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arnaud1972
24 abonnés
102 critiques
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2,5
Publiée le 29 février 2012
Malgré quelques belles scènes (bien dans l'air du temps, esthétisme épuré, ambiance boîte de nuit enfumée mais pas trop) et les références cinématographiques pléthoriques du réalisateur (bresson, antonioni, louis malle, varda, gus van zant...), le film s'essouffle rapidement passé la première demi-heure et l'errance urbaine alors de ce feu follet norvégien (pas très sympathique ni touchant au demeurant) tourne à l'exercice de style propret et trop stylisé typique d'un étudiant en dernière année de cinèma, dommage...
Avec "Oslo, 31 août", le jeune cinéaste norvégien Joachim Trier signe son deuxième film et raconte une journée de la vie d'un ancien toxico dépressif. La subtilité du film réside dans son ton, grave mais jamais austère, toujours traversé par une légèreté mesurée, qui peut passer soit à travers de brèves touches d'humour, soit à travers une sophistication formelle qui refuse l'austérité. Le film vaut également pour l'interprétation très juste de ses comédiens, avec en particulier celle de Anders Danielsen Lie, qui parvient à jouer une fragilité contenue et apparente. Malgré beaucoup de très bonnes idées, "Oslo, 31 août" donne l'impression d'être inabouti, que ce soit dans la façon dont son propos est mené (le parcours du personnage, même si son aboutissement est clair, est parfois mené avec trop de libertés narratives) ou dans son aspect formel (hésitations entre un style documentaire et un autre plus lyrique). Un film ambitieux mais pas toujours très rigoureux, parfois trop froid mais qui aura au moins révélé un auteur incontestablement talentueux.
C'est sûr, il est vraiment temps d'en finir. Mais quel besoin d'être aussi barbant ? Quitte à se perdre, autant foutre le feu à Rome, non ? (Non, à part ça, le film ressemble à Mélancholia : froid et désespéré. Même si la rencontre avec l'étudiante (toute fin du film) pourrait consituer un très petit moment de grâce, est-ce qu'il n'y vraiment rien d'autre à voir en ce moment ?)
Film terriblement bavard, avec des dialogues insipides. On s'ennuie rapidement d'autant plus que ces échanges sont filmés en champ-contre champ d'une absolue platitude. Mais la critique est, une fois de plus, emballée ?! Le destin du personnage principal indiffère et tout ce qu'on souhaite c'est que ça finisse, passé la curiosité de voir quelques vues d'Oslo.
On peut louer la réflexion autour du malheur qu'apporte Oslo 31 août, il peut être dû au manque d'amour, au mal d'amitié, au rejet du système et des milliers d'autres raisons. Par contre, ce que je reproche c'est la manière, trop de blabla, une réalisation minimaliste et un manque de punch. Dommage.
Je suis resté froid devant "Oslo, 31 août", déprime norvégienne sans héroïne. Ce n'est pourtant pas la mise en scène, élégante et gracieuse, ni les interprètes, touchants et sensibles, mais les états d'âmes en manque du livide Anders nous ennuie poliment jusqu'au soporifiquement et légèrement chiant. Si je n'avais pas été shooté au sirop pour la toux, aurais-je été plus convaincu par le charme norvégien ? Pas sûr...
Au mieux peut être diffusé dans Arte en tant que reportage de société avec en titre : « Le repenti pas fini », mais certainement pas une salle de cinéma et être nominé dans un festival ; ce film n'en a pas la prétention. Pour commencer : le personnage. Un paumé qui à lui seul incarne la définition du défaitisme : il ne croit en rien, ni en lui ni en l'avenir (c'est déjà mal barré...) et laisse s'envoler les opportunités qui s'offrent à lui (spoiler: l'entretien d'embauche ). Bon ok c'est un ex-toxicomane qui manque de confiance en lui ; cependant, le synopsis (trompeur) laisse penser que sa cure l'a revigorer. Moi qui m'attendais à un film plein de poésie sur cette journée où tout change dans la vie de ce personnage. Et bien tout change, mais pas comme je me l'imaginais, et on vague avec lui dans les rues « oslonnienne » sans but précis.
