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    Après le Sud
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    JamesDomb
    JamesDomb

    83 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Acteur (Les Nuits fauves, Pigalle, Les Démons de Jésus), producteur, scénariste et assistant réalisateur, Jean-Jacques Jauffret passe le cap du long-métrage en tant que réalisateur avec Après le Sud. Tourné sous le soleil caniculaire de la Méditerranée, le film s'inspire d'un fait divers, mais ce qui intéresse avant tout le réalisateur c'est le cheminement des circonstances qui mènent à cet événement. En 1h25, les huit heures précédant le drame sont ainsi condensées et fragmentées à travers le destin de quatre personnages qui se croisent, se frôlent, se touchent parfois. On pense bien évidemment à Elephant de Gus Van Sant, au cinéma d'Iñárritu, reprenant le principe d'une même action vue d'un point de vue différent. Jean-Jacques Jauffret trouve ses marques facilement, la photographie du film est magnifique et la performance des comédiens, dont Adèle Haenel , découverte dans Les Diables de Christophe Ruggia et dans Naissance des pieuvres, est hypnotique. Avec son climat oppressant qui accroît le malaise et l'humiliation des personnages, sa photo étouffante, son économie de dialogues et son montage stylisé, Après le Sud se révèle être un film glaçant, radical et viscéral, un véritable coup de maître.
    DarioFulci
    DarioFulci

    87 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2012
    Quatre personnages à la dérive vont se croiser au cours d'une tragédie. Un procédé scénaristique très utilisé ces derniers temps, à tel point que l'effet de surprise ne prend plus vraiment. On attend sagement le drame annoncé sans connaître son déroulement ni son issue. Malgré tout, J.J Jauffret s'en sort plutôt bien grâce à de vrais personnages plongés dans un contexte dont la fausse luminosité cache des situations très sombres. Pas de misérabilisme, mais une certaine capacité à tendre au tragique tout en restant réaliste et donc crédible. Ce qui n'est déjà pas si mal, d'autant que tous les acteurs sont convaincants.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2012
    Les quatre histoires entrelacées sont originales ( il faut voir le film pour comprendre ) mais le film est évidemment gâché par des longueurs inutiles, sans doute pour combler un manque de créativité. J'ai l'impression que Jauffret cherche à nous dégoûter quelque part dans l'histoire de la dame obèse. Son premier long-métrage est donc moyen, il faut qu'il innove plus !
    cinette1ère
    cinette1ère

    5 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2011
    Premier film d'une grande sobriété, nullement prétentieux et selon moi, assez réussi. Ce n'est certes pas à la hauteur des films dégoulinants de mièvrerie qui envahissent actuellement les écrans du cinéma français sous prétexte qu'il faut bien divertir la population, et ce avec n'importe quel sujet, au détriment même du sens !!! Là, c'est sûr, nous n'avons pas à faire à une comédie (!) mais plutôt bien à un drame de la vie "quotidienne" (fait divers), drame qui éclatera lors de la fortuite rencontre de ses 4 protagonistes dont on va côtoyer l'intimité des vies tourmentées de souffrances physiques et morales (humiliation, dépression, etc) , mais aussi de sentiments de haine ou d'amour... et le tout, dans un Marseille presque "underground". Et puis les acteurs jouent tellement juste, que demander de plus ? Il y a aussi dans ce film un petit souffle "à la Abdellatif Kechiche"...
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2011
    Après le Sud étant un premier film, je vais essayer de ne pas être trop méchant. Vous savez en plus que je suis plutôt d'un naturel bienveillant, qui ne me pousse pas habituellement à déverser des torrents de bile sur les films que je n'apprécie pas.
    Que raconte le film ? La journée de 4 personnages : une caissière de supermarché, sa mère obèse, son copain, et un retraité (ex leader syndical ?!).
    La trame temporelle du film est un peu compliquée, même s'il ne s'agit finalement que d'une énième variation autour de l'effet Rashomon, consistant à revisionner les mêmes scènes plusieurs fois dans le film suivant le point de vue des différents personnages.
    Le problème est qu'on ne s'intéresse pas du tout à ce que l'on voit. Voilà. C'est aussi simple que ça. Merci de votre attention.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
    pitch22
    pitch22

