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    Guilty of romance
    Note moyenne
    3,3
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    53 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Sion Sono plaide coupable d'atteinte aux bonnes mœurs avec ce film dans lequel le fantasme vire au cauchemar. Terrifiant et brillant.
    Plume231
    Plume231

    3 469 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    J'ai vu la version courte, enfin la version cinéma. C'est certainement pour cela que si la femme au foyer soumise qui se laisse engloutir par la sexe et toutes les perversions qui peuvent avoir autour, et la professeure d'université d'allure respectable qui mène une double vie en se prostituant la nuit sont bien développées, par contre l'inspectrice de police, qui représente la femme moderne japonaise d'aujourd'hui, donne juste l'impression d'être là pour assurer des transitions avec des flashforwards.
    A part ça, Sono Sion convoque en l'avouant Kafka et Ibsen et sans l'avouer le Marquis de Sade et Luis Buñuel avec "Belle de jour" (j'aurais pu dire Joseph Kessel mais je ne connais que le film !!!), on peut aussi signaler la présence de l'"Adagietto" de la Symphonie n°5 de Mahler, mais tout en donnant l'impression que c'est surtout pour donner un alibi culturel à une succession de séquences de sexe de plus en plus perverses et pour cacher aussi que le scénario est franchement foutraque et que la psychologie des personnages n'a pas l'air d'être le point fort du cinéaste.
    Mais la mise en scène de certaines séquences, notamment celles avec des couleurs de néons, sont très élaborées, d'autres sont marquantes, et découlant de ces dernières, la plastique de l'actrice principale est très agréable à voir.
    Kaori92
    Kaori92

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Vraiment nul, j'ai pas du tout adhéré.
    On nous apâte au début avec cette histoire de mannequins/cadavres (violence donc).
    Ensuite, pour le reste du film, ils ont tout misé sur le corps de Megumi...
    Le film est vraiment pourri, j'ai pas du tout adhéré.
    Acidus
    Acidus

    614 abonnés 3 646 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2013
    Sion Sono nous avait habitué à mieux et, si l'on retrouve les thèmes de prédilections du réalisateur nippon ainsi que sa manière de faire, on a tendance à se perdre dans une intrigue pas toujours trés claire contruite maladroitement. Les idées sont là mais le cinéaste peine à les rassembler pour proposer un enssemble cohérent et surtout intéressant. On a de plus l'impression que la volonté de choquer prime sur la démarche artistique au détriment donc d'un véritable fond.
    Jeremy Boudouard
    Jeremy Boudouard

    25 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    Comme d'habitude avant d'attaquer un film de Sono Sion, on sait pas trop ou le réalisateur va encore nous amener !! Guilty of Romance ne déroge pas à la règle, c'est noir, c'est brutal, sexy, gore et surtout écrit avec intelligence. Bref une claque de plus !!! A voir d'urgence !!!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    Érotisme, thriller, horreur... On est dans la tradition du "roman porno" japonais. Sono Sion, réalisateur prolifique mais dont les films sont restés jusque-là inédits en France, cuisine les codes du genre à sa sauce contemporaine, pop, kitsch, trash, avec quelques touches surréalistes (notamment une curieuse utilisation de poches de peinture rose qui explosent sur les corps...). Il apprécie aussi manifestement la littérature : sont évoqués ou cités Le Château de Kafka, les poèmes de Tamura... L'histoire n'est pas sans piquant, sur fond de fascination malsaine, de libération et de déchéance sexuelles, entre Éros et Thanatos. Mais le cadre narratif déçoit par son manque d'originalité : scène d'exposition avec découverte d'un corps mutilé, flash-back et enquête policière, résolution finale qui tient de la psychanalyse de bazar et du grand-guignolesque. Bref, un canevas de thriller classique qui ne répond pas à une inspiration parfois détonante du cinéaste. Ce dernier aurait pu aller plus loin dans sa fantaisie, sur un mode moins narratif, plus abstrait, plus mystérieux. On regrette aussi tant d'outrance dans l'expression des névroses sexuelles : une hystérie démonstrative et bruyante, bizarrement accompagnée d'une BO classique et lyrique, omniprésente. Si l'on ajoute l'esthétique clinquante, on obtient un mélange un peu écoeurant sur la longueur.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    662 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    Assez trash dans son style, "Guilty of romance" n'est clairement pas une oeuvre asiatique que tout le monde pourra se permettre de découvrir et nul doute qu'il sera d'ailleurs détester par un grand nombre de personnes. Mais pour ma part, je l'ai trouvé à la fois dérangeant et captivant, car il plonge avec brio le spectateur dans l'univers de la prostitution et dans une moindre mesure dans celle de l'enquête policière, mais c'est aussi et avant tout pour moi l'histoire d'une terrible descente aux enfers pour le personnage principal qui est magnifiquement interpréter par la sublime Megumi Kagurazaka. Mais la très belle mise en scène de Sion Sono est également à mettre de l'avant, tout comme la superbe photographie que l'on doit à Sôhei Tanikawa. Une oeuvre japonaise forte et qui me donne donc vraiment très envie de découvrir d'autres films de ce cinéaste.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    Arte vient de nous présenter cet objet baroque , délirant sur "l"amour physique sans issue" cher à Lacan il est tissé de références littéraires, picturales et d'hommages cinéphiliques mais n'en demeure pas moins une oeuvre profondément nippone avec ses oxymores et sa beauté formelle Je serai désormais attentive a l'œuvre de Sion Sono...
    Obligeance française
    Obligeance française

