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    Inherent Vice
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    3,0
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    188 critiques spectateurs

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    mac guffin
    mac guffin

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Première impression à chaud sur un film qu'il conviendrait de revoir une seconde fois.
    Il s'agit d'une bonne surprise, car le film m'inspirait certaines craintes : sa longueur, le risque du m'as-tu-vu et surtout l'univers de Pynchon, que personnellement je n'ai jamais réussi à lire.
    Alors oui, le film est trop long, et ses longueurs se ressentent par moments. En ce qui me concerne, je n'ai pas non plus été sensible au texte récité en voix off. Mais pour ce qui est du style, j'ai été rassuré.
    Au pur plan de la réalisation, P.T. Anderson est pour moi l'un des meilleurs actuellement. Là où un film comme Birdman se complaît justement dans le brio et la prouesse technique, Inherent Vice déploie des plans séquences qui ne se voient pas tellement ils sont limpides, des plans fixes qui s'étirent jusqu'au bord de la rupture (voir la monumentale scène érotique entre Doc et son ex), et surtout un style d'image superbe, saturé de soleil, voilé de fumée de marijuana. Tout est fait pour nous plonger dans l'état semi-brumeux qui escorte Joaquin Phoenix (très convaincant) durant tout le film.
    Cette relative sobriété est donc le principal atout du film, d'autant qu'elle l'accompagne dans certains moments de pure drôlerie comme dans des instants plus mélancoliques.
    Au final, on ne comprend pas grand-chose à l'intrigue, on peut sans doute décrocher assez vite (beaucoup de gens quittaient la salle), mais personnellement je suis bien rentré dans cette oeuvre nonchalante, qui dévoile une galerie de personnages déjantés incarnés par de brillants acteurs.
    Les amateurs de cinéma apprécieront sûrement cet univers qui semble rendre hommage autant au Big Sleep de Hawks qu'au Long Goodbye d'Altman, avec une touche de Big Lebowski. Pour ma part, je trouve que c'est au dessus d'une bonne partie de la production actuelle.
    eocen
    eocen

    5 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Énorme raté pour l'un de mes réalisateurs fétiche. Je suis subjugué par ce niveau si bas. Dès le départ, nous sommes noyé dans des dialogues soporifiques, qui nous sortent de l'intrigue. Intrigue qui par ailleurs est mal menée. On se perd très vite pour ne jamais plus se raccrocher. Aucune action, pas de rebondissements, et beaucoup d'ennui. Quel dommage..
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    239 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Adapter Pynchon (pour la première fois au cinéma), c'était audacieux mais presque mission impossible, tant l'oeuvre de l'écrivain est touffue, complexe voire absconse. Paul Thomas Anderson y a vu un projet à la mesure de sa démesure, lui qui a toujours aimé les grands défis originaux. Il y a vu aussi, probablement, l'occasion de compléter le tableau des États-Unis qu'il peint depuis ses débuts. Le cinéaste s'en sort bien dans la reconstitution d'une époque : décors, costumes et BO créent une ambiance qui fleure bon les années 1960-1970. Il trouve également la bonne tonalité pour cette comédie policière pas comme les autres, ce vrai-faux film noir, décalé un peu à la manière de Robert Altman, version sexe, drogue et rock'n'roll. Il trouve surtout un humour étonnant, nouveau dans sa filmographie : petit délire nonchalamment burlesque, tout en situations absurdes et en dialogues de sourd, qui fait écho à la prise de drogues comme au contexte sociopolitique de l'époque (aspirations libertaires, inquiétudes paranos, etc.). On sent enfin la volonté louable d'être fidèle à l'auteur tout en essayant de rendre son univers accessible et digeste à l'écran, notamment en étant sobre visuellement et en introduisant une narratrice, malicieusement baptisée Sortilège. Mais le résultat demeure malgré tout assez nébuleux. On peut accepter de se perdre agréablement dans une suite d'intrigues digressives pendant un temps, mais sur 2 h 30 c'est quand même très long. Et ce, d'autant qu'il n'y a rien sur le fond qui titille suffisamment l'esprit pour l'inviter à rester bien connecté. Inherent Vice a beau être globalement amusant, voire hilarant parfois, il apparaît au final un peu creux et vain. On oubliera vite l'histoire pour retenir quelques prestations réjouissantes (celles de Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Owen Wilson) et des retrouvailles sympathiques avec des acteurs des années 1990 (Martin Short, Eric Roberts, Martin Donovan).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2015
    La force de ce film : la complicité entre les acteurs et le réalisateur. On sent que tous prennent énormément de plaisir à jouer ensemble, qu'il y a une vraie alchimie entre les acteurs. Anderson joue beaucoup sur les regards. Les dialogues sont savoureux, et extrêmement drôle. Lorsque l'on regarde le film, on a l'impression d'être nous aussi sous l'emprise de la drogue : l'enquête policière nous semble complètement incompréhensible. On a du mal à comprendre ce qu'il se passe, un peu comme le personnage de Joaquin Phoenix (phénoménal). Mais c'est ce qui fait l'originalité du film.
    Videorama
    Videorama

