Avis sur Le Paradis des bêtes

"Le Paradis des Bêtes" traite d'un problème très délicat celui des violences conjugales... Ce sujet est abordé ici sous le prisme des enfants ou telle était l'intention du réalisateur ! Dans les faits, ces enfants sans mal jouer bien au contraire sont malheureusement sous employés. Le regard de la petite Clarisse/Valentine, bien que très bien filmé et assez poignant, ne suffit pas à donner assez de force à ces deux rôles ! Dans cette histoire, la difficulté vient du manque d'émotion, de sensibilité suite à une histoire trop alambiquée, où les enjeux sont trop multiples...
La démarche du père très (trop) perturbé secondé d'une sœur qui ne va pas beaucoup mieux, est un peu vite expédiée et confuse avec cet achat de salon de coiffure ! Le rôle de la mère assez peu persuasive est mal amené et la rend peu crédible. Il aurait été préférable d'épurer un maximum le scénario et de se recentrer sur les difficultés de cette famille, de ce couple et de ces deux enfants. Ceci nuit immanquablement au rapport des personnages entre eux alors qu'une étude psychologique fouillée des caractères, des comportements de chacun des protagonistes aurait donné un très bon film !
Et pourquoi situer ces faits dans un contexte où l'argent coule à flot, suite à la gestion d'une franchise de magasin animalier ?
D'où le titre du film ? Un peu curieux tout de même et un poil lassant à la longue !
Un film un peu fourre-tout pas désagréable mais dont le souvenir ne sera pas impérissable !

Un sujet important bien traité dans l'ensemble et surtout bien joué par la totalité des acteurs. Quelques scènes assez dures sur le quotidien des femmes battues mais le plus important reste la position des enfants, personnages centraux de ce film, qui ne comprennent pas toujours et sont très influençables. L'ensemble n'est pas toujours crédible mais l'intérêt est ailleurs sur ce genre de sujet difficile, en outre la fin m'a parue un peu triviale, il ne faut pas croire que ces drames familiaux se terminent le plus souvent de cette manière. Finalement un film à voir, qui sert l'intérêt général et ne tombe jamais dans le larmoyant malgré un rythme peu élevé et quelques incohérences mineures.

Cest vrai que le film est assez DUR mais dans le genre, j'ai déjà vu bcp mieux et bcp moins long ! ^^
(Bémol aussi sur l'accent du père qui n'arrange rien...)

A chaud, comme ça, des acteurs très justes dans leur interprétation y compris les enfants; le thème est à l'heure actuelle original voire ambitieux et traité avec humilité; par contre le scénario semble manquer d’épaisseur et alors que nous aurions à faire à un "PN" celui-ci reste heureusement (?) assez gentil et pêche étonnement par manque d'intelligence ou par impulsivité;
Géraldine Pailhas parfaite comme d'hab.

Entre le rêve et le thriller par moments, ça tient en haleine et fait frissonner.
Les acteurs sont de bons interprètes, Clarisse et son monde intérieur : ce qu'elle comprend et ce qu'elle montre et la tristesse si présente des enfants qui vivent la séparation de leurs parents, le déchirement. Comment aimer l'un sans trahir l'autre? quelle est la trahison et son emprise? Géraldine Pailhas est éblouissante et du coup, c'est comme un coup de baguette magique, j'adore la fin et la conciliation, reddition, le côté réaliste qui reprend le dessus. Et combien d'autres comme Clarisse et Ferdinand existent hélas.

Sans intérêt, à part si voir une caricature de macho latin aux tendances hystériques présenterait pour vous un quelconque intérêt.

Un premier film réussi, abordant les violences conjugales d'un pervers manipulateur et les liens incestueux entretenus avec une soeur aigrie. L'ensemble est parfaitement interprété par le trio Cassetti / Pailhas / Robin.

C'est long, tout sonne faux, des dialogues aux comédiens... Ça sent le factice, le fabriqué. On n'est pas pris une seconde par cette pseudo histoire mal conçue. Les 5 dernières minutes du film sont magnifiques....Si vous arrivez à patienter jusque là !!!!

Le Paradis des bêtes a bien sûr tout d’un enfer. Pour son premier long métrage derrière la caméra l'actrice Estelle Larrivaz ne fait pas dans la facilité et nous offre un drame familial très dur. Une fois n’est pas coutume c’est du point de vue des enfants que cette histoire de famille qui éclate est vue. Pour un galop d’essai, la mise en scène est convaincante, simple et très efficace. Le scénario est très bien écrit. Le récit est traité sous l’angle du thriller, l’ambiance est inquiétante d’entrée. Un certain malaise nous prend aussi très vite et on devient très tendu. Les scènes sont de plus en plus dures jusqu’à une quasi insoutenable. Le suspens monte progressivement et ne nous lâche pas jusqu’aux dernières secondes du dénouement dont on ne devine rien par avance...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-le-paradis-des-betes-101975088.html