    3 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 août 2013
    Ce film est coupable de m'avoir ennuyé comme jamais. Le scénario est pitoyable, je ne comprends pas où ce dernier veut nous emmener... Sans intérêt.
    Guillaume p
    Guillaume p

    22 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Encore un super film de sono sion. Une bonne claque, comme toujours!!!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Sino Sion est un cinéaste japonais dont l'oeuvre réputée trash est méconnue, "Guilty of romance" est son premier film distribué en France. Sono attaque fort avec la découverte dans le quartier des love hotels à Tokyo de deux cadavres atrocement mutilés dont certaines parties du corps ont été mélangées avec celles d'un mannequin selon une composition digne du serial killer psychopathe du "Silence des agneaux". Mais le thriller horrifique qui nous semble promis ne constituera que le sous-texte du film, Sono concentrant son propos sur la toute jeune Izumi mariée à un écrivain célèbre auprès de qui elle joue un rôle de soubrette consentante. Les journées sont rythmées par les entrées et sorties du maître de maison ironiquement illustrées par le ballet des pantoufles orchestré par Izumi. Pourtant sexy à souhait Izumi ne semble susciter aucune attirance chez son époux qui lui consent malgré tout en de rares occasions le divin plaisir de toucher furtivement son pénis. Même très dévouée et heureuse de son sort matériel , Izumi finit par trouver le temps long et commence à sortir du nid pour enfin découvrir la vie et le sexe. Par le truchement d'un travail de démonstratrice pour une marque de saucisses la jeune femme va se faire remarquer par une recruteuse qui la fera poser pour des photos de charme. C'est le premier pas vers la libération et la tournée des love hotels où Izumi rencontre la faune de l'univers glauque du sexe tarifé. Le pas jusquà la prostituion est dès lors facile à franchir sous la férule de Kazuko une démoniaque professeure de littérature, disciple du "château" de Kafka et prostituée à ses heures perdues. A regarder le parcours d'Izumi qui sort d'un enfermement pour entrer dans un autre on peut s'interroger sur la place de la femme dans la société japonaise contemporaine vue par Sino Sion. L'épanouissement sexuel lui semble interdit en dehors de la soumission à l'homme que ce soit à travers la domesticité conjuguale ou la prostitution. Cette impossibilité à l'épanouissement au sein du couple est encore réaffirmée via le personnage de la femme flic chargée de l'enquête qui elle aussi fréquente les love hotels. La bravache Kazuko adepte du sado-masochisme croit s'être libérée définitivement de cette gangue en faisant exploser toutes les conventions (la scène de présentation d'Izumi à la mère de Kazuko est à ce propos d'une violence psychologique rarement atteinte) , mais elle sera tragiquement rattrapée par le poids des traditions. La longue descente de la jeune et innocente Izumi vers les désillusions de la vie adulte est souvent bouleversante grâce à la caméra de Sono qui détecte admirablement l'ambivalence d'Izumi au visage encore enfantin mais au corps à la sensualité charnelle provocante. Sono n'évite pas quelques facilités comme le rappel à peine assumé à "Orange mécanique" mais dans l'ensemble son film souvent empreint de dérision fait mouche et demeure captivant durant les quelques 2h30 de la version longue proposée avec le DVD.
    Dicidente
    Dicidente