    22 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Une histoire qui part un peu dans tout les sens, on a du mal à en suivre le fil mais ce n'est presque pas important tant le film est porté par un génial Joachim Phoenix. Le film le plus drôle de la filmographie de P.T.A.
    Marceau G.
    Marceau G.

    366 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2015
    J'attendais avec impatience mais de pied ferme le nouveau film de Paul Thomas Anderson. J'étais attiré par tout un ensemble de chose. D'abord, comment PTA (acronyme propre au réa') allait traiter ce sujet original et un brin barré. Ensuite, par le casting - cette réunion de stars hétéroclites et rarement rassemblées avait de quoi intriguer. Et puis la bande-annonce promettait du spectacle ! Vint après le temps des premiers retours. Au vue des nombreuses critiques négatives, j'ai remis en question ma séance, l'ai repoussée, par crainte bien sûr de gaspiller mon temps et mon argent. Mais si le film n'est pas parfait, je dois dire que j'en ai eu pour mon fric, et au sujet de mon temps, il n'est pas complètement perdu. Au final, je ne sais pas tellement quelle note attribuer à "Inherent Vice" car c'est au fond un très bon film, dont les lacunes ne sont pas si importantes, mais dont l'éparpillement moral et scénaristique fait peine à voir. Outre sa durée pour le moins étendue (qui n'est pas vraiment un problème selon moi), c'est son scénario - un complot labyrinthique et alambiqué - qui pose parfois problème. Le script n'est pas très creusé, ce sont les (nombreux) personnages hauts en couleurs qui rythment l'histoire. C'est pour cela que le film reste parfois assez linéaire. Il contient cependant des séquences assez jubilatoires, mais qui ne font pas toujours bon ménage avec la trame (glauque et pessimiste) de fond. Nous sommes aux débuts des années 70, la guerre du Vietnam fait rage, Nixon amorce sa chute et gère avec difficulté un pays gangrené par la drogue et la paranoïa. A Los Angeles, Larry "Doc" Sportello (Joaquin Phoenix) est un détective privé hippie aussi raisonné que porté sur la marijuana. Un beau jour, spoiler: son ex surgit et lui demande son aide afin de résoudre une ignoble affaire impliquant un magnat de l'immobilier, des trafiquants d'héroïnes, le FBI et la fraternité Aryenne, qui se transforme vite en triple disparition, meurtre, mort supposée, complot...
    (oui tout ça en un même film !) Le grand-guignolesque l'emporte souvent sur l'aspect plus sérieux de l'histoire, mais Anderson fait parfois partir son film dans des envolées mélancoliques et philosophiques intéressantes mais incongrues. Joaquin Phoenix excelle dans son numéro de baba-cool sympa mais dépassé par ce qui lui arrive, et les seconds rôles font le job, avec plus ou moins de délectation. Une œuvre psychédélico-sociologique qui ne plaira pas à tout le monde.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Personne ne cite "The Big Lebowski" ? Etonnant, vu le jeu quasi copié-collé déjà du jeu d'acteur de Joaquin Phoenix sur celui de Jeff Bridges...c'est inspiré à un point qui est à la limite du plagiat. Un hommage diront les fans de Phoenix. Quant au scénario, c'est ici aussi du film noir. Rappelons que The Big Lebowski s'inspire aussi de Marlowe, du Grand Sommeil, Adieu ma jolie et du Privé de Robert Altman. Donc j'ai eu l'impression d'un petit frère du Big Lebowski en moins fou, moins drôle, avec des personnages moins creusé et moins originaux, d'une BO moins sympa, et surtout d'un intérêt moindre de voir un hippie dans les seventies alors que de voir un hippie dans notre monde moderne tel que le décrit le film des frères Coen est largement plus intéressant et amussant. Par ailleurs, j'ai trouvé le film franchement laborieux, lourd, et long. Qu'est donc devenu le Paul Thomas Anderson inspiré, virtuose et un peu dingue de Boogie Nights et de Magnolia ?
    Marc L.
    Marc L.

