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    Camille Redouble
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    800 critiques spectateurs

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    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2013
    « Camille redouble » est la concrétisation cinématographique que tout adulte de plus de trente à rêver, au moins une fois, de faire : revenir dans son passé, en pleine connaissance des évènements futurs, pour avoir la possibilité de changer les choses. Camille a cette chance et elle revient l’année charnière de ces seize ans où sa mère est morte, où elle a rencontré son futur mari et est tombée enceinte. Et elle tente de modifier les évènements. Le film reste très sobre et il n’a pas exemple pas recourt à un changement d’acteur pour incarner Camille à seize ans (comme dans « 17 ans encore » où Matthew Perry était remplacé par Zac Efron). Noémie Lvovsky incarne donc cette quadragénaire qui redevient une adolescente de 16 ans et qui n’arrive pas malgré son âge réel à ne pas agir comme une ado. Le film est une belle déclaration d’amour à ces parents et un bel hymne à l’adolescence et à ces amitiés fusionnelles et ces amours compliqués. La relation mère-fille est sûrement la partie la plus émouvante du film et on sent que ces séquences tenaient à cœur à la réalisatrice. « Camille redouble » est un petit film qui avec une idée assez originale, sans être vraiment novatrice, parvient à donner une intrigue tout en sobriété et en nostalgie sur les choix que l’on fait et que l’on referait même en sachant le résultat. La générosité du scénario et de l’interprétation rachètent amplement les passages un peu faibles du film et emportent sans difficulté l'adhésion des spectateurs. À voir pour ne plus regretter de ne pouvoir faire la même chose que Camille.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    On a tous rêvé un jour de pouvoir revivre sa jeunesse en gardant le bénéfice de l'expérience de la maturité, et en profitant de la connaissance de son parcours pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. C'est donc exactement l'expérience que nous propose Noémie Lvovsky... sauf que cette impression de déjà vue est largement partagée par le spectateur, puisque dans ses moindres détails, il revit le scénario de "Peggy Sue s'est mariée", film tourné par Coppola en 1986, soit un an après la période où se situe le retour vers le passé de Camille ! Après tout, on a le droit de faire des remakes, d'interpréter un classique... Sauf que nul part dans le dossier de presse il n'est fait mention du film de Coppola !
    Au delà de ma gêne devant ce comportement poivred'arvoresque, parlons donc du film. Pour moi, Noémie Lvovsky actrice présente deux visages : celui tout en subtilité de Madame Campan dans "Les Adieux à la reine " ou de la mère dans " A moi seule", et celui, horripilant, de la mère d'Hervé dans "Les Beaux Gosses". La vision de la bande-annonce m'avait alarmé, l'impression de retrouver le surjeu et les mimiques agaçantes du film de Riad Sattouf s'étant très vite imposée. Pourtant, la critique était unanime, alors...
    La vision du film a confirmé mon inquiétude : le principal problème de "Camille redouble", c'est Noémie Lvovsky en tant qu'actrice. Je suis conscient que c'est dur de dire ça, d'autant que je ne remets pas en cause la sincérité et le plaisir évident qu'elle a certainement eu à jouer ce personnage, sachant en plus qu'elle n'avait pas prévu de le jouer, et que c'est son producteur Jean-Louis Livi qui a tout fait pour la convaincre. Très lucidement, Noémie Lvovsky explique : "Je n’ai pas peur du ridicule, en général (rires). Lorsque je joue, j’aime me retrouver dans des situations qui le frôlent. C’est le manque de vérité qui rend le ridicule insupportable. Mes partenaires et moi cherchions à être vrais et la question du ridicule était évacuée." Las ! Cette noble intention ne transparait pas du tout à l'écran, et le too much pousse partout au basculement dans ce ridicule : les dialogues, les situations, les costumes, le décor de la maison des parents récupéré des Deschiens par Yolande Moreau.
    Déjà même avant son voyage dans le temps, Camille adulte est une caricature : actrice ratée qui fait des panouilles sur un film gore où elle se fait égorger, femme trahie qui pique une crise hystérique quand elle fait visiter l'appartement du bonheur passé, mère alcoolique protégée par sa fille. Forcément, quand Noémie Lvovsky se retrouve habillée en Karen Cheryl, ça ne s'arrange pas, d'autant qu'elle croise un paquet d'autres personnages outranciers : le prof de français pervers joué par Mathieu Amalric, le prof de théâtre insupportable (comparez avec celui joué par Thierry Frémont dans "Un Ticket pour l'espace", ce sera cruel), le groupe des pétasses qui se moquent de son physique.
    Quand le film tente de passer sur le registre de l'émotion, cela ne fonctionne pas toujours, particulièrement vis-à-vis des parents de Camille, trop engoncés dans des stéréotypes, alors qu'il ne manquait pas grand chose pour que Yolande Moreau et Michel Vuillermoz soient formidables, juste un peu de finesse sans doute. Le seul personnage qui réussit à être crédible, c'est celui du prof de sciences joué par Denis Podalydés, qui se trouve le vecteur d'une des rares belles idées, celle de la volonté de Camille de garder un enregistrement de ses parents.
    Une nouvelle fois, je reste sidéré par l'enthousiasme de la critique (au Grand Journal, Denizot le présente comme le coup de coeur de la rentrée, et Xavier LeHerpeur explique qu'on n'a jamais vu ça depuis "La Guerre est déclarée", autre film très surévalué). Heureusement, quelques critiques de spectateurs sur Allociné sont venus me rassurer sur la fait que je n'étais pas le seul à avoir succombé à cette hypnose superlative !
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2012
    Avant sa sortie on entendait de nombreuses personnes râlent sur ce film que ça soit ici ou ailleurs : "mé cé kom peggy su c marié". Sauf que comme je le dis souvent (et il faut savoir que ce qui sort de mon clavier est une vérité incontestable) que le pitch est identique, le traitement peut être très différent. Nombreux sont les films similaires sur le papier et qui finalement donnent quelque chose de complètement différent à l'écran.

