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thiboy
21 abonnés
514 critiques
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3,5
Publiée le 25 janvier 2012
Nous ne polémiquerons pas sur l’idée complètement idiote de sortir à une semaine d’intervalle deux adaptations de la Guerre des boutons, d’autant plus que l’intérêt de proposer une nouvelle lecture de la guerres des boutons de Louis Pergaud est assez limité. Ainsi la comédie de Yann Samuell qui se veut populaire est ici plus utilisée pour regarder en arrière, regarder comment les jeunes se battaient avec des lance-pierres ou des bouts de bois mais rien de bien méchant, dans une époque où les villages avaient de l’animation. Cette époque est malheureusement bien révolue avec des guerres inoffensives entres jeunes, est-ce donc une nostalgie ou un refus de voir le monde tel qu’il est devenu ? À en croire l’univers du réalisateur, cette dernière proposition semble la bonne mais on se la pose quand même devant l’époque que décide d’utiliser le réalisateur qui est plus ou moins le même que celui de Yves Robert à l’époque. Sauf que lui arrivait à dépeindre ces contemporains. Mais la Guerre des boutons n’est pas qu’une histoire de bambins se bagarrant pour l’honneur. Le réalisateur arrive cependant à se dégager des pièges de s’enfermer dans la thématique de l’insouciance enfantine qui est ici tout de même dans l’intrigue principale, car en plus d’assister à un affrontement entre les deux villages, on découvre des personnages hauts en couleurs qui possèdent de fortes personnalités et qui sont au plus juste de l’image de la société du début des années 60. On retiendra l’affrontement entre les deux instituteurs véritable frère ennemis qui semble être les véritables « méchants » du film, leur chamaillerie qui nous amusent tout au long du film. On retiendra aussi le rôle de Fred Testot qui campe ici le père Simon assez drôle par sa naïveté. Yann Samuell se devait donc d’innover dans sa réalisation pour pouvoir ainsi montrer au spectateur s’est véritable motivations voire réflexion à cette adaptation. Il aura réussi à puiser au maximum l’essence-même du roman, on regrettera qu’il se laisse aller à une sagesse un peu trop excessive (contrairement à jeux d’enfants voir de l’Age de raison). Ainsi le film reste une agréable surprise avec un casting de choix dont les enfants sont assez brillants qui s’imposent ici avec une incroyable aisance et on serait heureux de les revoir. A suivre de près donc… A la fois édulcorée mais aussi attendrissant, le film survole avec légèreté mais toujours avec le sourire son époque pour montrer au mieux les valeurs de l’amitié, du respect et de l’entraide. Le réalisateur se permet même de renouvelé avec malice l’intrigue connue de tous sans pour s’éloigner de l’atmosphère du livre avec notamment la volonté de donner plus d’importances aux femmes alors que jusque-là elles n’étaient pas trop présentes ainsi l’amour à autant d’importance ici que l’affrontement entre les deux villages, ce qui a pour effet de renforcer l’intensité dramatique de l’histoire et Yann Samuell propose même de prendre le parti d’évoquer une guerre transgénérationnelle où les enfants sont parfois plus matures que les adultes. Bref Yann Samuell réussit son remake et nous laisse passer un joli moment qui nous permet de découvrir ou redécouvrir nos classiques.
Une version bien fade de "La guerre des boutons" où tout le casting cabotine joyeusement sans faire attention à l'indispensable rigueur qu'exigeait l'histoire. Une rigueur décontractée, où l'univers enfantin de l'époque ne se serait pas limité à des chamailleries vues de haut. Le scénario n'a pas beaucoup d'ambition: montrer des enfants caricaturaux, avec des mots rigolos aux lèvres pour attendrir les adultes. Un film complètement artificiel, sans charme, impersonnel, aux allures de téléfilm pour spectateurs peu exigeants.
film familial honnête j'ai trouvé alain chabat en dessous des autres acteurs les enfants sont justes je n'ai pas vu l'original donc je ne peux pas comparer
Une simple déception comme on pouvait s'y attendre.
Comme pour la Nouvelle guerre des boutons, le scénario a pris son "indépendance" vis-à-vis du roman original. Le pire étant que le thème de la guerre psychologique autour des boutons y est à peine abordée ce qui vide de sa substance toute la magie qu'il y a dans le roman. Vouloir en faire un film familial est, à mon sens, une erreur car le roman est, de souvenir, assez violent. Ici, on se tape sur le dos de la main en hurlant. Lebrac est dépeint ici comme un garçon intelligent mais fainéant à l'école, ce qui contraste royalement avec le personnage d'origine, qui est un cancre patenté.
Comme pour l'autre sorti en même temps, le film est politisé et intègre des références à la guerre d'Algérie. C'est encore une erreur mais moins pire que Barratier qui a placé l'autre film pendant l'occupation.
