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    Oslo, 31 août
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    3,8
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    231 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 août 2012
    Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire. J'ai trouvé le film trop contemplatif, trop éclaté. On ne sait pas où l'on va, on suit l'errance du personnage, de rencontre en rencontre, sans but, sans réelle cohérence. Il y a de belles images, un acteur à fleur de peau, mais un scénario trop aérien pour vraiment rentrer dans cette ambiance mortifère.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2012
    Le 31 aout à Oslo, Anders, toxicomane, sort d’une longue cure de désintoxication de 10 mois. Fébrile, fragile et légèrement dépressif ; il reprend contact avec son passé et ses relations. Entretien d’embauche, ami d’enfance, sa sœur, une ex dont il est encore amoureux, une fille sous son charme ; autant d’opportunités mais aussi de claques à encaisser pour son retour à la vie réelle. Cette journée du 31 aout, cadre chronologique du film, est l’occasion de dresser le bilan de ses relations et de son existence et prendre un nouveau départ. Tout au long de cette journée, de manière viscérale, on ressent le mal être de ce jeune homme et sa difficulté à tout simplement être. Le réalisateur « accompagne la dérive d’Anders. Le comédien fait palpiter sourdement, silencieusement, toutes les raison de vivre et de mourir, dans un suspens bouleversant. » (MN Tranchant : Le Figaro) jusqu’à un dénouement final où tout semble possible. Mais la caméra nous met à l’écart, on l’observe de la pièce d’à côté à travers le chambrant de la porte de sa chambre ; belle scène finale. Joachim Trier, réalisateur norvégien, nous entraine dans cette belle dérive sans apitoiement, il nous donne juste à constater l’état de désarroi psychologique de ce jeune trentenaire et à réfléchir sur le sens de la vie.
    Fin et d’une grande sensibilité, le malaise du jeune homme, tout comme moi, devrait s’inscrire durablement dans votre esprit. Il est de ces films qui paraissent secondaires mais qui restent durablement en tête.
    Je conseille fortement.
    « Un souffle mortifère balaye cette promenade, errance d’un trentenaire lucide au pays des opportunités gâchées » (20 minutes)
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    L'acteur est tout simplement fantastique!
    Le malaise, le mal-être omniprésent qui transcende le film, c'est lui qui nous le fait vivre.
    La mise en scène, la bande son, est tout autant belle que captivante.
    C'est un drame haletant et authentique qui plonge dans de profonds sentiments de solitude avec l'espoir de sortir l'esprit sain.
    spoiler: Et alors que dire de ce dernier plan-séquence qui porte une charge émotionnelle terrible! wouaw!
    JFDD
    JFDD

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    La première partie du film est intéressante, contemplative, mais aussi riche en dialogues intelligents. Malheureusement il ne se passe rien, et la deuxième partie s'essouffle vraiment dans son propos. On finit par se demander où on veut nous emmener, et ça finit carrément en eau de boudin. En fait, je pense avoir mal "compris" le film, qui se veut peut-être plus une peinture de la vie populaire à Oslo à travers les yeux d'un personnage pas vraiment central, plutôt que l'histoire du personnage principal. Malgré tout, la réalisation est très soignée, on a de belles images et une teinte agréable. L'acteur principal n'est pas mauvais non plus, même si son jeu n'est pas parfait non plus. Ne connaissant pas du tout Joachim Trier, je n'ai aucun référent pour comparer avec d'autres films, mais il semblerait qu'il se veule très intimiste et proche de l'humain.
    svtlben
    svtlben