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2015
    Pouaahhh! Que de temps perdu! un film long, très long! lent, très lent! Pas de structure scénaristique solide, des personnages sans dimension (certes il est mignon notre Joaquin Phenix halluciné mais sans épaisseur), pas de rebondissements. Il ne suffit pas qu'une intrigue soit complexe (voire incompréhensible) pour la rendre intéressante. Même l'esthétique est plate : les affiches laissaient penser à un travail sur les couleurs et les ambiances, mais non, rien! L. A. est aussi absente comme si elle n'intéressait pas le réalisateur. Ma fille, passionnée de cinéma, s'est...endormie, c'est bien la 1ère fois que cela lui arrive. En revanche, le monteur de la bande-annonce mérite un oscar : il nous a laissé croire à un film trépidant, illuminé et psychédélique, alors qu'il n'y avait qu'ennui.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    233 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2015
    Mais qu'arrive t'il donc au réalisateur Paul Thomas Anderson ? Alors qu'il a mis six ans pour sortir There Will Be Blood après Punch Drunk Love et qu'il s'est déroulé encore cinq ans pour voir The Master, le voici déjà de retour seulement deux ans plus tard avec Inherent Vice. Après deux films très sérieux, le réalisateur semble avoir besoin d'un peu de fantaisie avec ce polar situé dans les années 70.

    Pour la première fois, quelqu'un ose adapter à l'écran l'un des romans de l'écrivain Thomas Pynchon. Paul Thomas Anderson n'a pas choisi l'une des oeuvres de ce romancier qui a toute sa vie chercher à rester anonyme mais il s'intéresse au contraire à son avant dernier livre Inherent Vice. Une plongée dans les années 70 avec des personnages haut en couleurs que le réalisateur à imaginer à la manière des Freak Brothers pour un film à l'univers à la fois déjanté mais sombre et à l'ambiance plombante.

    A se fier à la bande annonce, on aurait pu croire qu'Inherent Vice serait une sorte de comédie policière entre les films des Frères Coen et les adaptations des livres d'Hunter S. Thompson Las Vegas Parano ou Rhum Express. En réalité, le marketing a bien fait les choses pour cacher les vices du réalisateur Paul Thomas Anderson qui nous livre une nouvelle fois un film très bavard et surtout beaucoup trop long.Des scènes drôles, il y en a bien quelques unes mais malheureusement elles étaient quasiment toutes déjà dans la bande annonce. On les voit donc arriver de loin et elles ne nous font forcement plus vraiment rire.