    23 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Izumi, femme au foyer timide et soumise au volonté de son mari écrivain et frigide, se décide à trouver du boulot afin de mettre un terme à sa triste routine et de gagner son indépendance. Alors qu'elle travaille dans une épicerie où elle promouvoie des saucisses-apéro, une femme l'aborde et lui propose d'être mannequin pour des nt peu à peu dans la pornographie, elle devient ami avec une enseignante d'université qui se prostitue.
    "Guilty of Romance" est un film original, mais lassant, avec des scènes et des evènements qui partent dans tous les s'y perd.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2013
    Surprenant de bout en bout, avec son ambitieux mélange de genres (thriller policier, drame psychologique, commentaire social sous-jacent), Guilty of Romance manipule les émotions et les nerfs du spectateur avec une aisance incroyable. Sion Sono tisse un film hypnotique (l'hallucinante utilisation des couleurs chatoyantes et de lumières vives, voire violentes ironise avec une bande-son occupée de discrètes interprétations d’œuvres classiques) où chaque nouveau plan porte en son sein un potentiel de basculement menaçant, paralysant.
    Le scénario, d'une écriture déjà virtuose de maîtrise en soi, se réfère tour à tour à Kafka, Sade ou à Bataille sans le moindre accroc. Mention spéciale aux comédiennes principales qu'on sent engagées jusqu'à la moelle dans leur interprétation de personnages fragiles et au bord de la schizophrénie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 février 2013
    Mauvais ou chef-d'oeuvre : chacun fera son choix. Même si le coté esthétique est réussi, je reproche à ce film son manque de vraisemblance ey son scénario confus
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    « Vous avez 16 ans ? Tout juste l’âge requis, donc. Je préfère vous prévenir, c’est souvent proche du porno », me dit la dame du guichet, avec un petit rictus pour le moins explicite. Guilty of Romance était, pour moi, l’occasion tant attendue de découvrir le cinéma de Sono Sion… Envahie par l’espoir d’une vie fantasmatique et passionnelle, Izumi épousa un célèbre auteur de romans bas de gamme pour ménagères – dont la célébrité n’a d’égal qu’une extrême mégalomanie presque risible. Son corps, elle n’a le droit d’y toucher que lors de certains élans de bonté. Loin d’elle l’idée de pouvoir s’abandonner à ce plaisir qu’on dit charnel. Par cet infini manque d’épanouissement commence à grandir en elle une envie d’inconnu. Bouleverser sa routine de femme au foyer et cesser de n’être qu’une esclave. Elle a désormais un but : séduire son époux. Tandis qu’elle se trouve à vendre des saucisses dans un supermarché, une femme lui propose de poser nue dans un studio de professionnels. Son arrivée dans le monde des idols japonaises est le début d’une dépravation des plus radicales. Au fil du long-métrage, la métamorphose psychologique se retrouve dans la performance physique même de Megumi Kagurazaka, tout simplement brillante dans ce rôle de femme déboussolée et incessamment dépassée par les évènements. Malgré sa courte filmographie constituée de trois rôles (dont un autre chez Sono Sion), son jeu d’acteur demeure très intense : elle vit son personnage de prostituée plus qu’elle ne l’interprète. Par ailleurs, Guilty of Romance porte un regard tout à fait troublant sur la prostitution. Comme si les partis pris par le réalisateur passaient parfois d’une misogynie pure et dure à un féminisme bluffant. Cependant, c’est le film tout entier qui demeure véritablement troublant. La simple présence parallèle d’une enquête sur des assassinats sordides parvient à créer le malaise. Par ailleurs, on suit avec grand intérêt les quelques scènes policières du long-métrage dans la mesure où le montage se met amplement au service de la fascination déjà puissante qu’exerce l’intrigue de base – l’initiation d’Izumi aux bas-fonds des love-hotels. De par ce scénario qui inspire de nombreux questionnements pendant et après le visionnage, Guilty of Romance s’avère aussi brillant sur le fond que sur la forme. Sur la forme parce que le travail effectué sur le long-métrage est d’une beauté visuelle éblouissante. Les lumières, les couleurs et les décors deviennent alors les fondements d’un nouvel espace temps quasi-cauchemardesque, qui serait le théâtre de bien des horreurs. En effet, il ne faut pas nier cette certaine affinité envers le cinéma de genre japonais. Pas de scènes d’épouvante mais plutôt des scènes éprouvantes. On se retrouve parfois piégé à l’intérieur d’un monde terrifiant, où l’on serait volontiers partant pour sortir la protagoniste des galères qui lui tombent dessus. Que de termes qui pourraient alors définir cet excellent film qu’est Guilty of Romance. Fascinant, éprouvant, terrifiant, éblouissant… Néanmoins, un point commun s’offre à toutes ces impressions de visionnage : elles sont toutes accentuées avec brio par une bande-originale brillamment orchestrée où chaque note est un frisson supplémentaire, où chaque note impose une ambiance plus ou moins angoissante. Une chose est sûre, Guilty of Romance n’est pas un film à mettre entre toutes les mains. Si l’on oublie les scènes à caractère érotique, qui permettent la mise en valeur des superbes corps de japonaises, il y a parfois quelques excès d’hémoglobine à l’écran. En d’autres termes, nous ne sommes jamais à l’abri de quelques boyaux sauvagement tranchés, lors des scènes d’autopsie plutôt crues… En conclusion, Guilty of Romance est une très grande réussite pleine de trouvailles en tous genres, tant sur le plan visuel que narratif. Une œuvre souvent dérangeante qui nous plonge au cœur de la prostitution dans tout ce qu’elle a de viscéral… Les codes du cinéma de genre s’en trouvent joliment exploités.
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