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    Bullhead
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    4,1
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    398 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    C'est après avoir vu le remarquable "Quand vient la nuit" que j'ai découvert ce "Bullhead" que je n'avais pas vu lors de sa sortie. Même impression de grande maîtrise technique et dramatique. C'est assez bluffant de la part d'un jeune réalisateur ! "Bullhead", tout comme "Quand vient la nuit", sait parfaitement installer un climat très particulier et le tenir de bout en bout, avec une aisance incroyable. Une image elle aussi très particulière vient amplifier cette ambiance sombre et très dramatique. Quant à Matthias Schoenaerts, il est vraiment confondant de réalisme et d'authenticité ! Du très bon cinéma !
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2015
    " Peut-être que je suis une bête, mais moi aussi j’ai le droit de vivre ", cette citation tiré de Old Boy peut aussi valoir pour Bullhead. Matthias Schoenarts est bouleversant, il livre une des prestations les plus fortes qu'il soit, Jacky son personnage est un monstre, un monstre certes mais la compassion est le sentiment qui prédomine tant les souffrances physiques et psychologiques qu'il a subit sont abominables. spoiler: Le flash-back 20 ans en arrière nous donne les réponses, nous les montres, cette violence qui se déchaîne sur cet enfant est insupportable, surtout qu'elle est infligé par d'autres gosses ! Cet émasculation est et restera une des atrocités les plus choquante dont j'ai été le témoin à même titre que Diederik ( excellent Jeroen Perceval )
    . Bullhead est une véritable prise d'otage, de minutes en minutes l'intensité monte d'un cran, le tout dans une note de lyrisme qui lui est propre. Je fait partie de ceux qui pensent que les détails font les grands films, ici on atteint un niveau d'excellence dans chaque domaine ! La beauté de la photographie est déroutante, d'une pureté qui lui convient à la perfection. La mise en scène de Michael R. Roskam est singulière, original et foutrement jouissif ! Chaque plan est divin, deux séquences m'ont ébloui plus spécifiquement, la naissance du veau et le combat dans l’ascenseur, la vie et la mort réuni dans deux scènes étroitement lié ... Je met le lien de la divine composition de Raf Keunen, ces notes caractérise à merveille ce que l'on ressent durant ces deux heures, Violent.

    Un des plus grands long métrage de l'époque !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    La métaphore de l'animal est omniprésente, et l'on ne peut qu'être ému face au cruel destin auquel est voué le personnage. Il y a une telle rage qui en émane... Mathias Schoenaerts offre une interprétation effrayante tant elle est poignante et pourtant si brutale. Ce film jongle entre les sujets, et malgré des scènes burlesques de trop du côté des acteurs jouant le rôle des mécaniciens, Bullhead est une oeuvre fracassante, nourrie d'une poésie brute qui offre un développement aux personnages on ne peut plus réaliste.
    Anna M.
    Anna M.

    11 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2012
    c'est brillantissime!! l'acteur principal est impressionnant !!! un vrai Bullhead!! un film qui vous retourne!! qui vous prend aux tripes!!! c'est un pur bijou!!!
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    C'est un film qui vous hantera longtemps.L'histoire vous plonge (avec la brutalité du milieu décrit) dans le parcours de survie d'une sensibilité traumatisée "rebodybuildée" plus que résiliente. Ce thème , comme son environnement avaient le risque de nous désintéresser très vite , il n'en est rien grâce à la mise en scène et l'acteur exceptionnel qui nous fait aimer Jacky.A voir et revoir a ,selon moi ,toutes les qualités du film culte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2012
    L'histoire est originale et même un peu étrange, mais filmée avec une virtuosité qu'on ne voit que trop rarement au cinéma. La lumière, le montage, le cadrage, le jeu d'acteur, tout est parfait et parfaitement maitrisé.
    caro18
    caro18

    137 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Le film évoque plusieurs sujets (élevage bovins, hormones et mal-être) sans aller au bout des choses.
    Pascal I
    Pascal I

