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    Oslo, 31 août
    Note moyenne
    3,8
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    231 critiques spectateurs

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    Guillaume182
    Guillaume182

    123 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    J'ai regardé ce film sans rien savoir de l'histoire ni même le nom du réalisateur, j'avais le film à disposition et donc je l'ai mis.

    On a quelques fois de bonne surprise et "Oslo 31 août" de Joachim Trier en est une.

    Son film est criant de vérité, c'est un beau récit désenchanté.

    Totalement envoutant, je veux dire que depuis que j'ai vu ce film il ne me quitte pas.

    Il incite en quelque sorte de prendre du recul et voir les choses tel quels sont.

    Et puis la mise en scène est vraiment très belle et on s'en rend compte dès les premières images tournés en super 8.

    C'est plutôt sensorielle.

    Des images magnifiques.

    Le fait que l'histoire soit dure m'empêche de mettre la note maximum.

    Les films de ce niveau sont assez rare aujourd'hui.
    pfloyd1
    pfloyd1

    105 abonnés 2 028 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2012
    Je n'ai pas vraiment accroché à cette fresque dramatique sur fond de reprit de justesse.On nous presente le portrait, pas mal réalisé en fait, d'un jeune adulte vivant dans un foyer pour ex drogué et qui a apparement du mal à retrouver le gout de la vie depuis sa separation avec sa belle.Le film est plat,sans aucune action ni vraiment d'intrigue.On suit nonchalament le parcours de ce loser attendant le virage ultime du film...qui n'arrive pas.Bonne interpretation tout de meme du personnage principale!
    Manu711
    Manu711

    48 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Je savais que j’aurais du voir ce film avant, depuis le temps qu’il me tentait, et avec tout le bien que j’en avais entendu… Un film scandinave qui semble être une pépite, pourquoi ne pas se jeter dessus ?

    Ce film aurait pu être anglais, car il s’agit de cinéma à la fois social et dramatique, traitant d’un sujet parfois tabou, et à la réalisation très réaliste. Mais pourtant il s’agit bien d’un film norvégien. L’ayant présenté à Cannes, Joachim Trier nous embarque avec ce film dans des réflexions sur l’existence, les relations humaines et la reconstruction d’un ex-toxico. Le film commence d’emblée assez mal et nous donne un petit un avant-goût de ce à quoi on va avoir droit. Alors même si ensuite dans les minutes qui suivent ça peut sembler s’améliorer, il ne faut pas se leurrer, ce que nous allons voir résulte bien du tragique.

    C’est alors que nous suivons Anders, qui bénéficie d’une permission de sortie d’un jour de sa cure de désintoxication pour bonne conduite, afin de retrouver vieilles connaissances, famille et de passer un entretien d’embauche. Place alors à de nombreux dialogues qui ne sont pas ennuyeux – contrairement à ce que j’ai pu lire – car plutôt bien écrits et assez intéressants. Les plans sont assez classiques mais agréables dans l’ensemble, alors qu’en revanche la bande-son est divine (Daft Punk, Desire…).

    Malgré sa courte durée il est vrai que le film semble un peu long, car il y a vraiment beaucoup de dialogues. Mais là où le film prend véritablement son envol, c’est dans son dernier tiers, ou Joachim Trier laisse place à différentes séquences sans paroles pour laisser le spectateur se questionner. Alors même si le dénouement semble inévitable, on tente malgré tout de rêver à un sort différent en ce qui concerne Anders.

    Cet Oslo, 31 août fait donc partis des films qui questionnent plutôt de ceux qui proposent des solutions. Il mérite vraiment d’être vu autant pour le message qu’il délivre que pour le divertissement qu’il procure. Un film solide qui fait réfléchir et émeut, sans tomber dans le too much. A voir.
    Jrk N
    Jrk N