    Bon il faut avouer que formellement ça n'atteint de loi pas le Coppola, cependant le film de Lvovsky ne se contente pas d'être un copier coller (LOL USA si tu nous regardes). En effet Lvovsky si elle s'encombre de pas mal d'incontournables du genre, genre la pièce de théâtre, le prof confident, etc réussi à parler d'une chose dont je ne me souviens pas avoir vu chez Coppola : la famille. Je pense que Lvovsky a dû perdre sa mère (vu que le film est dédié à une femme portant le même nom de famille) (bon si ça se trouve je raconte n'importe quoi et ça n'a rien à voir) et que c'est un peu sa manière de l'accepter. Un peu comme l'avait fait Delpy avec son très moyen 2 days in New York. Cependant Lvovsky en parlant de la famille, en comprenant qu'un jour nos parents doivent mourir (aussi triste que ça soit) arrive à être réellement touchante. Parce que nous tous on aimerait aussi que nos parents soient éternels, toujours à veiller sur nous, à nous aider si on a à un problème, à nous réconforter, etc.
    Et ceci est clairement le gros point positif du film pour moi, ce travail sur l'inéluctable, qu'il faut accepter et passer outre. Je trouve ça très beau, très émouvant dans ce film et bien traité.

    Après l'autre point positif c'est l'humour parce que le film outre son côté mélancolique, touchant, assez beau, triste, est franchement drôle et ceci grâce à des seconds rôles interprétés par des grands noms du cinéma français (on a quand même Léaud, Amalric ou même Podalydès) et des personnes montantes comme Vincent Lacoste. Et Lvovsky arrive à jongler entre le rire et les larmes et ceci avec assez d'habileté. On a un film finalement très fluide, sans temps morts. Et question seconds rôle, j'en connais qui ont dû se faire plaisir, parce que Amalric m'a réellement tué dans son rôle, j'étais mort de rire. Et il y a plein de petites scènes rigolotes…

    Après je dirai que tout ne fonctionne pas forcément, les scènes avec Podalydès ne sont pas je pense les meilleurs moments du film. Il y a quelques petites maladresses, mais rien qui vienne ternir ce petit bonheur triste qui englobe ce film. Parce que finalement c'est un film très aimable qui parle de plusieurs choses et qui en parle assez bien.

    Aussi je tiens à signaler que si Binoche était ridicule dans le film de merde de Testud (connais plus le nom) en cinquantenaire qui prétend avec 20 ans, Lvovsky, si évidemment on voit qu'elle a 50 balais, elle, elle est crédible. On y croit, ou du moins pour le film on veut bien accepter d'y croire.

    Le film évident dans sa construction scénaristique le pathos gratuit en traitant un élément important du film en hors champ et en ellipse. On a tous compris, pas la peine d'en faire des tonnes.
    Sinon une scène m'ayant particulièrement ému c'est la scène où la jeune fille que l'on sait devenant aveugle dès le début du film qui explique à ses copines en riant qu'on lui a dit qu'elle deviendrait aveugle et qui au fil de la discussion se met à pleurer parce même si elle ne veut pas y croire elle sait que son médecin pourrait dire la vérité et nous spectateur on la connaît la vérité. C'est le genre de scène qui fonctionne très bien. Ou bien la scène où Lvovsky redécouvre sa maison de ses 16 ans, comme si rien n'avait changé, retrouve sa maman, elle est toute folle, on sent dans ses yeux qu'elle a réellement 16 ans et c'est pour ça qu'on y croit.

