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    I Wish
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2012
    Jusqu’à présent je n'avais jamais vu de film de Kore-Eda Hirokazu. que ce soit "Nobody Knows" ou bien encore "Still Walking", le fait d'avoir lu le résumé du film avant de m'y rendre m'avait à chaque fois totalement calmé. Pour ce "I Wish", j'ai donc été prudent : j'y suis allé sans rien savoir de ce film ! Autant le dire tout de suite : ça ne m'a pas rendu service du tout ! Alors pourtant, le film se veut tout calme et tout doux, ce qui laissait augurer d'un film accessible et sans prise de tête. Eh bien que nenni ! Quelle misère pour comprendre de quoi il retourne dans ce film ! Alors on voit des superbes scènes où le petit Koichi retire des cendres de volcan de sa chambre, où il bouffe des glaces, fait ses devoirs, va à l'école, téléphone à son frère, pose plein de questions à ses potes… Mais au milieu de tout ça, pour comprendre où veut en venir le film, Hirokazu nous laisse en mode « tu te démerdes ! ». Petit à petit, deux lignes directrices ressortent : la construction d’une ligne de Shinkansen sur leur petite île, et la séparation de deux frères suite à une rupture familiale. Bref, il faut donc beaucoup de temps pour comprendre que le film se structure autour de ça mais – pire ! – il en faut encore davantage pour que cette intrigue minimaliste se développe !!! Alors OK, je peux encore adhérer à l'atmosphère douce et sans remous du film. En soi, elle est plaisante : l'ambiance est très travaillée et les personnages sont tous assez touchants. Mais à part ça – merde alors ! – qu'est-ce qui leur arrive à ces gens ?! Il ne se passe RIEN dans ce film. Les scènes s'enchaînent dans le désordre sans que rien ne se passe, sans qu'aucune intrigue ne s'amorce, sans qu'une seule fois l'édifice ne s'ébranle. Et ça dure plus de 2h tout ça ! Une éternité pour moi. Je l'avoue d'ailleurs, je n'ai pas pu rester jusqu'au bout. J'ai quitté le navire au bout d'une heure et dix minutes – et encore ! – l'envie de fuir la monotonie de ce "I Wish" s'était déjà maintes fois manifestée. Certes, la recette d'un gâteau traditionnel ou bien encore l'évocation par les gamins de leurs rêves d'être base-ballers professionnels arrivaient parfois à me tenir en haleine (c'est dire si les raisons de rester étaient motivantes !), mais au bout d'un moment, j'ai quand même fini par me dire : « à quoi bon ? » Alors d'accord, ce film n'est pas méchant. De même, je peux encore m'accorder avec ceux qui rétorqueront que ce genre de films n'étaient vraisemblablement pas faits pour des spectateurs comme moi. Tout cela est sûrement vrai, mais en fin de compte, moi je ne retiens de cet "I Wish" qu'une seule chose. Même sans avoir nourri aucune animosité contre ce film, il n'empêche qu'il m’est bien difficile de vous recommander un film devant lequel je me suis à ce point ennuyé.
    No Spoiler
    No Spoiler

