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    La Terre outragée
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    100 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Curieusement c'est un film peu attrayant sur le plan scénaristique et artistique....Ce n'est absolument pas (comme je le croyais) un documentaire, mais l'histoire de trois personnes traumatisées par Chernobyl....L'axe du flm est une jeune femme qui se mariait le jour de la catatrophe et perd son mari ce jour là....Le film commence par un mariage, par une pluie incessante et noire...La catastrophe est suggérée par le parcours des personnages, le second personnage étant un ingénieur qui se charge d'aider avec ses modestes moyens les gens de la rue, le troisième un enfant qui a perdu son père....Le film donne quand même une image du désolement de la ville de Pripiat, ville la plus proche de la centrale, et qui est devenue une zone de non droit, où errent quelques âmes, et des animaux en liberté.....Filmé comme un téléfilm, de façon assez impersonnelle, le film est plutot ennuyeux pendant sa première moitié, lourd de style et d'un manque d'écriture, puis parvient ensuite et surtout vers la fin à dégager une émotion, un parti pris humain qui font que quand on sort de la salle, on est content de voir le soleil briller et de ne pas vivre dans un enfer radioactif.....dommage que l'histoire soit rester comme un commentaire en marge de l'évènement....A vous de voir....
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Il y a des jours comme ça, où l'on va au cinéma, mais où on a beau essayer, on n'arrive pas à rentrer dans le film. C'est ce qui m'est arrivé avec la Terre outragée. Alors, la faute à mon humeur dominicale ou au film en lui-même ? Je ne sais pas vraiment, mais comme les critiques allociné ne sont pas l'endroit pour déverser ses états d'âme on va mettre ça sur le dos du film (peut-être à tort). J'ai trouvé l'intrigue trop décousue, j'ai eu du mal à comprendre et à cerner le fil de ces histoires. Il y a une sorte d'ambiguité chronologique, j'ai eu l'impression de ne jamais vraiment comprendre si le tout était traité de façon linéaire ou si il y avait des flashbacks à l'intérieur même de la partie "après Tchernobyl". ça manque de clarté. Et puis j'ai trouvé ça trop long et flottant, je me suis ennuyée par moments. Mais peut-être que c'est tout simplement la façon, pour le réalisateur, de nous faire comprendre la détresse d'Anya, qui, après avoir perdu son mari (et s'être entendue dire qu'il n'était plus un homme mais un réacteur) le jour de leur mariage, ne se retrouvera plus jamais avec personne, nulle part. Finalement on a l'impression de suivre la vie d'un fantôme. Et là dessus le traumatisme qu'a été cette catastrophe nucléaire est bien montré à l'écran. L'impression de vivre en permanence dans le passé, le désir du retour aux racines (avec cette obsession de Valery pour son père, et son pommier), sont autant de thèmes qui ressortent du film. Pour le côté historique, je ne suis pas assez informée sur l'affaire Tchernobyl pour me rendre compte si la reconstitution des évènements, des lieux, est fidèle à la vérité. Les décors sont bien faits, les scènes de pluies radioactives ont une ambiance spéciale, attristante (voir toute cette nature souillée, ces animaux mourir...) mais j'ai l'impression que rien n'en ressort vraiment et que ça sonne creux. Comme s'il n'y avait pas d'âme derrière la caméra. Et malgré ça j'ai été assez troublée par certains passages du film, qui sont bizarrement difficiles à regarder (les scènes où Anya perd ses cheveux)... Il y a une drôle d'atmosphère dans ce film, mi-morte (au sens de sans âme) mi angoissante. Bon, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi je n'ai pas accroché en fait, parce qu'une telle ambiance apocalyptique est plutôt bon signe pour un film qui traite d'un sujet aussi grave que celui-ci. Et pourtant au début je pensais accrocher : la scène près de la rivière où l'on voit en parallèle Valery et son père et Anya et son fiancé est très belle et d'une grande pureté. Les acteurs sont bons aussi, mais c'est clairemet Olga Kurylenko qui tire son épingle du jeu. Son regard vide et sa voix triste nous donnent à voir une détresse incroyable. Bref, un film sur lequel je n'ai pas accroché mais dont je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est mauvais en lui. Il y a des jours comme ça...
    pelu
    pelu