    34 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Oslo, 31 août (Joachim Trier, 2012) n'émeut pas plus que le mauvais roman de Drieu La Rochelle (Feu Follet, 1931) dont il est inspiré: on ne s'attache pas au héros suicidaire et on connait trop bien la fin pour être intéressé par ses liaisons éphémères et son dégoût de tout, à commencer par de lui-même. L'acteur très beau, sans doute trop beau, ne fait rien pour nous intéresser, d’ailleurs.
    On n'apprend rien qui n'ai été dit vingt fois sur la toxicomanie ou sur le tournant de la trentaine.
    Plus grave, contrairement à la promesse du titre, on n'apprend rien sur la très belle ville d'Oslo.
    La prise de vue exagérée en 35 mm s'oppose au nigaud Dogme95 de Lars Von Trier, c'est une bonne chose mais elle est aussi excessive et esthétisante que celle des Nuits Fauves.
    Avec une photographie, une musique et surtout une prétention assez proches, Oslo 31aout a été aussi surestimé en 2012 que les Nuits Fauves dix ans avant (film parlant du sida, Collard, 1992).
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    16 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Fabuleux film démarrant sur une promesse et finissant sur l'espace vidé. Le début lance une pléthore de phrases et de souvenirs dans ce lieu: Oslo. Oslo, représentation parfaite de la vie qu'il reste à incarner, à remplir. Cette vie en reconstruction, c'est celle du héro créant une empathie forte et une adhésion totale (j'imagine) chez le spectateur. Formellement, le film est une main tendue, tout glisse se fluidifie comme si le récit lui-même tendait vers une empathie et non dans le jugement sociétal sur une condition "déviante". Chaque rencontre est une occasion de plus de réaliser une collective mélancolie face au temps et à la vie. Jusqu'à la dernière image, Oslo 31 Aout est une grande expérience de cinéma.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Un film qui compte quelques moments de grâce : un début évoquant les souvenirs d'inconnus sur la ville d'Oslo, une scène dans un café baigné des conversations des clients, une déambulation à vélo dans la ville en pleine nuit. Le film doit beaucoup à la Nouvelle vague : il en reprend le thème et certains principes de mise en scène. Le destin du personnage principal est magnifiquement porté par le comédien qui a tout le charme et la mélancolie nécessaires. Et quel plaisir de revenir dans ces pays nordiques, si rares au cinéma ! Un très bon film (sans plus...).
    Benjamin A
    Benjamin A

    655 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Librement adapté de Feu Follet de Pierre Drieu, Oslo 31 Août, signé Joachim Tier, nous fait suivre une journée dans la vie d'Anders, dépressif en fin de cure de désintoxication, qui va renouer avec son passé, sa famille, ses amis et regarder en arrière pour voir ce qu'il a fait de sa vie.

    Tout d'abord, et c'est là le seul (léger) regret qu'il y a à avoir vis-à-vis du film, on peut regretter une première partie parfois un peu maladroite, manquant légèrement d'intérêt et de puissance et se montrant un petit peu trop bavarde. Pourtant, passé ce point, Oslo 31 Août prend assez vite tout son sens et Joachim Trier nous plonge de manières puissantes et immersives au coeur de la journée de ce toxicomane dépressif. Il y retranscrit avec force et intelligence toutes ses désillusions, échecs et le constat de sa propre vie à travers des bilans personnels et/ou des discussions avec d'anciennes connaissances.

    S'ouvrant sur plusieurs fragments d'Oslo accompagnés par diverses voix, Oslo 31 Août met en avant toute la complexité d'Anders, son pessimisme, sa solitude, son rapport à la drogue et sa vision de la vie et de la sienne en particulier. Joachim Trier n'est jamais dans l'excès mais reste sobre dans sa réalisation et mise en scène, braquant sa caméra sur Anders pour en faire ressortir ses sensations et l'émotion. C'est notamment de ce point de vue-là que la dernière partie du film est vraiment remarquable, lorsqu'il nous emmène dans la nuit d'Oslo entre ses rencontres, tentations et échecs. C'est d'ailleurs là qu'étrangement il met en place une atmosphère presque envoutante malgré la dureté du sujet mais sans tomber dans la lourdeur et/ou la facilité.

    La dépression, l'échec et le suicide planent tout le long au-dessus du récit mais sans que Trier ne les abordent maladroitement, préférant passer par les péripéties de son personnage principal. C'est aussi la place que l'on peut avoir dans la société ou dans un cercle plus restreint ainsi que l'importance que l'on y attache qu'il met en valeur. De nombreuses thématiques intelligemment traitées, sachant se placer au coeur du récit sans en faire souffrir l'ambiance ou les personnages. Devant la caméra, les interprétations sont impeccables, toujours dans le vrai et avec le même souci de réalisme que le réalisateur.

    Une oeuvre puissante. Joachim Trier traite de sujet compliqué tels le mal-être, la drogue ou la dépression à travers la journée de cet homme, mais il le fait de manière intelligente, juste, sobre et finalement émouvante. Merci à New_Born pour le conseil.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2013
    Toujours dans le cadre du festival Télérama.. "Voilà un film qui, au lieu de nous divertir aimablement comme tant d'autres, semble nous demander pourquoi on vit, nous rappeler pourquoi on meurt. D'une beauté foudroyante, d'une lucidité perçante, "Oslo, 31 août" est une perle rare". ça c'est pour le critique de Télérama..Personnellement je n'ai pas du tout été sensible à la promenade, à l'errance de ce trentenaire à la recherche de ses opportunités gâchées... pas réussi à entrer dans le film...je me suis ennuyé voir tombé dans une douce somnolence devant un acteur dont on attend une réaction, une caméra qui accroche un peu n'importe quoi et qui ne donne pas envie de visiter Oslo...On ne peut pas tout aimer !!!!
    Don Keyser
    Don Keyser