    148 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2011
    Bien qu'on en puisse éprouver un sentiment mitigé, ce lent puzzle éclaté finit par rassembler ses morceaux. Son propos vise à faire ressentir à quel point un drame peut naître d'un simple concours de circonstances tout à fait banales, cependant issues de conflits non résolus. L'acteur et producteur varois Jean-Jacques Jauffret nous dédie son premier long-métrage à Cyril Collard, qu'il connut avec Les Nuits Fauves. Il nous offre un film choral de style naturaliste situé en banlieue marseillaise, centré autour de quatre personnages entremêlés, sur un scénario découpé au scalpel. Le tout début du film s'avère aussi en être, ironiquement, la presque fin, encadrant l'histoire à la façon d'une tragégie théâtrale qui se déroule en moins de vingt-quatre heures. Si, comme l'écrivent Les Inrocks et Chronic'art, le découpage semble un peu trop mécanique, reprenant certaines scènes pour les faire voir sous un autre angle tout en les prolongeant, malgré la froideur distancée qu'il implique, ce choix conserve son intérêt grâce à une maîtrise absolument juste du montage. Au-delà, malgré la réussite de l'attachement au personnage d'Amélie (Adèle Haenel), jeune caissière accablée et un peu paumée (plongée dans le doute de son avenir), force est de constater que le concept filmique reste pesant et qu'il gènère un certain malaise. Le personnage de la mère obèse (Sylvie Lachat, crédible) n'a somme toute que peu de lien avec l'ensemble sinon pour évoquer la figure de la mère nourricière. Jean-Jacques Jauffret, ancien obèse (qui a fait condamner Air France pour lui avoir fait payer deux places d'avion au lieu d'une), y exprime aussi son amertume et son refus du corps normatif (au risque d'en mourir!). Quant au triste personnage du vieux solitaire reclus et toqué, il incarne ce racisme latent de régions du Sud en proie au marasme socio-économique. De soleil et d'ombres, le drame choral lorgne sur du Pasolini, sans en être parcouru par la grâce. Lent, de faible densité, divisé en allers-retours démonstratifs, souvent mutique, quelquefois ennuyeux (mais nécessaire à l'aspect clinique), APRES LE SUD marque pourtant, car sa tension naît de l'apparente banalité des plans-séquences étirés. Il nous interroge sur ce que chacun "a vraiment dans le ventre", ce siège du deuxième cerveau dont l'expression, trop longtemps refoulée, peut, en certaines circonstances, nous dépasser. On peut bien courir "après le Sud", après un bonheur illusoire, aucun des protagonistes ne parvient à échapper à l'accablement qui l'opprime. Cette pesanteur étouffante, parce qu'elle a trop longtemps été masquée par le mutisme, l'hypocrisie ou la tromperie, ne peut au final qu'éclater au grand jour. Mais le poids de l'amour se heurte à celui de la haine. Le fautif se porte en victime et l'on porte faute à la victime: absurde tragédie (inspirée d'un fait réel) qui évoque un Sud que l'on préférerait ne pas voir, mais que le film nous impose.
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Le film vaut plus par sa construction même - le montage du film est très bien vu, façon puzzle - que par l'histoire qu'il raconte... pas repoussant, mais trop anecdotique pour éveiller l’intérêt au final.
    cinefiiilm
    cinefiiilm

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2011
    Très beau film. Tous les personnages sont touchants et magnifiquement interprétés. La mise en scène est sobre et efficace (la présentation de la mère et de sa fille, magnifique !). Le film nous plonge dans l'intimité des personnages comme c'est rarement le cas au cinéma. Ce film est clairement inspiré d'Elephant (que j'avais trouvé lent, facile et sans interêt) mais heureusement, il est beaucoup mieux !
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    Un film minimaliste, avec un scénario tenant sur une seule page et pourtant... on ne s'ennuie pas, on est même intiguée... mais cela reste tout de même un tout petit film...
    Thierry M
    Thierry M