    15 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Intéressant par son contenu le film vaut le détour . Il nous permet de prendre conscience de l avant et de l après , d une ville en plein essor ou tous s arrête un jour... La vie la nature le temps....
    Et au milieu la vie de nos personnages qui poursuivent un but chacun différent au milieu de ce no man s land sans avenir... La réalisatrice par la simplicité de son travail et des décors retranscris bien le désespoir du lieu et le vide que représente cette partie du monde...après le rythme étant très lent il procure un certain ennuie et le film devient pesant.... Bravo à Olga kurylenko qui donne de sa personne dans le rôle , qui a dû vivre cette période de près ou de loin et qui joue dans sa langue maternelle.... Vraiment intéressant de voir ce que l homme a fait de cette terre et avec qu elle stupidité ce qu il en fait un site touristique morbide pitoyable
    Christian B.
    Christian B.

    12 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2013
    Un film qui méritait mieux , un peu tristounet , dommage , le film montre un peu trop je pense la réalité de ce qui c'est vraiment passé , un peu ennuyeux , mais pas complètement nul non plus , dommage aussi pour le sous titrage qui pour moi ne va pas dans le sens pour que le film plaise vraiment
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    À peu près 26 ans après la catastrophe de Tchernobyl (et une année seulement après celle de Fukushima) sortait La Terre outragée, long-métrage aux multiples nationalités faisant partie de ces nombreux films à la faible promotion qui sont susceptibles de passer entre les mailles du filet. Fort heureusement, la VOD fait désormais quelques miracles en dépit d’un support des plus limités, et permet ainsi des séances de rattrapage peu excessives. Bien que le message fût déjà sous-entendu un peu plus haut, La Terre outragée est une agréable surprise. S’ouvrant sur une terre paisible où les gens rient de bon cœur, on sent néanmoins le drame planer – à la manière d’un Jeff Nichols – avec une voix off instantanément pleine de nostalgie. Evidemment, le fait de savoir l’existence même de la catastrophe fait de celle-ci une fatalité peu surprenante (a-t-on déjà songé que le Titanic pourrait ne pas couler au cinéma ?). Dans cette première partie où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » où couve pourtant une atmosphère sombre et apocalyptique – préalablement ressentie par les différents animaux du coin – les personnages sont présentés dans leur quotidien, ou lors de moments-clé de leur existence (un mariage). Tout est là pour inscrire le long-métrage dans cette veine extrêmement mélancolique, qui tendra plus tard à rendre ce film si tristement beau. Tristement beau car, devant La Terre outragée, le paradoxe plane sur l’ensemble de l’œuvre. Il y a tout d’abord Anya – interprétée par la très jolie Olga Kurylenko – qui ne peut se résoudre à quitter ce fameux lieu du drame, qui semble si intimement lié au funeste destin de la demoiselle. Il y a cette chaine invisible qui empêche Anya de partir pour la France et la contraint à enchainer les amants. À l’image de ce personnage intriguant (« On me demande souvent pourquoi je suis restée »), le film tout entier véhicule ce paradoxe. C’est d’ailleurs ce qui rend les images de la ville radioactive si tristement superbes, par ses décors fascinants et pourtant Ô combien lugubre à tout jamais. La Terre outragée, c’est aussi une œuvre très esthétique, qui parvient à créer de véritables étincelles lorsque le style visuel du long-métrage s’associe à une mise en scène particulièrement soignée. Tout du moins lors de la première partie, étant donné que l’ellipse survenant en milieu de film crée malheureusement une trop grande rupture, chamboulant alors le rythme pour laisser place à un film plutôt plat voire un peu longuet. Bien entendu, cela n’enlève en rien les innombrables qualités qui composaient la première moitié du long-métrage, bien que cette platitude finale ne permette pas à La Terre outragée de s’inscrire parmi les grands films de notre année 2012. Au demeurant, on se souviendra d’une œuvre touchante, marquante, très belle, ainsi que la magnifique musique composée par Leszek Możdżer. En conclusion, La Terre outragée surprend par sa tragique beauté, et n’est pas sans laisser derrière lui quelques questionnements à portée philosophique au sujet du nucléaire, de la vie, de la mort, du destin…
    Guillaume182
    Guillaume182

    120 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    J'ai eu envie de voir ce film principalement pour la présence d'Olga Kurylenko, car depuis quelques mois je m'intéresse à la filmographie des acteurs qui composent le casting du prochain film de maître Malick.

