Derniers Avis : To Rome with Love - Page 31

Dernière capitale européenne en date visitée par Woody, Rome. Comparé à ses autres films tournés en Europe, To Rome With Love ressemble à un échec de la part du réal, Allen ne parvient pas à capter l'effervescence de la capitale italienne comme il avait parfaitement réussi pour Barcelone et Paris, et du coup son film se déroule dans un décors un peu plat. Par contre, Woody Allen sait réinventer son personnage de looser à chaque fois; ici Allen s'invente une phobie des avions et de la retraite comme une mort avancée avec toujours ce coté d'humour corrosif, pessimiste et auto-destructeur. En revanche sa seul créativité est là. Tout les thèmes visités dans To Rome With Love sont copiés des chef-d'oeuvres de la filmographie du réalisateurs: l'adultère, la bisexualité, la question "faut il réaliser ses fantasmes?"... Mais cette foi sans saveurs. De même les personnages n'ont aucune originalité et restent fades (loin d'être pétillant comme son précédent film) à l'image d' Ellen Page et de Roberto Benigni. Allen s'est trouvé un alter ego en la personne de Jesse Eisenberg, sa prestation reste convaincante et nous rappelle celle de Woody dans Tout Le Monde Dit I Love You, mais par manque d'approfondissement dans l'écriture du rôle, Eisenberg se retrouve obligé de plafonner. Seuls Baldwin et Cruz valent vraiment le coup côté casting. Le premier s'impose comme une sorte de conscience du personnage d'Eisenberg et se défoule en beauté. Cruz (avec un italien parfait) est hilarante dans son personnage de call-girl au franc parler, allant à l'encontre des habitudes des nobles romains. Woody Allen conserve tout de même le charme de jouer avec les clichés, comme ici un italien qui chante de l'opéra sur sa douche.

Encore un pur Woody Allen critique et déjanté comme il faut. Peut-être quelques longueurs (bien à lui aussi) qu'il nous avait évité dans ses derniers films. Un joli casting comme d'hab, et Rome... Bah Rome : magnifique !

Un très bon film de Woody Allen. De beaux paysages, une réalisation assez simpliste et sincère. Des musiques très bonnes mais stéréotypées pour certaines. De bons acteurs pour servir différentes histoires intéressantes, qui nous font découvrir le gratin, les secrets, la beauté de Rome.

Mais si le film est drôle quand il faut, j'ai eu l'impression de voir Fellini et sa Dolce Vita, revue par Woody Allen. Et là, donc, perte d'originalité. Mais là où l'humour poussif et absurde d'Allen est là, l'on perd la subtilité critique des épisodes de la Dolce Vita, beaucoup plus magnifique, réaliste, sincère, tragique etc...

Malgrès l'humour, Woody Allen se veut tout même toujours aussi mélancolique et même parfois tragique dans sa vision des relations notamment amoureuses. Cependant l'on revoit des shémas relationnels déjà bien connus (voir Manhattan par exemple).

Puis une des "histoires" ne présente d'intérêt par rapport aux autres que la plastique de Peneloppe Cruz.

Enfin le système des "histoires" qu'Allen avait exploité bien avant. Ici le film est mal monté, tout est entrecoupé, sans cesse. L'on manque de fluidité, tel que dans Vous allez Rencontrez un Bel et Sombre Inconnu,où les histoires se croisaient tout de meme un peu.

Ainsi l'on se dit, au final, on a vraiment bien ri, passé un bon moment, apprécié les critiques grossières et absurdes d'Allen. Puis le gout de déjà-vu qui me hante. Hélas.
Au final, The Rome With Love, a beau paraître être un très bon Woody Allen (pour l'humour, les gags, quelques situations et trouvailles), il n'en reste pas moins qu'un Bon film.