    17 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Vous considérez que "Le Club des 5" vaut une Palme? Allez voir ce film. Vous avez adoré Kore-Eda dans "Nobody knows"? Fuyez ce très long métrage fade et embourgeoisé! Quelle déception!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 novembre 2015
    À la base de "I wish", il y avait un beau scénario. Dommage, il a été saccagé par le réalisateur... Les personnages n'ont aucune épaisseur (à l'exception du fils du guitariste). La mise en scène est inexistante ; très souvent on ne comprend rien... Les dialogues sont d'une indigence rarement atteinte. Il n'y a rien pour sauver le film. La photo est très bas de gamme ; quant à la musique, elle est d'une niaiserie totalement dépassée. Il faut supporter un problème de pipi qui n'apporte rien. Catastrophe supplémentaire, le film dure plus de deux heures. Difficile de ne pas somnoler périodiquement. Les critiques du "Masque et la Plume" ont a-do-ré. Décidément, les bobos parisiens vivent dans un monde bien étrange...
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2012
    Si l'on retrouve bien l'ambiance des villes de provinces du Japon et le style de vie des japonais, je n'ai, pour ma part, pas du tout retrouver ce qui faisait le charme et l’intérêt de Still Walking. Pour tout dire, je me suis bien ennuyé pendant toute la première partie du film. Ca s'arrange un peu avec le départ des jeunes frères et de leurs amis vers leur lieu de rendez-vous. A ce moment, une certaine émotion, une mélancolie et une belle poésie arrivent à se dégager, mais qui restent trop en surface, et surtout surviennent beaucoup trop tard. De belles qualités formelles sont tout de même là, tout comme une interprétation d'ensemble convaincante...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-i-wish-103575589.html
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Pour Koichi et Ryunosuke, deux frères séparés suite au divorce de leurs parents, l’éclatement de la cellule familiale constitue bel et bien un cataclysme, du moins pour l’aîné, Koichi, resté avec sa mère de retour chez ses propres parents, alors que le cadet confié à la garde d’un père musicien de rock semble mieux s’accommoder de la vie bohême et sans contraintes qui lui est offerte – sans doute aussi parce qu’il est encore trop jeune pour saisir les enjeux de la séparation. La prochaine ouverture de la ligne ferroviaire à grande vitesse devant relier les deux villes opposées de l’île, où habite chacun des deux frères, va donner lieu à un projet fou et idéaliste visant à profiter de l’énergie produite par le croisement des trains propulsés à 260 km/h censée exaucer les vœux des frères et de leurs camarades. Avant de mettre à exécution cet étrange plan, les enfants sont déjà observés de part et d’autre par le réalisateur. Une observation peut-être un peu longue dont le principal intérêt est de mettre en exergue les différences de tempérament entre le réfléchi et sage Koichi d’un côté, et l’exubérant et joyeux Ryunosuke de l'autre. En même temps, pour nous spectateurs occidentaux, cela permet également de mesurer la place faite à l’enfant dans la société nippone, dont le respect des adultes et la bonne éducation laissent pour le moins songeur. Comme la plupart du temps, en dépit des situations compliquées – le divorce, mais aussi la promiscuité intergénérationnelle et l’exigüité des lieux -, on est étonnés par l’atmosphère générale de sérénité et d’apaisement qui se dégage de l’ensemble.



    Au fur et à mesure qu’il tient à distance les adultes, dont certains s’avèrent de précieux alliés pour la concrétisation de l’escapade des sept enfants, le film devient tendre et émouvant, suivant avec attention et grâce les pérégrinations pleines de fantaisie des frères et de leurs amis. Comment ne pas être touché par une œuvre qui croit en la puissance des rêves et la possibilité des miracles. On voit bien comment le film prend petit à petit l’aspect d’un conte, notamment quand les sept fugitifs croisent le chemin d’un couple âgé qui les héberge, les nourrit et les guide vers l’endroit le plus opportun pour planter leur bannière sur laquelle ils ont peint en couleurs vives leur souhait le plus profond. Avec tant de générosité et d’affection, le réalisateur de Still Walking signe grâce à une mise en scène fluide et légère une magnifique et poignante ode au mystère de l’enfance et destine du coup son film à tout public.
    seblecaribou
    seblecaribou

    30 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    Je n'avais jamais vu un film de Koreeda et je dois avouer avoir beaucoup apprécié. L'ambiance posée, la trame qui n'en est pas vraiment une, les personnages assez touchants et bien campés.