    Je n'en peu plus d'attendre son film alors je me console en découvrant un peu plus les acteurs.

    En dehors de cela, la persepective de voir un film racontant Tchernobyl qui est un sujet finalement peu montré aux cinéma et dans les médias m'interesse beaucoup.
    Et concernant la James bond girl il faut dire qu'avec sa carrière elle s'en sort plutôt bien, elle commence à faire de bons choix.



    Cette partie est bien filmée.

    Anya une jeune femme viens tout juste de se mariée quand son mari un militaire est soudainement réquisitionné.

    Après la nuit de noce qu'elle à passée toute seule, son mari n'est toujours pas rentrée elle part donc à sa recherche.

    Plus tard elle comprend qu'elle ne le reverra jamais.

    Pendant ce temps la:

    Les autorités n'informent pas les populations et se contentent de les évacués, les animaux sont tués, la pluie devient jaune, la nature se transforme et tout devient atrocement silencieux.

    Dix ans plus tard, on découvre comment les choses ont changé.

    Anya habite toujours dans la zone, mais nourrie l'espoir de partir un jour seulement à chaque fois qu'une opportunité se présente, elle n'arrive pas à partir.

    L'ancienne citée de 50 000 habitants est vide, mais il y a toujours des gens qui y vivent comme Anya qui est chargée de faire visiter cet endroit sinistre à des touristes (les touristes ne s'intéressent pas qu'aux plages et au soleil éhéhé).

    En dehors du fait que les radiations tuent des gens, ceux qui survivent péniblement doivent faire avec.

    Certains souhaite resté vivre pour la terre ou ils ont grandi.

    Une histoire entre fiction et documentaire qui aide à comprendre l'ampleur du désastre de Tchernobyl sur les gens et ce pour des décennies et des décennies.

    L'histoire est prenante, mais je m'attendais à mieux de ce film.

    La seconde partie du film (10 ans plus tard) n'est pas très intéressante questions mise en scène il y a notamment quelques longueurs.

    Je n'ai pas grand-choses à lui reprocher si ce n'est que je n'ai pas été passionner, il manque visiblement quelque chose pour rendre ce film fort et inoubliable et qui n'a pas répondu à toutes les questions que je me suis posés sur les personnages ou sur Tchernobyl.

    Un film réaliste sur la vie sur cette terre outragée par les hommes.

    Joliment filmé avec une belle actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    [...] Je t'offre le départ artistique des amants fabriqués, télégéniques visions de vérités dans ce climat de mensonge mort où se désoeuvrent les hommes abattus par tant d'autres, innocents scalpels lointains tout plein d'une inconscience atomique. Mais toi, tu résistes et tu parles de ta terre, elle qui n'est plus rien, dépravée, vide, perdue, grande base sans souffle, mais tu en parles encore et encore et tout se justifie ; et je m'accroche à toi comme un nouveau temps, une ville brillante des lumières du soir, je te prie d'oublier, je te regarde radieuse et tu repars radioactive […]
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2012
    En dépit de quelques lenteurs, ce film au sujet particulièrement sombre et dramatique mérite l’attention. Les conséquences d’un accident nucléaire sur les individus et leur destin personnel (agression collective d’une violence inouïe) sont bien rendues par le réalisateur et la belle présence d’Olga Kurylenko apporte une dimension émouvante à l’ensemble de ce récit non dénué de poésie. Belle découverte.
    Biloba63
    Biloba63