    En somme je dirai que ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais que c'est un film personnel, très réussi, bourré de bonnes idées, plaisant, beau, triste et qui s'il passe par des sentiers battus parvient à surprendre car ici tout n'est pas gai, le film a apporte aussi son lot de peines.

    Et de toute façon c'est à voir pour les 2 minutes où l'on voit Amalric.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Critiques unanimes...c'est louche: pour voyager dans le temps, pas besoin de super bagnole ou d'un jouet cassé dans une foire, il suffit de se biturer à donf. Donc elle se retrouve ado pour passer du temps avec ses parents morts trop tôt et essayer d'arranger sa vie avec son mec, qui est une catastrophe (la vie, pas le mec...quoi que...).
    Au final elle ne passe pas plus de temps que ça avec ses parents, elle refait à peu près toutes les conneries déjà faites mais, ATTENTION, elle revient avec une cassette avec la voix de ses parents enregistrée dessus!!!
    Bon c'est vrai, on a vu pire: mais le coup de l'unanimité des critiques...
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Petit film rafraîchissant sur le temps qui passe, sur le destin. Peut on vraiment modifier le cours des choses ? Oui, à la marge. Noémie Lvovsky est excellente en quarantenaire qui remet ses habits de collégienne de 14 ans. Ça pourrait être ridicule, ça ne l'est pas. On est replongé dans l'ambiance des années 80 ; la bande de copines est bonne aussi. La virée nocturne à la piscine rappelle des souvenirs ! Le message est toujours le même : profitons du temps présent et cueillons l'instant.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Pfffff....du cinéma français d'aujourd'hui quoi : vide, creux, sans substance. On s'ennuie méchamment à suivre les déboires d'une adulescente...Il y a jamais de moments drôles, c'est plutôt déprimant. Pas grand chose à développer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Les critiques Presse qui parlent de "moments de grâce" ont vu juste. Ce pourrait être un petit film banal sur un retour vers le passé, mais non, cette histoire d'une quadra en échec qui revisite ses sentiments passés à la lueur de ce qu'elle vivra est du plus extrême touchant. Y. Moreau est d'une très grande sobriété (pour une fois), on croit vraiment Noémie Lvovsky adolescente à la voir courir dans les couloirs du lycée, la musique... non, vraiment un film original et rafraichissant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 février 2013
    Film à l'eau de rose suintant de médiocrité et de bêtise malgré un concept de base intéressant;
    C'est Je t'aime moi non plus.et je suis une grosse débile pendant 1h30
    Pathétique!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Contrairement aux critiques dithyrambiques qui ont troqué le fiel dans lequel ils trempent souvent leur plume pour du miel tout aussi dégueulasse et indigeste, je n'ai vraiment pas su adhérer à la proposition de trip nostalgico-régressif offerte par "Camille Redouble". A croire que nos plumitifs préférés sont tous (volontairement) tombés dans le piège consistant à confondre ce qui se passe à l'écran avec les doux souvenirs d'une époque lointaine et insouciante où tout était plus simple, où le cocon familial nous protégeait des vicissitudes de la vie, où les poitrines de nos camarades de classe prenaient du volume sous nos yeux ébahis, où nos premiers baisers étaient baveux, où nos premières caresses étaient maladroites, où on écoutait de la musique de merde, où on portait des vêtements de merde... Parce que sinon, quel crédit apporter à ce "Peggy Sue s'est Mariée"-sur-Seine (et déjà, est-ce que les scénaristes avaient vraiment besoin de se mettre à quatre pour recopier l'histoire du film de Coppola...) ? Deux longues heures de déjà-vu, pas une once d'originalité ni même de fantaisie, des flirts dangereux avec le ridicule et la mièvrerie... un peu comme son collègue Ivan Attal quand il réalise, Noémie Lvovsky a beaucoup de mal à faire tenir une bonne idée (même déjà exploitée) sur la longueur. Alors, elle meuble. Avec ce qu'elle peut. On a donc droit à une succession de caméos de potes acteurs parfois savoureux (Jean-Pierre Léaud), parfois grotesques (Mathieu Amalric), souvent inutiles (Anne Alvaro). Cela dit, l'interprétation reste quand même l'une des rares raisons d'aller voir le film, avec une mention particulière pour le couple Michel Vuillermoz-Yolande Moreau. Pour le reste, c'est l'horreur à tous les niveaux. Et au niveau musical, notamment : en plus des titres minables des années 80 qui parsèment le film, on est obligé en guise de compos originales de se coltiner la pop-bobo-variétoche de Gaëtan Roussel. Louise attaque, Camille redouble, le spectateur s'emmerde... Elève Lvovsky, recalée !
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    A l’age de quarante huit ans – et alors qu’elle en paraît dix de plus – Noémie Lvovsky n’hésite pas à se mettre elle-même en scène pour interpréter celle qu’elle était à seize ans, et autour d’elle chacun, les vivants comme les morts, n’y voit que du feu. Voilà bien la seule originalité du film. Certes, le décalage né d’une plongée dans le passé, ou dans le futur, constitue un thème récurrent du cinéma, généralement utilisé pour les effets comiques qu’il permet. Ici, rien de comique, ni de tragique d’ailleurs, mais une insipide bouillie pour chat qui n’en finit pas de s’éterniser. Pour les amateurs de cette régression psychanalytique, espérons qu’un prochain épisode est en préparation, avec cette fois la réalisatrice en couche-culotte, une tétine à la bouche et trébuchant pour simuler ses premiers pas.
    conrad7893
    conrad7893

