un passeur rangé des affaires qui, je vous le donne en mille, va devoir enfiler les gants une dernière fois pour le salut des siens. Malgré nombre d’imprévus prévisibles, tout finira comme on l’attendait, série B sans âme oblige. Grand film trop banal ou petit trop sérieux, Contrebande passe vite et s’oublie encore mieux. Baltasar Kormákur, le réalisateur, en atteste : l’Islande ne produit pas que des génies.
Des scènes intéressantes que ce soit sur ou en dehors du bateau, tout cela pour compenser un scénario approximatif avec une fin des plus énervantes qui puisse exister ! spoiler: Il a fallu qu'on nous sorte une énième fois une happy end américaine, sa femme est censée être ensevelie sous du une tonne de ciment, comme par magie un coup de téléphone et là une sonnerie retentit... tout est bien qui finit bien, affligeant !
Un bon petit thriller assez bien construit même si l'histoire n'est pas follement originale. On ne s'ennuie pas et Mark Wahlberg est taillé pour ce type de rôle.
Navrant. Fan de Mark Wahlberg et amoureux de Kate Beckinsale, j'espérais passer un bon moment mais Contrebande est une belle arnaque, un film creux qui sonne faux.
J'aime bien ces films dont les titres annoncent la couleur en toute transparence... Voilà un produit de contrebande outre atlantique dont on fait commerce auprès de nous, spectateurs, sans jamais se soucier un instant de la qualité de qu'on va nous faire ingurgiter... Je vais donc plus loin, le film aurait presque mieux fait de s'intituler Contrefaçon tant il ressemble à ces milliards de sous-produits du même filon.
On décroche assez vite du film à cause de la réalisation banale et du jeu sans poids des acteurs. De plus on se demande bien pourquoi le héros, trafiquant notoire en retraite, va prendre tout les risques pour satisfaire les exigences d' un petit caïd.