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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    231 critiques spectateurs

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    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Mélancolie du désespoir. Comment s'accrocher lorsque l'on perd goût à la vie ? Une vie s'écoule le temps d'une journée.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    52 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Touchant.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    18 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Un film bien exploité, plein de sensibilité et réaliste qui manque un peu de percutant néanmoins!!
    xando
    xando

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2012
    Oslo, 31 août est un pur bijou. Un film qui vous prend aux tripes. On sort de la salle bouleversé, saisi par la beauté de ce que l'on vient de voir. Un vrai hymne à la vie, lumineux et aérien. L'acteur principal y est tout simplement magnifique. A ne rater sous aucun prétexte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Le cinéma scandinave a vraiment un charme imperceptible. Calme, lent, on dirait souvent qu'on suit le cour d'une rivière. Derrière cet aspect posé se trouve une véritable oeuvre. Réflexion, émotion, empathie et bluffant. La force tranquille.

    Le film, qui suit un dépressif et ancien drogué totalement perdu dans le monde d'aujourd'hui, pendant 24h va nous mener vers un chemin plein de désillusions. Un maux qui ronge l'Europe. La jeunesse égarée. Servit par une prestation de A.D.Lie criant de sincérité, le film m'a bouleversé dans ce requiem inéluctable. Même si le héros ne sait pas trouver sa place, les personnages secondaires sont tout autant de un espoir ou une résignation. Car, le film se pose autant de questions philosophiques et existentielles pour des gens de la classe moyenne. Des questions qui au final nous font comprendre tous les chemin du protagoniste. On le comprend à travers l'histoire des autres. Comme s'il était un fantôme venu poser les questions que ces gens avaient zappées et évitées de se poser.

    Quand au film et à l'image, J.Trier nous gratifie d'une qualité et d'une beauté lunaire. Les couleurs sont un peu cachées mais toujours existantes, comme des reflets ternis d'un monde plus beau, plus colorés. Une oeuvre que n'aurait pas renié T.Malick à mon avis.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Triste poésie lucide sur la vie, ça décape bien du dedans .... =)
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Le réalisateur qui signe ici son deuxième long-métrage après Nouvelle Donne (2006) adapte très librement le roman Le Feu follet de Drieu La Rochelle – dont Louis Malle s’était également inspiré en 1963. Plus qu’à l’image du drogué, Joachim Trier a voulu s’intéresser aux thèmes de la solitude, de l’incommunicabilité et du mal de vivre. Ainsi son héros Anders – interprété magistralement par le magnétique Anders Danielsen Lie, médecin dans la vie privée – ne possède-t-il rien des attributs habituels du toxicomane. Ici la drogue constitue le moyen de s’échapper d’une réalité quotidienne insupportable à endurer pour Anders. Si dans son ensemble Oslo, 31 août se singularise par sa sincérité et la haute tenue du projet et du résultat à l’écran, il s’avère particulièrement réussi dans les scènes où Anders est filmé seul, dans un café où il devient poreux aux conversations légères et futiles des clients qui l’entourent ou encore dans une promenade au parc où il se souvient de l’éducation qu’il a reçue. Une scène aérienne qui fait beaucoup penser à la chanson d’Arnaud Fleurent-Didier où il évoque l’influence de ses parents. À l’inverse, les séquences de fêtes, de bar et de boite paraissent plus convenues, mais elles attestent néanmoins, au milieu d’une foule de plus en plus importante et en apparence amicale, de l’isolement et du retrait d’Anders.

    Pétri de culture française, le prometteur Joachim Trier met en scène une trajectoire sur une journée dont on mesure petit à petit la dimension irréversible. Resserré et ténu, sans jamais être lourd, Oslo, 31 août a quelque chose d’hypnotique et de terriblement empathique pour son personnage en train de sombrer sous nos yeux. Œuvre du mal-être, de l’impossibilité à être au monde, elle s’enrichit ici de sa localisation dans une capitale qui semble si calme, verdoyante et apaisante. Derrière le théâtre hypocrite des apparences, le tableau se révèle bien plus sombre. Même le meilleur ami d’Anders à l’existence rangée et réglée exprime les mêmes questionnements et expose ses incertitudes existentielles. Existentiel, intemporel et mélancolique – rappelons que Pierre Drieu La Rochelle écrivit son court et fulgurant texte en 1931 – le film l’est sans conteste. Et surtout réussi.
    lucilla-
    lucilla-