    665 abonnés 4 048 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Soporifique et très ennuyeux. Pas d'autres choses à dire ... 1/5 !!!
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2014
    Un drame rurale et froid sur fond de virilité et d'agriculture...qui m'a laissé de marbre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2012
    Je n'ai trouvé aucun défaut à ce film; j'ai été transporté émotionnellement de son début à sa fin; un univers en apparence simple est rendu fascinant; bons acteurs, bon scénario; pour moi un genre qui a atteint sa casi-perfection.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Introduisant confusément intrigue et personnages le film s'appuyait pourtant sur des idées intéressantes et riches. Cependant stéréotypes, absurdités et jeux d'acteurs inégaux décontenancent le spectateur confronté à des policiers dépassés, une histoire d'amour homosexuelle peu crédible et des truands aux allures de décérébrés. Au milieu de ces tourments scénaristiques se distingue le taiseux mais charismatique Schoenharts, puissant mais insuffisant pour sauver l'ensemble...
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2013
    La maîtrise technique dont fait preuve ce nouveau réalisateur belge, Michaël R. Roskam, dans le traitement de l'image (couleur, cadrage), les mouvements de caméra, les plans souvent originaux, le son, notamment, finissent par se perdre dans le manièrisme et parfois la gesticulation. Les histoires d'hormones mises en parallèle, une histoire d'amour insensé, une enquête policière s'entremêlent sans toujours beaucoup de cohérence. Le montage, enfin, peine à nous rendre lumineuse la compréhension de ce western flamand, dans sa première demi-heure. Mais on a découvert avec Matthias Schoenaerts un acteur prometteur et avec la Belgique et la campagne flamande, un cadre digne du middle west américain.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Saisissant polar d'une noirceur étonnante, original dans le cinéma belge, et de surcroit en langues flamande et belge. C'est plus qu'une réussite : un coup de maître !
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    Après quelques courts-métrages à la qualité variée, Michael R. Roskam passe à la vitesse supérieure avec son poids lourd de sens et de forme ; Bullhead (Rundskop), au titre déjà rugueux, toutes langues confondues. Le réalisateur donne une vraie leçon de mise en scène. Une percussion frontale dans un cinéma flamand qu’on pensait au ralenti depuis la pause effectuée par Fabrice du Welz. Comme un électrochoc visuel, Bullhead assène en une seule frappe l’émergence d’un cinéaste et la mise en « lumière » du talent de Matthias Schoenaerts. Plus qu’une claque, un crash test !
    Après une entrée en matière presque onirique, Roskam installe immédiatement une ambiance marquée. On comprend très vite que le réalisateur désire et va réussir à laisser une marque, tracée au fer rouge, dans le paysage cinématographique. Rien de bien nouveau dans l’intention mais la manière inspire le respect. Nous sommes face à un metteur en scène qui maîtrise son objet pour donner du sens, sens de la métaphore et de la narration.
    Il réussit en très peu de temps à rendre comme inconnu et presque énigmatique ce monde agricole qu’on pensait tutoyer d’images et de clichés. Sous une résonance mafieuse, un climat est installé et donne au spectateur une sensation de vertige dans l’inconnu ; on ne comprend pas tout de suite, qui est qui et qui fait quoi, pour vite se rendre compte que c’est une volonté de Roskam. Volonté qui donnera des accents immersifs au film. Dans un même temps on veut en savoir plus et se laisser porter par cet opéra visuel.
    Sous l’égide du genre policier, le film se dirige avec l’ambivalence de force et de douceur vers une note dramatique très puissante ; entre certaines envolées de Michel Audiard ou bien du récent Animal Kingdom de David Michôd. Nous sommes bien sûr loin de toutes copies ou identifications mais proche d’un cinéma viscéral, indirect de lecture et foudroyant de sensations avant tout.
    Là est sans doute la force principale de Roskam, mêler simplicité du propos dans une mise en scène visuelle poussée, non par effets de style, mais par le ton métronomique du montage et un sens du cadre parfait ; on sent un intérêt appuyé pour donner du sens à tous ses plans, à ce titre la scénographie des comédiens est parfaite. S’ajoute le délicat exercice du flashback, amené ici avec délicatesse et toujours justifié. Tout juste s’appuie t’il un peu trop sur les ralentis.
    Pièce parfaite du film, la dernière séquence, métaphore même d’une bête qui n’est plus maître de son devenir. Même si évident, brillant !