    Seules quelques longueurs se sont fait un peu sentir pour ma part, pour le reste étrangement je n'ai rien de particulier à ajouter. C'est joliment filmé, joliment mis en musique et quelques scènes sont assez drôle (notamment "l'évasion" de l'école de Kagoshima). Très plaisant et reposant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Le thème de l'enfance est bien évidemment au centre du film, comme c'est souvent le cas chez ce réalisateur. Ici c'est plutôt gai, autour d'une histoire entre ces 2 frères, si éloignés, qui veulent se retrouver, le temps d'une journée, celle où "le miracle peut se produire".
    Sur le film en lui-même, je suis assez mitigé. La chose la plus dure à filmer au cinéma, je pense, c'est le bonheur. Car soit c'est du pur documentaire, soit c'en est une imitation et la bascule vers la niaiserie est presque impossible à éviter. Ainsi si Kore-Eda arrive, par la drôlerie présente assez souvent dans le film, à s'en échapper, je dois avouer que certaines scènes frisent le ridicule... Je citerai ainsi la plus importante, qui pourtant débute très bien : le "fameux" moment où les 2 trains se croisent. Là, pendant une bonne minute, l'histoire est abandonnée, et une superposition sublime d'images arrive, qui font toutes références à certaines scènes auparavant, et j'ai trouvé ce procédé absolument fantastique et subtile. Et puis que voilà... On voit les enfants gueuler comme des veaux leurs voeux, le truc qui casse tout quoi (et plus tard genre la fille qui va annoncer sa mère son désir d'être actrice, très mal fait je trouve). L'autre scène qui m'a choqué sur le plan niaiserie c'est la veille, quand par hasard (la scène juste avant est très drôle par ailleurs) les 7 enfants se retrouvent chez les vieux, qui disent "on va vous emmener là-bas" ou un truc du genre, enfin ceux qui ont vu le film doivent comprendre, c'est ridiculement niais, ok ils sont sympas ils les invitent, mais de là à faire ça j'ai trouvé ça surréaliste.

    Et c'est dommage car en dehors de ça réaliste le film l'est beaucoup. Quelques scènes comiques sont déjà cultes pour moi (à l'école lorsqu'ils feignent d'être malade, énorme, ou encore le vieux avec son gâteau "incertain"), et je suis toujours fan de la mise en scène de Kore-Eda.

    Bon les acteurs bien sûr excellents, c'est intelligent de montrer comment les 2 frères sont aussi différents et pourtant liés, bon personnages, par contre la musique c'est pas génial génial, parfois elle m'a même soûlée, mais parfois elle était bonne, donc moyen là.

    Bref assez bon film, mais quelques lacunes, dommage.
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Une très belle aventure porté par le sentiment de la famille, l'amitié, le courage, l'insouciance et l’innocence des enfants. C'est très beau et superbe de part la réalisation, les jeunes acteurs, les quelques chansons folk très bonnes et les décors de Kagoshima avec Sakurajima en fond que j'ai eu la chance de parcourir il y a quelques années, de beaux souvenirs pour moi et un beau film pour tous.
    Akamaru
    Akamaru