Je suis un peu embêté pour parler de ce film au sujet fort et au traitement assez pertinent. La critique en général a plutôt aimé, saluant le côté original de la mise en scène. L'impression qu'il me reste après la projection est un peu mitigée.
L'histoire se déroule dans les Alpes. Dominique et Cathy sont mariés, ont deux enfants. Ils vivent bourgeoisement dans une belle villa au bord du lac d'Annecy. Dominique dirige avec sa soeur Stéphane une chaîne d'animaleries "Le paradis des bêtes". Derrière cette apparente tranquillité, le couple va mal. Cathy, victime de violences conjugales répétées, décide de partir avec ses enfants. Le film va ensuite nous narrer la lutte entre les deux époux pour récupérer les enfants.
Bien sûr, avec un sujet pareil, on est à cent lieues d'une comédie relaxante, l'humour n'y a aucune place. Le mari, interprété avec beaucoup de force par Stéfano Cassetti, est inquiétant à souhait avec son regard bleu acier des plus glacial. Il suinte de violence contenue et diffuse constamment un danger imminent. Face à lui, Géraldine Pailhas, sa femme, est comme d'habitude parfaite, résignée puis rebelle, les traits tirés et l'angoisse au fond des yeux. Muriel Robin jouant la soeur du mari, amoureuse refoulée (incestueuse?), est tout aussi flippante. La réalisation alterne les scènes avec les enfants, moments plus doux, un peu plus poétiques permettant au spectateur de respirer et celles avec les parents plus dures, plus âpres.
Même si l'action avance assez lentement, le scénario délivre avec subtilité tout un tas d'éléments sur les personnages aidé en cela par une image aux cadrages signifiants et bien étudiés.
C'est intéressant, stimulant pour le spectateur exigeant que je pense être, mais malgré tout je me suis un tout petit peu ennuyé. Je pense en avoir trouvé la raison : c'est la faute des enfants.
La suite sur le blog
http://sansconnivence.blogspot.com/2012/03/le-paradis-des-betes-destelle-larrivaz.html

de bon acteurs globalement. Une histoire qui tiens la route sans être incroyable. Une violence qui fait très réaliste. Une ambiance glauque. Un film bien mais pas transcendant.

Un premier film souvent brouillon et oscillant entre deux genres(le thriller et le drame familial),mais qui sauve sa tête par la grâce d'une mise en scène onirique et d'une interprétation au diapason.Bien que l'on puisse reprocher à Stefano Cassetti d'en faire trop dans le rôle du père violent et imprévisible,il donne quand même une belle vigueur à son personnage intimidant.A ses côtés,Géraldine Pailhas,dans le rôle de l'épouse bafouée et flouée épate encore par sa grâce et sa subtilité.Plus étonnant,Muriel Robin,dans le personnage de la soeur cassante et encombrante,qui se révèle dans un contre-emploi bien dramatique.Qaunt aux enfants,dont on suit souvent le point de vue,ils manquent singulièrement de charisme.Estelle Larrivaz a du mal avec son scénario elliptique,qui ne pose pas assez la situation de départ pour en arriver à celle qui en découle(le kidnapping des enfants).Elle n'est pas non plus très adroite pour traiter du sujet de la violence conjugale.Par contre,elle magnifie son cadre alpin et conclue par une scène de manège terrassante.Prochaine étape:travailler son script...

La violence conjugale est un sujet toujours délicat à aborder au cinéma puisque les points de vue du coupable et de la victime sont difficilement adaptables en un récit suffisamment convenable pour satisfaire au public. Voilà pourquoi le fait de placer les enfants au centre de la narration de cette histoire de couple en pleine autodestruction semblait être un coup de génie. Cependant il n’y a que ces deux gosses qui ne semblent pas antipathiques et ce malgré leur piètre interprétation. En effet, chacun des adultes a des traits poussés à un tel point, tant par leur surjeu que par le scénario plein de naïveté, qu’ils en viennent à perdre leur crédibilité. Bref, une bonne idée et une faute de gout ne font pas bon ménage…

Voilà un film qui a priori pourrait se présenter comme une vulgaire romance familiale. La réalité est plus crue. On pénètre l'animalité de cet homme et de sa soeur qui se construisent une sorte de paradis artificiel quelque part en Suisse pour échapper à la réalité de leur immaturité et leur violence. Plus qu'un film sur la violence conjugale, il s'agit du portrait d'une famille déjantée au bord du gouffre.
Les enfants sont avec l'épouse battue le fil conducteur de cette fable terrifiante.Ils jouent formidablement bien.
La mise en scène est subtile et ingénieuse. Un grand film ! Dommage qu'il soit si peu distribué. Un petit bémol : on regrettera quelques incohérences du scénario.

Pour commencer, avant de partager mon avis sur ce film, je tiens à préciser que ce n'est pas du tout une comédie dramatique mais bel et bien un drame (pour qu'il n'y ait pas de déçus). Bon, on ne peut pas dire que l'on baigne dans l'originalité car ce genre d'histoires de famille, on en a déjà vu des milliers. Cependant, les acteurs sont vraiment très convaincants, que ce soit les grands ou les petits. Ça fait plaisir de voir que le jeu ne repose pas sur du "par cœur" car dans pas mal de productions, le côté "théâtrale" est exaspérant. Au niveau des émotions, je dois avouer qu'il n'y a pas de sensationnel ni de morale qui transpire, donc c'est un bon point. Le temps peut paraître un peu long et 15 ou 20 minutes en moins n'auraient pas été du luxe. Pour le dénouement, je reste un peu sur ma faim mais je pense que c'est le choix du réalisateur qui veut nous faire imaginer ce qui pourrait advenir. En bref, un long métrage ni bon, ni mauvais. 11/20.