    Même la voix off narrative n'arrivera pas à nous faire comprendre toute l'intrigue de cette histoire très confuse. On perd vite pied dans cette enquête sans queue ni tête qui se traîne en longueur et multiplie les lieux et les personnages secondaires. Une fois complètement paumé, les pérégrinations de Doc Sportello perdent forcement beaucoup de son intérêt surtout lorsqu'on pensait qu'il était arrivé au bout de son enquête et qu'il reste pourtant encore une heure de film.

    Prévu initialement pour Robert Downey Jr, le rôle de Doc Sportello a finalement été confié à Joaquin Phoenix qui retrouve le réalisateur pour la seconde fois après The Master. Un rôle de détective hippie stoner qui fait forcement penser au héros de The Big Lebowsky. L'acteur est amusant mais n'arrive pas à compenser les lacunes de cette intrigue un peu trop fumeuse.

    Joaquin Phoenix renoue ici avec Reese Witherspoon, sa partenaire de Walk The Line, qui joue sa fiancée. Il a en permanence aux basques un inspecteur de police joué par l'excellent Josh Brolin. Dans le courant de son enquête, il croisera aussi la route d'Owen Wilson dans un rôle très secondaire. Le plus drôle de tous est cependant le Docteur Rudy Blatnoyd joué par Martin Short. Parmi toutes les très belles femmes que l'on croisent dans le film on retiendra Katherine Waterson qui joue l'ex-petite amie fantomatique de Doc Sportello.

    Trop long, trop confus et trop bavard, les deux heures et demi d'Inherent Vice tourne vite au calvaire. Il faudra vraiment être un fan inconditionnel des œuvres de Paul Thomas Anderson ou de Joaquin Phoenix pour savourer ce long métrage. Les autres reconnaîtront tout de même une superbe reconstitution des années 70 et une excellente bande son en partie signée par le guitariste de Radiohead. Reste à savoir si cela suffit à tenter l'aventure...
    Lunettes noires
    Lunettes noires

    32 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2015
    Tout démarre bien avec un splendide plan d'ouverture. Arrive ensuite Joaquim Phoenix dans un rôle de privé un peu looser et toujours complètement défoncé à la Marijuana. La jolie Katherine Waterston qui joue son ex-fiancée lui raconte que son nouvel amant est menacé…
    Il va donc enquêter…
    Voilà…Je ne peux pas dire grand chose d'autres…
    Si : je peux dire que je me suis extrêmement ennuyé… A tel point qu'au bout de 13 minutes et 37 secondes exactement, je me suis assoupi pour la première fois (je dis "première" parce qu'il y a eu une deuxième fois !)… Jamais auparavant, je ne m'étais endormi aussi rapidement : et pourtant, je n'ai pris aucune substance particulière…pas comme le héros !
    Il faut dire qu'après les 3 séquences du tout début du film, le reste m'est apparu comme (très) fumeux, hermétique et complètement incompréhensible… En effet, à l'intrigue principale viennent se rajouter perpétuellement des histoires secondaires (sans aucun dénouement) qui la polluent totalement. Et, dans ces récits parallèles, de nouveaux personnages font une brève apparition…Puis disparaissent…L'avantage de ce film est que j'ai réussi m'endormir une seconde fois, l'esprit rempli d'une multitude de personnages hauts en couleurs, des hippies, un saxophoniste, des néo-nazis, des trafiquants de drogue, un flic qui déteste les hippies (mais qui adore les esquimaux !), des filles tarifées, etc…Sacré foutoir…
    Je me demande si le distributeur de ce film ne devrait pas "fournir" de la marijuana aux spectateurs avant la séance ! Peut être que de cette façon, ce film, cette "expérience" devrais-je dire, serait très agréable…
    NB : comme à mon habitude, j'ai regardé la bande annonce après coup : elle est très bien réalisée…On a l'impression d'un film très enlevé, d'être pris dans un tourbillon, un peu comme dans l'excellent "The Big Lebowski".
    Pourtant, le film en est très loin…Le marketing a encore frappé…
    Moi qui me réjouissais de voir ce film déjanté. Quelle déception. Plus de détails sur mon blog
    brunetol
    brunetol