    58 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2012
    C'est un film à fleur de peau, qui réussit à mettre en image la solitude,à faire ressentir la perception d'un être,et son décalage irrémédiable entre un idéal de pureté, une soif d'amour et de consolation et le reste du monde, de la vie qui va, avec ses désillusions,ses compromis,ses obligations à se contenter du moindre mal..D'une beauté foudroyante et d'une lucidité perçante, d'une mélancolie intense, d'une poésie totale
    "ça ira mieux, tout va s'arranger.. sauf que non" dit Anders à son ami. J'ai pensé à Perec:"Il n'y a ni recours ,ni pitié,ni salut à attendre de personne.Il n'y a même pas à espérer que le temps arrangera ça."
    La scène du restaurant est exceptionnelle, quand Anders perçoit le fourmillement de la vie autour de lui tout en restant observateur décalé et étranger aux enthousiasmes ,aux rires,aux espoirs qui s'expriment dans le blabla qui l'entoure...
    Ce "catalogue" que je vois reproché au film n'est qu'un patchwork mental , très semblable au fonctionnement de notre mémoire d'enfant. Ce "je me souviens" mélancolique pointe le temps qui passe et le délitement des affections, des liens, des amours.. C'est un film sur la perte, avec prise de position radicale sur le sujet.La toxicomanie n'est pas le sujet du film mais moyen de proposer un personnage déconnecté qui essaie de reprendre pied dans un quotidien qui le rejette et qu'il rejette.Il émane de tout le film une certaine douceur calme , dûe aux images et à la qualité de l'interprète principal, au regard d'enfant perdu, et qui permet à la fin de vous hacher menu!! Le film fait pleurer après son générique et bien après la séance, à l'instar de Two lovers. On peut d'ailleurs rapprocher Léonard et Anders, en particulier pour la scène qui ouvre le film... Leur désespérance est la même.
    Très différent de Shame en effet, plus en demi-teinte et en mélancolie, plus poignant aussi.Et cette façon de situer l'histoire sur le dernier jour de l'été norvegien, au moment où il va falloir s'enfoncer dans l'hiver, et arriver à le supporter , est tout simplement admirable de poésie .
    J'ai aimé aussi "ces marches interminables vers d'improbables fêtes" ...A ne pas manquer.
    Caine78
    Caine78

    6 094 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Au début, on se demande ce que « Oslo 31 août » vient faire avec le somptueux roman de Pierre Drieu La Rochelle, auquel il ne ressemble que de très loin. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes que l'on finit par prendre nos repères, et cela devient alors un régal. Car si l'on excepte l'interminable scène de la rencontre entre Anders et son ami, quelle force, quelle intelligence... Joachim Trier a su trouver un équilibre remarquable entre modernisation du roman de 1931 et hommage sensible, à l'image d'un héros troublant, face auquel on se sent totalement concerné tant son désarroi et sa souffrance sont palpables, mais toujours de façon nuancée, sans que nous ne tombions jamais dans une démonstration lourdaude. C'est étrange : alors que le propos est terriblement sombre et pessimiste, cela ressemble parfois à un songe, à l'image d'une ambiance presque hors du temps nous portant presque de bout en bout. Il faut dire que le réalisateur nous a concocté une bande-originale pop-rock absolument délectable, s'inscrivant parfaitement dans ce climat envoûtant où on se laisse glisser sans la moindre retenue. Ce qui aurait ainsi pu être une œuvre insoutenable devient quelque chose de beau, émouvant et difficilement oubliable, à l'image d'une fin certes attendue, mais qui n'en est pas moins poignante, d'autant que filmée très sobrement. Un vrai coup de cœur, d'ores et déjà l'un des grands moments de 2012.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    C'était un film dont je n'avais point entendu parler avant sa sortie, j'ai appris son existence en tombant par hasard sur une critique élogieuse.
    Je m'empresse donc de voir ce film, qui même si je ne serai pas aussi élogieux que l'article en question, m'a beaucoup plu.
    En fait le film commence assez mal je dois dire, enfin mal, on nous offre une séquence assez belle, et puis on nous plonge dans la vie de ce trentenaire, et c'est là que j'ai été déçu, parce que la séquence d'introduction est vraiment plaisante, et j'étais tout d'un coup déçu de ce retour brutal à une réalité très morne. Alors c'est fait exprès, mais le film a failli me perdre à ce moment là, parce que c'est du quotidien, que ça parle beaucoup et quelque part je trouvais ça un peu plat.
    En réalité ça fait parti d'un tout, le film montre cette journée de cet ancien toxicomane qui va subir des désillusions, des échecs, mais ce qui est bien c'est que le film dans sa dernière demi heure que je trouve vraiment sublime, où ça parle très peu, est vraiment beau, il prend le temps d'être beau avec des procédés tout simple, mais ça fait son effet.
    Le fait de créer comme ça un personnage ou tout n'est pas noir, et où le monde extérieur ne va pas forcément bien sans lui, où ce junkie qui avait un bel avenir s'en trouve privé par le coup du sort, c'est quand même très mélancolique.
    Je reprocherai malgré tout au film d'être très bavard, alors je sais bien il retrouve des gens, il passe un entretient d'embauche, on parle dans ces cas là, mais par moment c'était un peu trop.
    C'est un film qui me laisse une belle impression (grâce à la fin), et que je trouve intéressant dans cette manière très réaliste de filmer la sortie de cure, la mise en scène ne cherche pas à en faire trop, la caméra est juste là où il faut, quand il faut, rien de plus, rien de moins, c'est agréable, mais du coup ça peut paraître un peu morne (d'ailleurs ça l'est je pense).
    C'est un film à voir.
    DarioFulci
    DarioFulci