    2 789 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Une chronique enfantine et intimiste,véritablement bouleversante qui prouve l'acuité d'Hirokazu Kore-Eda pour dépeindre des personnages japonais contemporains,dans leur quotidien et leurs aspirations. Cela fait quelque temps désormais que le réalisateur nippon nous régale de son style d'un réalisme quasi documentaire,comme un héritier d'Ozu. Si "Nobody Knows" était urbain,claustrophobique et désillusionné,"I Wish-nos vœux secrets" agit comme son contrepoint,tant il est lumineux,solaire,gai et optimiste. Dans les deux cas,des acteurs-enfants époustouflants,une grâce presque irréelle dans la mise en scène et une atmosphère entre nostalgie et évanescence. Ici,deux frères vivant chacun de leur côté avec un de leurs parents séparés,décident de se rejoindre au point de jonction du nouveau TGV(Shinkansen)en fonction sur l'île de Kyushu. Ils entreprennent alors un voyage avec une bande d'amis,désireux aussi de voir leurs souhaits se réaliser. Selon une philosophie très orientale,le but de cette échappée belle est d'apprendre la sagesse et l'acceptation que l'impossible ne se réalise pas. C'est un magnifique point de vue,plus mature que les canons habituels. On fond littéralement devant cette bande de gamins qui font l'école buisonnière. La science du détail de Kore-Eda et son regard bienveillant et trans-générationnel sur ses personnages font largement passer l'étirement ressenti du temps.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Après avoir supporté dix bandes-annonces toutes plus glauques les unes que les autres c'était rafraichissant de voir un film où les enfants sont normaux et à peu près heureux, où les adultes ne sont pas d'affreux pervers mais aiment les enfants et leur font confiance. Néanmoins I wish (encore une inutile traduction anglaise au lieu d'un "je voudrais" pourtant si simple) est beaucoup trop long, l'intérêt comme l'émotion sont dilués dans des séquences interminables et qui n'apportent rien. Seule la partie du voyage tient la route (ou la voie ferrée, ah ah ah). La musique est insupportable et ne fait que rendre encore plus longs les moments creux. C'est gentil, c'est charmant, mais c'est très anecdotique.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2012
    Ce n'est pas la première fois que Kore-Eda Hirokazu parle de l'enfance : elle était au centre de "Nobody knows", et dans "Still Walking", le personnage du petit-fils joue un rôle important. Dans ces deux films, et particulièrement dans "Nobody knows", elle était entourée de menaces et de dangers, entre l'abandon de la mère et le culte oppressant du fils disparu. Ses autres films abordaient aussi des thèmes graves : la mort dans "After Life", le suicide collectif dans "Distance". Ici, rien de semblable ; au contraire, l'évènement déclencheur est le plus banal du monde, à savoir le divorce, et si l'escapade de la troupe d'enfants a la saveur du conte, les ogres rencontrés sont des vieillards bienveillants, que ce soit le grand-père complice ou les retraités qui sauvent la petite troupe du zèle du policier local.
    A la question qui lui était posée sur cette tonalité si optimiste, Hirokazu a répondu que ça s'était fait ainsi sans qu'il l'ait prémédité : "En fait ce n’est pas une décision personnelle. Je reconnais que ce film est plein de vie, mais c’est la vie qu’ont apporté tous ces personnages, les acteurs, les enfants qui étaient plein de vie." Il faut dire que le film repose sur le jeu des enfants, et particulièrement celui des deux frères Maeda qui jouent Koichi et Ryunosuke avec gravité pour l'aîné, avec fantaisie pour le plus jeune, et que même si on sent bien le processus d'écriture dans les dialogues, le naturel des jeunes acteurs les rend extrêmement fluides.
    Hirokazu raconte que le point de départ du film était une image tirée de "Stand by me" de Rob Reiner, celle d'un groupe d'enfants marchant le long de rails. Mais quand il a fait les repérages pour tourner la scène du croisement des deux Shinkansen, il s'est rendu compte que toute la ligne de ce TGV dans l'île de Kyushu au sud du Japon était surélevée, et il a donc dû modifier le scénario, faisant de cette difficulté à se mettre en surplomb de la voie un des ressorts du scénario. Les références que cite Hirokazu et auxquelles j'avais pensé à la vision du film sont nombreuses, notamment "Gosses de Tokyo", d'Ozu, et "Les 400 coups" de Truffaut.
    Le film est composé de deux parties distinctes : la première heure nous décrit dans un montage parallèle et par petites touches la situation des deux frères aux deux extrêmités de l'île : leurs familles, leurs amis, leurs écoles, et comment naît le projet de la rencontre. La seconde raconte le voyage des deux bandes pour se retrouver au centre de l'île, leur trajet commun et leur retour; Autant la deuxième partie se regarde avec plaisir et grand intérêt, autant la première est beaucoup plus difficile à suivre. Hirokazu y alterne des scènes courtes, très dialoguées, en plongeant d'emblée le spectateur dans la vie quotidienne des deux gamins, et en laissant à ce même spectateur le soin de recontruire le puzzle de leur histoire. Or, il y est fait référence à de nombreux éléments de la culture japonaise, et quand on n'est familier ni avec les joueurs de base-ball de la NPB, ni avec les personnages de manga, ni avec les spécialités culinaires de Kyushu, on a vite fait de décrocher, ce que ma voisine au Balzac a manifesté par des ronflements sonores, ce qui ne m'a pas aidé en entrer dans l'histoire.
    Heureusement, même cette première heure est traversée par des moments forts, comme la solidarité des élèves contre le manque de tact du professeur, ou amusants comme la convergence des avis sur le karukan, la spécialité au goût incertain que prépare le grand-père ou la complicité de l'infirmière scolaire avec les jeunes comploteurs. Tout en gardant le cap sur la ligne narrative donnée par le projet des enfants, Hirokazu continue à aborder par petites touches subtiles les questions qu'il se pose sur la société japonaise : les relations entre les différentes générations, le rapport à la nature dans un pays d'une telle densité, ou l'importance des conventions sociales. Reste à savoir si le fait de raccourcir la première partie aurait fait perdre ou non de la force au voyage initiatique des enfants. Pas sûr, et on y aurait certainement gagné de la lisibilité.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Fodscraft
    Fodscraft