    177 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2015
    Comment parler d'un film devant lequel je me suis copieusement endormi et rendormi ? Trop fatigué sûrement pour encaisser 2h30 de parlotte ininterrompue, où l'ont voit évoluer des acteurs brillants devant la caméra d'un cinéaste qui ne l'est pas moins. Quand les acteurs se taisent, la voix off prend aussitôt le relais. C'est du Thomas Pynchon, et si on aime, on doit jubiler. Le scénario est imbitable, comme l'écrit Kaganski, et heureusement, on s'en fout, enfin on s'en fout si on est en pleine forme, on se laisse dériver devant le flots des images vaporeuses (dont 80% de champ/contrechamp en contre-plongée, quand même), on regarde évoluer Joachim Phoenix comme un poisson dans un aquarium psychédélique. Ne me demandez pas de quoi ça parle, je n'en sais rien. Ça se passe dans les années 70, il est question de hippies, de trafic de drogue, de meurtres inexpliqués, c'est donc un polar mais du genre sans enjeu, et dont on se moque de connaître la chute. Un long trip donc, mais guère planant, plutôt vaguement nauséeux, devant lequel il fait bon bâiller, voir roupiller de temps en temps. Dont acte.
    Pierre Mazza
    Pierre Mazza

    37 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2015
    Ça fait un moment que je n'est pas été autant transporté par un film. Cette ambiance, ses décors, cette trame. Tout est parfais. Et qui plus est sur un OST magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Histoire incompréhensible, ambiance psychédélique et personnages hauts en couleurs; tout cela parfumé aux herbes vertes, voici ce que vous reserve inhérent Vice. Autant le dire tout de suite le dernier PTA n’est pas fait pour tout le monde (je l’ai vu 3 fois et à chaque fois des gens sont sortis de la salle). Son intrigue est confuse, les informations que l’on reçoit se contredisent et finissent par nous mettre dans le même état brumeux que notre protagoniste amateur de joins. Ce film, qui n’est pas sans rappeler le Grand Sommeil, peu s’avérer irritant au premier abord mais au finale est tellement jouissif. En effet, c’est là que se trouve tout le génie de PTA, le film ne traite pas le spectateur comme un gamin de 4 ans qu’il faut prendre par la main et amener du point A au point Z (Ex : imitation game), au contraire, le film cherche à nous communiquer un feeling, celui d’une époque et d'une communauté, le los angeles hippie des années 70. C’est exactement, le genre de film que je pourrais regarder encore et encore sans jamais me lasser. Teinté de dialogues hilarants qui font penser à boogie nights combiné avec le burlesque de punch drunk love; inhérent vice est porté par un casting exceptionnel (mention spéciale à joaquin phoenix et katherine waterson), une photographie magnifique, où le 35 mm apporte tout sa chaleur et une B.O entrainante. Au final inherent vice est un vraie réussite que je recommande vivement à tout ceux qui veulent vivre une expérience différente du paysage cinématographique actuel. Lâchez prise et laissez vous porter, inhérent vice n’est pas un film mais un trip.
    Daniel C.
    Daniel C.

    134 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Bof... C'est trop confus pour moi. Certes, on est plongés dans les années hippies, mais ça me semble tellement loin et pas très exaltant. Il y a mieux à voir ces temps-ci.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Cinéaste autrefois virtuose, Paul Thomas Anderson se perd dans cette enquête à tiroirs dont on ne démêle jamais vraiment les fils tant ils sont rapidement absorbés par le trip paranoïaque des personnages. (...) Reprendre les codes du film noir et les détourner, ok. Mais pourquoi infliger au spectateur 2h30 de divagations fumeuses, sans queue ni tête, avec quelques trop rares fulgurances comiques (affrontement entre le privé hippie et le flic). Prétentieux et ampoulé, ce film est d'un ennui incommensurable.

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