    Cet ensemble apporte un vrai sens à la réalisation, de moins en moins mise en valeur à ce degré dans le cinéma moderne nous rappelant la mise en scène d’un cinéma US des années 70.
    Le tout n’aurait qu’un sens minime si le casting, Matthias Schoenaerts en tête de convoi (et même plus), n’était pas là de présence et de jeu pour rendre le film majestueux.
    Inconnu (ou presque) Matthias Schoenaerts va marquer les années à venir, longtemps, on ne peut l’affirmer, mais un impact lourd sera donné en 2012 ; on le retrouvera en effet dans « De rouille et d’os » (prochain Audiard), harsard !? pas si sûr !
    Dès les premières secondes du film il imprègne l’écran de sa présence, corpulence et charisme au diapason. Apparaissant comme par surprise, bien qu’amené en douceur (parfaite mise en scène à l’appui), Roskam décide de faire de son personnage la pièce centrale de son œuvre. Fort de jeu, immense et bestial de corps, la première séquence dont il occupe l’espace est un travail précis de réalisation. En quelques minutes, une séquence suffit à montrer l’essentiel et donner le ton d’une oeuvre Shakespearienne. Tel un héro/ héraut, Jacky (Matthias Schoenaerts) parsème le film de son aura, chapitrant ainsi cette tragédie familiale et personnelle. Les rôles télescopés autour de lui sont d’une saveur semblable ; du ridicule, les deux garagistes nous rappellent le jeu des comédies flamandes proche de la parodie, pourtant rien ne fait tâche ici, tout est acté. De l’émouvant, le cercle familial du héros, des « seconds couteaux » et « tronches », viennent envahir et s’imprégner de chaque personnage. La douceur contre cette rutilance mâle sera incarnée par Jeanne Dandoy, magnifique dans sa façon si personnelle de donner deux visages au personnage de Lucia, entre douce innocence et ingénue candide.
    La somme parfaite qui donne à Bullhead ce mouvement imperceptible des films à la force visuelle et sous-jacente qui ne vous lâche que de longues heures après.
    En passant au long métrage Michael R.Roskam par l’essence même de sa mise en scène, son propos, son intelligence du récit prouvent que Bullhead n’est pas le film parfait, heureusement, mais un coup de maître qui nous rappelle encore ce que cinéma et sensations veulent dire.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2012
    Voilà un film comme on a rarement la chance d'en voir, maîtrisé visuellement et scénaristiquement, et qui m'a littéralement scotché sur mon fauteuil.
    Venant de Belgique (Flandres), cette terrible histoire de trafic de testostérone, hormones et autres vitamines est bien plus qu'un polar glacial, c'est une descente aux enfers aux accents de tragédie grecque. Jackie, éleveur musculeux et taiseux, se trouve au centre d'un gros marché de produits interdits destinés à engraisser plus rapidement les boeufs de la région. Un policier, enquêtant sur ce trafic, est froidement abattu par cette mafia locale, amenant la police à s'intéresser aux allers et venues de notre héros et des personnes en contact avec lui. Cette soudaine agitation fera resurgir de vieux fantômes dans la tête de Jackie, victime dans l'enfance d'un drame terrible.
    A partir de cette trame, Michaël R. Roskam déroule son film avec une virtuosité implacable, attrapant le spectateur par l'émotion et ne le lâchant plus jusqu'au dénouement, deux heures après! On s'enfonce dans cette campagne flamande par vraiment folichonne, peuplée d'êtres cassés, torturés, au passé lourd et au présent sans horizon. On assiste à d'opaques rencontres de mafieux, où le danger est palpable dans chaque plan. Nous pénétrons dans l'intimité de Jackie, s'injectant dans le corps les mêmes produits dont il bourre ses boeufs, devenant ainsi un quasi monstre à la violence sous-jacente et psychologiquement dévasté. L'histoire avance inexorablement, toujours plus noire, toujours plus oppressante, sans que l'on puisse jamais imaginer la direction qu'elle va prendre, la complexité des personnages ne le permettant jamais.
    Car en plus d'une mise en scène particulièrement virtuose, jouant avec finesse des gros plans et du rythme de chaque séquence, le scénario remarquablement bien fichu, ne laisse de côté aucun personnage.
    Matthias Schoenaerts, dans le rôle de Jackie, est tout simplement sidérant de présence, de violence contenue et de fragilité. Il porte le film sur ses larges épaules, entouré de comédiens épatants, inconnus dans nos contrées, mais renforçant ainsi le récit d'une véracité supplémentaire.

    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.com/2012/02/bullhead-de-michael-r-roskam.html
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