    46 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Comme un film peut être beau quand il respire la simplicité et l'authenticité ! Prypiat, petite ville au cœur de la catastrophe, et ses habitants, oubliés, blessés, au destin tragique... Et à côté de ça... leur vie, leurs espoirs, leurs sentiments, leur amour de leurs terre.
    Plongée d'une authenticité à fleur de peau dans ces contrées si tristement connues. Cette simplicité qui transpire la richesse humaine est ressentie, on en a le cœur rempli, entre sourire et tristesse, au rythme de la catastrophe puis de la vie qui continue. Cette simplicité qui au final donne à l'œuvre une dimension humaine bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 avril 2012
    Noble démarche, résultat peu probant. En nous narrant le destin de trois personnages survivants de la catastrophe de Tchernobyl, au moment de l'accident puis 10 ans plus tard, mais en occultant complètement l'évènement lui-même (on a juste droit à deux/trois plans assez moches de la centrale, au loin, sous un ciel crépusculaire et avec de la fausse fumée radioactive en transparence, beurk !), la réalisatrice Michale Boganim cherche à nous faire ressentir les effets du drame plutôt que nous le montrer. Pourquoi pas, mais c'est raté ! Il faut dire qu'elle n'est pas aidée par une musique originale à chier qui, juxtaposée à des jolis plans de la campagne ukrainienne ou d'un univers urbain aussi laid que fascinant, annihile complètement toute la poésie qui pouvait éventuellement se dégager de ces images. Et puis surtout, tout en ayant l'air de ne pas y toucher, elle fait dans le lourdingue : avec en sous-texte un discours plus anti-soviétique qu'anti-nucléaire, elle nous assène une bonne cinquantaine de plans sur des affiches de propagande. C'est bon, ça va, les-vilains-cocos-qui-promettent-progrès-et-bonheur-mais-qui-font-vivre-leurs-concitoyens-dans-des-immeubles-tout-pourris-et-qui-sont-pas-foutus-d'entretenir-leurs-centrales-nucléaires, on avait compris du premier coup, ou on le savait avant, pas la peine d'insister en tous cas. Pas fine non plus la métaphore des deux amants d'Anya (Olga Kurylenko, très bien, qui n'est donc pas juste une belle plante décorative pour salon d'agent secret britannique) : l'étranger qui représente l'avenir, l'aventure et l'oubli, le local qui symbolise le passé, les racines et la mémoire, pfff... Lourdingue et naïf, aussi, comme le personnage de Valery (Ilya Iosifov) qui nous pond à 16 ans une dissertation digne d'un CM2... Bon, on trouve quand même un intérêt certain à la visite guidée de la zone contaminée (et du coup on s'interroge un peu sur le bien-fondé de cette nouvelle forme de tourisme). Là, effectivement, ça vaut le coup mais c'est la partie la moins intimiste du film. Comme quoi Boganim a bien raté le sien, de coup. Si elle a su malgré tout éviter habilement bien des écueils (le larmoyant, le vindicatif...), ça n'a pas empêché "La Terre outragée" de sombrer dans l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Première fiction pour Michale Boganim, et de même, première fiction (si je ne me trompe pas) à utiliser la catastrophe survenue à Tchernobyl comme ligne condutrice du récit. Boganim met ici en scène l'avant et l'après Tchernobyl, vu des yeux de trois destins liés plus ou moins par l'accident du réacteur de la centrale Lénine: Anya (Olga Kurylenko), un jeune garçon Velery (Ilya Iosifov et Vladyslav Akulyonok) ainsi que son père, Alexei (Andrzej Chyra). L'avant Tchernobyl est certainement la partie, historiquement parlant, la plus intéressante. Avec un grand réalisme, elle décrit les quatre jours du quotidien des habitants de Pripyat, sans qu'ils ne soient au courant du danger auquel ils sont exposés. Âpre et dure, cette partie a la grande intelligence de ne pas s'attarder sur la centrale et des gens à l'intérieur. Tout est suggéré ou mentionné, ce qui laisse l'esprit du spectateur vagabonder, chose d'autant plus terrible que le spectateur se demande ce qui a bien pu leur arriver, quelles épreuves ont-ils dû surmonter. A voir ces gens vivre leur vie sans une once d'inquiétude alors que l'on est conscient de ce qui se passe rajoute un côté tragique. Preuve d'un sérieux problème en ce qui concerne la société de l'ex-URSS, où les autorités refusèrent un premier temps de clamer la vérité au grand jour. La partie post-Tchernobyl est plus convenue. On retrouve Anya, 10 ans plus tard, en guide de la zone auprès de touristes. Alexei, vagabonde tandis que son fils, alors âgé de 16 ans, a la certitude que son père est encore en vie, idée réfutée par sa mère. Au lieu de s'attarder sur les conséquences sur le long terme de la zone (la nature qui reprend ses droits, la radioactivité, etc...), Michale Boganim préfère s'attarder sur les petits amours d'Anya ce qui est frustrant, surtout que ces amourettes n'apportent rien au récit anthropologique développé jusqu'alors. Heureusement que le personnage de Valery est bien traité concernant le traumatisme lié à la catastrophe. D'ailleurs, c'est ce dernier qui apporte le plus d'intérêt à cette partie. Le reste ne tient qu'à du "je t'aime, moi non plus" en utilisant le prétexte de ne pas abandonner la zone comme vulgaire jeu amoureux. "La Terre outragée" est un bon film, notamment porté par sa première partie ou l'intensité dramatique se fait crescendo, et qui nous plonge au coeur de la catastrophe sans pour autant montrer des images chocs. La seconde vient nettement entacher le film, hélas...
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Tchernobyl comme si vous y étiez. Une histoire bouleversante sur les survivants de la catastrophe à la frontière de la Biélorussie et de l'Ukraine. A dégouter à jamais du nucléaire et de toute forme de nostalgie de l'expérience soviétique et de la domination russe sur ces contrées. A l'inverse, un film à faire aimer le septième art.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    La catastrophe de Tchernobyl pendant et 10 ans après l'événement raconté dans un film dramatique. La première partie pendant est intéressante mais pas tout à fait convaincante car vous ne voyez aucune des tentatives de lutte contre le désastre et voyez à peine le réacteur. Mais c'est assez intéressant car vous voyez l'effet sur la population en général. La partie dix ans après est terne. Les personnages ne sont pas intéressants et l'intrigue ne mène nulle part. Olga Kurylenko essaie de sauver les meubles avec son jeu d'actrice. Mais dans l'ensemble cela ne fonctionne pas il aurait été préférable que ce soit un documentaire simple plutôt qu'une tentative de film dramatique comme La Terre outragée...
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2013
    On ne possède pas la nature mais on peut l'influencer fortement. Le 26 avril 1986, les gens de Pripiat chantent et dansent à l'occasion du mariage d'Anya et Piotr. La nostalgie et l'innocence baignent ces images contemplatives qui annoncent paradoxalement une sorte de danger : des animaux morts, une pluie menaçante ou un ciel inquiétant viennent appuyer cette angoisse. Le lendemain, la femme apprend que son mari est mort et les populations doivent être évacuées au plus vite. Nous sommes à quelques kilomètres de Tchernobyl et l'un des réacteurs vient d'exploser.