    136 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2011
    Film qui fonctionne a faible allure et qui n 'illumineras pas le cinema français.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2011
    Après le Sud est un film relativement bien maitrisé, saisissant l’itinéraire d’une tragédie qui ne nous touche pas. Reste alors un film moyen et une grosse impression de déjà-vu sans plus d’originalité.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Film exigeant pour un public restreint, "Après le sud" adopte le rythme de la vie quotidienne pour montrer des personnages quotidiens au tournant (plus ou moins grand) de leur vie. La mise en scène soignée relance sans cesse l'attention. Et l'on s'attache à ces quatre personnages, si réels. La fin est tout de même excessive et trop démonstrative. Mais le film reste animé d'une véritable exigence de cinéma, ce qui est très courageux. Et les comédiens donnent beaucoup d'eux-mêmes et de leur intimité, ce qui ne peut être que salué.
    Sylvain P
    Sylvain P

    306 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Malgré ses évidents défauts (dans la direction d'acteurs approximative, dans les longueurs assumées et dans un timing bancal sur la fin), Après le Sud est un film choral vibrant et jubilatoire dans son processus à multiples regards. Le film prend son temps et impose une atmosphère à la fois chaude et glacial, paradoxe du soleil et du pathétique. La symbolique du corps encombrant est judicieusement exploitée : l'obésité, le manque, l'accident, la vieillesse, la grossesse... Le film reste malheureusement un peu trop intellectuel pour convaincre totalement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 octobre 2011
    Ce film est d'une beauté et d'une justesse rare. A la manière d'Elephant (G. Van Sant), le réalisateur nous plonge dans un Marseille lent, planant ... bien loin de l'image d'une métropole en mouvement. Les personnages sont attachants et leurs actes légitimes ... Magnifique.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2011
    En suivant ces quatre personnages : une mère et sa fille, le petit copain de cette dernière et un voisin âgé, Jauffret met à jour les petites cruautés et les humiliations insidieuses subies quotidiennement, terreau idéal du repli et de l’incapacité à vivre ensemble. Mais l’intention du réalisateur ne se situe pas sur le plan sociologique ou politique. C’est davantage la trajectoire particulière de chaque personnage qui l’intéresse. Quatre êtres humains en mouvement, souffrants dans leurs corps : une femme obèse, un garçon à la cheville foulée, un vieil homme usé par la marche qu’il doit effectuer pour aller au supermarché. Quatre personnes qui traversent régulièrement l’écran, se croisent et se côtoient sans réellement communiquer. S’il y a unité de temps, il y a également unité de lieu : nous sommes dans le Sud, au bord de la mer, près d’un port mais le soleil qui tape n’adoucit en rien la noirceur des existences. La misère (sociale) n’est décidément pas plus belle au soleil. Après le Sud est une œuvre radicale qui n’évite pas quelques erreurs comme une fin théâtrale à la symbolique religieuse appuyée. Néanmoins, le film réserve quelques séquences fortes comme la crise d’angoisse de la femme corpulente dans une chambre d’hôpital ou l’interpellation du vieil homme accusé d’avoir volé un disque au supermarché. L’humiliation plus ou moins consciente infligée par un médecin omniscient à une patiente fragile et complexée, un père à son fils qu’il renvoie du chantier, les clients indifférents à la caissière invisible ou enfin des vigiles moqueurs et imbus de leurs prérogatives à un homme bafoué dans sa dignité.

    Le film ne dénonce pas, se contente de constater froidement et cliniquement la réalité dans ce qu’elle a de plus banal et acceptable. Le traitement épuré avec la rareté des dialogues, la place faite aux corps disgracieux ou abimés, approchés dans leur simple nudité sans pudeur ni voyeurisme et la dimension christique renvoient à la production aussi radicale du jeune cinéma mexicain, notamment celle de Carlos Reygadas. Sans doute un peu scolaire et appliqué, lourd de sens par endroits, Après le Sud ressort cependant du lot des premiers longs-métrages souvent trop pleins ou autobiographiques. La construction chorale, si elle n’est en rien inédite, ne souffre pas de faiblesse et la direction d’acteurs est au diapason.
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