    21 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    Je ne comprends pas les bonnes critique de ce film. Tout est lent, on s'ennuie, on s'endort. Je n'ai pas aimé du tout
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    17 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Un film bien exploité, plein de sensibilité et réaliste qui manque un peu de percutant néanmoins!!
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Je ne crains pas les longueurs et les étirements de plans contemplatifs sinon je ne serai pas touchée par Malik et le cinéma asiatique et bien là cela n'a pas fonctionné J'ai trouvé le héros plus agaçant qu'attachant et l'environnement bien morne ...cette déambulation m'a fait trouver le temps long.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 011 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Le propos n'a d'égal que la faiblesse d'une mise en scène poussive et molle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2012
    Film très touchant. Au dela du thème de la drogue et de la réinsertion, il est abordé ici des sujets existentiels tel que le rapport à la vie, le sens que l' on y donne , la solitude ( qui font assez écho chez moi ). Anders Danielsen Lie est poignant dans le role principal entre fatalisme, renfermement sur soi mème et joie ephémère teintée de mélancolie .
    La réalisation de J Trier est très esthétique et rappelle parfois Sofia Coppola pour la capacité à jouer sur l' opposition entre des personnages seuls,confrontés aux tourments de la vie et un environnement très "coloré" (encore plus avec le soundtrack très électro pop) mème si on peut aussi retrouver un peu du GVS de "Last Day" .
    En dernier point, on peut (comme je l'ai lu dans une critique presse) voir dans ce film une réflexion sur la société norvegienne, la ville d' Oslo : cet aspect protecteur, encadré, en osmose qui est montré dans ce film, le style de vie de la jeunesse "intello/branché" .
    Derrière ce cadre très rassurant et très attractif, ne se cache t' il pas des fissures humaines que l' on ne voit pas ?

    Il est d' ailleurs d' autant plus difficile de voir ces individus en marge, exclus si toute les Norvegiennes sont aussi sexy que celles dans le film ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Les films totalement noirs, sans le moindre espoir, sont finalement assez rares. "Oslo, 31 août" est de cette trempe. Un film de crise sorti en temps de crise. Crise existentielle d'un jeune homme paumé. Un type largué par le présent. Plutôt beau mec, mais rattrapé par un passé de toxico. Des trous noirs sur son CV comme dans sa vie. Des trous si noirs qu'ils lui empêchent d'envisager l'avenir autrement qu'en noir. On aurait envie de l'aider. D'être à ses côtés pour l'épauler. Et lui dire ces quelques mots de Prévert, récemment cités par Trintignant : "Et si on envisageait d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple ?"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Puissant film dramatique, bien aidé par une interprétation sans faille de l'acteur principal.
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2012
    Alors les vingt premières minutes sont assez poussives et on a le droit à beaucoup de dialogues. Je pensais que ça allait être comme ça pendant tout le film, que néni. Au fil des secondes, tout s'accélèrent et franchement, ça envoie comme on dit. Le scénario est super intéressant et l'acteur principal est parfait, comme si cette histoire était vraiment la sienne. Musicalement, c'est tout bonnement parfait et c'est assez rare que je dise ça car il y a toujours des imperfections. On arrive à se rendre compte à quelle point c'est difficile d'arrêter certaines addictions et moi comme beaucoup de personnes, pouvons en témoigner. Au niveau de la photographie, c'est du très bon. La fin est aussi un peu téléphoné et c'est ce qui a joué dans ma critique. Mais il faut avouer une chose (et ce n'est pas la première fois que je le dis), le cinéma scandinave est à part et dégage une telle force ... c'est comme même hallucinant. Il n'y a qu'à voir "Morse", "Festen" ou encore la trilogie "Millenium". Enfin bref, malgré quelques petits points qui m'ont dérangé, c'est dans l’ensemble, un très bon film. 13/20.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2012
    Waouh... faut pas aller voir voir si vous avez pas la pêche! Pour autant, ce flm se regarde avec plaisir et pose beaucoup de questions.
    Don Keyser
    Don Keyser

    66 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2012
    Doté d'un personnage haut en couleurs incarné par un excellent acteur, "Oslo, 31 août" est un long-métrage dramatique assez intéressant. La réalisation est juste et le scénario parle bien de solitude malgré des moments ennuyants. De plus, les autres acteurs sont plutôt convainquants. Par contre, le dénouement est prévisible et quelque peu complexe par la mise en scène du réalisateur. Dans l'ensemble, c'est donc un film qui captive tout comme il ennuie soit une oeuvre plaisante mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2012
    Oslo 31 AOÛT