    259 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 avril 2013
    je n'ai pas compris l'engouement pour ce film
    Malgré un scénario pourtant original sur le thème et si on pouvait retourner en arrière, ferait-on les mêmes erreurs et bien oui, je me suis ennuyé
    l'actrice est pourtant touchante
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Une blague, une bonne grosse mauvaise blague. Aucun but, aucun fil directeur qui se tient vraiment, juste une vieille folle qui miroite son petit cul d'antan.
    J'ai été extrêmement déçue par la platitude du tout, le jeu d'acteurs vraiment nul, … Et avec un tel scénario, sûr qu'il aurait été simple de tirer quelque chose d'un minimum intéressant ! Ce film est à peine digne d'une rédaction de collège.
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2013
    J'ai eu un mal fou à finir le film. Je trouve que c'est très mal filmé, mal joué, le scénario est vraiment décousu, je me suis vraiment ennuyée et je n'ai pas du tout accroché.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    47 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2013
    Une sorte de remake français du "Peggy Sue s'est mariée" de Coppola. Cette fantaisie signée Noémie Lvovsky est une sorte de conte fantastique, bien ancré dans le réel toutefois, qui a le mérite de l'originalité dans le paysage très lisse des comédies françaises. L'émotion y est bien présente, via les personnages des parents (Michel Vuillermoz et Yolande Moreau, excellents) et N Lvovsky réussit la gageure de se glisser avec aisance dans la peau d'une adolescente. On constate de nombreuses trouvailles et bonnes idées, comme le personnage de l'horloger confié judicieusement à Jean-Pierre Léaud.
    Camille redouble est donc une belle réussite dans l'ensemble, et mérite le succès critique et public dont il a bénéficié.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2013
    L’indulgence et la complaisance de la critique peut faire peur, des fois. Ce film, j’y suis allé par l’odeur alléché, on m’a dit que c’était super bon…et soudain, au moment de la syncope de la fille, je tombe des nues en me rendant compte que j’ai devant les yeux une copie du Peggy sue de Coppola, avec même pas un clin d’œil qui montrerait un minimum de respect ou de conscience qu’on fait un plagiat. Le pire c’est les critiques qui ont tous foncés dedans sans se poser la moindre question, alors que ça se voit comme le nez au milieu de ma figure. Si ça se trouve, Peggy Sue…ils ne l’ont peut-être pas vu ???!!! A mon avis, si Coppola se permettrait de faire une copie du Grand bleu par exemple sans même se soucier de droits d’auteur, on crierait au scandale national. Malgré ce gros défaut, ou bien si on n’a pas vu le Coppola, on peut être touché par le charme et la conviction de Noémie Lvovsky, en oubliant qu’il ne se passe rien qui ne soit prévisible, et en oubliant que les autres acteurs sont là pour faire décoration et servir de faire valoir. Aucun qui ne lui tienne réellement tête, et le rôle de la mère est mal écrit, et le père inexistant. Reste les scènes de comique de situation, et quelques phrases clés pour faire réfléchir, exemple : On ne peut voyager dans le temps. Ou bien : On ne peut changer le passé. Quel est l’intérêt du film et de ce voyage intérieur si on ne peut rein faire ?
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