Un film SANSAS, c'est le mot, j'ai passé un agréable moment devant cette merveille cinématographique, attention cependant, je vous préviens c'est un film qui joue avec votre patience. Le réalisateur Jeff Nichols favorise tout au long de son projet visuel les relations humaines et ses conséquences et préfère étudier en profondeur la complexité des personnages tel que le personnage principale Curtis joué à merveille par Michael Shannon. L'histoire : Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...
Donc pour ceux qui apprécient les films lents avec une histoire originale et des personnages complexes et ambiguë, je n'ai qu'une chose à vous dire, allez le voir!
Film sur les maladies psy, Curtis, magnifiquement interprété, va se battre contre des rêves d'apocalypse grâce au soutien de sa famille : film lent qui monte progressivement en pression et en émotions.
Un drame oscillant entre thriller et fantastique dans lequel Michael Shannon joue tout simplement l'un de ses meilleurs rôles. Attention, le rythme lent pourra en rebuter plus d'un mais il permet également d'installer une ambiance et de mieux comprendre les personnages, de s'y attacher, parce que cette famille, malgré tous les problèmes qu'elle rencontre, reste d'une solidité à toute épreuve. Les derniers plans du film sont géniaux, instaurant une pression rarement vue au cinéma. En bref, Take Shelter est à recommander pour qui ne condamne pas un film à cause de son manque de ryrhme.
Take Shelter est une sortie de thriller psychologique qui m'a pris aux tripes. Jeff Nichols confirme son talent de réalisateur indépendant, après Mud et raconte l'histoire d'une famille en difficulté dans l'arrière-pays américain. Cet espace est souvent utilisé pour mettre en avant la violence, la misère ou l'aspect rétrograde d'une Amérique en retard. Mais le film propose une autre lecture, voir plusieurs autres lectures. Il est difficile d'établir un propos unique sur le film, mais d'après moi il s'agit d'un film sur spoiler: la peur et la folie. Le personnage va au bout de sa folie tout en en ayant peur. Mais malgré ses doutes il persiste dans ses obsession quitte à mettre en danger son équilibre familial. La scène finale est poignante et laisse place à de multiples interprétations. La bande son de David Wingo sert parfaitement ce très beau film, également porté par des acteurs plus que talentueux. Un de mes films préférés.
L'affiche, la bande annonce, le synopsis, tout cela sentait le naveton bien pesé. Mais vu les étoiles tombées du ciel sur Allo6Nez, je me suis dit tiens est si par miracle... de miracle il n'y a pas. Scénario moribond, rôles surjouées de A à Z (façon film tawanais ou coréen si vous voyez le genre) effets spéciaux navrants, on s'ennuie ferme pendant 3 heures (quoi le film fait moins de 3 heures ?). Ceux qui ont vu dans ce légume oublié une critique de l'Amérique devaient porter des lunettes 4D et voir au travers de la pell... du fichier numérique. Pour ma part VOE : Vu (avec peine), Oublié (sans peine), Effacé (sans regret).
Conspué par certains adorateurs de Donnie Darko, ce film explore pourtant les mêmes thèmes que son prédécesseur: Prémonitions ou hallucinations, folie ou hyper-lucidité du personnage? Face à cela, les mécanismes de défense de l'environnement social sont ils empathiques ou hermétiques ? Bienveillants ou excluants? Rien de bien nouveau du coup, mais même si on finit par s'ennuyer pas mal la faute à un rythme mal entretenu et des personnages pas très attachants, la très grande beauté formelle du film le sauve de la médiocrité complète.
L'idée de l'acteur qui plonge dans la folie tourne un peu trop en rond (les cauchemars la nuit, l'inquiétude le jour), les mêmes scènes se répétant du début à la fin. On s'ennuie donc un peu, jusqu'à la fin trop classique et trop évidente, malgré trois acteurs impeccables (le couple et la fille)
Ce film apocalyptique et psychologique joue sur le mystère: la réalité à t’elle eu raison de la folie ? Quoi qu’il en soit, Shannon réalise l’une de ses meilleures interprétations pour moi. Le rapport à la paranoïa est bien travaillé. La fin inattendue de ce film nous met dans l’inconfort et c’est une bonne chose : est-ce réel, est-ce un rêve, Samantha est-elle devenue folle aussi ? Libre interprétation.
Un film qui m'a marqué par son histoire l'interprétation réussit ce film m'a captivité du bout à l'autre malgré quelques lenteurs, c'est sur la dernière Demi heures que je me suis dit que ce n'est pas qu'un rêve qu'il fait mais de la prémonition qui par la suite devient réel et personne le crois , par contre je ne sais pas si ça finit bien ou mal ont nous a laissé pentoi.
Jeff Nichols dresse le portrait psychologique de son personnage de manière imagée et intelligente. Pathologie paranoïaque Michael Shannon est impérial, et les images post apocalyptique du cinéaste sont renversantes. Take Shelter est une œuvre profonde ou se côtoient psychologie et fantastique dans un rythme et une ambiance lancinants.
Le film le plus impressionnant de Jeff Nichols, sur un homme dont on ne sait pas s'il est fou ou prophète annonciateur d'apocalypse. Très bon film. Voir ma critique complète sur mon blog.
Il y a 6 ans, durant le Festival de Cannes, j'étais parti au milieu de la projection de ce film. Je viens d'avoir l'occasion de le revoir, ou plutôt de le voir en entier. Eh bien, j'ai compris pourquoi j'étais parti au milieu et je n'ai pas trouvé que ça s'améliorait beaucoup dans la deuxième moitié ! Jeff Nichols aime trop tourner autour du pot et insister lourdement sur les troubles de Curtis LaForche. On s'ennuie vraiment souvent.