    Oslo 31 août, 00h01. La vie bat son plein et la ville est sans joie. Des hommes pas encore sûrs de leur maturité entrainent de jeunes étudiantes dans des bars passés de mode, tandis que leurs amours de jeunesse se résignent à vieillir, les hanches stériles ou trop larges. Personne ne danse mais la bière dilate les pupilles et assouplit la démarche. C'est un début.
    La quiétude fait office de bonheur. Oslo est en fête puisque rien ne se passe.

    Dit comme ça, on pourrait penser à un film intitulé L'Ennui réalisé par un descendant de Zola un jour qu'il pleuvait sur Hiroshima.

    Heureusement le réalisateur, Joachim Trier, a l'optimisme glacé des survivants du Maelström qui, s'étant échoués dans la neige, se relèvent en souriant, les narines brûlantes et le sourire congelé, parce que dans quelques mois, le soleil de minuit brillera ailleurs que dans leurs rêves héroïques.
    Il opte pour la comédie légère qui commence par le baptême d'Anders, de retour parmi les gens sains à défaut d'être en vie.
    Tôt le matin, il enfile un blouson imperméable avant d'aller planter des pierres au fond d'un lac. Une idée si ludique qu'il en rit à gorge déployée et manque de se noyer.
    On sourit presque. C'est un début.
    On a connu des méthodes de désintoxication plus douces mais au pays du bain glacé c'est presque une faveur de le faire en été.

    Comme disait Rimbaud, Je est Anders. Cette altérité serait un atout pour draguer, si les rêves d'anticonformisme de sa génération ne s'étaient essoufflés dans des rébellions perdues au profit d'une indifférence réussie.
    Anders décide alors d'aller voir en ville si les filles sont belles et Oslo toujours triste parce Na ! (Ce qui veut dire « Je vous emmerde mais je reste poli ! » en Norvégien, on admirera la concision de la langue).

    Dans une scène délirante, où, portant le masque d'un avocat général figé dans un crise de colique difficilement contenue, il refuse le travail rédempteur par une critique jubilatoire de la modernité journalistique, Anders montre son vrai visage de pince-sans-rire avec une conviction telle que seul le rédac' chef sourit. C'est toujours un début.
    Certes, la pauvreté scolaire des sous-titres approximatifs rend peu compte de la moquerie libertaire du jeune journaliste en manque de combat depuis que les femmes de ménage ont remplacé les gladiateurs dans les arènes télévisuelles où le sang ne coule plus que dans les émissions pour enfants.
    J'avoue avoir cru un instant que Joachim Trier déviait de sa ligne pour plonger dans le drame zolien précité. Mais c'est sans doute moi qui broie du noir depuis que j'ai relu La joie de vivre*.
    Heureusement, dans la salle d'à côté le public semblait plus réceptif à l'humour discret que dans celle où j'étais mais peut-être qu'on y passait Le Mécano de la Générale.

    Il est vrai qu'au-delà de la barrière linguistique, les clés de lecture de ce film sont aussi tordues que l'âme d'un trader philanthrope. On sait, par exemple, que c'est une parodie, uniquement parce que les filles les plus sexys osent porter des culottes petit-bateau rosâtres et distendues, que les tramways ne déraillent pas même en accéléré, que les pneus hurlent en silence et que les hommes sont lâches quand les femmes en fleur offrent leurs lèvres tremblantes sur un balcon enrobé de pénombre. C'est peu, même pour un début.
    Dans la salle mitoyenne, Buster Keaton se tait mais n'en pense pas moins, il n'y a qu'à voir son visage de marbre.
    [...] La suite et mes autres critiques sur http://ad-absurdum.eklablog.net/
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