L’homme erre dans Oslo comme s’il cherchait des réponses. Comme s’il souhaitait qu’on le sauve. Il parle aux gens pour être sous leur aile. Mais est-il prêt à entendre les bonnes réponses. Le réalisateur cerne bien la complexité de l’homme qui se sent différent des autres de par sa fragilité énorme mais également sa difficulté à faire comme si…. Austère malgré tout mais pas mal du tout.
Je suis complètement passée à côté d'une quelconque empathie pour ce personnage errant et déprimant, rien dans ce film ne m'a captivée, c'est dire. C'est d'un ennui abyssal, pourtant j'aime les films contemplatifs, mais il faut tout de même un semblant de trame derrière sinon je n'accroche absolument pas.
Quelle déprime. Un homme rejeté par la société et qui rejette aussi la société malgré un vie sociale bien rempli en cette journée du 31 Aout (une journée qui m'aurait plu). Oui, le réalisateur a du talent, saisit le passage du temps dans un mélange de précision et d'instantané, livre quelques belles scènes comme celle ou son héros écoute les conversations de passantes, mais bon faut avoir le moral avant de commencer le film de préférence. L'acteur principal n'est pas toujours juste, ca va quand il intériorise,moins quand il exprime son mal-etre qu'il ne traduit pas vraiment. Le spleen n'est plus à la mode...
On suit une journée d'un homme en fin de cure de désintoxication. De rencontre en rencontre, on découvre le personnage et un peu ce qu'a été sa vie. Autant dire qu'il ne faut rien attendre de bien palpitant, mais les thématiques sur la solitude, le mal-être, la difficulté de sortir de la drogue, sont bien traitées. C'est un film lent et surtout crépusculaire, ce que ne reflète pas son affiche colorée. A ne pas voir en cas de déprime...
...La qualité principale du récit, et pas la moindre, est qu’il se fait sans pathos aucun. Mais pas sans émotion. Une émotion spéciale, sèche, sans larme, nous étreint l’estomac et la gorge dès les premières minutes pour monter crescendo jusqu’à un final inéluctable et terriblement glaçant. Plusieurs jours après, il me hante toujours et je n’arrête pas de penser au film. La mise en scène magnifie encore plus le tout. Elle est d’une justesse et d’un dépouillement incroyable. Tous les plans et les images sont magnifiques, la bande son soigneusement choisie. Le tout nous offre des moments de grâce à couper le souffle dont, à mes yeux, la plus belle scène, sur les vélos avec l’extincteur. Pour interpréter tout cela il fallait un casting à la hauteur et il l’est. Tous les seconds rôles sont convaincants, tandis que Anders Danielsen Lie est juste parfait dans le rôle titre (écrit pour lui). Une interprétation aussi sombre que lumineuse qui fera date. On espère le revoir très vite, il est formidable.... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-oslo-31-aout-100644517.html
Inspiré du roman de Pierre Drieu La Rochelle "Le feu follet", dont Louis Malle avait déjà réalisé une adaptation en 1963, ce film norvégien raconte une journée dans la vie d'un trentenaire : il est tombé dans la drogue, il a suivi une cure de désintoxication et cette journée est la première où il peut sortir du centre médical. Il va en profiter pour rencontrer ses anciens amis, ses anciennes petites-amies, sa famille, son passé d'étudiant. Tout cela est bel et bon. Malheureusement, tout cela est extrêmement bavard et les conversations qu'on entend sont sans grand intérêt. C'est pourquoi, malgré Anders Danielsen Lie, l'excellent comédien qui joue le rôle principal, on s'ennuie assez vite. Dommage, car pour une fois dans un film sur la drogue, on avait un film qui s'intéressait à autre chose qu'au comportement d'un individu sous l'emprise de la drogue ou en état de manque.
"Oslo, 31 août" raconte le retour, après plusieurs années passées en autarcie dans un centre de désintoxication, d'un ancien drogué dans la société. Le jeune homme profite de sa permission pour renouer avec son passé, ses amis, sa famille et son amour. Ce retour aux sources ne se fait pas plusieurs difficultés et l'ancien toxicomane va vite sombrer dans l'incompréhension du monde et des gens qui l'entourent. Dès lors, un combat interne fait rage dans son esprit et c'est à une plongée dans la dépression que nous invite le cinéaste Joachim Trier. Le film ne respire pas la joie de vivre et communique, assez inégalement il est vrai, ce sombre sentiment au spectateur.