Woody Allen fait clairement partie de ces cinéastes qui arrive à faire toujours le même type de films en se renouvelant sans cesse, de ses premier succès que sont Annie Hall et Manhattan, en passant par la confirmation de sa talent avec Tout le monde dit I love you et Crime et délits jusqu'à ses derniers films dont deux sont à classer parmi ses chefs d'oeuvres : Match Point et Minuit à Paris. Alors quand il décida il y a quelques années d'entreprendre un tour d'Europe en réalisant plusieurs films dans les plus grandes capitales européennes, il passe par Londres (plusieurs fois), la France, l'Espagne, et cette année l'Italie avec To Rome With Love. Encore une fois le casting est incroyable (ça ne vaut pas celui de Minuit à Paris, il faut l'avouer) mais on sent rapidement que Woody Allen est moins inspiré par la capitale italienne que par la notre. De multiples histoires en parallèles, aux enjeux et à la qualité inégales. Le segment avec Woody Allen est très drôle, celui avec Penélope Cruz aussi, mais y en a d'autres (je pense à celui de Benigni particulièrement) qui ont beau faire sourire au début, ça devient rapidement très lourd et redondant, et passé l'heure, on attend plutôt que certains des segments passent au plus vite tant ils sont pas très intéressants. Les acteurs jouent tous plutôt bien, mais ça ne sauve pas To Rome With Love d'un semi-naufrage qui le classe parmi les films mineurs du cinéaste qu'on oubliera aussi vite qu'ils sont sortis. On espère que ce raté sera juste un passage à vide dans la carrière du cinéaste qui devrait rejoindre San Francisco avec Alec Baldwin (présent d'ailleurs dans To Rome With Love) et Cate Blanchett. Peut-être est-ce la fin du tour d'Europe de Woody Allen qui avait envisagé Munich et Copenhague, mais on est prêt à oublier son nouveau film même si il est loin d'être exempt de qualités. A voir pour les amateurs, pour les autres, allez (re)voir ses précédents films, celui-ci n'est pas une réussite.

Pas le meilleur Woody que j'ai pu voir mais sympathique tout de même. Les différentes histoires, bien qu'inégales sont sympathiques à suivre. Ça fait bien plaisir de revoir Woody de l'autre côté de la caméra. C'est d'ailleurs l'histoire dans laquelle il évolue qui finit par être la plus intéressante et la plus drôle notamment les scènes d'opéra. Les autres à réaliser de bonnes prestations sont Pénélope Cruz même si son histoire n'est pas toujours intéressante, Roberto Benigni, égal à lui-même c'est-à-dire excellent et le duo Jesse Eisenberg / Ellen Page. Un cru 2012 sympathique, agréable à regarder mais qui n'atteint pas le niveau des précédents Woody notamment Minuit à Paris et Whatever Works.

Un Woody Allen décevant et en panne d'inspiration. Ce film ressemble plus à une carte postale de Rome, qu'à une véritable oeuvre. C'est dommage qu'il n'y ait aucun véritable lien entre les différentes anecdotes, c'était pourtant quelque chose que notre bon vieux Woody faisait, et faisait bien. Mais il faut avouer qu'il y a eu un problème sur l'écriture, avec très peu de phrases choc comme il en a l'habitude, et des histoires plus banales les unes que les autres, et insipides. Dommage!

Le retour de Woody au cinéma pour son tour de l'Europe qui s'achève donc à Rome en Italie.

Et bien entendu il fallait s'attendre à ce que cela soit un peu moins bien que "Minuit à Paris".

Il parle une nouvelle fois d'amour, mais aussi et surtout de l'image.

Que ça soit la célébrité ou bien l'image que les gens se créent afin de séduire.

Il met en scène plusieurs histoires en formes de sketchs tout en visitant Rome.

L'humour est très présent mais n'atteint pas le niveaux de ses derniers films.

Les meilleures parties concernent surtout les scènes avec le trio Baldwin, Eisenberg et Ellen Page (que je suis heureux de la revoir au cinéma et heureusement qu'elle est dans ce film).

Quant à Penelope Cruz l'âge n'a pas de prise sur elle.

Bref finalement, il n'y a pas grand-chose à retenir si ce n'est quelques idées amusantes comme celle du chanteur sous la douche.

Dommage que Rome n'est pas davantage inspiré Allen.

Agréable, mais pas indispensable.