Pour les acteurs, je trouve que les enfants sont plus convaincants dans l'autre film. Ici, à part le TiGibus, c'est assez mou. Eric Elmosnino qui joue l'instituteur confirme les craintes que j'avais. Il a été exceptionnel en Gainsbourg et ça restera le rôle de sa vie. Pour le reste, il se contentera d'être un acteur quelconque.
Voilà, une bien triste adaptation qui n'égalera jamais celle du grand Yves Robert. Ca ne valait vraiment pas le coup de faire la guerre avec l'autre film parce que les deux sont bien mauvais.
le point fort sont les enfants car les adultes hormis fred le curé testot, les autres sont pas terrible(chabat est nul en instit nerveux et con), on rigole des combats entre gosses avec le petit gibus et le grand lebrac très bon mais c'est un film qu'on mate une fois en passant et c'est tout, allez au coin avec le bonnet d'ane si t'es pas sage.
Bonne surprise dans l'ensemble. Le real mise trop sur le coté humoristique des répliques écorchées des enfants. Les querelles d'adultes sont pathétique. des scènes mal joué et d'autres remarquables (bravo a certains enfants Le film donne des leçons d'orthographe mais oublie la physique. Quand le curé s'approche de l'écran de projection dans l'église, son ombre grandit et c'est impossible, parce qu'il s'éloigne du projecteur... C'est un détail, mais ça tue...
Rien ne vaudra le film d'Yves Robert , mais j'ai passé un bon moment en regardant ce film. Une mention spéciale pour les enfants du film. Bien en comparaison de l'autre " guerre des boutons" avec guillaume canet, qui lui ( le film) est insipide et disons le franchement NUL !!!
Un film pas franchement bon sans être toutefois mauvais qui plaira surement au plus jeune. Ce remake restera donc une comédie anodine malgré sa réelle envie de dépoussiérer le roman de Louis Pergaud.
Plus fidèle à l'original que son concurrent donc peu de surprises et un casting moins réussi également avec plusieurs enfants peu attachants et des situations ridicules. Regardable au début puis ennuyeux par la suite.
Alors deux film la guerre des boutons mais deux films complètement différent et à la fois complémentaire car si on peut reprocher le coté niais du film de Yann Samuell on peut reprocher à christophe Barratier sont éloignement de l'histoire principale qui est trop proche de son histoire de seconde guerre mondiale alors que Yann Samuell est trop loin de son sujet de la guerre d'algérie. Leurs réalisation est très bonne tres enfantin avec une photographie juste magnifique et des idées de scènes vraiment belle pour celui de Yann Samuell avec une très belle fin alors que Christophe Barratier offre une réalisation grand spectacle moins porté sur les personnage. Cotés personnage les personnages de Yann Samuell sont plus réaliste et ressente plus d'émotions et les enfants sont attachants on peut s'identifier a eux on peut éventuellement reprocher aux personnages de Mathilde seigner d'être un peu stéréotypé alors que les personnages de Barratier sont trop froid et certains sont agaçant comme le petit gibus. Les acteurs dans l'ensemble sont bons dans les deux on a deux ambiance differente comedie et noirceur. Au final je préfère la version de Yann Samuell
Yann Samuel, pour moi, a su capter mieux que Christophe Barratier les personnages et l’univers de la guerre des boutons. La version de Samuel est plus proche de l’orignal, plus poétique, plus romantique, et les gags sont plus appréciables.
Yann Samuell nous livre une adaptation réjouissante et tendre du livre de Louis Pergaud. Comme le film d'Yves Robert, le scénario fait des enfants les vraies vedettes du film mais la personnalité de Lebrac, chef des Langevernes, y est habilement développée, avec juste ce qu'il faut de profondeur pour rendre le personnage encore plus attachant. Les "adultes" sont efficacement campés par le trio Chabat-Elmosmino-Seigner et tentent de tirer la couverture aux gamins (qui sont tous impeccables), notamment au cours de l'altercation hilarante entre les deux instituteurs des villages rivaux. Il est navrant que des questions de gros sous aient conduites à la production quasi-simultanée de deux films sur le même sujet; en attendant de visionner la version de Barratier, je note que l'adaptation de Samuell se démarque avec originalité et poésie du film-culte de 1961, bien qu'on puisse lui reprocher un manque de soin dans la mise en scène et le cadrage.
Les enfants de 2 villages passent leur temps à se combattre. Le film est actualisé dans le passé. Le film se passe à la même période ou presque que celui d'Yves Robert, mais les dialogues et certains rapports entre les personnages sont d'aujourd'hui. Le film est très plaisant à voir, tous les acteurs sont extraordinaires, pour ceux qui ont passé un peu de leur enfance à la compagne, c'est un vrai bol d'air frais. On y trouve les éléments de ce que l'on appelle un bon film familial (sans ironie).