    Dix ans plus tard, nous retrouvons Anya devenue guide touristique dans la zone radioactive. Depuis l'incident, le temps pour elle s'est arrêtée. Hésitant en permanence entre son passé avec cette ville où elle a grandi et son premier amour qui a disparu, et un futur qui lui ouvre les bras mais qu'elle craint plus que tout, Anya n'arrive pas à se décider. Le récit adopte la même attitude en évoluant très lentement et ayant de nombreux passages répétitifs, avec des scènes de guide notamment trop longues.

    L'image est devenue terne, sans couleurs, avec le bruit de cette pluie qui n'arrête pas de tomber. Dans ce décor sans vie, un fils tente désespérément de chercher son père qu'il croit toujours vivant. Cette catastrophe n'a pas seulement provoqué des dégâts physiques. On voit la détresse de ces « rescapés » qui n'arrivent plus à avancer et à croire en une vie meilleure. Sous cette musique mélancolique assez agaçante, l'espoir se fait mince pour ces individus torturés.

    Enfin, on se rend compte qu'on parle très peu du déclenchement de la catastrophe, où beaucoup de non-dits sont présents. La population ukrainienne ne sait pas grand chose (image du paysan affirmant que la radioactivité ne se sent pas ni ne se voit) et l'Etat fait bien évidemment tout pour cacher ce désastre nucléaire. À cause de la folie des hommes, des milliers de vies ont été détruites à court ou long terme, et ce film leur rend hommage.
    Yael F
    Yael F

    288 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Un très beau film qui compose des beaux paysages, des décors étonnants, des personnages bouleversants et une histoire qui nous concerne tous....ce n'est pas un film plombant malgré son sujet lourd on en sort enrichi. C'est une belle proposition de cinéma rare dans les salles d'aujourd'hui!
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