    68 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Doté d'un personnage haut en couleurs incarné par un excellent acteur, "Oslo, 31 août" est un long-métrage dramatique assez intéressant. La réalisation est juste et le scénario parle bien de solitude malgré des moments ennuyants. De plus, les autres acteurs sont plutôt convainquants. Par contre, le dénouement est prévisible et quelque peu complexe par la mise en scène du réalisateur. Dans l'ensemble, c'est donc un film qui captive tout comme il ennuie soit une oeuvre plaisante mais sans plus.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    21 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Un film formidable dans sa forme, probablement un des plus beaux visuellement qui nous ait été donnés de voir cette année. En revanche, sur le fond, le scénario souffre d'une certaine pauvreté. Tout d'abord intello dans sa première partie, presque trop philosophique pour être abordable, "Oslo, 31 août" devient beaucoup plus percutant par la suite. Par les mises en situation et par tous ces personnages que l'on voit (re)dégringoler en retenant notre souffle, le réalisateur nous montre les choses qui nous rendent nostalgique et met des images sur le regret et le pardon, mais aussi sur la rancoeur envers les autres et envers soi. Là est le point d'orgue du film, qui fait le choix de nous montrer le milieu de la drogue sans le rendre coupable et sans porter de jugement incriminent sur ceux qui en sont victimes. En suivant la descente aux Enfers puis la rédemption d'un homme, le film nous montre toutes les façons de courir à sa perte, tout en étant spectateur de l'échec des autres, qui pensaient nous surplomber.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Les films totalement noirs, sans le moindre espoir, sont finalement assez rares. "Oslo, 31 août" est de cette trempe. Un film de crise sorti en temps de crise. Crise existentielle d'un jeune homme paumé. Un type largué par le présent. Plutôt beau mec, mais rattrapé par un passé de toxico. Des trous noirs sur son CV comme dans sa vie. Des trous si noirs qu'ils lui empêchent d'envisager l'avenir autrement qu'en noir. On aurait envie de l'aider. D'être à ses côtés pour l'épauler. Et lui dire ces quelques mots de Prévert, récemment cités par Trintignant : "Et si on envisageait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple ?"
    Jahro
    Jahro

    44 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Quelques jours de désintoxication pratique dans les rues d’Oslo. Anders lutte pour revivre, cherche la pente à gravir pour fuir l’impasse de la drogue. Mais le ravin est proche, et l’été se termine. En préambule différents témoignages autour de la capitale norvégienne, manière d’insister sur le décor urbain et marqué où s’ancre le récit. Les parcs où l’on flâne, les vélos que l’on monte, les nuits de défonces. Puis vient la mission, ses doutes, sa perte de confiance, de repères, la lutte contre le désir tenace de l’abandon. L’image est laide, le montage expérimente sans toujours convaincre, l’histoire manque de surprise. L’essai vaut en fait surtout pour son exotisme et sa vérité crue. Aurait-il tant plu s’il avait pris place à Paris ? Rien n’est moins sûr. A réserver aux adeptes d'Un certain regard et autres cinéphiles transfrontaliers.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2012
    [...] J'ai ouï les claquements de la nuit sur mon corps en perdition ; excitants, excités, drogues, shoots, aiguilles, alcools, regards, souvenirs et l'eau des noyades artificielles. Je t'ai appelé le soir pour ne pas t'entendre et dépérir dans le silence des ombres et des coins, vainement vrais, vainement faux quand la vie s'y refuse. Une dernière fois ; ne pas plonger dans les ténèbres encombrantes, ne pas plonger, ne pas plonger, une fois encore, une fois et ... l'éternité [...]
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2012
    "Oslo, 31 août" a du mal à démarrer, c'est un peu mou, et nous donne la sensation d'assister à un film de Gus Van Sant. Heureusement, le niveau s'élève petit à petit en laissant place à des sujets intéressants servies par de très bons dialogues. Une magnifique interprétation de la part de l'acteur principal. Ce film est touchant et nous réserve pas mal de sensations sur des questions existentielles au bien être d'une personne. La peur de voir ce que nous réserve la vie d'adulte, la nostalgie du passé, la naïveté du bonheur et les difficultés d'affronter la réalité de tous les jours, les pensées et les sentiments exprimés dans le film nous pénètrent facilement. Une belle réalisation de Joachim Trier et une jolie interprétation de Anders Danielsen Lie. Intéressant à voir et troublant de réalisme.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    226 abonnés 2 885 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2016
    Mon avis est mitigé sur ce film !! Ce n'est pas que je l'ai trouvé long ou froid mais c'est que j'ai beaucoup aimé la première partie mais pas du tout la seconde !!! J'ai eu l'impression de changer de film presque !! Et du coup je ne sais pas quoi en penser !! Le début m'a touché par sa noirceur, par le désespoir d'Anders et puis ensuite il ne se passe plus rien ! Juste des soirées à répétitions avec des pensées intérieures sans queue ni tête et j'ai perdu le fil ! Dommage le début était vraiment bouleversant !
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