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Si la mort apparaît dans la plupart de ses films, Kore-eda s’éloigne de son thème favori pour ce film lumineux traitant de l’enfance et de la perte de l’innocence, sur fond de road-movie.
    Moins morbide que Nobody knows, moins mélancolique que Still walking, un film plein d’humour, d’espoir et d’émotion.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2012
    Les inconditionnels de Nobody knows devraient beaucoup aimer le nouveau film de Kore-eda, I wish, qui confirme le don du cinéaste japonais à diriger des enfants et à en comprendre la sensibilité et les rêves. Mais ces mêmes admirateurs admettront peut-être que I wish est tout de même une oeuvre mineure dont le scénario semble tout entier dévolu à faire la promotion du TGV nippon sur l'île de Kyushu et dont la mise en scène paraît bien fade. La première partie du film lambine terriblement avant d'atteindre son rythme de croisière et de se conclure par de jolies scènes de retrouvailles qui font oublier, un peu, le caractère laborieux de l'entreprise. S'il ne portait pas la signature de Kore-eda Hirozaku, on est en droit de se demander si le film aurait reçu un tel accueil critique, il est d'ailleurs plus que probable qu'il n'aurait pas été distribué à l'étranger. Sa douce mélancolie et sa rêveuse tendresse touchent mais ne rendent pas le film passionnant pour autant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    Un joli film, bien écrit et porté par d'excellents acteurs. Cependant, Kore-Eda semble éviter le sujet fort qui est son idée de base, c'est-à-dire deux enfants éloignés à cause du divorce de leur parents. L'histoire que l'on suit est poétique, assez émouvante, mais ne représente pas un enjeu très fort. Finalement, ce sont deux heures de film où il ne se passe pas grand chose de passionnant, et où la gentillesse de son auteur a ses limites.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2015
    C'est le deuxième film du réalisateur que je vois et c'est la deuxième claque que je me prends, je dois admettre beaucoup accroché à son style. Cette manière très épurée, très sincère, très vraie de présenter les situations quotidiennes de la vie, avec toujours une forme de douce et chaleureuse poésie. C'est du cinéma qui fout la banane, qui donne la joie de vivre mais sans jamais paraître bisounours. Le film n'est jamais totalement triste ou totalement joyeux, il y a toujours une tranquille mélancolie qui plane. Déjà parce que ça traite de l'enfance et que c'est beau cette manière qu'il a de la présentée comme celle des rêves, de la joie, avec des personnages très humains, rien que le professeur dans les premières scènes à la fois sévère (comme un enfant verrait un prof un peu trop accroché à son rôle) et attentionné, prêt à soutenir ses élèves dans leurs difficultés (je m'attendais à ce qu'il ait plus d'importance par la suite), c'est aussi le monde des fantasmes, des folies, un monde où on a peur de passer pour un gamin mais qu'en même temps on se trahit, un monde où on aimerait être comme les grands (j'ai adoré le personnage qui tombe amoureux de ses profs - en plus d'avoir de bon goûts c'est très vrai). Bref, j'arrête les laudatifs mais ce film est aussi beau que Notre petite soeur, il parle très justement de l'enfance, de comment on voit le monde à cet âge, des familles déconstruites, c'est du cinéma qui dans toute sa simplicité transpire la vie, le beau, le vrai. En plus de présenter un Japon que j'aime beaucoup. Et puis les relations trans-générationnelles sont également très bien traitées (je pense au soutien des grands-parents). Mais le moment qui m'a carrément mis une mi-mole c'est bien quand ils préparent leur plan d'évasion pour aller voir le train. Sur cette musique rock traitée comme un vrai feel-good movie, très clipé, à la fois euphorisant et hilarant quand ils cherchent à se faire des thunes ou quand ils sèchent les cours. C'est un peu l'incarnation d'un rêve de gosse, cette indépendance, cette liberté qu'on a toujours voulu, elle est enfin là, elle est belle, elle est majestueuse et si les autres films de Kore-eda sont de cette trempe alors pour sûr que je vais me ruer dessus !
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