    87 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    Le film est lent, pas très explicatif, parfois poseur, souvent empreint d'une poésie mélancolique. Le réalisateur compte sur le spectateur pour débusquer au détour des conversations et des rencontres le parcours passé du héros. Une vie grillée qu'il a du mal à assumer. C'est au spectateur de faire l'effort de comprendre l'aspiration de ce road movie urbain. On salue la démarche de ne pas tout expliquer à tout bout de champs, comme si on était incapable de comprendre sans surligner. Le héros renoue avec des connaissances, plus ou moins indulgentes à son égard, dans un périple nocturne parfois heureux. Des lueurs d'espoir qui lui sont tendues alors qu'il s'enfonce dans le renoncement. Ceux qui lui jettent la pierre se posent en moralisateurs vertueux, mais sont incapables d'essayer de sauver une vie. C'est magnifiquement interprété et très bien réalisé. Un poème triste, mais apaisé.
    Biloba63
    Biloba63

    48 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Un sujet si délicat méritait d'être traité avec cette humanité et surtout cette sobriété. Les personnages sont simples et touchants ce qui fait la force de ce film qui ne se noie pas dans le superficiel, l'excès ou des dialogues qui alourdiraient le rendu final.
    Le cinéma nordique regorge de belles œuvres et celle ci en fait partie.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2012
    "Le Feu Follet" de Louis Malle n'est pas un de mes films préférés et cette nouvelle adaptation du roman de Drieu La Rochelle ne trouvera pas sa place dans mon Panthéon cinématographique. Non pas que je me sois ennuyée, mais le réalisateur étire son propos jusqu'à plus soif. Et comme il ne se passe pas grand chose...
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2012
    Quelle desesperance inutile… le film est plutot bien fait, bien joué, mais pfffff… so what ???
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    143 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Un film qui est réussi mais a éviter absolument lorsque l'on est mélancolique. En effet, l'ensemble du film nous emporté dans le mal être d'Anders, ancien toxico qui tente de ce suicider dès les premières minutes du film. Joaquim Trier livre également sa vision d'Oslo, prenant pour modèle des cinéastes comme Woddy Allen. Sa réalisation est d'ailleurs brillante, belle dans sa simplicité et qui laisse vraiment les acteurs déployés leur jeu. Anders Danielsen Lie brille dans ce rôle très touchant et devient instantanément un de mes acteurs nordiques préférés après son retour dans Julie en 12 chapitres. Notre attachement au personnage omniprésent du film porte que plus d'effets sur la fin spoiler: dramatique alors que nous avions peu à peu envisagé comme lui une note d'espoir
    . Ça fait mal mais c'est beau !
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